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[#CONSOLAB] [DIGITAL] | #Amazon poursuit la #dématérialisation de ses #Dash #Buttons | @USINEDIGITALE

DE SYLVAIN ARNULF | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2DJ7v7a

#Amazon poursuit la #dématérialisation de ses #Dash #Buttons

Amazon annonce l'extension de son programme de recharge automatique d'objets, Dash Replenishment, à de nouveaux produits.

Amazon ne lâche pas ses boutons Dash, permettant de commander un produit d’un simple clic. Mais les boutons physiques, qui ne se sont jamais vraiment imposés dans les foyers (d’ailleurs Amazon ne communique pas de chiffres de ventes) sont remplacés par des boutons virtuels, directement intégrés aux objets de tous les jours. Ce n’est pas un constat d’échec : la stratégie d’Amazon était bien celle-là depuis le départ, passer par un objet physique pour créer une nouvelle habitude, puis le remplacer par un équivalent virtuel.

DES NOUVEAUX ADEPTES POUR "DASH REPLENISHMENT"

Le géant américain du e-commerce déroule donc son plan machiavélique. Il continuer à développer le programme "Dash replesnishment", un service de recharge d'objets utilisant des consommables. De nouvelles marques comme les fabricants d’imprimantes HP, Epson et de machines à café Illy adoptent ce système de réapprovisionnement automatique qui "efface" comme par magie l’acte d’achat, pour le consommateur final. Ces objets compatibles sont équipés de capteurs qui mesurent la consommation en temps réel et commandent des recharges avant même que le réservoir ne soit vide.

Amazon, dématérialisation, Dash, Buttons

DES BOUTONS VIRTUELS POUR LES FABRICANTS-TIERS

Amazon lance aussi un kit de développement permettant aux fabricants de machines équipées d’écrans (comme les frigos et machines à laver) et connectées à internet d’intégrer plus facilement un "Dash Button" virtuel. L’américain avait déjà intégré cette fonction à son propre site web en janvier 2017, puis à son application mobile et ses enceintes Echo Show, pour une commande en un clic, sans avoir à s’authentifier, à entrer ses informations de paiement et son adresse à chaque transaction. Avec ce SDK, il veut aussi bien toucher de grands fabricants comme LG, Whirpool ou Samsung, que des start-up des objets connectés. Et enfermer les consommateurs dans un cercle vicieux de consommation éternelle ?

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