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    [#CONSOLAB] [COMMERCE VOCAL] | #Carrefour s’#allie avec #Google pour #créer une #assistante #vocale | @PRESSECITRON

    DE SETRA | PRESSE CITRON | http://bit.ly/2Gdex9q

    #Carrefour s’#allie avec #Google pour #créer une #assistante #vocale

    Carrefour présente Léa, son assistante vocale intégrée aux enceintes connectées de Google.

    Alors qu’Amazon prépare le lancement d’Alexa et des enceintes connectées Echo dans l’Hexagone, Carrefour et Google s’allient pour créer « Léa », une sorte d’assistante connectée dédiée aux courses que l’on peut invoquer sur Google Assistant ou Google Home.

    Présentée comme « l’assistant Carrefour », Léa se base donc sur la technologie de Google pour améliorer l’expérience des clients. « Avec Carrefour et votre assistant Google, gérez votre quotidien rien qu’au son de votre voix : infos magasin, liste de courses, ingrédients de vos recettes préférées sous la main », explique Carrefour.

    Sur Google Assistant ou Google Home, l’utilisateur invoque Léa avec la phrase « Ok Google, parler avec Carrefour ». Puis il s’identifie, et après cela, il sera possible d’utiliser l’assistante de Carrefour pour gérer sa liste de courses, trouver des recettes ou encore trouver un magasin.

    « Léa a été conçue pour simplifier le quotidien de nos clients afin qu’ils puissent gérer leurs listes de courses sur les sites et applications Drive et Ooshop, uniquement à l’aide de la voix », lit-on dans un communiqué de presse. « L’assistant vocal est aussi capable d’ajouter les ingrédients au panier à partir d’une recette de cuisine et de donner des informations sur les magasins aux alentours comme l’adresse, les horaires ou l’itinéraire ».

    Pour rappel, Google Home est arrivé en France en 2017. Amazon Echo, l’enceinte connectée du géant du e-commerce Amazon, devrait quant à elle débarquer cette année. Et parmi les fonctionnalités du haut-parleur d’Amazon aux Etats-Unis, il y a la possibilité de faire ses courses via « Alexa Voice Shopping ».

    Sinon, Google a aussi récemment présenté de nouvelles fonctionnalités « transactionnelles » en France.

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | #Qwant, l'#anti-#Google #français, jouera #quitte ou #double en #2018 | @LUSINEDIGITALE

    DE JULIEN BERGOUNHOUX | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2DQY9Gr

    #Qwant, l'#anti-#Google #français, jouera #quitte ou #double en #2018

    Depuis cinq ans, la start-up française Qwant se démène pour réussir son pari fou : s'imposer comme une alternative respectueuse de la vie privée face à l'empire de Google. Son fondateur et PDG, Eric Léandri, s'est confié auprès de L'Usine Digitale sur la réussite teintée de frustration de son entreprise. 2018 sera pour Qwant une année déterminante, avec en ligne de mire l'obligation d'atteindre une reconnaissance internationale.

    Qwant était présent au FIC 2018 pour mettre en avant la façon dont il protège ses services, notamment grâce à des équipes de hackers qui les attaquent en interne pour mieux déceler de potentielles failles. L'Usine Digitale en a profité pour faire le point sur la santé et les ambitions du moteur de recherche français.

    "Nous sommes ici pour montrer comment nous nous protégeons de la guerre économique qui se déclare aujourd'hui, déclare Eric Léandri, fondateur de Qwant. Vous avez deux côtés : les Etats-Unis et la Chine. Alors lequel on choisit en Europe ? Ou bien est-ce qu'on crée une troisième voie ? C'est notre positionnement chez Qwant : un moteur destiné aux grands services de l'Etat et aux entreprises, qu'il s'agisse de grandes sociétés ou de start-up, ainsi bien sûr qu'au consommateur préoccupé."

    L'INTERNATIONALISATION, TÂCHE ARDUE

    Si la cause est noble, Qwant fait office de David contre le Goliath que représente Google, à tel point qu'il est difficile de croire qu'il puisse vraiment lui faire de l'ombre. Pour autant le petit Français fait son bonhomme de chemin, y compris à l'international. "En Allemagne la progression est très forte, de 200% en octobre et en décembre. Mais tous nos serveurs sont en France, ce qui nous désavantage sur les comparateurs", reprend le dirigeant. L'Allemagne représente aujourd'hui 29% du trafic de Qwant, l’Italie fait 8%, suivie du Luxembourg, de la Belgique, de la Suisse, du Portugal et de la Chine (des Européens basés en Chine, s'entend). Sans surprise, la France reste en tête avec 44%.

