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    [#RFM N°262] [EDITORIAL] | «#Grand #magasin de #centre-ville et #tourisme. Le cas du #BHV #Marais» |@ E. COLA & P. LAPOULE

    Le quatrième article de la RFM n°262, qui paraîtra fin octobre, est écrit par Enrico Cola Paul Lapoule sur :

    «GRAND MAGASIN DE CENTRE-VILLE ET TOURISME. LE CAS DU BHV MARAIS»

    A l’heure d’une transformation profonde du quartier autour de l’hôtel de ville et de la rue de Rivoli, avec en point d’orgue la rénovation prochaine de la Samaritaine et celle récente du BHV dans le quartier du Marais, il nous a paru intéressant de donner la « parole » à deux professeurs, spécialistes des univers de la distribution, Mr Enrico Cola (Audencia) et Paul Lapoule (ESCP). Les grands travaux achevés ou en cours traduisent une volonté évidente des acteurs publics, des investisseurs privés et des enseignes concernées d’attirer vers les grands magasins de centre-ville une clientèle touristique, en majorité étrangère. Ainsi le groupe LVMH envisage l’ouverture d’un espace de vente en Duty Free sous l’enseigne DFS dans les locaux en cours de rénovation de l’ancienne Samaritaine, rue de Rivoli, pas très loin du BHV Marais.

    Les auteurs proposent une revue de la littérature puis une étude qualitative en vue d’identifier quels sont les leviers sur lesquels peut s’appuyer un grand magasin de centre-ville en vue de recruter une clientèle touristique (sans nécessairement réduire son attractivité pour une clientèle de proximité sinon de quartier). Le BHV Marais leur fournit un cas d’espèce tout à fait intéressant.

    Dès le 19ème Siècle, les grands magasins de centre-ville ont été considérés comme des « attractions » touristiques en raison de leur architecture innovante et de leur concept de distribution nouveau pour l’époque. Ce phénomène tend évidemment à s’accélérer très fortement avec la globalisation à l’échelle mondiale des flux touristiques, en particulier en provenance d’Asie. Or il existe désormais un risque de rejet de la part de la clientèle locale lorsque le grand magasin est essentiellement fréquenté par une clientèle touristique étrangère, dont les attentes et les comportements diffèrent de la clientèle traditionnelle. Les enseignes sont alors « tiraillées » entre la tentation du gigantisme et du tout sécuritaire pour satisfaire une clientèle de passage quitte à perdre son identité, son « âme » pour la clientèle de proximité. Le cas du BHV Marais est à cet égard très parlant pour les auteurs.

    Les auteurs insistent sur deux attentes fortes des clients étrangers : la sécurité contre les risques de terrorisme ou d’agression et la recherche d’expériences fortes qualifiées d’enchantements qui participent du dépaysement culturel. S’y ajoutent bien sûr la réputation de l’enseigne et la qualité des offres et des services en magasin, ainsi qu’une réelle stratégie cross-canal de communication et de vente. On peut donc s’interroger, et c’est précisément la question de recherche qu’adressent les auteurs, si les facteurs critiques de succès auprès de la clientèle touristique sont identiques à ceux valorisés par la clientèle de proximité. Pour répondre à cette question, les auteurs optent pour une méthodologie d’étude de cas avec triangulation des données sur les trois dimensions, les faits perçus, les processus relationnels et les fonctionnements organisationnels.

    La démarche combine des entretiens auprès de managers, des entretiens et focus groupes auprès des clientèles touristiques et de proximité et enfin des entretiens avec des personnels de terrain (employés du magasin et prestataires touristiques). Les données ont ensuite fait l’objet d’un codage rigoureux avec triangulation des sources mobilisées.

    Plusieurs enseignements se dégagent du travail de recherche effectué. En premier lieu une confirmation : le quartier dans lequel est localisé le BHV Marais est au cœur d’une dynamique architecturale et commerciale qui en fait l’un des quartiers les plus touristiques de Paris (bénéficiant ainsi de l’autorisation d’ouverture le Dimanche). Plus que les autres enseignes concurrentes, tels les Galeries Lafayette et le Printemps, le BHV Marais a choisi de rester un magasin multi-spécialiste avec une part importante de sa surface de vente consacrée à la maison, la décoration et le bricolage, rayons davantage fréquentés par la clientèle de proximité. Il est cependant monté en gamme dans les rayons mode, accessoires, produits de soin et de beauté. La communication s’est-elle fortement inspirée des codes en usage sur les réseaux sociaux (en particulier le recours aux hashtags) et privilégie le thème du style de vie à la Française. En magasin, un service d’achat main libre et une conciergerie en plusieurs langues permet de répondre aux besoins plus particuliers des touristes (en plus d’une offre jumelant achat et tourisme culturel guidé dans le quartier disponible en agences de voyage). Le BHV Marais se positionne comme la clé d’entrée dans le quartier historique du Marais : le consommateur doit poursuivre « sa promenade dans le Marais en ayant la possibilité de déambuler en liberté dans des espaces très aérés pour voir les produits ». Le site Internet en anglais et en français met aussi en avant la valeur historique du BHV Marais, le style à la Française pour en faire un lieu touristique à part entière.

