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    [#CONSOLAB] [CONNECTE] | Les #applications #cosmétiques envahissent les #smartphones | @L'OBSERVATOIRE DES COSMETIQUES

    COSMETIC OBS | L'OBSERVATOIRE DES COSMÉTIQUES | http://bit.ly/2BjWN68

    Les #applications #cosmétiques envahissent les #smartphones

    Alors que 68 % des Français possèdent un smartphone, plusieurs études ont démontré que le temps d’utilisation est, en moyenne, de quatre heures par jour. Face à cette véritable addiction 3.0, les marques de soins jouent également le jeu et partent à l’assaut des portables. L'industrie cosmétique se digitalise de plus en plus et conçoit des applications mobiles pour mieux accompagner le consommateur dans son expérience d'achat. À quoi servent-elles vraiment ?

    DÉCRYPTER LES COSMÉTIQUES : Clean Beauty

    Concept : application mobile française lancée par le laboratoire cosmétique Officinea. Elle passe au crible la liste des ingrédients qui composent les produits de beauté.
    Il suffit de scanner la liste des ingrédients. Si la composition du produit est "clean" , rien ne s'affiche, mais si elle contient des substances controversées, celles-ci apparaissent alors à l'écran. Des explications, issues de la littérature scientifique, sont fournies afin d'expliquer à l'utilisateur pourquoi ces ingrédients peuvent être à éviter
    Prix : l'application est gratuite et disponible à tous.
    Où la trouver : Clean Beauty est disponible sur l'Apple Store et sur le système Android.

    FACILITER LA PRISE DE RENDEZ-VOUS : Phyt's App

    Concept : la marque française de cosmétiques bio a lancé une application mobile pour permettre de booker un soin Phyt's, avec une esthéticienne du réseau, à domicile ou même au bureau. D'un clic, le client a accès aux fiches détaillées des soins, il peut donc sélectionner rapidement sa prestation, l'heure et même choisir la praticienne parmi toutes celles qui sont disponibles.
    Prix : l'application est gratuite.
    Où la trouver : Phyt's App est disponible sur l'Apple Store et sur le système Android.

    RÉALISER UN DIAGNOSTIC DE PEAU : La Roche-Posay

    Concept : expert des peaux sensibles, La Roche-Posay offre un outil numérique pour définir les besoins cutanés de chacun. À la suite d'un questionnaire assez précis, le diagnostic est posé et une routine beauté adaptée est alors proposée.
    La marque a également conçu une autre application, dédiée aux adolescents souffrant d'acné. En mode Posay est une interface ludique qui sert de rappel afin d'aider les jeunes à suivre assidûment leur routine de soins. Il y a même une fonction selfie afin de voir l'évolution de l'épiderme jour après jour.
    Prix : les applications sont gratuites.
    Où les trouver : elles sont disponibles sur l'Apple Store et sur le système Android.

    Ioma à moi

    Concept : en plus de proposer des diagnostics de peau en boutique, Ioma a développé une application mobile permettant aux utilisateurs de garder en mémoire les résultats des analyses. Le but ? Juger et observer l'évolution de l'état de son épiderme au fil du temps.
    Toujours dans l'idée de prendre soin de soi, une fonctionnalité permet de connaître l'indice UV de la journée.
    Prix : l'application est gratuite et disponible à tous.
    Où la trouver : Ioma à moi est disponible sur l'Apple Store et sur le système Android.

    Cosmétiques, applications, smartphones

    PRÉVISUALISER LE RENDU D'UN PRODUIT AVANT ACHAT : Make-up Genius

    Concept : mise au point par l'Oréal, ce simulateur permet d'essayer virtuellement du maquillage (commercialisé par le groupe L'Oréal bien sûr). Il suffit de placer la caméra frontale en mode selfie et de choisir les produits à apposer sur le visage. Le groupe ne s'est pas arrêté en si bon chemin, l'application Shade Genius aide, quant à elle, à essayer et à trouver la teinte parfaite de fond de teint.
    Prix : les applications sont gratuites.
    Où la trouver : elles sont disponibles sur l'Apple Store et sur le système Android.

    OPI Nai Studio

    Concept : qui n'a jamais, au détour du rayon vernis, essayé dix teintes différentes sur chaque ongle ? Grâce à l'application OPI, ce n'est plus la peine de se peinturlurer les doigts pour choisir son vernis. Il suffit de prendre une photo de sa main et d'essayer les différentes références que propose la marque.
    Prix : l'application est gratuite et disponible à tous.
    Où la trouver : OPI est disponible sur l'Apple Store et sur le système Android.

    Le marché mobile, en croissance exponentielle, représente une opportunité importante pour les marques de produits de beauté d'accroître leurs chiffres d'affaires. Elles doivent être accessibles au mobinaute, pour satisfaire ses envies en une pression de doigt !

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | La #digitalisation des #marques : une #refondation plus qu’une #conversion ? | @FASHIONNETWORK

    DE ANAIS LEREVEREND | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2i2hmzB

    La #digitalisation des #marques : une #refondation plus qu’une #conversion ?

    A l'heure où l'on parle de « digitaliser » son modèle pour survivre, la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin a souhaité se pencher sur la question pour guider ses marques dans un monde qui leur est parfois inconnu. La FFPAPF a pour cela confié une étude au cabinet de conseil en transformation numérique Fabernovel, avec le soutien du DEFI. Plus qu'un guide, c'est une étude par l’exemple, s’appuyant sur ce qu'elle appelle « les champions du digital ».

