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    [#CONSOLAB] [TENDANCES] | #Scanner la #composition des #cosmétiques : Une tendance #impactante ! | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE KRISTEL MILET |  PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2FAOCn3

    #Scanner la #composition des #cosmétiques : Une tendance #impactante !

    Cleanbeauty, INCI Beauty, Pharmapocket, Cosmethics … les applications proposant d’analyser, de décrypter et de noter la composition des cosmétiques se multiplient. QuelCosmetic, la dernière en date sur le marché français, a été lancée en mars dernier par UFC Que choisir. Ces applications qui se fixent pour mission d’informer le consommateur sur la présence dans les formules de substances « à éviter », illustrent - à l’instar du secteur alimentaire - un contexte de crise de confiance qui impacte en partie le marché.

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    L’application QuelCosmetic assure permettre au consommateur, après lecture du code barre d’un produit, de repérer les substances indésirables de plus de 6000 cosmétiques répertoriés. Financée par l’association de consommateurs UFC Que Choisir, via son fonds de dotation, et complétée de manière participative par les utilisateurs, cette nouvelle source d’informations semble, comme ses concurrentes, répondre à une attente des consommateurs. « Nous sommes dans une société qui doute de tout, des tests, des pouvoirs publics, des entreprises. Les consommateurs veulent des tiers de confiance qui peuvent leur garantir une vraie compréhension des formules et des produits », explique Gildas Bonnel, président de l’agence de communication responsable Sidièse.

    Des informations discutables ?

    La démarche fait pourtant débat quant à l’objectivité et à la scientificité des informations fournies. Bien que consciente et concernée par le besoin d’informations des consommateurs, la FEBEA - le syndicat professionnel représentant les industriels des cosmétiques - pointe du doigt les failles de ces applications.

    « Ces applications émettent des jugements qui ne reposent pas sur des données scientifiques. Cela peut être dénigrant et surtout faire croire au consommateur que le produit n’est pas sûr alors qu’il l’est », explique Anne Dux, directrice des affaires scientifiques et règlementaires.

    Un point de vue partagé par Céline Couteau, docteur en pharmacie de l’université de Nantes et auteur du blog Regard sur les Cosmétiques, qui s’efforce d’analyser les produits cosmétiques de manière globale et scientifique. « Ne nous laissons pas déstabiliser par les bruits que nous entendons ici ou là. Nous nous offrons de vous guider et de vous faire une idée claire sur les intérêts comparés de telle ou telle catégorie de cosmétiques », précise le site.

    Pour la scientifique, les informations apportées par ces applications ne reposent sur aucun fondement scientifique, ne prennent pas en compte les individualités et surtout jouent sur des peurs irrationnelles.

    « Il y a une méconnaissance du sujet, des angoisses irraisonnées concernant certains ingrédients qui pour nous, en tant que pharmaciens, sont totalement inoffensifs. De plus, ce qui convient à certaines personnes ne va pas convenir à d’autres, or l’application ne fait pas de distinguo. Ce n’est pas une bonne tactique de dénigrer sans fondement la cosmétique conventionnelle. Lorsque l’on commence à faire peur aux gens, ils finissent par avoir peur de tout », commente-t-elle.

    Un incontestable besoin de transparence

    Partant du principe que l’ignorance est la base de tous les maux et de toutes les craintes, la nécessité d’informer le consommateur pour le rassurer est la grande conclusion du phénomène. Un constat que la FEBEA et les instances européennes ont déjà anticipé.

    « Nous avons notre part de responsabilité », admet Anne Dux. « L’industrie cométique a cru que le fait d’étiqueter la composition des produits avant tous les autres secteurs, répondait de manière satisfaisante au besoin de transparence du consommateur. Mais cette liste est faite pour que le produit puisse naviguer dans le monde entier et peut surtout contenir des dénominations qui provoquent la perplexité. Il faut que l’industrie prenne note de ce besoin légitime d’information de la part du consommateur et réponde autrement à cette attente ».

