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    [#CONSOLAB] [COMMERCE] | Les #Français très inégaux devant l’#offre de #commerces de #proximité | @LSA

    DE JULIE DELVALLE | LSA | http://bit.ly/2KNkwQh

    Les #Français très inégaux devant l’#offre de #commerces de #proximité

    Nombre de kilomètres à parcourir pour se rendre dans des commerces, taux de satisfaction de l’offre existante… Plus de 1000 Français se sont pliés à ces questions. Courses alimentaires ou achats de textile, à chaque que fois se dessine en creux l’offre pléthorique à disposition des urbains face aux difficultés des ruraux. Le détail des conclusions de l’étude.

    Citadins ou ruraux, comment les Français jugent leurs commerces de proximité ? Se montrent-ils satisfaits de l’offre disponible ? Pour quels achats privilégient-ils les centres villes ou les grandes zones commerciales ? Pour le comprendre, OpinionWay a mené pour Asterop une étude auprès de 1 176 personnes sondées du 28 mars au 9 avril. Le bilan de cette enquête.

    Centre-ville vs périphérie

    Où se rendre pour faire ses emplettes ? La réponse diffère selon les achats ciblés. Si les commerces de proximité (café, supérettes…) gagnent la bataille des centres villes, les hypers et supermarchés attirent, eux, les Français vers les périphéries (55 %) . A noter que le web est un canal fortement plébiscité, surtout pour les opérateurs de téléphonie.

    Les avantages cités pour chaque circuit

    Français, offre, commerces, proximité

    Les ruraux doivent davantage se déplacer… 

    Lorsque les Français font leurs courses, ils ne se rendent pas systématiquement dans le commerce le plus proche de leur lieu de vie, mais plutôt dans celui qu’ils estiment le plus approprié à leurs besoins. De fait, quand les Franciliens estiment ne parcourir que 3 km pour se rendre dans les commerces d’habillement et les agences de téléphonie, les habitants de zones rurales déclarent en faire 17, soit presque 6 fois plus de distance parcourue!

    Les grandes surfaces alimentaires et les autres commerces (fleuristes et librairies) suivent le même schéma. Un habitant de zone rurale parcourra 12 km pour se rendre dans l’un de ces commerces, quand un habitant de la région parisienne n’en fera que 2. En moyenne, pour se rendre dans n’importe quel type de commerce, les Français déclarent parcourir environ 2 km à Paris et sa région contre 12,2 km en zone rurale. Au regard des détails composant ces moyennes, l’opposition parfois extrême émerge entre villes (notamment la région parisienne) et les zones rurales concernant la distance à parcourir pour accéder à certains types de commerces. C’est le cas particulièrement pour les agences d’opérateurs de téléphonie puisque les habitants de zone rurale jugent parcourir 20 km en moyenne contre seulement 3 pour les Franciliens. 

    ...SURTOUT POUR LES GRANDES SURFACES ALIMENTAIRES

    Pour la grande distribution, de nombreuses disparités sont constatées : 81% des ruraux doivent se rendre en périphérie des villes ou dans les zones commerciales pour aller dans un hypermarché contre 62% des habitants d’Île-de-France. 72% des ruraux doivent se déplacer vers ces périphéries pour trouver un supermarché, contre 39% des Franciliens. L’écart s’amenuise pour les magasins de chaussures : les premiers sont 59% à devoir se déplacer pour un magasin de chaussure (contre 36% pour Paris), 54% pour un magasin de prêt-à-porter (contre 40% pour les Parisiens) 41% pour des marchands de fruits et légumes (contre seulement 17% pour les Parisiens).

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    Le prêt-à-porter et la téléphonie boudés

    11% des Français ne sont pas satisfaits des services (restaurant, café, bar, agence bancaire, assureur etc.), tandis que 17% sont mécontents des commerces d’habillement. Dans le détail, les habitants des zones rurales sont globalement moins satisfaits que les autres zones géographiques : leurs taux de satisfaction oscillent entre 63% et 76%, soit approximativement une dizaine de points en dessous de ceux des citadins. En toute logique, en plus d’être les Français les moins bien lotis sur l’accessibilité et la distance qui les sépare de leurs commerces, les habitants des zones rurales sont manifestement les moins satisfaits de la qualité des commerces dans lesquels ils se rendent.

