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    [CONSO LAB] [MAGASIN] | La #Fnac redonne du #peps à ses #librairies | @LSA

    DE JEAN-NOËL CAUSSIL | LSA | http://bit.ly/2gu34n8

    La #Fnac redonne du #peps à ses #librairies

    Dix-huit magasins Fnac ont adopté le nouveau concept librairie. Lequel laisse plus de place aux couleurs vives pour aider les lecteurs à mieux se repérer en rayon.

    Premier libraire de France, la Fnac entend garder son avantage concurrentiel. Il en va de l’image même de l’enseigne. Et pas que de son image, d’ailleurs. Les ventes de produits éditoriaux se sont élevées, en 2016, à 1,24 milliard d’euros. Certes, en forte baisse de 4,1% sur l’année, mais de quoi représenter un tiers des ventes de la Fnac, mine de rien. Dans ce total, les livres seuls pèsent 701 millions d’euros. Soit plus de 18% des ventes de la Fnac. Et puisque le marché du livre a atteint 3,9 milliards d’euros en France en 2016, cela signifie que près d’un livre sur six vendus dans le pays passe par les caisses de la Fnac.

    Et, bien au-delà de cette litanie de chiffres, le livre est une source de trafic en magasins incontournable. On vient flâner dans les rayons, feuilleter et prendre du bon temps. La Fnac se doit donc de proposer un concept qui offre justement cette possibilité.

    Fnac, peps, librairies

    D’où ce lifting aujourd’hui déployé dans 18 magasins en France, en attendant que les autres y viennent également. « L’objectif numéro un est d’améliorer la lisibilité du rayon pour permettre aux clients de mieux se repérer dans les différents univers », déclare ainsi un porte-parole de l’enseigne. Et avec ces codes couleur marquants, doublés d’une signalétique modernisée, le moins que l’on puisse dire est que le pari s’avère réussi. « Notre rayon livres a toujours été conçu comme une librairie, et nos vendeurs sont des libraires, mais ce n’était pas forcément l’impression rendue visuellement », indique la Fnac, qui explique avoir ainsi « voulu redonner de la chaleur et s’éloigner des codes des GSS, un peu froids ».

    Cette chaleur, on la retrouve à l’intérieur des rayons. C’est tout bête, mais cela change une ambiance : les tables de présentation s’ouvrent à des ruptures de rythme agréables à l’œil. En clair : on sort des étagères parallèles, une planche horizontale, une planche verticale, pour trouver des hauteurs et des largeurs différentes, propres à mieux mettre en valeur les articles. Le tout en étant parfaitement modulable, pour permettre aux équipes d’adapter le mobilier en fonction des besoins.

     

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    [CONSO LAB] [MAGASIN] | Comment #Amazon Books dépoussière les #librairies | @LSA

    DE FLORE FAUCONNIER | LSA | http://bit.ly/2fUdyiK

    Comment #Amazon Books dépoussière les #librairies

    Lorsque Amazon se met à la distribution physique, c’est en adaptant les meilleures recettes du web. La preuve par l’exemple dans sa librairie de Seattle, que LSA a visitée.

    Beau challenge, ou sacrée ironie ? C’est en large partie Amazon, à ses débuts uniquement un site marchand de livres, qui a précipité le déclin des librairies physiques. Le livre est pourtant le premier produit pour lequel, vingt ans après son lancement, il a ouvert des magasins. Sauf que sous leur apparence très classique, entre bibliothèques en bois naturel et fauteuils confortables, les Amazon Books proposent une expérience inspirée d’internet où tout est pensé pour faciliter la découverte. Premier détail : tous les livres sont présentés de face plutôt que de profil, pour qu’il soit plus facile de « naviguer » parmi les couvertures, qui happent davantage le regard. On ne case en revanche que 5 000 titres dans le magasin, mais l’efficacité l’emporte sur la quantité. Tous sont notés au moins 4 étoiles sur 5 en ligne, et l’assortiment est établi à partir des ventes, des précommandes, des avis clients et des sujets de discussion sur les forums.

    Amazon Books, librairies

    Mais l’aspect le plus amusant réside dans les noms des différents rayonnages. Aux côtés des polars, des romans historiques et des manuels de cuisine, l’e-commerçant a créé de nouvelles catégories. Les highly rated, notés au minimum 4,8 étoiles sur 5. Les titres les plus ajoutés dans des wishlists par les internautes. Les 100 ouvrages à avoir lu dans sa vie. Les page turners, que les lecteurs sur Kindle ont dévorés en moins de trois jours. Est même reproduite la fonctionnalité phare du site : si vous avez aimé ceci, alors vous aimerez cela. À gauche, un ouvrage connu, susceptible de parler au visiteur. À droite, trois titres qu’Amazon va chercher plus loin dans son catalogue.

    Enfin, des tables disposées au centre du magasin présentent les devices maison : liseuses Kindle, tablettes Fire, haut-parleurs intelligents Echo et Echo Dot, une grande Fire TV… Sont également commercialisés des objets connectés que l’assistant vocal Alexa peut piloter (lampes Philips, thermostats Nest, etc.), ainsi que des écouteurs, câbles USB ou piles de la MDD du site, Amazon Basics. Car Amazon Books sert aussi de porte d’entrée à tout l’écosystème qu’a bâti la firme de Seattle autour des produits culturels, et qu’elle déploie aujourd’hui dans la maison connectée.

    Dernière étape, le passage en caisse. Pas de liquide, seuls sont acceptés les cartes bancaires et les paiements mobiles. Un écran tourné vers l’acheteur récapitule ses achats et les rabais obtenus s’il est abonné à Prime. Histoire d’enfoncer encore le clou, pour qu’il n’échappe à personne que le magasin est une véritable extension du site.