    Après une expérimentation en France, la Fédération travaille actuellement avec Cosmetics Europe - son homologue européen - sur des systèmes permettant une meilleure information du consommateur à partir du scan du packaging. Lancée à grande échelle dans cinq pays européens, l’expérimentation se base sur la dématérialisation d’une information objective et complète de la composition des produits cosmétiques.

    Les marques impactées

    Bien que l’achat à partir d’applications tests ne concerne encore qu’une faible part de la population, le besoin de réassurance ne peut être ignoré au regard de la tendance à la déconsommation. « Il est impossible de dire dans quelles mesures les marques sont touchées mais il est certain que le climat actuel privilégie les produits bio et explique sûrement en partie la contraction du marché », analyse Anne Dux.

    Effectivement, d’après la dernière étude Kantar Worldpannel, le secteur hygiène beauté en France est orienté à la baisse. L’évolution des volumes passe dans le rouge à -1,5%. Le marché s’inscrit également à la baisse en valeur (-0,9 %). Un chiffre toutefois meilleur qu’en 2016, du fait d’une remontée des prix (+0,6 %). « Les gens achètent moins mais mieux, leur choix est plus qualitatif », commente Anaïs Dupuy, business development manager. Une des explications est la recherche de produits plus naturels qui passe notamment par une vigilance vis-à-vis des ingrédients qu’ils contiennent.

    « Le recul de l’hygiène beauté est lié pour 78% à la cible nature, c’est-à-dire les gens qui recherchent du naturel, qui veulent agir pour préserver l’environnement. Ils vont avoir peu d’impulsion à l’achat et vont être attentifs aux ingrédients », ajoute Anaïs Dupuy.

    Une autre façon pour le consommateur d’exprimer son besoin de confiance !

     

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    [#CONSOLAB] [TENDANCES] | La #génération #Z ne boude pas les #boutiques mais attend de #nouveaux #services | @FASHIONNETWORK

    DE ROBIN DRIVER | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2wasLnc

    La #génération #Z ne boude pas les #boutiques mais attend de #nouveaux #services

    On a déjà beaucoup parlé de la fidélité des membres de la génération Z (nés après 1995) envers le shopping en magasins physiques, mais une étude récente, publiée par la National Retail Federation américaine et l'IBM Institute for Business Value, démontre que les revendeurs qui renoncent à associer des services en ligne, spécialement sur mobile, à leurs circuits traditionnels ratent le coche auprès de cette catégorie démographique cruciale.

    « De quoi les consommateurs de la génération Z ont-ils vraiment envie ? » est le titre d'une étude qui a interrogé 15 600 personnes âgées de 13 à 21 ans, originaires de 16 pays différents dans le monde entier - dont des marchés matures comme les États-Unis, le Royaume-Uni et le Japon, et des marchés en développement comme le Brésil, l'Inde et la Chine.

    L'étude révèle que 67 % des membres de la génération Z font leurs achats en magasins « la plupart du temps », trois fois plus que ceux qui affirment faire leur shopping en ligne avec la même régularité (22 %), une préférence qui a déjà été bien documentée, notamment par le rapport publié par Accenture en mars 2017, qui avait montré que 60 % des consommateurs de la génération Z du monde entier préféraient les magasins physiques.

    Pourtant, le rapport d'Accenture avait également prévu que les achats réalisés directement via les réseaux sociaux finiraient par dominer les habitudes de consommation de la génération Z : l'étude de la NRF et IBM confirme l'importance de ces plateformes mobiles et/ou en ligne, mais précise qu'elles sont encore loin derrière les circuits de distribution traditionnels.

    D'ailleurs, le nouveau rapport suggère même que la génération Z a tendance à tirer parti des technologies numériques et des réseaux sociaux pour créer une expérience d'achat en magasin plus cohérente et plus pratique. Par exemple, 52 % des personnes interrogées ont affirmé utiliser leur smartphone pour comparer le prix des produits entre plusieurs revendeurs, tandis que 51 % s'en servent pour dénicher un rabais ou une promotion.

