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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | #Digitalisation des #points de #vente : le #taux d'#équipement est #prêt à #exploser | @LSA

    DE LA REDACTION | LSA | http://bit.ly/2JYSt0t

    #Digitalisation des #points de #vente : le #taux d'#équipement est #prêt à #exploser

    Si la digitalisation des points de vente est sur toutes les lèvres du retail mondial, la proportion d’enseignes équipées d’un dispositif complet n'est que de 10% environ. Toutefois, le taux d’équipement s’accélère très fortement depuis 2017. Pour Jérémie Herscovic, PDG de SoCloz, tout est prêt aujourd'hui pour qu'il explose.

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    La digitalisation des points de vente répond tout d’abord à la forte attente des consommateurs (67%) pour une expérience moderne, sans couture, en magasins. Comme le montre l'enquête réalisée par SoCloz et récapitulée dans l'infographie ci-dessous, le plébiscite est fort pour tout service limitant les déplacements inutiles en magasin, l’impact des ruptures en stock, les longues attentes en caisse, et favorisant une livraison express.

    Cependant, malgré l’appétence vérifiée des consommateurs pour ces dispositifs, les enseignes demeurent encore faiblement équipées au regard des taux d’équipement déclarés par les répondants : 5 à 20% selon les dispositifs en dehors du click & collect, véritable standard de marché. Ceci s’explique principalement par une précaution de mise quant à leur implémentation, qui nécessite la conjonction de trois facteurs importants : une infrastructure technique stable (ERP, système caisse, solution e-commerce), des équipes de vente formées et convaincues, et un schéma comptable compatible. Tout est prêt pour que ce taux d’équipement explose et que la révolution tant attendue du retail se réalise.

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    [#RFM N°262] [EDITORIAL] | Se lancer dans une #stratégie de #digitalisation des #enseignements : dix #questions à se poser |@ C. FOURNIER & J-L. DUBOIS

    Le cinquième article de la RFM n°262, qui paraîtra fin octobre, est écrit par Christophe Fournier et Jean-Louis Dubois sur :

    SE LANCER DANS UNE STRATÉGIE DE DIGITALISATION DES ENSEIGNEMENTS : DIX QUESTIONS A SE POSER

    Avant d’être une pratique, le marketing est aussi un champ de connaissances. La construction des connaissances suppose leur transmission, indissociable de l’exercice d’un enseignement de qualité. La digitalisation n’impacte pas uniquement le domaine marchand ou celui de la socialité : il touche naturellement l’enseignement. Or force est de constater que si la digitalisation des enseignements a suscité de très vifs espoirs par les opportunités qu’il semblait offrir (abolition des contraintes temporelles et spatiales entre autres), son développement et son adoption furent moins rapide que prévu. Il nous a semblé important également d’accorder une tribune à l’enseignement de notre domaine disciplinaire.

    Deux professeurs de l’université de Montpellier, Christophe Fournier et Pierre-Louis Dubois, forts d’une quinzaine d’années d’expérience dans le pilotage de projets dans le domaine de l’enseignement à distance et (ou) en ligne, nous proposent leur décryptage. Les auteurs opposent les MOOC, dispositifs proposés par les universités ou les entreprises, libres d’engagement et le plus souvent gratuits, menant ou non à une certification aux enseignements en ligne, prolongement sur Internet des enseignements dispensés par les universités et les grandes écoles le plus souvent (Licence, Master ou DBA). S’y ajoutent les formations proposées directement par les entreprises, davantage ciblées en termes de durée et de sujets abordés.

