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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | #Auchan déploie un nouveau dispositif #digital pour #fidéliser ses #clients | @LSA

    DE JULIE DELVALLE | LSA | http://bit.ly/2FKJZeZ

    #Auchan déploie un nouveau dispositif #digital pour #fidéliser ses #clients

    Après une phase de test, Auchan s’associe à UntieNots pour déployer à partir du 22 mars les "Défis Waaoh". Le principe : en s'appuyant sur ses affinités, le consommateur se voit proposer des défis en ligne à relever. L'enjeu : cumuler des euros sur sa carte de fidélité... et le fidéliser à l'enseigne nordiste.

    Fin 2016, le distributeur nordiste lance un appel d’offres : il souhaite réorienter sa communication vers plus de dispositifs digitaux ciblés. Parmi les solutions qui lui sont exposées, une société retient son attention : UntieNots. Fondée en 2015, la jeune pousse labélisée French Tech s’appuie sur l’intelligence artificielle pour proposer des jeux aux consommateurs. Ceux-ci choisissent leurs défis dans le but de cumuler des euros « C’est une façon ludique de créer de la fidélité à l’enseigne sans faire acheter plus, mais en achetant tout le temps au même endroit » synthétise Zyed Jamoussi , co-fondateur et président d’UntieNots.

    Partir des préférences d'achat des clients

    Auchan a testé cette solution en s’appuyant sur sa base de porteurs de carte de fidélité. Une partie de ses clients ont ainsi reçu un e-mail ou un SMS les invitant à se rendre sur une page dédiée à l’opération. Ici, leur était présentée une liste de défis, personnalisée en fonction de leur historique d’achats mais aussi de leur navigation sur le web et de leurs rayons favoris, entre autres. Le client pouvait ensuite choisir les défis qu’il souhaitait relever. En remplissant ces missions, il cumulait alors des euros sur sa carte de fidélité. « Ici, la logique est inversée puisqu’on part des affinités du client pour lui proposer des défis ajustés. Ces opérations ciblées ont connu un niveau de participation bien plus élevé que les mécaniques traditionnelles que nous proposons », assure Anne Benoit, responsable marketing web chez Auchan, qui ne souhaite pas s'exprimer sur les résultats de ce nouvelle solution.

    Phase 2: une opération de plus grande ampleur

    Devant le succès de ce test, réalisé à travers deux campagnes en 2017, Auchan déploie plus massivement le dispositif. A compter du jeudi 22 mars 2018, plus d’un million de clients recevront en effet une notification pour relever ses « défis Whaaoh ».UntieNots constate qu'en moyenne, 10 % des personnes exposées se frottent ensuite à ces jeux. Dans le retail, la start-up collabore également avec Carrefour et Sephora sur des dispositifs de personnalisation digitale.

    Exemple de campagne Auchan menée en 2017 avec UntieNots :

    Auchan, digital, fidéliser, clients

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    [#CONSOLAB] [EMBALLAGE] | #Recyclage et #digital au cœur des #préoccupations des #acheteurs | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2FZO8sp

    #Recyclage et #digital au cœur des #préoccupations des #acheteurs

    Dans un contexte d’affaires prometteur lié au retour de la croissance, le secteur de l’emballage en France et en Europe anticipe les nouvelles obligations réglementaires en matière de recyclabilité et cherche à concrétiser sa révolution digitale, selon la dernière livraison de l’Observatoire All4Pack. Les résultats de l’Observatoire 2017 dévoilés par le salon All4Pack Paris révèlent de belles perspectives de croissance pour le secteur en 2018.

    Retour à la croissance

    Les perspectives d’investissement de la filière sont boostées par la croissance dans les secteurs utilisateurs d’emballages. 

    • Le retour de la croissance continue de profiter à l’emballage. 63% des acheteurs et 62% des fournisseurs prévoient une hausse de leur production en volume en France. La distribution/commerce/e-commerce maintient son 1er rang de secteur utilisateur le plus optimiste. Le secteur des biens d’équipement industriel, intermédiaires et BTP est à nouveau optimistes pour 58% des acheteurs. Un acheteur sur deux a investi ou prévoit d’investir pour la création, la fabrication de packagings/emballages.
    • Process et manutention stimulent les investissements. Parmi les 91% d’acheteurs ayant un investissement en cours ou prévus dans les 2 ans ; 1 sur 3 va investir dans les machines de process/conditionnement et 1 sur 3 dans les systèmes de stockage/manutention des charges.
    • Le « made in France » sécurise les achats, malgré une tension palpable sur les prix des matériaux. 46% des acheteurs se fournissent en emballage en France. 78% pensent que le « Made in France » est une clé de développement pour l’emballage mais 41% s’attendent à une hausse du prix des matériaux.

    Forts enjeux de durabilité

    Recyclage, digital, préoccupations, acheteurs

    Selon l’Observatoire All4Pack, l’économie circulaire se place de plus en plus au coeur de la filière emballages, qui anticipe les nouvelles obligations réglementaires.