    73 % d'entre eux utilisent leurs téléphones pour interagir sur les réseaux sociaux au moment de leurs achats en magasin et 47 % utilisent ces plateformes pour informer leurs familles et leurs amis du magasin où ils effectuent leurs achats - 46 % envoient même des photos et des messages pour demander l'avis de leur réseau sur le produit à acheter.

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    Tirer profit de ces interactions pourrait être une piste intéressante pour les commerçants qui cherchent à attirer les membres de la génération Z, mais le rapport déconseille également d'investir dans « la technologie pour la technologie ». « Plutôt que d'acheter des fonctionnalités sophistiquées et des gadgets, la génération Z préfère la technologie qui lui donne du pouvoir et ajoute de la valeur au produit. Les marques doivent y réfléchir soigneusement au moment d'investir dans une technologie existante ou nouvelle », conseille-t-il.

    La génération Z est aussi très exigeante vis-à-vis du bon fonctionnement de ces technologies et de la façon dont elles se connectent entre elles. Pour 51 % des personnes interrogées, il est important de pouvoir passer d'une plateforme à une autre facilement ; 62 % n'utiliseraient pas une application trop lente ; et 60 % refusent d'utiliser les applications ou plateformes en ligne où la navigation s'avère trop difficile.

    Une génération friande de personnalisation

    Quand on les interroge sur les technologies commerciales dont le développement futur les intéresse, les membres de la génération Z interrogés préfèrent massivement les services qui améliorent l'aspect pratique de la commande ou permettent de personnaliser le produit : 54 % aimeraient avoir des outils qui leur permettraient d'essayer les produits en magasins, 48 % espèrent le développement d'une technologie qui leur permettrait de personnaliser leurs produits et 42 % rêveraient de créer eux-mêmes leurs produits uniques, qui seraient ensuite imprimés en 3D sur place.

    Ce désir de personnalisation joue également un rôle important dans les attentes de la génération Z en termes de services, notamment dans les marchés en développement, où 54 % des personnes interrogées accordent une grande valeur à une expérience d'achat personnalisée, contre 43 % dans les marchés matures.

    Point intéressant, 54 % des membres de la génération Z des marchés en développement se sentent à l'aise avec le fait de partager leurs données personnelles avec les entreprises afin de bénéficier d'une expérience d'achat personnalisée - une proportion réduite à 41 % dans les marchés matures. Pourtant, ce nombre grimpe à 61 % sur tous les marchés une fois que les personnes interrogées sont assurées que ces données seront protégées correctement - tandis que 54 % expriment également le désir de garder le contrôle sur les informations qu'ils partagent.

    En somme, les membres de la génération Z sont férus de technologie, mais restent vigilants sur leur sécurité en ligne et exigeants vis-à-vis de la qualité des plateformes numériques qu'ils utilisent. Les revendeurs feraient donc bien d'investir dans des technologies qui améliorent et personnalisent l'expérience d'achat en magasin pour ces clients qui effectuent encore la majorité de leurs emplettes dans des emplacements physiques.

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    [#CONSOLAB] [COMMERCE VOCAL] | #Amazon améliore la conversation d'#Alexa... et pose les #bases du #référencement #vocal | @LSA

    DE FLORE FAUCONNIER | LSA | http://bit.ly/2rkuuAH

    #Amazon améliore la conversation d'#Alexa... et pose les #bases du #référencement #vocal

    L'assistant vocal intelligent d'Amazon se souviendra bientôt de ce qu'on lui demande de retenir, prendra mieux en compte le contexte des requêtes... et saura ouvrir une app qu'on n'a pas explicitement requise. Pour choisir parmi plusieurs skills pertinents, son algorithme pourra utiliser du machine learning ou, pourquoi pas, un système d'enchères.

