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#crise

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    [Rubrique du #Consologue] Le #Touche-à-tout, un consommateur armé face à la crise.

    A la différence de la génération, née au moment de l’essor d’Internet, qualifiée de « digital native » qui aborde la consommation via les pratiques et les usages nouveaux liés à Internet, le touche-à-tout (18% des consommateurs français) se caractérise par deux grandes particularités :

    -       En premier lieu, de tous les profils étudiés, il est celui qui mobilise le plus grand nombre de stratégies d’achat. Cette large palette emprunte à différents registres (la négociation, la comparaison, la procrastination, etc.) et le touche-à-tout mobilise aussi bien Internet (sites de vente, ventes privées, comparateurs d’offres, réseaux sociaux etc.) que les circuits plus classiques de distribution (magasins, ventes privées, solderies, brocantes, etc.) ou d’intermédiation (vendeurs, conseillers, bouche-à-oreille, etc.). Le touche-à-tout est donc un omniscient : il sait tout comme l’indique l’étymologie latine et il est de ce fait nécessairement plus âgé que le vigile, car l’expérience joue un rôle déterminant dans l’allocation optimale de son temps en vue de réaliser ses objectifs d’achat. Ses objectifs d’achat sont, il est vrai, le plus souvent focalisés sur la recherche de la meilleure offre ou du meilleur prix, quitte à différer son achat dans le temps. En ce sens, il est aussi un pur « produit » de la crise.

    -       En second lieu, ce qui le différencie des autres profils, c’est une orientation plus forte vers des stratégies personnelles et individualistes. En réalité, ce que recherche, avant tout, le touche-à-tout, c’est la maximisation de son profit personnel, tant en matière d’économie que de jouissance, et moins souvent le partage, la « co-élaboration ». Son individualisme repose, nous le verrons ci-après, sur trois motivations distinctes : la défiance vis-à-vis des stratégies collaboratives (autres que celles qui maximisent le gain pour soi), la volonté forte d’individualiser ses achats (d’acquérir l’objet singulier, de vivre une expérience particulière, de dénicher l’offre unique, etc.) et une haute opinion de lui-même, qui justifie en retour une confiance élevée dans sa propre capacité à négocier seul. Les stratégies des fabricants et des distributeurs qui le ciblent auront donc tout intérêt à prendre en compte ces deux dimensions de sa personnalité dans son comportement de consommateur : un éclectisme prononcé et un individualisme forcené.

    Il peut donc à juste titre être qualifié d'omniscient anti-système (....)

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