    La pénétration est en revanche faible sur le marché américain, car Qwant tient à rester en dehors du Patriot Act et du Freedom Act, et ne peut donc pas avoir de serveurs aux Etats-Unis, ce qui rallonge d’autant les délais pour les utilisateurs. "Nous avons par contre une bonne croissance au Canada, contre Eric Léandri. Et Qwant Junior y sera fortement médiatisé à partir du mois de mars, notamment pour les vidéos."

    LE RÈGNE SANS PARTAGE DE L'EMPIRE GOOGLE

    Les vidéos, justement, sont un autre quasi-monopole de Google au travers de YouTube. "C'est très difficile, confirme Eric Léandri. Prenons un cas simple : Vevo. Nous avons un service Qwant Music, mais nous nous sommes fait couper l'accès à Vevo par YouTube, ce qui nous a forcés à aller demander directement l'accès à Universal Music. YouTube a décidé de nous bloquer unilatéralement. Après avoir tué Dailymotion et mis Vimeo sur la touche, ils ont décidé de choisir chez qui leurs vidéos peuvent être diffusées...". Qwant a déposé un recours en justice européen, mais "cela prend du temps, donc nous attendons", soupire le patron.

    Qwant, anti, google, français, quitte, double; 2018

    Qwant avait également passé quatre partenariats avec des fabricants de smartphones et opérateurs télécom pour être installé par défaut sur les téléphones, mais ils sont tombés à l'eau lorsque Google a menacé de leur refuser l'utilisation des Google Services (la partie propriétaire d'Android, dont il est quasi-impossible de se passer aujourd'hui). "Maintenant, à cause de l'action de la Commission européenne, ils ne peuvent plus bloquer les constructeurs de cette manière, donc à la place ils vont les voir et les paient pour s'assurer que leur navigateur soit installé par défaut. C’est une stratégie que je trouve de bas étage, complètement nulle," s'énerve Eric Léandri.

    DUCK DUCK GO, UNE IMPOSTURE

    Les choses ne sont pas meilleures du côté des navigateurs. "C’est un vrai enfer, commente-t-il sans ambages. Nous avons un partenariat qui court avec Firefox, mais Google a payé, ce qui fait que les utilisateurs ont reçu des notifications durant tout le mois de décembre leur disant que leur moteur de recherche était obsolète et qu'il fallait changer pour Google… Tout le monde a beaucoup souffert, sauf nous car nos utilisateurs sont plus aguerris que la moyenne. Mais certains ont perdu 15% de leur trafic. Nous sommes aussi en discussion avec Brave, mais ils ont signé avec Duck Duck Go."

    Duck Duck Go dispose d'une certaine notoriété aux Etats-Unis et se positionne sur un registre pratiquement identique à celui de Qwant : le respect de la vie privée, sans tracking des utilisateurs. Une comparaison qui fait bouillir Eric Léandri. "C'est juste un méta-moteur hébergé sur Amazon Web Services. C'est du Canada Dry. Si le gouvernement américain veut des données, il n'a qu'à demander à Amazon, sans même passer par Duck Duck."

    MÊME L'ÉTAT PRÉFÈRERAIT LES AMÉRICAINS ?

    Et pour noircir encore un peu plus le tableau, les marchés publics eux-mêmes favoriseraient les produits des grandes sociétés américaines. "Qwant Junior a du succès, le développement commercial est très bon, mais que ce soit dans les écoles ou pour les environnement numérique de travail des universités, on doit le fournir sous forme d'API... Ce qui ne me dérange pas en soit, sauf que personne n'oblige Google à en faire de même, se lamente Eric Léandri. Le résultat, c'est que nous n'avons pas de trafic qui nous est propre."

    "L'objectif de Qwant Junior est de faire du marketing éthique, donc nous n'avons pas de problème de revenus, et la solution peut aussi être intégrée à des services comme Acadomia... mais je préfère avoir une audience." Il soupire. "Donc on y va, mais l’état signe plus facilement avec Microsoft et Google qu’avec des entreprises européennes. On devait signer un partenariat avec le gouvernement mais il est toujours en l’air." Le dirigeant se veut malgré tout optimiste et se félicite que Qwant Junior intéresse aussi les pouvoirs publics en Italie et en Allemagne.