    Les auteurs abordent ensuite 10 questions clés à se poser avant de digitaliser un enseignement. Ils y apportent des réponses concrètes éclairées par leur expérience en la matière. Ils mettent ainsi en garde sur le fait que la digitalisation ne remplace pas nécessairement le présentiel qu’elle vient parfois utilement compléter, les formules mixtes ou hybrides étant les plus nombreuses. Le format synchrone ou asynchrone de la formation est aussi une question importante : l’unité de temps facilitant les échanges mais ne permettant pas nécessairement la prise de recul nécessaire. L’enseignement en ligne est souvent associé à l’acronyme « anytime, anywhere, any device » pour en souligner la flexibilité. Les auteurs insistent sur la nécessité de contraindre le choix des terminaux utilisés au format des enseignements dispensés (ou inversement) : c’est ainsi que l’usage du mobile doit être réservé à des formats de type micro-ressources. L’isolement du répondant, tant géographique que psychologique, est aussi une contrainte importante de l’enseignement digitalisé (ou à distance) et les e-pédagogues doivent apporter une attention particulière à animer dans la durée une communauté d’apprenants et à favoriser les pratiques collaboratives à la manière de Wikipédia (ce qui pose également de délicats problèmes de notation de la contribution individuelle). Au final, les ambitions associées au fait de suivre un enseignement via un MOOC (Massive Open Online Course) doivent être correctement appréciées : si un MOOC peut être « le révélateur » d’un intérêt pour un champ disciplinaire, il influence rarement et directement une carrière. Enfin, les MOOC et les enseignements universitaires digitalisés s’opposent sur le caractère volontaire d’un côté et imposé de l’autre de la formation : certaines contraintes fortes, en particulier sur l’assiduité et la disponibilité sont moindres dans le format MOOC que dans celui de l’enseignement universitaire digitalisé. Le temps d’apprentissage est également différent auquel s’ajoute également un temps parfois long et souvent sous-estimé de maîtrise des spécificités propres à chaque plateforme technique d’enseignement digitalisé. Les auteurs soulignent à juste titre que dès lors « l’accompagnement des apprenants est un point crucial du succès de ces dispositifs », ce qui suppose au-delà d’un état d’esprit des enseignants une régularité dans la disponibilité (au minimum quotidienne sur les forums). Enfin, « last but not least », la qualité des supports doit être adaptée à l’outil numérique avec une proportion forte de supports multimédia et une ludification des supports et des exercices proposés, dont il convient de ne pas minorer le coût et le temps de préparation. On apprécie sur ce point la transparence et le retour d’expérience sans concession des deux auteurs sur chacun de ces points. 

    Cet article vous intéresse ? Il paraîtra intégralement dans la Revue Française du Marketing n°262 qui sortira en février.

    Vous n'êtes pas encore abonné, vous souhaitez adhérer à la Revue Française du Marketing et/ou vous souhaitez en savoir plus ? Contactez : adirection@panelontheweb.com

    Pour contacter les auteurs : Christophe Fournier : christophe.fournier@umontpellier.fr

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | La #digitalisation des #points de #vente s'#impose à tous | @LSA

    DE YVES PUGET | LSA | http://bit.ly/2DS2AVE

    La #digitalisation des #points de #vente s'#impose à tous

    Une vraie prise de conscience s’opère quant aux perspectives ouvertes par la digitalisation des magasins. Tel est le résultat de la 2e édition du baromètre Smart Retail mené par Samsung et LSA.

    Lorsqu’il s’agit de s’auto­évaluer sur le plan de la digitalisation, les professionnels de la grande distribution s’estiment plutôt matures. Selon les résultats de la 2e édition du baromètre Smart Retail mené par Samsung et LSA, les deux tiers des commerçants interrogés s’attribuent une note d’au moins 3 sur 5 (+ 13 pts). En termes d’équipements, les écrans d’affichage sont présents dans près de 6 points de vente sur 10, un chiffre porté par les enseignes de plus de 100 points de vente : en effet, il existe une corrélation nette entre nombre de points de vente et équipement en écrans d’affichage.

