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    [#CONSOLAB] [COMMERCE VOCAL] | #Amazon améliore la conversation d'#Alexa... et pose les #bases du #référencement #vocal | @LSA

    DE FLORE FAUCONNIER | LSA | http://bit.ly/2rkuuAH

    #Amazon améliore la conversation d'#Alexa... et pose les #bases du #référencement #vocal

    L'assistant vocal intelligent d'Amazon se souviendra bientôt de ce qu'on lui demande de retenir, prendra mieux en compte le contexte des requêtes... et saura ouvrir une app qu'on n'a pas explicitement requise. Pour choisir parmi plusieurs skills pertinents, son algorithme pourra utiliser du machine learning ou, pourquoi pas, un système d'enchères.

    Parler avec Alexa va devenir de plus en plus naturel. Le responsable du projet Alexa Brain, Ruhi Sarikaya, a dévoilé lors de la World Wide Web Conference, qui se tenait à Lyon du 23 au 27 avril, plusieurs améliorations des capacités de l'assistant intelligent d'Amazon qui seront bientôt mises en service. Plus précisément, Alexa Brain vise à améliorer la capacité d'Alexa à prendre en compte le contexte et les éléments passés dans ses dialogues avec les utilisateurs, de manière à leur rendre plus aisées les interactions avec elles.

    De nombreuses améliorations seront déployées dès cette année et rendront l'assistant vocal plus intelligent, plus engageant et plus personnalisé, a indiqué Ruhi Sarikaya. Mais trois d'entre elles sont déjà connues.

    De la mémoire et du contexte

    Tout d'abord, Alexa saura bientôt de souvenir des informations qu'on lui a demandé de retenir. Les utilisateurs pourront lui dire "Alexa, souviens-toi que l'anniversaire de David est le 12 juin". Alexa répondra "Ok, je me souviendrai que l'anniversaire de David est le 12 juin"... et saura d'elle-même vous restituer l'information en temps utile. Google Assistant disposant déjà d'une fonction mémoire, il était temps qu'Alexa s'en dote aussi.

    Par ailleurs, il va devenir possible de converser avec elle sans commencer toutes les phrases par "Alexa" : l'assistant comprendra que les questions de relance lui sont adressées. Typiquement, on pourra lui dire "Alexa, quel temps fait-il à Lyon ?" puis, après qu'Alexa aura répondu, la relancer par "Et le weekend prochain ?" ou même "Et c'est à combien d'heures de route ?". Non seulement Alexa aura compris qu'on lui parle toujours, mais aura aussi pris en compte le contexte pour parvenir à passer de la météo au trafic routier.

    Skills tiers : le début d'un référencement

    Mais l'amélioration la plus intéressante réside sans doute dans la capacité qu'aura le concierge vocal d'Amazon à activer et à ouvrir un skill (le nom qu'Amazon donne aux applications vocales hébergées sur Alexa) en réponse aux questions qu'on lui pose sans qu'on nomme explicitement le skill en question. Ainsi, demander "Alexa, comment nettoie-t-on une tâche d'huile sur un vêtement ?" pourra conduire l'assistant à répondre "Voici 'Tide Stain Remover'", c'est à dire le skill 'Nettoyant' de la marque de lessive Tide, qui se trouve aider à nettoyer 200 types de taches différentes, dont les taches d'huile.

    Il existe actuellement 40.000 skills développés par des tiers et en effet, il est peu probable que l'utilisateur connaisse l'existence de cette application-ci. Qu'Alexa sache elle-même puiser le skill adapté dans son répertoire apporte donc un vrai service. Pour l'instant, Ruhi Sarikaya indique que l'une des approches retenues consiste à utiliser du machine learning pour déterminer quelle app est la plus pertinente. Mais cette question conduit évidemment aussi à imaginer un système de référencement payant similaire aux liens sponsorisés pour lesquels les marchands enchérissent sur des mots-clés. On peut parfaitement imaginer qu'Amazon mette en compétition différentes marques (ou marchands, ou services) pour dégainer leur skill en priorité s'il répond de façon pertinente à une demande implicite, quitte à ce que l'utilisateur puisse relancer par un "Y a-t-il d'autres skills ?"

