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    [Rubrique du #Consologue] Face aux crises, le #Minimalisme gagne du terrain.

    Le Président de la République Française #Macron a utilisé le terme de 'la fin de l'abondance" pour inciter les Français à faire preuve retenu en matière de #consommation et pas uniquement sur le plan énergétique. Le ton comminatoire, quelque peu condescendant, a été critiqué ainsi que la portée négative du propos. Pour autant, une franche non négligeable de #Français, et pas nécessairement les plus démunis, ont depuis quelques années adopté une attitude de retenue : ils s'appellent eux-mêmes les #Minimalistes.

    Combien sont-ils ? Notre baromètre 2022 sur la consommation des Français les a dénombrés : ils sont tout de même 22% des foyers français à se définir comme Minimaliste, certes à des degrés divers, soit +2% par rapport au précédent pic de 2015. Pour autant, le profil psychologique et sociologique du Minimaliste est loin d'être homogène.

    Fondamentalement, le minimaliste prend acte de la situation économique actuelle et n’essaie nullement de compenser les difficultés qu’il rencontre par des stratégies d'achat repensées. Certains prétendront qu’il innove peu, adopte une attitude de repli sur ses acquis, à la manière d’un pays qui reviendrait à un « protectionnisme » frileux. La réalité est plus complexe. 

    Très souvent figé dans ses habitudes d’achat, il pense tout simplement que, face à l'érosion inéluctable du pouvoir d'achat, il n'existe en fait que deux stratégies : soit réduire ses achats, soit opérer des arbitrages en fonction de ses besoins du moment. Moins ancré que les autres profils dans l'univers de la consommation, le minimaliste n'est cependant pas un résigné. Il serait plutôt un attentiste, voire, d'une certaine manière, un pragmatique. Face à une conjoncture déprimée, la seule réponse du minimaliste serait donc de diminuer sa consommation courante. Le minimaliste occupe une position de retrait provisoire, plus tactique que stratégique. 

    Cela dit, le minimaliste est prudent et son attitude ou son comportement font écho aux propos apparemment surprenants de Raffaele Cicala : « Les classes moyennes considèrent parfois comme légitime de baisser leurs dépenses sans avoir le sentiment de dégringoler dans l'échelle sociale ». De ce point de vue, le minimaliste, surreprésenté dans la classe moyenne, est moins contraint que le récessionniste. « Acheter moins », c’est-à-dire en quantité plus faible ou plus rarement, est souvent perçu comme une arme contre la grande distribution, que les minimalistes accusent de vouloir les tromper en leur faisant miroiter des offres qui ne correspondent ni à leurs revenus, ni à ce qu'ils sont. Il y a bien une idéologie propre à ce groupe, au sens où l'entend Gilles Marion (2009), liée à certains schèmes précapitalistes et à la nostalgie d'un âge d'or de la distribution, dominée par les petits commerces jugés honnêtes et proches. S'ils sont contraints de se résoudre à l'essentiel du fait de leur niveau de revenus, ils veulent que cet essentiel soit accessible et acheté au juste prix. Leur tendance à consommer moins est aussi très largement influencée par un système de valeurs, qui « diabolise » assez facilement la consommation jugée inutile. Dans cette perspective, on comprendra que la frugalité n'est ni choisie, ni contrainte, elle leur est souvent consubstantielle.

    Philippe JOURDAN, associé fondateur Promise Consulting | Panel On The Web - La Rubrique du Consologue, Linkedin

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    [Rubrique du #Consologue] Le #récessionniste, une réalité durablement implantée dans le paysage français

    https://www.linkedin.com/company/promise-consulting-jpl-consulting/mycompany/?viewAsMember=true

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    #Promiseconsulting #Consolab: LES ENTREPRISES FRANCAISES ET LES CONSEQUENCES DU #COVID-19

    Publié par Promise Consulting - le 22 Mai 2020

    Premiers résultats d’une étude en profondeur menée en ligne auprès des entreprises françaises sur l’impact du #COVID-19

    POUR SORTIR DE LA CRISE, LES CHEFS D’ENTREPRISE, DEMANDEURS DE L’AIDE DE L’ÉTAT, SE SONT MASSIVEMENT APPUYÉS SUR LEURS SALARIES

     

    Dans le cadre d’un partenariat avec la société Promise Consulting | Panel On The Web et l’IFG (leader de la formation professionnelle), quatre enseignants-chercheurs ont mené une grande étude en ligne auprès des chefs d’entreprise français sur l’impact de la crise du #COVID-19. Les premiers résultats révèlent que les entreprises se sont d’abord appuyées sur leurs salariés et leur environnement proche.

     

    Paroles d’experts

    Quatre chercheurs universitaires des universités de Corte (T. Fabiani et P. Terramorsi) et de Paris-Est (P. Jourdan et J.C. Pacitto) livrent ici leur décryptage sur les premiers enseignements de cette étude menée en ligne auprès de près de 400 chefs d’entreprise sur le territoire national.Un enseignement majeur : pragmatiques, les chefs d’entreprise, tout en étant demandeurs de l’aide de l’Etat, se sont d’abord appuyés sur leurs salariés et leurs clients.

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    [#Promiseconsulting][#Consolab]: France : chute historique de 17,9% de la consommation des ménages en mars

    Publié par AFP - 30 Avril 2020

    Les dépenses de consommation des ménages français ont chuté de 17,9 % en mars par rapport à février en raison du confinement, soit la plus forte baisse mensuelle enregistrée depuis 40 ans que cet indicateur est mesuré.

    « La consommation de biens fabriqués chute lourdement (-42,3 % après -0,6 % en février) et les dépenses en énergie baissent fortement (-11,4 % après -0,9 %). Seule la consommation alimentaire augmente nettement (+7,8 % après -0,1 %) », détaille l’Insee dans un communiqué ce jeudi.

    Sur l’ensemble du premier trimestre 2020, la consommation des ménages baisse très nettement (-7,3 %), souligne l’Insee, qui ajoute que le recul pour février, initialement annoncé à 0,1 %, a finalement été accentué et atteint -0,5 %.

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