    Si 27% des Français jugent qu’il y a trop d’agences immobilières, d’assureurs (18%) et d’agences bancaires (16%), à l’inverse, ils regrettent des magasins trop peu nombreux : 39% des Français jugent le nombre de boutiques dédié à l'habillement pas assez abondant (contre 25%des habitants de la région parisienne). De même, 31% ont le même avis concernant les commerces de bouche -boulangerie, traiteur,boucherie, marchands de fruits et légumes etc. (contre 23% des habitants de la région parisienne).
    Pire, près d’un Français sur deux (48%) estiment que les librairies ne sont pas assez nombreuses ou absentes à proximité de leur domicile, tout comme 40% pour les magasins de chaussures, 38% pour les marchands de fruits et légumes, 37% pour le prêt-à-porter et 35% pour les traiteurs et les agences d’opérateurs de téléphonie. Ces dernières constituent les commerces les moins bien implantés sur
    le territoire puisqu’un Français sur 5 les juge absentes à proximité de leur domicile.

    Un regard pessimiste et inquiet

    Pour plus d’un sondé sur trois (37%), les commerces de centre-ville se portent mal, tandis que pour une majorité (53%), les commerces situés en zone rurale sont jugés en mauvaise situation. Cependant, malgré ces chiffres globaux témoignant de l’inquiétude des Français pour leur commerce de proximité, les citadins sont bien plus pessimistes que les habitants de zones rurales sur la situation des commerces dans nos campagnes : quand 48% des zones rurales estiment que leurs commerces se portent mal, 55% des habitants des citadins considèrent que les commerces ruraux se portent mal.

    En plus de l’inquiétude qu’ils ressentent, les Français posent un regard très dur sur la situation actuelle de leurs commerces de proximité : 82% des Français pensent que de plus en plus de commerces de proximité sont obligés de fermer et 80% jugent que les centres-villes sont en déclin à cause des difficultés des commerces de proximité.

    Français, offre, commerces, proximité

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    [#CONSOLAB] [LANCEMENT] | #Camaïeu joue la #proximité #client en lançant une #box #mensuelle | @FASHIONNETWORK

    DE MARION DESLANDES | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2BWL8dd

    #Camaïeu joue la #proximité #client en lançant une #box #mensuelle

    L’enseigne de mode féminine Camaïeu entend renforcer la relation qui la lie à ses clientes. Elle lance pour cela une box mode à commander sur un site dédié jusqu’au 31 décembre, renfermant des articles surprise. Un principe commercial jusque-là plutôt concentré sur le créneau de la beauté ou les accessoires.

    Disponible au prix de 19,99 euros par mois (+ 5,99 euros de frais d’envoi), pour un achat ponctuel ou via un abonnement de trois mois, la box contiendra un haut et un accessoire Camaïeu, ainsi que des produits émanant de partenaires. Chaque colis possédera en outre une thématique donnée : la première box, celle de janvier, se consacrant au cocooning et au bien-être.  

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    « Ce dispositif de box surprise sur abonnement s’inscrit pleinement dans la volonté de l’enseigne d’être toujours plus proche de ses clientes et de leur proposer chaque mois un petit bonheur, directement chez elles ou à offrir, à un prix toujours très accessible », justifie Emmanuelle Bach Donnard, directrice digital et marketing de Camaïeu.

    La chaîne française, qui s’appuie sur un réseau de 900 magasins, dont 650 dans l’Hexagone, a cet automne revu son identité visuelle par une typographie plus épurée et dans l’air du temps. En s’appuyant aussi dans sa nouvelle campagne sur des femmes du quotidien, mises en valeur, afin de doper encore sa proximité client.