[2] The New York Times - 23 Décembre 2013 - Par Hilary Stout

Ne faites pas attention au prix qu'il y a sur l'étiquette. Ni même à la réduction affichée. Forts des compétences acquises ces dernières années en négociant des affaires sur des télés et autres objets dans les grandes surfaces, certains commerçants déplacent discrètement l'art du marchandage vers les rayons des articles en cachemire et des bottes de cuir.
Armés de comparateurs de prix de plus en plus performants sur leur smartphone et autres appareils, les consommateurs sont devenus plus audacieux et savent qu'ils ont l'avantage en ces temps difficiles pour les commerçants. Ces derniers, prêts à tout pour vendre et conserver leurs clients, se mettent à former leurs salariés à l'art de la négociation.
C'est au fond ce qu'a fait l'entreprise de matériel électronique Best Buy, en annonçant le mois dernier qu'elle s'alignerait sur les prix de ses concurrents pendant la période des fêtes si le client prouvait qu'ils étaient inférieurs.
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Le comportement de la recessionista a été popularisé aux Etats-Unis par Mary Hall, une femme d'une trentaine d'années, ancienne responsable marketing à Los Angeles, dans son ouvrage The Recessionista et dans son blog dédié aux bons plans, therecessionista.blogspot.com. Un site Internet lancé en 2008, therecessionista.com, propose également de partager l'ensemble des bonnes affaires dans les secteurs de la mode, des cosmétiques, des technologies et des accessoires.
En août 2008, une disposition de la Loi de Modernisation de l'économie a réformé le régime des soldes. Les deux périodes fixes annuelles de 6 semaines ont été raccourcies d'une semaine, tandis que les commerçants sont libres de brader leur stock deux semaines dans l'année qu'ils peuvent choisir eux-mêmes.
Les relations entre les industriels et la grande distribution sont à nouveau sous le feu des projecteurs depuis plusieurs semaines. Le 12 juin dernier, ce sont les industriels, représentés par l'Association nationale des industries de l'agroalimentaire (ANIA), la Fédération nationale des syndicats des exploitants agricoles (FNSEA) et COOP de
L’ENTRETIEN accordé par Jan Zijderveld au quotidien de langue allemande Financial Times Deutschland brise un tabou. Le patron pour l’Europe du géant anglo-néerlandais de l’agroalimentaire et des cosmétiques Unilever affirme « voir la pauvreté revenir en Europe » et indique adapter sa stratégie en conséquence. L’effondrement de la Grèce, l’appauvrissement de l’Espagne, du Portugal et de l’Italie, les doutes sur la solidité française ne constituent pas une nouvelle. En revanche, qu’un grand groupe industriel reconnaisse réfléchir à la façon de prospérer dans un contexte marqué par l’appauvrissement de sa clientèle, ça, c’est nouveau. Et c’est mauvais signe. Car cela indique que de grands patrons font leur deuil du retour de la zone Europe à la croissance et parient maintenant sur une sorte de tiers-mondisation européenne.
pour l'avenir, le réseau Orpi a décidé de lancer une nouvelle initiative, conjointement avec le Crédit Foncier, nommée « Redonnons du pouvoir d'achat immobilier ». L'idée de départ est double : donner un coup de pouce aux acquéreurs, primo comme secundo-accédants, et les sécuriser dans leur démarche.