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#Promiseconsulting #Consolab: LES ENTREPRISES FRANCAISES ET LES CONSEQUENCES DU #COVID-19

Publié par Promise Consulting - le 22 Mai 2020

Premiers résultats d’une étude en profondeur menée en ligne auprès des entreprises françaises sur l’impact du #COVID-19

POUR SORTIR DE LA CRISE, LES CHEFS D’ENTREPRISE, DEMANDEURS DE L’AIDE DE L’ÉTAT, SE SONT MASSIVEMENT APPUYÉS SUR LEURS SALARIES

 

Dans le cadre d’un partenariat avec la société Promise Consulting | Panel On The Web et l’IFG (leader de la formation professionnelle), quatre enseignants-chercheurs ont mené une grande étude en ligne auprès des chefs d’entreprise français sur l’impact de la crise du #COVID-19. Les premiers résultats révèlent que les entreprises se sont d’abord appuyées sur leurs salariés et leur environnement proche.

 

Paroles d’experts

Quatre chercheurs universitaires des universités de Corte (T. Fabiani et P. Terramorsi) et de Paris-Est (P. Jourdan et J.C. Pacitto) livrent ici leur décryptage sur les premiers enseignements de cette étude menée en ligne auprès de près de 400 chefs d’entreprise sur le territoire national.Un enseignement majeur : pragmatiques, les chefs d’entreprise, tout en étant demandeurs de l’aide de l’Etat, se sont d’abord appuyés sur leurs salariés et leurs clients.

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Les chefs d’entreprise se sont naturellement tournés vers l’État d’abord

Tradition jacobine oblige, les chefs d’entreprise se sont immédiatement tournés vers l’État : 58% d’entre eux estiment que, dans ce type de crise, l’action des services de l’État est décisive pour leur survie (78% pour le gouvernement). Il est vrai que 77% des entreprises interrogées déclarent avoir recours à la mesure phare du gouvernement, le chômage partiel, pour tout ou partie de leurs salariés. Finalement, l’efficacité du soutien apporté est jugée plus mitigée, tant la crainte est forte d’une crise économique durable : 49% jugent le soutien du gouvernement à la hauteur des enjeux (très important ou important) et 37% pour les services de l’État. La décision des pouvoirs publics de multiplier les contrôles sur le recours abusif au chômage partiel et de diminuer la contribution de l’État à ce dispositif n’est sans doute pas étrangère à la montée d’une inquiétude somme toute légitime pour la suite.

A moyen et long terme, les chefs d’entreprise s’appuient sur leurs salariés et leurs clients

Les chefs d’entreprise se révèlent avant tout pragmatiques : à moyen et long terme, ils se montrent plus Girondins que Jacobins ! C’est d’abord et avant tout dans leurs relations de proximité (salariés, clients, entourage et fournisseurs) que les entreprises françaises entrevoient et entendent « construire » leur salut : 69% des chefs d’entreprise ont conscience d’avoir sollicité avant tout leurs salariés (58% les clients de l’entreprise et 47% leur entourage proche).

Les acteurs consulaires, grands « oubliés » lors de la crise du #COVID-19

8% des entreprises interrogées déclarent avoir sollicité fréquemment les organismes consulaires (21% les collectivités locales). Le jugement est particulièrement sévère vis-à-vis des organismes consulaires : 15% d’entre-eux seulement jugent important leur soutien pendant la crise sanitaire (24% pour les collectivités locales).  La proximité territoriale des acteurs de terrain, lorsqu’elle ne s’accompagne pas de solutions concrètes, ne se suffit pas à elle-même.

Un des grands enseignements de la crise du #COVID-19est que les acteurs du premier cercle (salariés, clients, fournisseurs, entourage, y compris le cercle familial pour les plus petites entreprises) ne sont pas seulement des parties prenantes, mais des maillons essentiels de la survie des entreprises. Ce n’est donc pas un hasard si ce sont ceux sur lesquels les chefs d’entreprises s’appuient en premier lieu. Pragmatiques et lucides, les entrepreneurs français distinguent un soutien de court terme (celui de l’État) et un appui de moyen et long terme (celui des salariés, clients et fournisseurs) avec lesquels il convient de construire des réponses stratégiques à la crise. Pour finir, les entreprises comptent avant tout sur la densité et la qualité de leurs interactions avec leurs parties prenantes du premier cercle pour sortir de la crise sanitaire, et économique qui en est la conséquence. D’autres résultats à suivre très bientôt.

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