Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

oréal

  • Imprimer

    [#CONSOLAB] [MAKE-UP] | « Les #consommatrices #brésiliennes sont une source d’#inspiration #stratégique pour L’#Oréal » | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE KRISTEL MILET | PREMUIM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2yNmfE6

    « Les #consommatrices #brésiliennes sont une source d’#inspiration #stratégique pour L’#Oréal » Delphine Allard, L’Oréal Brasil 

    Ouvert en 2017, le nouveau centre de Recherche & Innovation de L’Oréal au Brésil est unique par sa conception tournée vers la durabilité et son organisation qui favorise la flexibilité et les échanges. Situé à quelques pas du campus de l’université fédérale de Rio de Janeiro, ce centre fait figure de modèle au sein du groupe, tout en illustrant la volonté de L’Oréal d’investir au Brésil. Explications par Delphine Allard, Directrice Recherche & Innovation de L’Oréal Brasil.

    Premium Beauty News - Quelle est la position de ce centre d’innovation au sein du groupe L’Oréal ? 

    Delphine Allard - Il fait partie du réseau international de centres d’innovation de L’Oréal dans le monde, qui comprend cinq autres hubs, au Japon, en Chine, en Inde, aux États-Unis, et en Afrique du Sud, tous travaillant en coordination avec les centres de recherche en France.

    Nous avons inauguré un bâtiment de dernière génération l’année dernière sur l’île de Bom Jesus près de Rio, mais l’activité R&I existait déjà au Brésil depuis 2009 sur quatre sites différents. Le nouveau site nous a permis de regrouper toutes les équipes et de gagner en efficacité.

    Premium Beauty News - Quels sont les enjeux de cet investissement ?

    Delphine Allard - Le Brésil est le 4e marché mondial de la beauté, il a donc une importance stratégique, mais si le groupe L’Oréal a choisi d’investir dans cette mesure, c’est aussi en raison de la diversité que l’on peut trouver ici. Le Brésil est ainsi le seul pays où l’on peut facilement trouver les huit types de cheveux de notre classification, du plus raide au plus bouclé. Par ailleurs, sur les 66 teintes de peau du système de classification déterminées par L’Oréal, 55 se trouvent au Brésil. Pour nous, c’est une source d’inspiration très importante. Répondre à toute cette diversité c’est quasiment répondre à toute la diversité du monde.

    Il y a également l’importance de la beauté pour les femmes brésiliennes. Ce sont des femmes parmi les plus exigeantes au monde et parmi les plus expertes. Il était essentiel que d’approcher au plus près de cette source d’inspiration stratégique, afin de comprendre leurs routines et répondre à leurs besoins. Dans ce centre nous avons les ressources en termes d’installations et d’équipements pour les recevoir et les comprendre.

    Premium Beauty News - Y a-t-il des spécificités dans la Recherche de L’Oréal Brasil ?

    Delphine Allard - La principale mission de notre centre R&I est de développer des produits basés sur les besoins des consommateurs locaux mais avec un potentiel global. Du fait des conditions climatiques, des traitements agressifs et de certaines natures de cheveux, la femme brésilienne va dans sa routine, utiliser une moyenne de 5 produits de soin capillaire en moyenne par jour, contre 3 pour les américaines ou les européennes. Par conséquent, le capillaire est largement la catégorie prioritaire sur laquelle nous nous focalisons.

    Nous avons lancé l’année dernière notre premier traitement sans rinçage adapté aux cheveux très abimés des brésiliennes, Elsève Cicatri Renov. Ce produit a ensuite conquis le marché américain et depuis peu l’Europe sous le nom des Cica Crème. C’est un exemple typique d’une innovation développée au Brésil qui dispose d’un potentiel global.

    Premium Beauty News - Travaillez-vous sur d’autres catégories ?

    Delphine Allard - La seconde catégorie phare est le solaire, en particulier les produits de protection pour le visage. Les forts indices UV et le climat humide du Brésil nous conduisent à répondre à des besoins très spécifiques, à savoir une protection très élevée, longue durée ainsi qu’un touché matifiant, l’effet ‘toque seco’ pour les besoins des peaux grasses.

    Le laboratoire a pu apporter une réponse à ces besoins en s’inspirant notamment d’une technologie initialement destinée au skincare, développée par le réseau international de la Recherche L’Oréal. Il s’agit de la technologie AIRlicium, au pouvoir d’absorption d’humidité et de sébum extrêmement élevé. À partir de cette innovation, nous avons lancé une gamme spécifique Anthelios AIRlicium de La Roche Posay avec une très haute protection pouvant aller jusqu’à un SPF 70. Les femmes ici peuvent utiliser un indice de protection de 70 au quotidien, ce qui met la barre encore plus haut en termes de la sensorialité du produit, et de tenue.

    Lancée au départ en version blanche et teintée, la gamme Anthelios AIRlicium s’est agrandie cette année de trois nouvelles nuances pour répondre à la diversité de couleurs de peaux dans tout le pays. Cette gamme nous permet d’être aujourd’hui leader sur la catégorie en croissance élevée des solaires teintés qui représente 45% du marché des solaires.

    Ce produit, de par ses spécificités, n’est pour l’instant dédiée qu’au marché brésilien, mais nous évaluons le potentiel et travaillons sur une version qui pourrait être plus adaptée mondialement.

    Premium Beauty News - En quoi ce centre R&I L’Oréal Brasil est-il un modèle du genre au sein du réseau L’Oréal ?