    Les solutions nomades ont connu une croissance notable en 2017, aussi bien pour fluidifier le parcours client que pour aider à la vente. Les solutions de paiement mobile sont, quant à elles, déployées par 36 % des enseignes interrogées (+ 11 pts) et les tablettes vendeurs en équipent désormais la moitié (+ 14 pts). Ces résultats laissent penser que la relation client est au cœur des préoccupations.

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    Comme en 2016, le premier usage est d’accroître l’attractivité du magasin pour générer davantage de trafic (56 %). Une fois cette étape franchie, les commerçants prennent la pleine mesure des possibilités offertes, comme la collecte d’informations (54 %, + 21 pts), l’accès à l’historique client (49 %, + 28 pts) ou encore la proposition d’offres personnalisées (49 %, + 19 pts). Le réenchantement de l’expérience client (45 %) et la gestion des stocks (43 %) sont également évoqués. La mise en avant de produits (73 %) et l’enrichissement du parcours client en magasin (72 %) sont les deux raisons principales qui expliquent le déploiement d’outils digitaux.

    L’amélioration de l’image de l’enseigne est le premier impact constaté du déploiement de dispositifs digitaux (53 % de citations, + 9 pts). C’est aussi l’élément principal sur lequel les professionnels jugent la pertinence de leur stratégie digitale (71 %). En revanche, la hausse du panier moyen, second indicateur de performance (43 %), n’est constatée que par 15 % des enseignes (- 4 pts). Enfin, en 2017, la priorité était d’améliorer l’expérience client. Pour 2018, les enjeux sont similaires et ils passent par de meilleures interactions avec le client (55 %) et plus de personnalisation (52 %), tout en allant vers l’omnicanalité (45 %).

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | La #digitalisation des #marques : une #refondation plus qu’une #conversion ? | @FASHIONNETWORK

    DE ANAIS LEREVEREND | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2i2hmzB

    La #digitalisation des #marques : une #refondation plus qu’une #conversion ?

    A l'heure où l'on parle de « digitaliser » son modèle pour survivre, la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin a souhaité se pencher sur la question pour guider ses marques dans un monde qui leur est parfois inconnu. La FFPAPF a pour cela confié une étude au cabinet de conseil en transformation numérique Fabernovel, avec le soutien du DEFI. Plus qu'un guide, c'est une étude par l’exemple, s’appuyant sur ce qu'elle appelle « les champions du digital ».

    Au-delà du géant Amazon, désormais poids lourd de la mode en ligne, les cas pratiques intéressants dans lesquels les marques de mode françaises peuvent s’identifier, par leurs modèles de taille plus raisonnable, sont légion. « Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce n’est pas le numérique qui fait le succès, mais le ciblage et la compréhension de la clientèle », explique Maxime Coupez, analyste de Fabernovel. Un point commun à toutes les stratégies retenues comme pertinentes par l’étude du cabinet, présentée à l’occasion du deuxième Forum de la Mode qui s’est tenu à Paris le 10 novembre dernier.

    Replacer le consommateur et l’expérience client au centre de leur réflexion, plutôt que le produit pour le produit, serait le prérequis à une digitalisation du modèle « réussie ». Pour Maxime Coupez, il ne faut toutefois pas élaborer une « stratégie numérique », ex-nihilo, mais plutôt une « stratégie à l’ère du numérique », autrement dit, surtout pas une conversion simple, mais une réflexion en profondeur à mener sur sa vision et sa place dans cette nouvelle économie.

    En observant les « champions du numérique » de notre industrie mode, Fabernovel a voulu identifier les « super-pouvoirs » qui leur permettent de réussir, puissent-ils inspirer d’autres entreprises. L’étude commandée par la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin met d’abord en avant le concept « d’intimité », au sens où le rapport au client doit être le plus proche possible. Et de livrer plusieurs pistes, parmi lesquelles la personnalisation. Un levier utilisé par certaines marques pour le produit, mais qui peut aussi l’être sur l’expérience d’achat. L’étude met ainsi en avant des initiatives d’accompagnement à l’achat et des outils de conseil nouveaux permis par la digitalisation, comme le chatbot Alix, qui conseille les hommes en matière de mode, ou encore Amazon Echo Look, un assistant vocal qui analyse les looks via une caméra et propose des conseils à son utilisateur.

