Après Walmart, Nestlé et Unilever, c’est au tour de Carrefour de rejoindre la blockchain alimentaire IBM Food Trust. Lancée il y a dix-huit mois, la plate-forme fédère des industriels, des distributeurs, des fournisseurs et des producteurs et assure une meilleure traçabilité des aliments commercialisés en accompagnant toutes les étapes de la transformation. [#PromiseConsulting]
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[#PromiseConsulting] [#Consolab] Le retour de la troisième classe ?
Par Dominique MEMMI, directrice de recherche CNRS, Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris
Hôpital, soins dentaires, pompes funèbres, universités, TGV : partout le service public réinstaure sans le dire une « troisième classe », réservée aux plus pauvres. Qu’est-ce que cette segmentation nous dit des évolutions de l’État-providence ?
Notre avis : La stratification sociale est de retour : derrière la sur-segmentation des offres se cache bien souvent la volonté de créer une 3ème classe, une façon pour les pouvoirs publics mais aussi pour les marques privées de faire face à l'érosion du pouvoir d'achat tout en préservant l'illusion de l'égalité sociale. A cet égard l'exemple de Ouigo est éloquent : comme le souligne fort justement l'auteur, "Ouigo permet une segmentation entre classes de services, en proposant une prestation minimale, accompagnée des signes extérieurs de ce minimalisme, qui sont aussi des signes extérieurs de modestie sociale : temps d’attente obligatoire à la gare (donc population visiblement captive et dépendante), absence de choix dans les horaires (un seul train par jour le plus souvent), absence de certains éléments de confort (ni prestation alimentaire ni poubelles à bord), plus grande étroitesse des sièges, et, bien sûr, disparition des 1res classes et de la « voiture bar », mais tarifs beaucoup plus modestes que ceux de la SNCF". Résultat : les populations de Ouigo sont socialement et ethniquement marquées.
POUR LIRE L'ARTICLE COMPLET : http://bit.ly/2PIkdJq