    Au-delà du géant Amazon, désormais poids lourd de la mode en ligne, les cas pratiques intéressants dans lesquels les marques de mode françaises peuvent s’identifier, par leurs modèles de taille plus raisonnable, sont légion. « Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce n’est pas le numérique qui fait le succès, mais le ciblage et la compréhension de la clientèle », explique Maxime Coupez, analyste de Fabernovel. Un point commun à toutes les stratégies retenues comme pertinentes par l’étude du cabinet, présentée à l’occasion du deuxième Forum de la Mode qui s’est tenu à Paris le 10 novembre dernier.

    Replacer le consommateur et l’expérience client au centre de leur réflexion, plutôt que le produit pour le produit, serait le prérequis à une digitalisation du modèle « réussie ». Pour Maxime Coupez, il ne faut toutefois pas élaborer une « stratégie numérique », ex-nihilo, mais plutôt une « stratégie à l’ère du numérique », autrement dit, surtout pas une conversion simple, mais une réflexion en profondeur à mener sur sa vision et sa place dans cette nouvelle économie.

    En observant les « champions du numérique » de notre industrie mode, Fabernovel a voulu identifier les « super-pouvoirs » qui leur permettent de réussir, puissent-ils inspirer d’autres entreprises. L’étude commandée par la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin met d’abord en avant le concept « d’intimité », au sens où le rapport au client doit être le plus proche possible. Et de livrer plusieurs pistes, parmi lesquelles la personnalisation. Un levier utilisé par certaines marques pour le produit, mais qui peut aussi l’être sur l’expérience d’achat. L’étude met ainsi en avant des initiatives d’accompagnement à l’achat et des outils de conseil nouveaux permis par la digitalisation, comme le chatbot Alix, qui conseille les hommes en matière de mode, ou encore Amazon Echo Look, un assistant vocal qui analyse les looks via une caméra et propose des conseils à son utilisateur.

    Mais de manière plus évidente, l’intimité peut se (re)créer dans le contact physique aux clients, ce que beaucoup de marques ont aujourd’hui compris. L’illustration la plus évidente est le phénomène actuel des points de vente « appartements », initié en France par Sézane notamment.

    Un autre des points forts des champions du digital désigné par Fabernovel est ce que le cabinet appelle le « magnétisme » de l’entreprise, autrement dit sa capacité à rassembler autour de lui une communauté et à lui confier des tâches autrefois assumées en interne. Parmi les fonctions que les marques peuvent aujourd’hui confier à leurs propres clients, évidemment la communication et le rayonnement grâce à leur engagement sur les réseaux sociaux, jusqu’à devenir des ambassadeurs.

    Mais certains ont également choisi d’aller jusqu’à en faire des vendeurs. Citée en exemple par Fabernovel, l’initiative d’Adidas autour du lancement de ses chaussures de football Glitch, achetables et personnalisables uniquement via un code remis à une dizaine d’influenceurs, qui a ensuite essaimé parmi leur communauté. Des clients vendeurs, c’est également le principe proposé par Petit Bateau, qui a choisi de proposer sa propre plateforme de revente de ses vêtements d’occasion par les particuliers, suivi ensuite par l’enseigne Cyrillus.

    Digitalisation, marques, refondation, conversion

    Autre thématique bien intégrée par les nouveaux modèles, mais aussi certains acteurs plus anciens, l’instantanéité permise par le Web. Naturellement, la RFID est au cœur du process, pour permettre une meilleure gestion des stocks, de la logistique, mais aussi un retour d’infos sur les désirs des clients, mais ce n’est pas tout. Certains font également appel aux données en temps réel pour s’adapter aux tendances, comme l’e-commerçant allemand Lesara.

    Autre « super-pouvoir » des héros ou futurs héros d’une ère numérique décrit par Fabernovel : la capacité à se développer beaucoup plus rapidement que les modèles économiques antérieurs. Selon l’étude, « l’entreprise infinie » est celle qui a bâti une organisation souple, limitant les coûts, et permettant une duplication de son modèle et donc une croissance qui nécessite peu d’investissement. Et de citer les concepts de services « intermédiaires », mettant en relation le vendeur et l’acheteur, comme tous les sites de seconde main, mais aussi les nouveaux concepts permettant de limiter les coûts à la base même du projet, comme la marque masculine Asphalte, une parmi d’autres qui repose sur le principe de la précommande pour ne répondre qu’à une demande réelle financée directement par le client.

    La modularité est également l’un des autres atouts des nouveaux modèles digitaux. Par modularité, Fabernovel entend la capacité à nouer des partenariats avec des acteurs qui permettent techniquement de créer de nouveaux points de contact avec les clients.

    Enfin, dernière valeur initiale qui a permis à de nombreux nouveaux concepts d’émerger : la simplicité. L’idée étant de formuler un postulat de départ limpide, précis, concis, qui corresponde à une « brèche non adressée » sur le marché, dit l’étude. Exemples : les marques hyper spécialistes ciblées sur un produit (LePantalon, Hast, Le Slip Français…) ou sur une valeur, comme la transparence sur le prix de Maison Standards. Avec un point de départ simple et précis, les marques peuvent ainsi mettre un pied sur le marché, s’y faire une place, avant de dérouler ensuite leur histoire sur une gamme plus grande.

    En résumé, « il s’agit de passer d’une logique produit à une logique expérience client, il est primordial de créer un lien avec la clientèle avant tout le reste », estime Maxime Coupez, pour qui la digitalisation de l’économie a renversé la manière de monter un projet mode ou de le réinventer.