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    RSE : LA SOUVERAINETÉ ÉCONOMIQUE ET LA RELOCALISATION PLÉBISCITÉES PAR LES FRANÇAIS

    Premiers résultats d’une étude (12/2022) sur l’opinion des Français sur les engagements au titre de la Responsabilité Sociale et Environnementale des Entreprises (RSE).

    RESUME

    Contre toute attente, la question de la souveraineté économique est au cœur des préoccupations des Français, juste derrière la lutte contre la pollution et pour l’environnement.

    Notre interprétation : face à la multiplication des crises (sanitaires, économiques, énergétiques, diplomatiques, etc.), à la mondialisation des économies et à la globalisation des échanges, les Français souhaitent que les entreprises nationales s’engagent sur la souveraineté économique et la résilience de leurs activités, qu’ils conçoivent comme des engagements essentiels au titre d’une RSE élargie et dépoussiérée.

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    [#CONSOLAB] [LOGISTIQUE] | #Marionnaud anticipe le #développement de son #e-commerce | @LSA

    DE MIRABELLE BELLOIR | LSA | http://bit.ly/2EJawZI

    #Marionnaud anticipe le #développement de son #e-commerce

    D’un entrepôt situé à Châtres (Seine-et-Marne), ID Logistics gère l’approvisionnement des 500 magasins français de Marionnaud et toutes les commandes e-commerce. Le site logistique a été équipé afin d’anticiper la montée en puissance de l’enseigne sur le digital.

    12000 m2 pour stocker 16 500 références de parfums et cosmétiques, approvisionner les 500 magasins français de Marionnaud et gérer toutes les commandes e-commerce de l’enseigne. Depuis six ans, la logistique de Marionnaud est opérée par ID Logistics à partir d’un entrepôt unique situé à Châtres (Seine-et-Marne). Le site a dû s’adapter notamment à la forte croissance de l’activité e-commerce. « De moins de 500 commandes par jour en moyenne il y a six ans, nous sommes passés à 1300 commandes par jour en moyenne », explique Eric Hémar, pdg d’ID Logistics. « A Noël et pour le Black Friday, nous avons eu des pics à 7000-8000 commandes par jour, ajoute Jean-Michel Palumbo, responsable du site logistique de Marionnaud. Nous anticipons dans les trois années à venir une augmentation des commandes e-commerce avec des pics qui seront probablement autour des 12 000 commandes/jour. » En effet, cette activité b to c qui devrait croître bien plus rapidement que celle des magasins. ID Logistics et Marionnaud investissent donc en conséquence afin de traiter l’augmentation des volumes de commandes.

    Marionnaud, développement, e-commerce

    Mécanisation

    Parmi les innovations logistiques mises en place sur le site de Marionnaud, citons le système de mécanisation Order Distribution System (ODS). Il permet une ramasse du besoin exact des faibles et fortes rotations, couplé à un stockage automatisé des références de moyennes rotations avec une ventilation des ramasses dans les bacs magasins et dans ceux pour les commandes internet. En effet, la solution e-commerce qui est intégrée dans le flux global de préparation de commandes. « Nous envisageons d’automatiser la mise en forme des emballages e-commerce afin de faire gagner du temps à nos opérateurs dans la préparation de commandes », explique Jean-Michel Palumbo. Le site gère également les retours internet. « En parfumerie, le taux de retour est très faible de l’ordre de 4 ou 5% alors qu’en textile il peut s’élever à 30% », commente Jean-Michel Palumbo.

    80 salariés en CDI travaillent sur le site de Marionnaud, 5 jours sur sept. « En pic d’activité, le nombre de salariés peut passer à 135 personnes et nous pouvons travailler le week-end », confie Jean-Michel Palumbo. Car beaucoup de personnes passent leurs commandes le week-end et le lundi, les sites logistiques se retrouvent avec d’énormes volumes à traiter. « Pour Marionnaud, l’an passé, cela a été le cas par exemple le lundi qui a suivi le Black Friday où nous avons eu 7000 commandes à gérer ce jour-là », cite Jean-Michel Palumbo. Eric Hémar conclut : « l’enjeu de demain n’est pas l’ouverture des magasins le dimanche mais la préparation des commandes le dimanche. Pour l’instant, nous sommes structurés pour le faire lors des pics saisonniers mais demain, avec la croissance globale du e-commerce, il faudra être organisé pour le faire tout au long de l’année. »

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    [#CONSOLAB] [RACHAT] | Pour #accélérer son #développement dans la #musique, #Apple rachète #Shazam | @LEMONDE

    DE JEROME MARIN | LE MONDE | http://lemde.fr/2C7Clps

    Pour #accélérer son #développement dans la #musique, #Apple rachète #Shazam

    En juillet 2008, Shazam était l’une des premières applications disponibles sur l’iPhone. Près de dix ans plus tard, le service de reconnaissance de chansons va être racheté par Apple. Lundi 11 décembre, l’entreprise de Cupertino a confirmé la prochaine acquisition de la société britannique, qui pourrait lui permettre de mieux rivaliser avec Spotify, le leader du marché du streaming [lecture sans téléchargement] musical.