    "Le vrai abcès que je voudrais crever, c'est le déficit de confiance de l'Etat français envers les produits européens. Je pense que c’est dû à la façon dont on fait les appels d’offre. Les produits américains ne respectent pas forcément les obligations qu'on nous impose, mais ce n’est pas bloquant. Ils ont des points en moins, mais les décideurs s’en fichent." Outre la renommée des géants technologiques, il est aussi difficile de ne pas aborder le sujet du lobbying auprès des instances dirigeantes. "Ils sont 90 à faire du lobbying, tandis qu'on était encore 50 en tout dans l'entreprise il y a 6 mois [ndlr. Qwant a beaucoup recruté depuis et emploie actuellement 144 personnes]. Mais ils sont bons... ils vont former 100 000 familles au respect de la vie privée," ironise Eric Léandri avec amertume.

    Rappelons néanmoins que Qwant a levé 15 millions d'euros auprès de la Caisse des Dépôts en 2017, et que cette dernière détient en conséquence 20% des parts de l'entreprise. Qwant a par ailleurs souscrit un emprunt de 25 millions d'euros auprès de la Banque européenne d'investissement en 2015. On peut donc difficilement dire que l'entreprise n'est pas soutenue.

    LE RGPD N'AURA PAS D'IMPACT CONCRET

    Qwant, anti, google, français, quitte, double; 2018

    Quid de l'impact du Règlement européen sur la protection des données (RGPD) sur l'hégémonie de Google ? Eric Léandri n'y voit pas une solution miracle.  "Cela ne changera rien, ils seront tous conformes dès le premier jour. Et de toute façon la e-privacy dépasse le cadre du RGPD."

    Cette opposition acharnée avec Google pose une question toute bête : pourquoi ne pas s'allier avec Microsoft ? Son moteur de recherche Bing connaît un certain succès aux Etats-Unis, mais il est anecdotique en Europe. "On pourrait faire beaucoup de choses avec eux, répond Eric Léandri. Le problème c'est qu'ils sont américains. Ils ont une procédure en cours aux Etats-Unis pour bloquer l'accès libre du gouvernement américain aux données de leurs serveurs européens. On verra s'ils gagnent... Moi, tant que je n'ai pas à donner les adresses IP de mes utilisateurs, il n'y a pas de problème."

    Même si tout cela est vrai, on se permet de glisser au dirigeant que la France n'est pas exempte de zones d'ombres quant aux pratiques de ses propres services de renseignement. "C'est vrai, ce n'est pas parfait, admet-il. Mais c'est mieux. Ca n'a aucun rapport avec les Etats-Unis ou la Chine. Les boîtes noires ne sont pas chez nous. Les règles européennes sont claires, et ces organismes s'intéressent au terrorisme, le reste ils n'en ont rien à faire. Ceux qui veulent les données, ce sont les marketeurs."Qwant cherche par ailleurs à se blinder au maximum, par exemple en ouvrant son propre DNS (système de noms de domaine), pour éviter d'avoir à se reposer sur des acteurs dont la fiabilité n'est pas garantie.

    2018, ANNÉE DÉCISIVE

    Eric Léandri ne se fait pas d'illusion, 2018 sera une année décisive pour Qwant, qui va sur ses 5 ans. Et le succès passera avant tout par le gain d'une renommée internationale et d'une crédibilité auprès des experts de la protection des données, notamment aux Etats-Unis. Qwant y est passé curieusement inaperçu jusqu'ici. "Nous sommes obligés de percer sur la scène internationale cette année, nous n'avons pas le choix. Il nous faut être dans TechCrunch."

    Il explique ce profil bas outre-Atlantique par un désir d'être parfaitement rodé, car il n'aura pas de seconde chance. "Jusqu'à présent Qwant n'était pas finalisé. L'exposer à la critique des experts aurait résulté en des critiques acerbes. Et un moteur de recherche comme Qwant est beaucoup plus complexe qu'un protocole de messagerie instantanée comme Signal. Donc nous avons pris notre temps. Aujourd'hui, notre capacité d'indexation n'a plus rien à voir avec ce qu'elle était il y a un an et demi. Début 2016, nous indexions 40 millions de pages par jour. C'est passé à 120 millions fin 2016, puis à 250 millions en 2017, et fin 2017 nous avons dépassé le milliard de pages. Désormais, nous pouvons aller jouer dans la cour des grands, et nous pouvons pousser le produit auprès des experts. Nous allons le leur faire tester, valider. Nous verrons si c'est concluant au bout de deux mois."

