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[#CONSOLAB] [CONNECTE] | La #Grande #Épicerie #connecte ses #équipements | @LSA

DE CLOTILDE CHENEVOY | LSA | http://bit.ly/2DjNhAw

La #Grande #Épicerie #connecte ses #équipements

Avec l’ouverture d’un second magasin parisien, La Grande Épicerie s’est dotée de nouveaux matériels connectés afin d’améliorer la gestion opérationnelle de ses deux points de vente.

Début novembre 2017, La Grande Épicerie prenait ses nouveaux quartiers à Paris, rue de Passy, dans le 16e arrondissement. Cette boutique est la jumelle du magasin historique, rue de Sèvres (7e arr.). Elle reprend sur 2 800 m² et quatre niveaux les mêmes recettes que le magasin Rive gauche, à savoir présentation et offre premium de 30 000 références. En revanche, le groupe Le Bon Marché a profité de cette ouverture pour réviser sa copie côté équipements. « Nous voulions du matériel de dernière génération, car il s’agit d’un magasin vitrine », détaille Alain de Puybaudet, directeur des systèmes d’information (DSI) du groupe.

L’enseigne a ainsi adopté les étiquettes électroniques communicantes de SES-Imagotag pour l’affichage des prix au rayon épicerie, les balances connectées Bizerba pour les rayons traiteur ou les étiquettes plastifiées imprimées recto verso indiquant les prix et les allergènes dans les rayons traditionnels. Moins visible mais important dans l’aspect premium, La Grande Épicerie a signé avec l’entreprise Esii pour mettre en place une solution de gestion digitale de la file d’attente et limiter, ou mieux gérer, l’attente en caisse. Avec Aruba, elle a aussi installé du wi-fi, accessible au personnel et aux clients.

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Au-delà de coller à l’image haut de gamme du concept, tous ces équipements ont également été choisis, selon le DSI, pour « simplifier la gestion opérationnelle du magasin. Tous ces changements s’inscrivent dans un projet plus global de rénovation du back-office, de construction d’un ERP alimentaire. L’objectif consiste à éliminer la dette informatique pour migrer vers des systèmes plus agiles. Nous avons commencé en 2016 les premiers changements, et les opérations se termineront sur le premier trimestre 2018. »

Par exemple, pour les balances connectées de Bizerba, le choix s’est fait sur le service et le support apportés par le fabricant, car « c’est dans des situations pénibles que l’on juge la qualité des réponses », pointe le dirigeant. Par ailleurs, le spécialiste du pesage a fourni un logiciel pour collecter les données des balances pour les deux magasins, intégrant donc une connexion multimarques vu que la boutique Rive gauche est équipée de produits concurrents. « Les distributeurs souhaitent de plus en plus centraliser la donnée, note Émilie Cochet, directrice du développement retail chez Bizerba. Ils peuvent comparer les performances entre les points de vente et se concentrer sur la relation client. » Idem pour les étiquettes : même si SES-Imagotag équipe les deux boutiques, les produits sont différents. Mais le pilotage se fait depuis une seule et même interface.

« L’enjeu d’intégration des équipements dans notre système est clé, conclut Alain de Puybaudet. Cela nous permet davantage de fluidité dans la remontée des informations et, surtout, de le faire en temps réel. » Une réactivité qui s’impose comme un standard. 

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