    Amazon n'a pas fourni la date exacte de lancement de ces trois nouvelles fonctionnalités, indiquant simplement qu'elles étaient prévues pour bientôt et que l'équipe d'Alexa Brain travaillait sur de nombreuses autres améliorations encore. Reste que la façon dont Amazon va choisir d'arbitrer entre les skills tiers devrait être scruté avec énormément d'attention par tout le marché...

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    [#CONSOLAB] [COMMERCE VOCAL] | #Target et #Google créent le #premier #coupon #vocal | @LSA

    DE FLORE FAUCONNIER | LSA | http://bit.ly/2qi9Jox

    #Target et #Google créent le #premier #coupon #vocal

    Pour les deux firmes, ce pilote vise à accroître la notoriété de ces nouveaux usages, à tester de nouveaux modes de monétisation vocale et à se renforcer face à Amazon.

    L'enseigne américaine Target s'est associée à Google pour créer un coupon activé par la voix, une première pour Google Assistant, rapporte Adweek. La promotion s'est achevée le 3 avril, en avance, car elle avait déjà atteint ses objectifs selon Target. Les consommateurs pouvaient activer la remise en disant (ou en tapant) la phrase "spring into Target" ("ouvre l'app Target") à Google Assistant, sur le haut-parleur Google Home ou sur l'app Android ou iOS du service. Ils recevaient alors un coupon de 15 dollars à valoir sur leur prochaine commande réalisée avant le 21 avril auprès de Target via le service de livraison à domicile Google Express.

    Pour l'instant, la monétisation des recherches vocales reste peu explorée. Mais cette opération montre une voie possible, visant à doper les ventes de Target (qui a tout de même dû annoncer sa promo sur d'autres canaux) et à accroître les usages de Google Assistant, notamment en démontrant qu'ils ne servent pas qu'à demander la météo ou à passer de la musique. L'assistant de Google nécessitant une forte composante shopping pour pouvoir rivaliser avec Alexa d'Amazon, on pourrait voir se multiplier ce type d'initiatives et voir progresser les coupons vocaux au même rythme que les achats vocaux.

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    [#CONSOLAB] [TECHNOLOGIES] | Le #commerce #vocal pèsera #40 #milliards de #dollars dans le #monde en #2022 | @LSA

    DE LELIA DE MATHAREL | LSA | http://bit.ly/2G1SAXH

    Le #commerce #vocal pèsera #40 #milliards de #dollars dans le #monde en #2022

    Il ne génère aujourd'hui que deux milliards de dollars de chiffre d'affaires estime le cabinet OC&C Strategy Consultants. Les produits d'épicerie, le divertissement, l'électronique et le vêtement sont les quatre catégories qui ont le plus de succès sur ce nouveau canal de vente.

    Le chiffre d'affaires généré par le commerce vocal pourrait atteindre 40 milliards de dollars dans le monde d'ici 2022, contre 2 milliards aujourd'hui, selon une étude du cabinet OC&C Strategy Consultants, diffusée le 28 février. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à faire leurs courses sans lever le petit doigt en s'adressant simplement à un assistant vocal installé sur leur enceinte connectée ou sur leur smartphone, comme Amazon Alexa ou GoogleAssistant. Les trois catégories qui ont le plus de succès sur ce nouveau canal de vente sont les produits d'épicerie (20% du chiffre d'affaires total du commerce vocal), le divertissement (19%), l'électronique (17%) et le vêtement (8%).

