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    [CONSO LAB] [MARCHÉ] | #Danone entre au #capital de #Yooji, pionnier de la #babyfood #bio surgelée | @LSA

    #Danone entre au #capital de #Yooji, pionnier de la #babyfood #bio surgelée

    DE VERONIQUE YVERNAULT | LSA | http://bit.ly/2g1lWd3

    Après Michel & Augustin, c’est à un autre trublion de l’alimentation que s’intéresse Danone : le groupe, via sa structure Danone Manifesto Ventures, est entré au capital de Yooji, spécialiste aquitain de la nutrition infantile bio et surgelée.

    La troisième fois est la bonne, dit-on. Cela semble le cas pour Yooji, qui, à l’occasion de sa troisième levée de fonds, voit entrer dans son capital un investisseur de poids : le groupe Danone, via sa structure d’investissement et d’incubation Danone Manifesto Ventures. "C’est une excellente nouvelle pour Yooji car l’entrée du groupe Danone dans notre capital va nous permettre d’accélérer le développement de notre entreprise, créée il y a quatre ans", commente Philippe Briffaut, cofondateur, directeur des ventes et du marketing de Yooji.

    Après Michel & Augustin, dont Danone Manifesto Ventures a pris 40% du capital mi-2016, Yooji est la deuxième entreprise française dans laquelle investit la structure new-yorkaise d’investissement du groupe Danone, qui a également investit dans Farmers Fridge et Accel Foods aux Etats Unis. Pour Yooji, l’arrivée de Danone est un atout non seulement pour accroître la diffusion de ses produits, aujourd’hui vendus dans quelques 600 points de vente en France, mais aussi pour développer de nouvelles synergies industrielles et stratégiques. "Danone n’est pas un investisseur financier comme les autres, c’est aussi l’un des principaux acteurs du marché de la nutrition infantile avec sa marque Blédina", rappelle Philippe Briffaut.

    Danone, capital, Yooji, babyfood, bio

    Pas question pour autant de voir Yooji perdre son indépendance. "Nos équipes restent basées à Agen et à Bordeaux, précise ainsi son cofondateur. Mais nous pourrons nous enrichir des expériences de Danone Manifesto Ventures et de Blédina dont les produits sont très complémentaires aux nôtres." Un coup d’accélérateur de moyens et de savoir-faire pour Yooji qui redouble de projets : après avoir récemment lancé un nouveau concept d’aliments salés en bâtonnets surgelés, Yooji entend désormais se développer dans les aliments sucrés et la lyophilisation. Au total, ce nouveau tour de table a permis à Yooji de lever quelque 4 millions d’euros. Lors de cette nouvelle levée de fonds, Danone Manifesto Ventures se joint aux actionnaires historiques de Yooji : Caravelle, groupe familial industriel diversifié et Capagro, 1er fond de capital investissement français dédié à l’innovation dans l’agriculture et l’agroalimentaire.

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    [CONSO LAB] [DISTRIBUTION] | #Nocibé inaugure son #flagship parisien | @Fashion Network

    #Nocibé inaugure son #flagship parisien

    DE SARAH AHSSEN | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2x4FVSG

    Nocibé inaugure son flagship parisien au 6 boulevard des Capucines, dans le quartier de l’Opéra Garnier. « Notre flagship au cœur de la capitale illustre la percée de Nocibé dans le paysage de la parfumerie et la formidable dynamique que connaissent notre enseigne et notre marque depuis plusieurs années. Nocibé Opéra matérialise notre notoriété et notre représentativité dans le secteur de la distribution sélective de parfums et cosmétiques », souligne Pierre Aoun, président du directoire de Nocibé.

    Avec 613 magasins hexagonaux réalisant environ un milliard d'euros de ventes, Nocibé revendique le rang de premier réseau de parfumeries de France. Cependant, l’enseigne, filiale du groupe allemand Douglas, est encore peu présente à Paris (une dizaine d’unités).