    Autre signe de maturité, Qwant va désormais proposer ses résultats de recherche à des partenaires, chose qu'il ne pouvait pas faire auparavant car il n'en avait pas la capacité techique. "Nous avons encore plein de serveurs qui attendent d'être installés," termine Eric Léandri.

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    [CONSO LAB] [CONNECTE] | #Google corrige un #bug qui faisait qu’une de ses #enceintes #connectées enregistrait en permanence | @LE MONDE

     

    "Pour la première fois de sa vie, il comprit que lorsque l'on désirait garder un secret, on devait aussi se le cacher à soi-même" ORWELL #CEW

     

    DE NICOLAS SIX | LE MONDE | http://lemde.fr/2gyTgbl

    #Google corrige un #bug qui faisait qu’une de ses #enceintes #connectées enregistrait en permanence

    Scénario catastrophe pour Google : un journaliste a surpris sa nouvelle enceinte en flagrant délit d’écoute indiscrète.

    Un journaliste américain a vécu une curieuse aventure en testant le nouveau haut-parleur intelligent de Google, Google Home Mini. Cette version miniaturisée de l’enceinte Google Home est équipée d’un microphone. Elle écoute les questions qu’on lui pose à voix haute et essaye d’y répondre, sans toujours y parvenir.

    Google, bug, enceintes connectées

    En principe, la Home Mini n’écoute que, lorsqu’on l’appelle, en prononçant deux mots : « O.K. Google ». Mais après quelques jours de test, le journaliste d’Android Police a remarqué qu’elle clignotait un peu trop souvent : Intrigué, il a décidé de visiter son espace personnel « Mon Activité », sur Internet, où sont référencés les enregistrements de l’enceinte. Ces enregistrements sont stockés dans l’immense mémoire des fermes d’ordinateur de Google. Surprise : une liste interminable de sons l’y attendait. Des milliers d’enregistrements, du soir au matin en passant par la nuit. La Home ne se contentait pas d’ouvrir les oreilles quand on l’appelait. Elle écoutait quasiment toutes les paroles du journaliste, jusqu’à plusieurs fois par minutes, puis les transmettait à Google.

    Contacté par le journaliste, le géant californien a réagi en quelques heures. Selon Google, c’est le bouton, au sommet de l’enceinte, qui posait problème : il s’activait intempestivement. Ce bouton tactile permet d’ouvrir les micros sans prononcer « O.K. Google ». Google a immédiatement résolu le problème en désactivant ledit bouton sur toutes les enceintes en circulation, via une mise à jour distribuée automatiquement par Internet. Selon Google, le grand public ne sera pas concerné par ce dysfonctionnement, puisque l’enceinte n’est pas encore commercialisée. Elle sera disponible en France le 17 octobre.

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    Illustration des propos tenus à la conférence du CEW par Philippe Jourdan | Le sujet vous intéresse ?

    Il peut être adapté à vos besoins ! Pour plus d'information rendez-vous sur notre site.

     

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    [CONSO LAB] [TECH] | #Google sets its sights on the #iPhone with #HTC #deal | @TheVerge

    FROM VLAD SAVOV | THE VERGE | http://bit.ly/2w9exyg

    #Google sets its sights on the #iPhone with #HTC #deal

    Of the three most influential companies in smartphone design, Nokia fragmented into a million pieces after being bought out by Microsoft, Apple is still going strong, and Google just bought the third with its $1.1 billion deal with HTC. The reason why Google acquired what looks to be the majority of HTC’s phone design and engineering team is simple, and it’s been obvious for over a year: Google is serious about becoming a hardware company.

    Early in 2016, Google created a new hardware division and re-hired Motorola chief Rick Osterloh to run that group. A brief few months after that, the company was plastering the streets of Europe and the US with billboards trumpeting the arrival of the first “Made by Google” Pixel devices. Why do we refuse to acknowledge what’s right in front of our eyes?