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    Pour se positionner sur ce marché en phase de décollage, les retailers doivent créer leurs applications vocales, souligne le document. Il n'existe aujourd'hui que 39 programmes de ce type, poursuivent les auteurs du rapport. En France, Monoprix a lancé fin novembre 2017 une application vocale sur Google Home. Ses utilisateurs peuvent y enregistrer une liste de course, mais pas acheter directement des produits oralement (pour le moment).

    Les applications vocales au sein desquelles les consommateurs font leurs courses peuvent recommander des articles à leurs utilisateurs. Best Buy, le distributeur de matériel électronique grand public, a par exemple lancé son "skill" (le nom donné aux applications vocales développées pour l'assistant intelligent d'Amazon Alexa) en novembre 2017. Il présente aux internautes qui le désirent une sélection de produits en promotion, ses deals du jour. Capable de poser des questions au consommateur sur le produit qu'il recherche (une télévision, un smartphone ou un lecteur blue ray), Best Buy peut également présenter une sélection de produits correspondant potentiellement à ses desiderata. Parmis les 1500 propriétaires de haut-parleurs intelligents interrogés dans le cadre de ce sondage, conduit en décembre 2017, seul 39% affirment avoir confiance dans ces recommandations. Un point sur lequel les acteurs du secteur doivent travailler, pointe l'étude.
     

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    [#CONSOLAB] [E-COMMERCE] | Le #commerce #vocal est-il la prochaine #révolution de la #vente en #ligne ? |@FASHIONNETWORK

    DE MATTHIEU GUINEBAULT | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2ilzWyM

    Le #commerce #vocal est-il la prochaine #révolution de la #vente en #ligne ?

    Demain, serons-nous tous accompagnés d'une petite voix pour faire du shopping ? En France, Monoprix et Sephora sont les premières enseignes de grande distribution à y croire et déployer une application sur Google Home, tandis qu’Amazon prépare le lancement de son propre assistant vocal, Alexa, dans l’Hexagone. Après le commerce en ligne et le commerce mobile, le "v-commerce", ou commerce conversationnel, est-il la prochaine révolution dans le secteur de la vente ?

    Une étude du spécialiste des technologies émergentes Gartner estime que les achats effectués via des assistants personnels virtuels (AVP ou VPA) généreront 2,1 milliards de dollars en 2020, année à laquelle 3,3 % des ménages mondiaux en seront équipés. Et si Samsung semble avoir abandonné l’idée de traduire en français son assistant Bixby, l’Hexagone a accueilli à la rentrée sa première déclinaison physique des AVP avec les haut-parleurs connectés Google Home, tandis que l'enceinte Echo d’Amazon, dotée de l'assistant Alexa, se fait attendre. Lancée en 2011, la technologie Siri d'Apple avait pour sa part ouvert la voie à Cortana (Microsoft), M (Facebook) ou encore Watson (IBM).

    Dès le départ, Amazon faisait de son projet d’assistant personnel une nouvelle manière de consommer. Si l’équipe française refuse pour l’heure de s’exprimer sur le sujet, en attendant l’arrivée d’Alexa sur le marché tricolore, des sources proches du dossier confirment que le développement est mené dans la suite logique des boutons Dash d'Amazon. Ces petits dispositifs connectés qui, d’une simple pression, permettent de commander des produits d’usage quotidien nécessitant des achats réguliers. Alexa permet simplement de contourner toute interaction physique. Et si les offres "Dash buttons" portent logiquement en priorité sur les produits d’entretien de la personne, Amazon lorgnerait aussi vers l’achat vocal d'habillement, puisque le spécialiste du net compte déjà dans son offre l’achat de sous-vêtements et chaussettes par abonnement.

    Chez Google, qui a pris les devants sur le marché français, une application de base permet d’ajouter à la voix des produits sur une "liste de courses", ensuite consultable et modifiable en ligne. Ce n’était donc qu’une question de temps avant que cette fonctionnalité du géant de la recherche en ligne ne s’attire les bonnes grâces de marques et enseignes, à l'image de Sephora. Outre des podcasts d’influenceurs et quizz beauté, le distributeur de parfums et produits cosmétiques propose pour l’heure la réservation à la voix d’un service beauté. Une première étape avant le développement de nouvelles fonctionnalités.