    En conclusion, si certains facteurs clés de succès sont communs aux deux types de clientèles, la localisation est plus importante pour les touristes qui valorisent également une offre plus spécifique (mode, accessoires, alimentaires et cosmétiques). Les services et le type de relations demandés sont aussi différents. De locale et tournée vers la promotion pour la clientèle de quartier, la communication devient internationale et repose sur des partenariats pour la clientèle touristique. L’authenticité locale (la touche française) peut cependant être un message commun adressé aux deux types de clients, qui recherchent avant tout une « expérience parisienne ». S’il existe une stratégie permettant de concilier les attentes des clientèles et de proximité, les parcours clients sont cependant différents. La voie médiane qui consiste à apporter une réponse à la fois globale mais également locale se montre la plus avisée.

    Cet article vous intéresse ? Il paraîtra intégralement dans la Revue Française du Marketing n°262 qui en février.

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    [#CONSOLAB] [INTERNATIONAL] | #Starbucks inaugure son plus #grand #café dans le #monde | @BFMTV

    DE BFMTV | http://bit.ly/2yezrMu

    #Starbucks inaugure son plus #grand #café dans le #monde

    Le géant américain a ouvert un gigantesque établissement à Shanghai, illustrant sa volonté de s'imposer sur le marché chinois.

    Starbucks a ouvert ce mercredi à Shanghai son plus spacieux établissement non seulement en Chine mais dans le reste du monde. Situé au coeur d'un quartier commerçant de la capitale économique chinoise, l'établissement a été envahi par des centaines de clients. Certains ont dû patienter une heure avant de pouvoir passer commande.

    Ce café s'étend sur 2.700 m2, soit plus du tiers d'un terrain de football. C'est le deuxième que Starbucks ouvre sous la marque "Reserve Roastery": un concept de points de vente raffinés proposant des torréfactions de grains haut de gamme, des thés, des bières infusées au café et un service personnalisé. La première enseigne de ce type avait ouvert en 2014 dans la ville américaine de Seattle, où le groupe a son siège.

    La chaîne de cafés compte plus de 3.000 points de vente dans 136 agglomérations chinoises. Parmi eux, 600 sont situés dans la seule métropole de Shanghai, qui est aujourd'hui, la ville du monde qui compte le plus grand nombre de Starbucks.

    Un nouvel établissement ouvre en Chine toutes les 15 heures, assure le groupe américain. Et le PDG de Starbucks, Howard Schultz, a indiqué à Bloomberg News que la Chine pourrait devenir le principal marché de l'entreprise dans moins d'une décennie.

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    L'enseigne de Shanghai, à la décoration faite de bois et de cuivres, dispose d'un tonneau géant contenant des tonnes de grains fraîchement torréfiés. Ils sont expédiés vers différents endroits dans l'établissement via des tubes qui serpentent le long du plafond.

    Pour Zhao Fei, un client, les prix des boissons peuvent toutefois s'avérer rédhibitoires: ils grimpent jusqu'à 78 yuans (10 euros) la tasse, un tarif élevé comparé aux salaires moyens dans le pays. "Mais beaucoup de gens en Chine commencent vraiment à apprécier les cafés onéreux, particulièrement les jeunes urbains", estime ce patron d'une entreprise de fabrication de papier, qui a opté pour un thé fruité.

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    [#CONSOLAB] [MAGASIN] | #Lush veut #s'implanter en #France en plus #grand | @FASHION NETWORK

    DE SARAH AHSSEN | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2z5SklV

    #Lush veut #s'implanter en #France en plus #grand

    Ouvrir des boutiques d’une surface de vente minimum de 100 m², contre une moyenne actuelle de 55 m², c’est l’un des objectifs que cultive Lush pour son développement hexagonal. Dans le cadre de cette implantation en plus grand, l’enseigne britannique de cosmétiques inaugurera le 25 octobre, dans l’extension du centre commercial Carré Sénart à Lieusaint (77), une boutique de 86 mètres carrés, sa 44e unité française.

    Pensé autour d’un nouveau concept design, ce magasin segmente l’offre de Lush par univers de produits : skincare, soins capillaires, soins du corps, bain, douche, éthifrices (comprendre dentifrices), maquillage, et parfums.

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    « Ce magasin est l’occasion d’accentuer l’expérience client en l’immergeant un peu plus dans l’univers singulier de la marque, avec des éviers pour pouvoir essayer nos produits et se rincer, des zones de consultation, notamment autour de notre gamme emblématique, les masques frais pour le visage, qui sont vendus sur de la glace pilée et doivent être conservés au réfrigérateur... La boutique dispose également d'une très belle devanture verre et métal », détaille Mathieu Raguet, responsable des ouvertures de boutiques Europe de Lush.

    Début 2018, Lush va également déménager et agrandir son magasin de Paris Saint-Lazare et s’implanter dans le nouveau centre commercial Prado, qui ouvrira à Marseille en mars. 

    Présente en France depuis 2005, l’enseigne qui revendique l’utilisation d’ingrédients frais et 100 % végétariens (comme les fruits biologiques, les fleurs et les huiles essentielles) réalise un chiffre d’affaires hexagonal de 38 millions d’euros et de 1,05 milliard d’euros au global (940 millions de livres). Lush compte 930 boutiques dans 49 pays.