    Parler avec Alexa va devenir de plus en plus naturel. Le responsable du projet Alexa Brain, Ruhi Sarikaya, a dévoilé lors de la World Wide Web Conference, qui se tenait à Lyon du 23 au 27 avril, plusieurs améliorations des capacités de l'assistant intelligent d'Amazon qui seront bientôt mises en service. Plus précisément, Alexa Brain vise à améliorer la capacité d'Alexa à prendre en compte le contexte et les éléments passés dans ses dialogues avec les utilisateurs, de manière à leur rendre plus aisées les interactions avec elles.

    De nombreuses améliorations seront déployées dès cette année et rendront l'assistant vocal plus intelligent, plus engageant et plus personnalisé, a indiqué Ruhi Sarikaya. Mais trois d'entre elles sont déjà connues.

    De la mémoire et du contexte

    Tout d'abord, Alexa saura bientôt de souvenir des informations qu'on lui a demandé de retenir. Les utilisateurs pourront lui dire "Alexa, souviens-toi que l'anniversaire de David est le 12 juin". Alexa répondra "Ok, je me souviendrai que l'anniversaire de David est le 12 juin"... et saura d'elle-même vous restituer l'information en temps utile. Google Assistant disposant déjà d'une fonction mémoire, il était temps qu'Alexa s'en dote aussi.

    Par ailleurs, il va devenir possible de converser avec elle sans commencer toutes les phrases par "Alexa" : l'assistant comprendra que les questions de relance lui sont adressées. Typiquement, on pourra lui dire "Alexa, quel temps fait-il à Lyon ?" puis, après qu'Alexa aura répondu, la relancer par "Et le weekend prochain ?" ou même "Et c'est à combien d'heures de route ?". Non seulement Alexa aura compris qu'on lui parle toujours, mais aura aussi pris en compte le contexte pour parvenir à passer de la météo au trafic routier.

    Skills tiers : le début d'un référencement

    Mais l'amélioration la plus intéressante réside sans doute dans la capacité qu'aura le concierge vocal d'Amazon à activer et à ouvrir un skill (le nom qu'Amazon donne aux applications vocales hébergées sur Alexa) en réponse aux questions qu'on lui pose sans qu'on nomme explicitement le skill en question. Ainsi, demander "Alexa, comment nettoie-t-on une tâche d'huile sur un vêtement ?" pourra conduire l'assistant à répondre "Voici 'Tide Stain Remover'", c'est à dire le skill 'Nettoyant' de la marque de lessive Tide, qui se trouve aider à nettoyer 200 types de taches différentes, dont les taches d'huile.

    Il existe actuellement 40.000 skills développés par des tiers et en effet, il est peu probable que l'utilisateur connaisse l'existence de cette application-ci. Qu'Alexa sache elle-même puiser le skill adapté dans son répertoire apporte donc un vrai service. Pour l'instant, Ruhi Sarikaya indique que l'une des approches retenues consiste à utiliser du machine learning pour déterminer quelle app est la plus pertinente. Mais cette question conduit évidemment aussi à imaginer un système de référencement payant similaire aux liens sponsorisés pour lesquels les marchands enchérissent sur des mots-clés. On peut parfaitement imaginer qu'Amazon mette en compétition différentes marques (ou marchands, ou services) pour dégainer leur skill en priorité s'il répond de façon pertinente à une demande implicite, quitte à ce que l'utilisateur puisse relancer par un "Y a-t-il d'autres skills ?"

    Amazon n'a pas fourni la date exacte de lancement de ces trois nouvelles fonctionnalités, indiquant simplement qu'elles étaient prévues pour bientôt et que l'équipe d'Alexa Brain travaillait sur de nombreuses autres améliorations encore. Reste que la façon dont Amazon va choisir d'arbitrer entre les skills tiers devrait être scruté avec énormément d'attention par tout le marché...