Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Imprimer

[#CONSOLAB] [RETAIL] | Les coulisses d'un #drive #piéton #Carrefour à #Paris | @LSA

DE JEROME PARIGI | LSA | http://bit.ly/2M1sRVA

Les coulisses d'un #drive #piéton #Carrefour à #Paris

Peu de livraisons ce mardi 17 avril, jour de démarrage du service de drive piéton de Carrefour à Paris. Mais en plus du test d'achat réalisé un peu plus tôt au Carrefour City de la rue de Belleville, nous sommes allés découvrir le « concept » dans le City du 41 bvd des Batignolles à Paris.

Une quinzaine. C’est le nombre de livraisons que Carrefour aurait réalisé ce mardi 17 avril dans ses 6 drive piétons parisiens. Un démarrage en douceur qui n’émeut pas plus que ça le franchisé du Carrefour City du 41 Boulevard des Batignolles. Un ancien Dia de 300 m², flambant neuf, qui arbore depuis le 22 février les codes du concept New City avec ses murs gris souris qui remplacent le marron taupe qui dominait dans la précédente mouture. « Il faut laisser le temps au service de s’installer, au système de se roder », explique Cyril Luc Bansay, 42 ans, à la tête du magasin avec son épouse après plusieurs années passées aux Etats-Unis à développer des réseaux de boulangerie, dont Paul.

4 commandes assurées le premier jour

Au moins, avec 4 commandes traitées dans la journée, il peut se féliciter d’être sans doute le magasin qui a traité le plus de commandes en ce jour de lancement. Difficile de se faire une idée sur la clientèle. Les montants des 4 paniers sont très différents (40, 60, 80 et plus 100 euros). Les clients aussi, avec une cliente fidèle de retour de vacances qui avoue au gérant qu’elle continuera quand même à faire ses courses du quotidien, le frais notamment, mais aussi un nouveau venu qui avait eu vent de ce nouveau service dans l’édition du dimanche du Parisien. Ce sont ceux-là que Cyril Luc Bansay espère séduire en priorité, persuadé qu’à l’heure du mobile roi, il faut offrir ce service et qui a saisi sans hésiter l’opportunité quand il a appris le déploiement à Paris. « C’est un plus de proposer, complément de la mise à disposition de sa commande avec des prix d’hyper, un vrai magasin à côté avec du personnel et une offre complète de 8500 références », considère Cyril Luc Bansay. Une pierre dans le jardin des drive piétons de E. Leclerc qui n’auront pas cet atout à avancer ?

Un modèle très simple

A dire vrai, ce modèle de drive piéton là ne réclame que très peu d’infrastructure. Une livraison par jour, le matin, stockée en chambre froide. Une petite banque d’accueil posée à l’entrée du magasin le long de la ligne de caisse. Le personnel briffé sur l’heure prévue des retraits pour être vigilant, mais avec 4 commandes, il n’y pas eu embouteillage. Et enfin de la signalétique – très présente – en vitrine et sur le mur d’entrée et emballé c’est pesé. Pas d’outil spécifique en caisse non plus. Non tout se prépare en amont dans l’entrepôt d’Aulnay relève Cyril Luc Bansay. Tout sauf la relation client, le sourire, le service, avec lesquels il espère fidéliser et recruter anciens et nouveaux clients. Seule sueur froide, l’ouverture de la boîte à œufs devant le client. « En formation ça passe facilement, mais en situation réelle on ne veut surtout pas qu’il y ait de la casse », glisse-t-il, soulagé de n’avoir eu que des œufs intacts aujourd’hui.

Les commentaires sont fermés.