    Cette nouvelle adresse de 400 mètres carrés permet donc à Nocibé de s’exprimer en grand et de s’adresser à une clientèle locale et internationale, 20 conseillères beauté parlant plusieurs langues accompagneront d’ailleurs les clients. Derrière une vitrine transparente de 6 mètres de haut, se déploie ainsi un nouvel univers habillé de rouge et de blanc, qui offre sur deux étages une sélection de 15 000 références produits dans 160 marques sélectives dont 730 références exclusives et 1 400 références en marque propre dont l’espace se situe au centre de magasin.

    L’expérience client est également au cœur de ce nouvel espace très digitalisé. L’enseigne y propose notamment l’accès à des tutoriels vidéo dans l’espace qu’elle consacre à la marque ou encore un diagnostic soin personnalisé en version digitale, envoyé par e-mail au client s’il le souhaite. Enfin, un « social wall » partage des posts des clients sur les réseaux sociaux.

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    [CONSO LAB] [DIGITAL] | Le #robot #Heasy débarque chez #E.Leclerc | @LSA

    FROM CLOTIDE CHENEVOY | LSA | http://bit.ly/2hhQCqb

    Le #robot #Heasy débarque chez #E.Leclerc

    A l’occasion du LSA Retail Tech Forum, Maud Funaro, directrice stratégie, digital et innovation d’E.Leclerc a annoncé que l’enseigne allait tester le robot de la jeune pousse lyonnaise Hease Robotics. Robot à voir en live prochainement sur Paris Retail Week.

    « À l’automne, nous allons tester le robot Heasy, une première en France » a annoncé Maud Funaro, directrice stratégie, digital et innovation d’E.Leclerc à l'occasion du premier forum LSA Retail Tech, qui s'est tenu le 12 septembre dernier. Plus précisément, ce sont les magasins de Saint-Aunès, près de Montpellier, et de Barjouville, près de Chartes qui recevront cette borne d’accueil mobile, haute de 1,55 mètre et dotée d’une tablette de 18 pouces.

    Robot, Heasy, E.Leclerc

    L’inventeur Hease Robotics a présenté pour la première fois son robot à l’occasion du CES de Las Vegas en janvier dernier et fait donc son arrivée sur le marché sur le dernier trimestre 2017. « Le robot a été conçu en 100 jours, explique Max Vallet, co-fondateur de la start-up avec Jade Le Maitre. Il s’agit d’une borne d’informations mobiles, qui communique avec le client via un grand écran de 18 pouces. »

    Le produit est totalement différent de Pepper, un autre robot qui intéresse aussi le retail. En effet, ce dernier a une forme humanoïde et communique avec la voix. Pour Heasy, pas de voix, tout passe par la tablette pour gagner en rapidité dans les échanges. Et il a vocation à se déplacer. Il dispose de caméras qui lui permettent d’analyser l’environnement et d’éviter les obstacles pour se mouvoir. Il fonctionne d’ailleurs en mode d’auto-apprentissage. Par ailleurs, les images lui servent aussi à savoir s’arrêter pour échanger avec les clients sans gêner le passage.

    Dernier point de comparaison entre les deux robots, Pepper coûte 20 000 euros à l’unité, quand Hease Robotics mise sur une location mensuelle de 1 000 euros. « D’ici la fin de l’année nous allons installer une dizaine de robots dans le retail, l’évènementiel, les banques etc, précise Max Vallet. Et après cette phase de test pour expérimenter l’objet, nous misons sur une industrialisation et une mise à disposition en mai 2018. » Pour les curieux, le robot sera présenté sur le Salon Paris retail Week qui se tient à Paris Porte de Versailles du 19 au 21 septemebre, sur le stand IER.

     

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    [CONSO LAB] [TENDANCE] | #Food #delivery, #millennials, #réseaux sociaux : trois #opportunités pour l'#agroalimentaire | @LSA

    DE AUDE CHARDENON | LSA | http://bit.ly/2hnMPYp

    #Food #delivery, #millennials, #réseaux sociaux : trois #opportunités pour l'#agroalimentaire

    Comment les acteurs traditionnels peuvent-ils profiter des évolutions technologiques qui révolutionnent le secteur alimentaire ?