    « Apple Music [l’offre d’écoute maison] et Shazam sont complémentaires », assure le groupe à la pomme, expliquant que des projets communs sont déjà « en préparation ». Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais la presse américaine l’estime à 400 millions de dollars (340 millions d’euros). Il s’agirait de la troisième plus importante acquisition d’Apple, derrière notamment le rachat, en 2014, du fabricant de casques audio Beats pour 3 milliards de dollars.

    Fondée en 1999, Shazam a lancé sa première plate-forme de reconnaissance musicale trois ans plus tard. A l’époque, ses utilisateurs devaient composer un numéro de téléphone puis faire écouter une chanson pendant trente secondes. Ils recevaient ensuite un SMS contenant le titre et l’interprète. Sa popularité a explosé à partir de juillet 2008 grâce à l’arrivée d’une application mobile sur la boutique App Store, créée par le groupe de Cupertino. Une version Android, le système mobile de Google, a été lancée trois mois plus tard.

    Depuis, l’application a été téléchargée plus d’un milliard de fois. Et Shazam revendique plusieurs centaines de millions d’utilisateurs actifs. « Malgré l’arrivée de concurrents, Shazam est resté le leader incontesté de la reconnaissance de chansons, note Mark Mulligan, directeur du cabinet MIDiA Research. Son problème était son modèle économique. » En 2016, la société assurait être devenue rentable. Pas suffisamment cependant pour justifier sa valorisation de 1 milliard de dollars.

    Shazam génère des recettes en affichant des publicités sur son application. Elle perçoit aussi des commissions en redirigeant ses utilisateurs vers des plates-formes de téléchargement légaux ou de streaming. Mais le rapide déclin des achats de chansons, au profit du streaming, a fragilisé son modèle. « Il n’est pas possible de bâtir une activité pérenne en percevant un centime par écoute », souligne M. Mulligan.

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    Avec Shazam, Apple met la main sur des technologies qu’il n’avait pas encore développées en interne. « Cela va lui permettre d’améliorer Apple Music », avance Carolina Milanesi, analyste chez Creative Strategies. En ajoutant la reconnaissance musicale à son offre de streaming, l’entreprise pourra collecter davantage de données sur ce qu’écoutent ses abonnés, et ainsi leurs proposer des recommandations et des listes d’écoute encore mieux personnalisées.

    Ces deux options sont importantes pour attirer les amateurs de musique. « Elles ont aidé Spotify à conserver son avance », indique M. Mulligan. En juillet, la plate-forme a franchi la barre des 60 millions d’abonnés payants, alors qu’Apple Music totalisait, fin septembre, 30 millions de clients. Surtout, la dynamique est en faveur de l’entreprise suédoise : elle gagne environ deux millions d’abonnés par mois, contre moins d’un million pour son concurrent.

    Apple, qui s’est lancé en retard sur le marché du streaming, tente d’inverser la tendance. Il a d’abord cherché à négocier des exclusivités avec des artistes de renom. Sans grand succès. Il mise désormais sur la production de vidéos, comme une adaptation du programme court « Carpool Karaoke », qui a fait ses preuves à la télévision. Apple Music est un élément central pour l’entreprise, qui a promis de doubler le chiffre d’affaires de ses services entre 2017 et 2021.

    La technologie de Shazam pourrait aussi bénéficier à l’enceinte connectée HomePod, dont la commercialisation a été repoussée à 2018. « L’intégration pourra être beaucoup plus poussée que par l’intermédiaire d’une simple collaboration », indique Mme Milanesi. Amazon, le leader du marché avec sa gamme Echo, ne propose pas encore une telle fonctionnalité. Mais Google prévoit de déployer une technologie similaire sur ses enceintes Home.

    Apple n’a pas précisé si Shazam continuera d’exister indépendamment d’Apple Music. « L’application devrait perdurer afin de récolter des données, notamment sur les utilisateurs d’Android », prédit Mme Milanesi. Mais il est aussi probable qu’elle ne renvoie plus ses utilisateurs vers Spotify.