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    [#CONSOLAB] [LIVRAISON] | #UPS teste un programme de #livraison à #domicile pour #concurrencer #Amazon | @LUSINEDIGITALE

    DE CHLOE BENOIST | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2NX8E0q

    #UPS teste un programme de #livraison à #domicile pour #concurrencer #Amazon

    Alors que le géant du e-commerce Amazon,avait annoncé, l’année dernière, effectuer des tests pour mettre au point un service de livraison au sein du domicile avec Amazon Key, UPS teste discrètement à son tour un programme du même type. Ces essais ont lieu à New York et visent à déployer la livraison de colis à domicile, alors que les occupants sont absents.

    UPS a annoncé que ses premiers tests de livraisons de colis à domicile, en l’absence des propriétaires, étaient en cours. Ce programme s’inscrit dans une volonté, de la part de l’entreprise postale, de regagner une certaine compétitivité face au géant du e-commerce qui avait lancé Amazon Key l’an passé. Le programme de ce dernier utilise les serrures Kwisket et dispose de son propre cloud, alors qu’UPS a opté pour les verrous intelligents de la start-up new-yorkaise Latch. Avec ces nouveaux modes de livraisons, les deux sociétés veulent faciliter la remise de commandes aux clients, tout en instaurant une confiance entre les parties.

    Un système contrôlé et sécurisé

    Pour ce faire, le livreur UPS est équipé d’un appareil appelé DIAD (Dispositif d’acquisition d’informations de livraison) sur lequel il reçoit un justificatif d’identité unique et donc utilisable exclusivement dans l’immeuble où il doit remettre un colis. Il faut bien évidemment que le bâtiment en question soit équipé d’un verrou intelligent Latch pour que le processus soit réalisable. Ces justificatifs d’identification fonctionnent uniquement pour un bâtiment précis et les entrées sont numériquement contrôlées par Latch. Chaque fois qu’un livreur utilise un justificatif pour entrer dans une habitation, une piste de vérification qui identifie l’individu et l’heure d’accès est créée. Cela assure un enregistrement sécurisé de la transaction.

    Le système Latch permet aux résidents et visiteurs de déverrouiller les portes d’un bâtiment grâce à leur smartphone. Cet outil, équipé d’une caméra grand angle, donne aux habitants la possibilité de surveiller, depuis leur smartphone via l’application toutes les interactions se déroulant devant leur domicile et ainsi de s’assurer que la dépose du colis se fasse sans désagrément. Il faut noter cependant que le système proposé par UPS ne permet pas la remise de colis directement dans le domicile, mais uniquement à l’entrée, dans le hall de l'immeuble.

    Des tests concentrés sur New-York

    Pour l’heure, les tests effectués par UPS ont été entrepris à Manhattan et commencent progressivement à se déployer sur Brooklyn. Le nombre de bâtiments équipés par les systèmes Latch reste encore inconnu mais la société affirme, dans Tech Crunch, que les immeubles en disposent de plus en plus et que déjà aujourd’hui, des centaines de bâtiments peuvent recevoir les livraisons UPS à domicile.

     

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    [#CONSOLAB] [VENTE] | Le #marché de la #vente à #domicile a de #beaux #jours devant lui | @FASHIONNETWORK

    DE MARION DESLANDES | FASHION NETWORK | FASHION NETWORK 

    Le #marché de la #vente à #domicile a de #beaux #jours devant lui 

    Véhiculant parfois une image désuète, à l’heure du shopping en ligne, la vente à domicile reste plébiscitée par les Français et de nouveaux acteurs s’engouffrent dans ce secteur. Selon une étude publiée par Xerfi, ce marché a connu une hausse de 4 % de son activité en 2017, pour s’établir à environ 4,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires. En 2016, la progression était de 7,6 % (4,28 milliards d’euros).

    L’institut prédit que la tendance va perdurer puisqu’une hausse de 5 % par an d’ici 2020 est anticipée. Selon lui, ce sont véritablement l’expérience d’achat personnalisée et la proximité qui sont plébiscitées par les clients. Parmi les secteurs, l’équipement du foyer (38 % du marché environ) et l’alimentaire (10 %) resteront les plus dynamiques, tandis que « l’activité des spécialistes de l’hygiène-beauté et des vêtements et accessoires se redressera, grâce notamment aux efforts des opérateurs pour diversifier leur offre et la faire monter en gamme ».

    Dans le secteur de la mode - qui représente 11 % de parts de marché des entreprises de vente à domicile, soit environ 470 millions d’euros -, des marques comme Captain Tortue, Charlott’ Stella & Dot tirent leur épingle du jeu depuis plusieurs années. Et même les enseignes s’y mettent, puisque la chaîne du groupe Beaumanoir Scottage a débuté en début d’année l’organisation de réunions de vente chez les particuliers. Tout comme le groupe belge de lingerie Van de Velde, qui initie quant à lui ce principe en Allemagne.