    Premier enjeu : répondre aux attentes des millennials, appelés également "génération Y". Ces consommateurs, nés entre les années 1980 et le milieu des années 1990, pèseront en France la moitié de la population active en 2020. "Les millennials représentent un poids démographique et donc économique", rappelle Pascale Grelot-Girard, Directrice Market Intelligence Kantar TNS. "Ce sont sont les consommateurs de demain car on emmène avec soi son comportement d’achat en vieillissant", ajoute Diane Fleutiaux, Strategic Business Unit Director chez Kantar Worldpanel. Or bien connaître leurs pratiques permet de mieux cerner leurs attentes et leurs besoins. "Ils ont une consommation media très majoritairement online, poursuit Pascale Grelot-Girard. Ils pratiquent davantage le digital dans le domaine alimentaire, notamment dans les échanges et les relations avec les marques". Selon l’étude Connected Life 2016 TNS-Sofres, ces générations témoignent un engouement plus élevé pour les objets connectés en cuisine et les applications qui aident à monitorer les prises alimentaires. Les imprimantes 3D alimentaires suscitent également davantage d’intérêt chez les millennials que chez les autres générations, surtout chez les très jeunes.

    Cet attrait pour les nouvelles technologies se reflète dans les comportements d’achat. "Ils ne mangent pas de la même façon que leurs aînés, précise Diane Fleutiaux. Ils consomment plus de snacks, ne prennent pas d’entrée, mangent moins de fromages et de desserts. Le repas se structure autour d’un plat unique", explique la jeune femme. Seul moment traditionnel qui résiste selon Kantar : l’apéritif, qui évolue cependant un vrai repas. Dans le chariot de courses, cela se traduit par la présence de beaucoup de produits plaisirs, sucrés et doux, comme les gâteaux, les bières aromatisées, les capuccinos… "On note aussi une appétence pour les produits pratiques et immédiats, comme les plats cuisinés au rayon traiteur et les pâtes fraîches", poursuit l’analyste. Autre tendance : la cuisine d’assemblage avec des préférences d’achat pour les pâtes et riz et sauces, aides à la pâtisserie, pâtes à tarte. Enfin, "le bio explose auprès de cette cible, plus touchée par la vague du naturellement sain car ultra informée sur le food bashing", ajoute Diane Fleutiaux. Une vision partagée par Kevin Camphuis, cofondateur de Shake Up Factory. "En termes de tendances, c’est très positif, explique-t-il. On mangera mieux demain car les millennials sont nés pendant la crise environnementale et ils sont donc sensibles à ces enjeux". Une forte adhésion pour les produits "sans" (gluten, colorants...) est également notable.

    Food, delivery, millennials, réseaux sociaux, opportunités, agroalimentaire

    Si les millennials sont déjà conquis, ce marché présente un énorme potentiel auprès des autres catégories de population. En croissance exponentielle grâce aux progrès de la techno GPS, le food delivery séduit désormais des distributeurs traditionnels comme Franprix, qui a mis en place avec la start-up Stuart une offre de livraison express de petit-déjeuner. "Le magasin physique a toujours un rôle à jouer, explique Cécile Guillou, Directrice Générale Adjointe Franprix. Le maillage physique en ville est un vrai atout. On sait livrer des plats chauds et des boissons fraîches et toucher tous les moments clés de la journée... Et on dispose de l’omnicanal pour pousser les commandes en ligne." Le distributeur, qui travaille également avec Resto in et Glovo, fait donc le pari de la proximité pour devenir un acteur à part entière du food delivery. Après six mois d’expérimentation, l’enseigne revendique plusieurs centaines de commandes par jour. Pour Benjamin Chemla, cofondateur de Stuart, "la proximité est l’atout de la distribution physique, les commerçants sont au plus près des consommateurs". "Un client vient en moyenne 1,6 fois par semaine en moyenne dans un Franprix, cela souligne le rôle populaire du magasin", rappelle Cécile Guillou.