    Mais de manière plus évidente, l’intimité peut se (re)créer dans le contact physique aux clients, ce que beaucoup de marques ont aujourd’hui compris. L’illustration la plus évidente est le phénomène actuel des points de vente « appartements », initié en France par Sézane notamment.

    Un autre des points forts des champions du digital désigné par Fabernovel est ce que le cabinet appelle le « magnétisme » de l’entreprise, autrement dit sa capacité à rassembler autour de lui une communauté et à lui confier des tâches autrefois assumées en interne. Parmi les fonctions que les marques peuvent aujourd’hui confier à leurs propres clients, évidemment la communication et le rayonnement grâce à leur engagement sur les réseaux sociaux, jusqu’à devenir des ambassadeurs.

    Mais certains ont également choisi d’aller jusqu’à en faire des vendeurs. Citée en exemple par Fabernovel, l’initiative d’Adidas autour du lancement de ses chaussures de football Glitch, achetables et personnalisables uniquement via un code remis à une dizaine d’influenceurs, qui a ensuite essaimé parmi leur communauté. Des clients vendeurs, c’est également le principe proposé par Petit Bateau, qui a choisi de proposer sa propre plateforme de revente de ses vêtements d’occasion par les particuliers, suivi ensuite par l’enseigne Cyrillus.

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    Autre thématique bien intégrée par les nouveaux modèles, mais aussi certains acteurs plus anciens, l’instantanéité permise par le Web. Naturellement, la RFID est au cœur du process, pour permettre une meilleure gestion des stocks, de la logistique, mais aussi un retour d’infos sur les désirs des clients, mais ce n’est pas tout. Certains font également appel aux données en temps réel pour s’adapter aux tendances, comme l’e-commerçant allemand Lesara.

    Autre « super-pouvoir » des héros ou futurs héros d’une ère numérique décrit par Fabernovel : la capacité à se développer beaucoup plus rapidement que les modèles économiques antérieurs. Selon l’étude, « l’entreprise infinie » est celle qui a bâti une organisation souple, limitant les coûts, et permettant une duplication de son modèle et donc une croissance qui nécessite peu d’investissement. Et de citer les concepts de services « intermédiaires », mettant en relation le vendeur et l’acheteur, comme tous les sites de seconde main, mais aussi les nouveaux concepts permettant de limiter les coûts à la base même du projet, comme la marque masculine Asphalte, une parmi d’autres qui repose sur le principe de la précommande pour ne répondre qu’à une demande réelle financée directement par le client.

    La modularité est également l’un des autres atouts des nouveaux modèles digitaux. Par modularité, Fabernovel entend la capacité à nouer des partenariats avec des acteurs qui permettent techniquement de créer de nouveaux points de contact avec les clients.

    Enfin, dernière valeur initiale qui a permis à de nombreux nouveaux concepts d’émerger : la simplicité. L’idée étant de formuler un postulat de départ limpide, précis, concis, qui corresponde à une « brèche non adressée » sur le marché, dit l’étude. Exemples : les marques hyper spécialistes ciblées sur un produit (LePantalon, Hast, Le Slip Français…) ou sur une valeur, comme la transparence sur le prix de Maison Standards. Avec un point de départ simple et précis, les marques peuvent ainsi mettre un pied sur le marché, s’y faire une place, avant de dérouler ensuite leur histoire sur une gamme plus grande.

    En résumé, « il s’agit de passer d’une logique produit à une logique expérience client, il est primordial de créer un lien avec la clientèle avant tout le reste », estime Maxime Coupez, pour qui la digitalisation de l’économie a renversé la manière de monter un projet mode ou de le réinventer.