    Delphine Allard - Nous avons une installation complètement up to date avec un laboratoire Flex unique au sein du groupe L’Oréal. Il n’est pas segmenté par catégorie mais par activité (pesée, contrôle ou fabrication …). Au-delà de l’intérêt d’améliorer les flux et de capitaliser sur les équipements, cela nous permet de favoriser la cross fertilisation entre les catégories. Un technicien peut formuler un soin pour les cheveux à côté de quelqu’un qui travaille sur du sun care, et échanger sur les textures, les protocoles … Cela génère des idées, un espace de collaboration et de créativité plus important. En ce sens nous sommes uniques et devenons un modèle pour les autres centres.

    Nous avons également une partie évaluation exemplaire avec toutes les installations pour travailler encore une fois au plus près des consommatrices, que ce soit pour la conception avec des co-créations, ou pour l’évaluation des produits depuis leur phase de prototypage jusqu’à leur validation finale.

    Ce concept de co-création est très intéressant, il nous a permis de lancer par exemple l’année dernière pour la marque locale Niely, une gamme dédiée aux cheveux bouclés conçue avec les consommatrices brésiliennes, o Diva de Cachos. Elles ont été consultées du début du projet jusqu’au choix final du nom.

    Premium Beauty News - Le formidable potentiel qu’offre la biodiversité brésilienne est-il une autre forme d’inspiration pour la Recherche ?

    Delphine Allard - Au côté de l’activité développement de produits, nous avons une activité Advanced Research dont le rôle principal est de découvrir, travailler et valoriser mondialement les ingrédients de la biodiversité brésilienne. Nous avons la chance d’avoir accès au Brésil à des ingrédients inspirant aux performances uniques.

    Pour cela nous travaillons avec les fournisseurs locaux ou directement en partenariat avec les communautés locales dans le cadre du programme Sharing Beauty with All. Il en ressort déjà un certain nombre de projets sur des ingrédients identifiés comme inspirants et performants, comme le kamu kamu pour Vichy, le murumuru, le cupuaçu ou le pracaxi.

    Premium Beauty News - Les femmes brésiliennes préfèrent-elles les cosmétiques contenant des ingrédients brésiliens ?

    Delphine Allard - Ce qui est important pour elles ce sont les ingrédients naturels en général. La tendance à la naturalité est importante pour beaucoup d’entre elles mais en revanche elles ne vont jamais compromettre la performance pour la naturalité.

  • Imprimer

    [#CONSOLAB] [BIO] | L’#Oréal crée une #marque de #cosmétiques #bio | @LSA

    DE MIRABELLE BELLOIR | LSA | http://bit.ly/2tbHOc6

    L’#Oréal crée une #marque de #cosmétiques #bio

    L’Oréal a créé une marque de cosmétiques labellisée bio baptisée La Provençale bio. Elle sera lancée en septembre 2018 en grandes et moyennes surfaces. En avant-première, LSA vous fait découvrir cette nouvelle marque.

    Comme Céline Brucker, directrice générale de L’Oréal France Grand Public, nous l'avait annoncé fin 2017, le leader de la beauté revient en force sur le bio en grande distribution en 2018. Après avoir étoffé l’offre déodorant et douche certifiée Cosmebio d’Ushuaïa, la division Grand Public crée carrément une marque : La Provençale bio. Le nom et le logo, en photo ci-dessus, ont été déposés à l’Inpi le mois dernier.

    Sourcing en Provence

    Comme son nom l’indique, il s’agit de cosmétiques certifiés bio dont les ingrédients principaux ont été sourcés en Provence comme de l'huile d'olive. Les produits sont fabriqués en France. Côté offre, La Provençale va proposer des produits d’hygiène (savons, déodorants…) et surtout des soins du visage. Les grands groupes avaient essayé en 2008-2009 d’implanter du bio en grandes et moyennes surfaces (GMS) mais sans réel succès car les formules n’étaient pas au niveau de la cosmétique conventionnelle, en termes d’efficacité et de sensorialité. Depuis, la R&D a fortement progressé et est capable de proposer du bio pouvant rivaliser avec le conventionnel. D'ailleurs, les consommateurs l'ont bien compris et l'hygiène-beauté bio affiche des croissances à deux chiffres alors que le conventionnel recule. Il n'est donc pas étonnant de voir les grands groupes réinvestir ce marché cette année à l'instar d'Henkel qui vient de lancer un deuxième dentifrice ainsi qu'un bain de bouche (une première pour la GMS) certifiés Cosmebio sous sa marque d'hygiène buccodentaire Vademecum. L'Oréal est le premier des grands groupes à réattaquer les soins du visage avec La Provençale.

     
    Une marque complémentaire

    On peut s'étonner de voir L'Oréal ajouter une autre marque à son portefeuille déjà bien fourni. Mais ce choix est cohérent avec les attentes des consommateurs qui sont de plus en plus méfiants face aux grandes marques des PGC. Au vu du logo déposé à l'Inpi, La Provençale joue sur l'authenticité. La Provence parle aux consommateurs, les ingrédients comme l'olive les rassurent. Et puis, c'est connu: les Français sont friands d'innovations et curieux d'essayer de nouvelles marques. Ensuite, les autres marques de soins du visage de L'Oréal Grand Public ont choisi des stratégies différentes du bio: Garnier est axé sur le naturel et Mixa joue la carte "dermocosmétique" avec des gammes inspirées de ce que l'on trouve en pharmacie. La Provençale bio vient donc compléter mais pas cannibaliser les autres marques du groupe. Selon L'Oréal, les produits arriveront dans les rayons en septembre 2018. Gageons que la force de frappe du groupe permettra de mettre fortement en avant cette nouvelle marque. Et l'hygiène-beauté bio devrait continuer à avoir une croissance à deux chiffres en GMS au second semestre.