    Au rayon beauté, le groupe français Rocher (Yves Rocher, Petit Bateau…) a stratégiquement acquis en début d’année la marque de cosmétiques naturels Arbonne, une entreprise américaine qui génère 470 millions d’euros de vente uniquement grâce à la vente en réunion. Panasonic teste aussi depuis 2017 la vente de produits d’électro-beauté à domicile, tandis qu’Amway a lancé une gamme de rasage et de soins du corps pour homme afin d’étendre sa clientèle, historiquement féminine pour un grand nombre d’acteurs de la vente à domicile. Séduire la cible masculine et les jeunes s’impose comme un des leviers identifiés pour développer ce canal commercial.

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    [#CONSOLAB] [LIVRAISON] | #Franprix teste la #livraison à #domicile en l'#absence du #client | @LSA

    DE LELIA DE MATHAREL | LSA | http://bit.ly/2GL87Kh

    #Franprix teste la #livraison à #domicile en l'#absence du #client

    Franprix est la première enseigne à tester ce genre de services en France. Si cette expérience est un succès, le distributeur veut lancer son offre à grande échelle en Île-de-France d'ici fin 2018 ou début 2019.

    Franprix expérimente depuis fin avril à Paris avec une dizaine de bêta-testeurs la livraison de courses à domicile en l'absence du client. "Nous sommes convaincus que les urbains sont prêts à laisser entrer quelqu'un de confiance chez eux lorsqu'ils ne sont pas là", souligne le directeur général de l'enseigne Jean-Paul Mochet, qui évoque le succès de la plateforme de location de logement de particuliers à particuliers Airbnb, dont les hôtes laissent des locataires inconnus pénétrer dans leur domicile. "Franprix est le premier distributeur à tester ce service en France et prend ainsi un quart d'heure d'avance sur ses concurrents", se félicite le dirigeant. Aux Etats-Unis, Walmart et Amazon testent respectivement ce service depuis septembre et octobre 2017 en partenariat avec des fabricants de serrures connectées.

    Franprix travaille sur ce projet avec deux start-up partenaires : la conciergerie sur-mesure Clac des Doigts, fondée en mars 2015, et l'entreprise de gardiennage de clefs Oh my Keys !, spin-off de La Poste créée en juin 2017 à la suite d'un concours d'intraprenariat. Le test durera 3 mois. S'il est concluant, le service sera déployé fin 2018 ou début 2019 en Île-de-France, où sont situés 90% des points de vente du distributeur. "D'ici la fin de l'année nous avons avec nos partenaires l'ambition de ranger les courses dans le réfrigérateur et le congélateur de nos clients et même de leur dresser le couvert pour un dîner à deux, un anniversaire à dix…", détaille le dirigeant, qui imagine par la suite proposer à ses clients toute une série de services qui pourraient être accomplis en leur absence, comme la garde d'enfant, le ménage, le bricolage…

    Des serrures intelligentes pour entrer dans le domicile

    Concrètement, les consommateurs envoient (notamment par SMS) leur liste de courses et demandent à être livrés à Clac des doigts. Un salarié de l'entreprise, aidé d'une solution d'analyse du langage naturel qui automatise une partie de ses taches, traite chaque message. "Si le test est une réussite et que le service est étendu, les consommateurs pourront probablement contacter Clac des Doigts directement depuis l'application mobile de Franprix", suppose Albert Gardes, directeur général de la jeune pousse, qui indique également travailler sur une plus grande automatisation du traitement des demandes clients pour passer à l'échelle.

    Une partie des bêta-testeurs a choisi de s'équiper d'une serrure intelligente de l'entreprise domotique Somfy, en partie financée par Franprix. Le distributeur compte, si l'expérience est étendue à grande échelle, continuer à aider ses clients à s'équiper de ces outils car c'est "un acte de fidélisation très fort", insiste Jean-Paul Mochet pour qui ces moyens d'accès connectés vont devenir la norme dans l'habitat neuf d'ici quelques années. "L'autre partie des clients dépose ses clefs dans une consigne connectée Oh my Keys ! installée dans un point de vente de l'enseigne proche de son domicile, où les livreurs peuvent venir les récupérer", explique Xavier Lacrampe, directeur général de la start-up. Dans les deux cas, les "runners" peuvent entrer dans le logement du client et ranger les courses.

    Créer un climat de confiance

    "Les retours clients sont très bons. Depuis le début de ce test, ils passent en moyenne deux commandes par semaine", détaille le patron de Franprix. Mais pour que cette expérimentation devienne un succès à grande échelle, il faudra que le retailer parvienne à inspirer confiance à de nombreux consommateurs. "Les garanties en termes de technologie sont indispensables pour assurer cette confiance. Le code qui permet d'entrer dans leur domicile via la serrure connectée n'est valable que quelques minutes et ne peut être utilisé qu'une seule fois", explique le DG.

    Les livreurs de Clac des Doigts sont triés sur le volet : "nous vérifions qu'ils n'ont pas de casier judiciaire, appelons leurs anciens employeurs. Nous leur faisons suivre une formation spécifique et les testons au départ sur de petites missions qui ne présentent pas de risque pour le client, avant de passer à la vitesse supérieure s'ils font bien leur travail", indique Albert Gardes, qui n'exclut pas d'ajouter un jour un système de notation de ses runners par les consommateurs.