    Google is going to war against the iPhone. It sounds preposterous given the number and quality of apps that Google produces for Apple’s iOS ecosystem, but the iPhone is a direct threat and counter to Google’s overarching goal of being ubiquitous on every internet-connected device. Apple’s voice assistant Siri searches the web using Bing rather than Google, and Apple Maps was created explicitly to shake off Apple’s dependence on Google Maps.

    Google, Iphone, HTC, deal

    As Apple works to become independent of Google through the provision of its own services like Apple Music and iCloud, Google is moving to become independent of Apple by trying to make a better smartphone. One company is getting serious about services, the other is getting serious about hardware, and the end result will be an escalation and exacerbation of the conflict between them. The good old days of the Apple CEO and Google CEO sorting out their differences over casual coffee on a Palo Alto street are over.

    Everything we’ve seen Google do since the hiring of Osterloh can be best understood through the prism of competing with Apple’s hardware. Why, for instance, does Google need to buy the HTC team that built its first-generation Pixels? The answer lies in the benefits of tight, Apple-like integration: Google can iterate Pixel designs much faster with an in-house crew, and it can do synergistic things with its hardware and software that it wouldn’t be able to when contracting the work out (even the former Google+ VP Vic Gundotra has stated a preference for this approach). This is an awful example, but having its own design team means Google can build its own Bixby button for launching the Google Assistant.

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    [CONSO LAB] [EN LIGNE] | #Walmart et #Google s'associent dans le #commerce en #ligne | @La Tribune

    DE ALEXANDRE GADAUD | LA TRIBUNE | http://bit.ly/2fFrp9i

    #Walmart et #Google s'associent dans le #commerce en #ligne

    Les clients de l'enseigne de distribution Walmart pourront désormais effectuer leurs achats via la plateforme Google Express. Une alliance pour mieux contrer le leader mondial Amazon.

    Le numéro un mondial de la distribution, Walmart, et Google ont officialisé mercredi (via leurs blogs respectifs) un partenariat d'envergure afin de s'attaquer au marché du commerce en ligne dominé aujourd'hui par Amazon. À partir de septembre, Google proposera des "centaines de milliers" de produits Walmart sur sa propre plateforme de livraison à domicile disponible pour l'instant uniquement aux États-Unis, Google Express. Les achats pourront également se faire à la voix avec Google Home, le nouvel assistant personnel du moteur de recherche déployé en France depuis mi-août. C'est la première fois que les produits du spécialiste de la grande distribution sont disponibles sur un autre site que le sien aux États-Unis.

    Pour le groupe de la grande distribution, ce partenariat pourrait lui permettre de considérablement augmenter ses ventes sur la toile. Il offrirait aussi une plus grande visibilité pour ses produits, et rendrait l'utilisation de la commande vocale "aussi facile que possible" pour ses clients, comme le souhaite Marc Lore, directeur de la branche e-commerce chez Walmart. Un shopping vocal innovant -qu'Amazon propose déjà- apporterait aux clients une nouvelle expérience d'achat, selon lui.

    Walmart, Google, Commerce en ligne

    De son côté, la firme de la Silicon Valley profiterait de cette association en récupérant de nouvelles références produits sur sa plateforme. La nouvelle liaison des comptes Walmart et Google apporterait des "résultats personnalisés" à partir des différents achats de leurs clients d'après Sridhar Ramaswamy, responsable publicité et commerce pour le géant du web. Des informations essentielles au bon référencement de sa plateforme lui donneraient un avantage par rapport à Amazon.

    Officieusement, les deux groupes se lient pour mieux détrôner l'entreprise de Seattle. Avec une part de marché de 38% selon les dernières analyses du cabinet Retailer, Amazon écrase la concurrence dans le marché américain de la vente en ligne. Depuis quelques années déjà, Walmart multiplie les effortspour contrer ce rival, et avait d'ailleurs déboursé trois milliards de dollars, il y a un an, pour racheter le site discount Jet.com, sa plus grosse acquisition depuis 2010.

    Pour la filiale d'Alphabet, l'accord met en avant son assistant domestique Google Home, en concurrence avec Echo, son équivalent chez Amazon. Le partenariat devrait aussi soutenir les efforts du moteur de recherche pour développer sa boutique en ligne, toujours dans l'ombre du groupe fondé par Jeff Bezos.