    Monoprix va lui plus loin, l’intelligence artificielle de Google Home cédant sa place à celle développée pour le distributeur par l’agence Artefact. Liant les données à la carte fidélité Monoprix de l’utilisateur, le système permet de remplir une liste de courses en prenant en compte les marques privilégiées du client, et retrouvable sur l’application mobile de l’enseigne. Là encore, il s’agit d’une première étape, qui vient répondre aux préoccupations majeures des enseignes que sont les enjeux de fidélisation et de collectes de données.

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    Cette avancée à pas de loup n'est pas sans rappeler quelques souvenirs aux enseignes de mode, dont certaines avaient mis longtemps à se convaincre du potentiel de la vente en ligne, puis de la vente sur mobile. "Les PC et Internet ont révolutionné le commerce il y a vingt ans, le mobile le révolutionne aujourd’hui, les assistants vocaux et la data vont le faire dans les dix années qui viennent, estimait il y a quelques jours Olivier de la Clergerie, directeur général et cofondateur de la société de e-commerce informatique LDLC, à l'occasion d'une conférence de la Fevad. C’est une nouvelle étape. Nous utilisons tous notre mobile, où l’écran est petit et où c’est compliqué d’écrire. Il y a donc un avenir pour le triptyque commerce mobile, assistant vocal et data".

    "Il est encore très tôt pour voir ce qu’il va se passer, indique pour sa part Emmanuel Grenier, PDG de Cdiscount. Clairement, c’est une mise en avant complémentaire, comme peut l’être le mobile à un instant T. Or, on a vu que la mobile a mis un petit peu de temps à venir. Les assistants vocaux peuvent connaître le même destin. Si l’on prend quelques produits, comme les boutons Amazon, on voit qu’il y a beaucoup de réflexions possibles sur comment faciliter l’achat. Pour autant, je pense qu’on en est encore aux prémices et qu’il va falloir affiner tout cela. Qu’est-ce qu'il est logique de proposer en achat par abonnement ? Quels achats nécessitent de la réflexion ? Ce n’est pas la même chose de commander un produit que l'on connaît et que l'on veut acheter, et de chercher et comparer des produits".

    Tout comme les détaillants devaient précédemment choisir de prioriser le développement d’applications iOS (Apple) ou Android (Google), ils pourraient donc bientôt avoir à choisir entre Amazon Echo et Google Home, ce qui amenait d'ailleurs en début d’année Google à communiquer sur les applications vocales développées par 43 détaillants partenaires.

    "La crainte des marchands est de voir un système s’imposer, nous explique Marc Lolivier, directeur général de la Fédération du e-commerce (Fevad), et vice-président de la confédération Ecommerce Europe. Les ménages n’auront pas trois haut-parleurs connectés à leur domicile, et il est clair que le choix ne sera pas neutre. Un dispositif aura tendance à favoriser des distributeurs ou produits vendus en direct ou par des partenaires. Ce n’est donc pas simplement un gadget qui permet de commander plus facilement. C’est tout l’internet des objets qui apporte une nouvelle façon de faire, s’intégrant parfaitement dans la vie quotidienne".

    Pour l’heure freiné par des questions de langues, le devenir commercial des assistants vocaux s’inscrit en outre dans un contexte plus large, qui a vu cette année Amazon racheter les supermarchés bio Whole Food et Google s’associer au géant de la distribution Walmart. Une alliance d’ampleur inédite entre acteurs du web et réseau physique, et le signe d’un lien croissant entre le secteur du commerce en ligne et celui des biens alimentaires. Avant de gagner le domaine de la mode ? C'est en tout cas l'avis de Marc Lolivier : "Je pense que le secteur de la mode sera très loin d’être exclu du jeu".