    L’alimentaire est aujourd’hui l’un des sujets quotidiens phares des réseaux sociaux. Les chiffres sont éloquents : le mot snacking a ainsi fait l’objet de 10 millions de mentions depuis 2014, tandis que food fait l’objet de plus de 200 millions de posts sur Instagram. Sur YouTube, on dénombre 1,5 milliard de requêtes liées à cette thématique.

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    [CONSO LAB] [TENDANCE] | Pourquoi nous #consommons de moins en moins de #viande | @Le Monde

    DE CAMILLE GILLET ET ELISA BELLANGER | LE MONDE | http://lemde.fr/2jPLu14

    Pourquoi nous #consommons de moins en moins de #viande


    Tendance végane de plus en plus présente, scandale à répétition dans les abattoirs, crises sanitaires ou recherche d’une meilleure santé… ? La filière viande est en crise, même si les professionnels du secteur croient encore en l’avenir de la viande. Les chiffres de la consommation de viande indiquent, eux, une baisse générale, en France, depuis 1990. Seule la consommation individuelle de volaille connaît une forte hausse. Comment expliquer une telle tendance ?

    Pour Pierre Sans, chercheur associé à l’INRA-Aliss (alimentation et sciences sociales) d’Ivry-sur-Seine et enseignant à l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse, ce changement de comportement alimentaire s’explique par une conjonction de plusieurs facteurs. « S’il est difficile de déterminer une unique cause à l’origine de la baisse de la consommation de viande en France depuis une vingtaine d’années, il est en revanche possible d’identifier trois paramètres responsables de ce phénomène. »

    consommons, viande

    Si les Français consomment aujourd’hui moins de viande qu’il y a vingt ans, « c’est d’abord à cause de la hausse de son prix », explique Pierre Sans. Et pour cause, les tarifs des produits carnés, en particulier ceux issus des espèces bovines (bœufs, vaches) et ovines (moutons, agneaux), ont considérablement augmenté depuis les années 1990, comme l’indiquait le rapport de France AgriMer en 2015.

    Alors que la viande de porc, de veau et surtout de mouton est de moins en moins présente dans les assiettes des Français, la volaille est quant à elle toujours autant appréciée. Voire davantage. Cette tendance, le chercheur la justifie, en partie, par l’évolution des formes de produits proposés sur le marché : « Depuis plusieurs années on constate une montée en puissance de plats élaborés à partir de viande transformée. La volaille est la viande qui se prête le mieux à la confection de ces aliments prêts à être consommés sur le pouce, comme les sandwichs ou les plats mijotés par exemple. Alors que les pièces de mouton ou de d’agneau ne se prêtent pas du tout à ce genre de cuisine. »

    Deuxième raison de la moindre consommation : le fait que les consommateurs-citoyens sont devenus de plus en plus soucieux de leur planète. « Cela joue en faveur d’une réduction de la consommation de la viande. Davantage sensibles aux conséquences de l’élevage industriel, notamment des ruminants, sur le changement climatique, les Français optent désormais avec plus de facilité pour une réduction des produits carnés dans leurs habitudes alimentaires. Sans pour autant supprimer définitivement la viande des assiettes des Français. »

    Enfin, le lien, établi en 2015 par le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), entre la consommation abusive de viande rouge et certains cancers « a probablement conduit le consommateur à prendre conscience de l’impact de son alimentation sur sa santé », rajoute Pierre Sans.

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le succès du véganisme n’est pas, selon le chercheur, la première raison qui pousse les Français à manger moins de produits carnés. Il précise : « La mode du régime végan, ainsi que la sensibilité croissante des consommateurs occidentaux pour la cause animale, pèsent évidement dans leur choix de réduire leur consommation de viande, mais ces comportements n’expliquent pas à eux seuls cette baisse. »

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