    • Le recyclage/la recyclabilité des matériaux piloteront l’innovation dans les deux ans pour 52% des acheteurs. Loin devant le design.
    • La réduction des coûts et le recyclage bouclent le cercle vertueux de l’emballage. Facteur d’évolution « historique » le plus important pour 51% des acheteurs, la réduction des coûts voit sa prégnance diminuer. La recyclabilité/le recyclage des matériaux devient le 2ème facteur d’évolution, la réduction à la source/l’écoconception se hisse à nouveau au 4ème rang.

    Transformation digitale

    L’observatoire relève également des signaux forts autour des modes de distribution, de la transformation digitale et de l’industrie 4.0 :

    • L’e-packaging s’impose. 4 acheteurs sur 7 estiment que l’emballage primaire doit s’adapter globalement à une distribution omnicanale et 2 pensent qu’il doit être spécifiquement adapté au canal de l’e-commerce. L’emballage d’expédition profite aux cartons à la dimension des colis, aux enveloppes, aux calages par coussins d’air et papier recyclé, mais dans 1 cas sur 2, c’est un carton à dimensions standards.
    • L’emballage connecté/intelligent pour répondre aux millennials : ainsi pensent 79% des acheteurs. 29% des acheteurs pensent nécessaire de différencier les packagings destinés aux millennials de ceux destinés aux baby-boomers. 71% estiment que le format et la taille sont des critères de différenciation pour les baby-boomers.
    • L’emballage et le conditionnement désormais de plain-pied dans l’industrie 4.0 pour 71% des acheteurs et fournisseurs. Les acheteurs en attendent une meilleure qualité à moindre coût, encore plus de flexibilité pour les équipements et des gains de productivité. La réduction du temps de mise en marché prime chez les fournisseurs. 36% des acheteurs ont entamé des investissements pour prendre le virage de l’Industrie 4.0, les autres attendent une évaluation du retour sur investissements.
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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | Comment #réinventer la #puissance des #marques à l'heure du #digital | @LSA

    DE TRIBUNE D'EXPERTS, MARTIN ISELT | LSA | http://bit.ly/2GBl8pU

    Comment #réinventer la #puissance des #marques à l'heure du #digital

    Martin Iselt, directeur de la création chez CBA Paris, explique comment la résonance d'une marque pourrait demain s'amplifier, au vue des évolutions technologies, exemples à l'appui.

    Nous vivons à une époque où la technologie avance nettement plus rapidement que la vitesse à laquelle les marques et les créateurs peuvent s'adapter. Pour la toute première fois, les marques se voient dans l'obligation de réagir à des développements technologiques, plutôt que d'en être à l'origine ou d'évoluer en tandem avec eux. Cela s'explique par le fait que les technologies les plus récentes mettent à mal la notion même selon laquelle les marques sont des entités visuelles. En lieu et place, nous sommes dirigés vers un terrain certes fascinant mais inconnu à l'heure actuelle : les marques invisibles.

    D'ICI 2020, 30 % DE LA NAVIGATION SUR LE WEB SE FERA SANS ÉCRAN

    Si vous rejoignez une école du design aujourd'hui, vous apprenez la communication visuelle : les logos, les identités, la photographie, les choix des couleurs, la typographie. Auparavant, ces ressources visuelles auraient été utilisées pour faire évoluer les marques : nouveaux concepts visuels, changements de logos et illustration de l'avenir de façon visuelle, à l'image de l'audacieux logo des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Mais, aujourd'hui, la technologie nous conduit au-delà de l'aspect visuel des marques. Par exemple, la fidélité à une marque est dorénavant nettement plus influencée par l'expérience offerte par une marque que par son apparence. Uber en est un exemple. Entre-temps, le succès d'Alexa chez Amazon et de Siri chez Apple a ouvert la voie à un monde d'expérience de marque purement basée sur l'aspect audio, et qui offre aux marques de formidables opportunités tout autant qu'il les confronte à des défis considérables.

    À L'HORIZON 2021, IL Y AURA 1,8 MILLIARDS D'UTILISATEURS D'ASSISTANTS NUMÉRIQUES VOCAUX À L'ÉCHELLE MONDIALE

    Les possibilités offertes par le son

    Si vous demandez à Alexa de vous acheter de l'eau, Alexa choisira probablement la marque avec laquelle Amazon a le meilleur accord, sauf indication de votre part de la marque que vous souhaitez. De la même façon, avec le développement de la domotique dans les foyers, qui devient une réalité, les consommateurs devront être particulièrement fidèles à une marque pour veiller à ce que l'assistant numérique commande une marque de produit bien spécifique ou fasse appel à un prestataire de services en particulier. Dans ce monde de consommateurs audio, la façon dont une marque « résonne », et dont elle existe et communique dans un environnement vocal est un aspect nettement plus importante que son apparence, et c'est par le biais du son que les marques peuvent continuer à se connecter aux consommateurs, au gré de l'évolution de la technologie. Une identité sonore complexe va prendre une dimension de plus en plus importante, à mesure que nous pourrons parler aux marques et disposer de banques de musiques liées aux marques. Et alors même que les écrans des systèmes de navigation dans nos véhicules deviennent de plus en plus petits, pourquoi ne pas avoir des jingles pour les cafés et les stations-services situés le long de notre itinéraire ?

    La sauce barbecue de Stubb est un exemple amusant d'une marque qui tente une première incursion dans le monde du branding invisible. Ils ont développé la compétence « Ask Stubb » (demander Stubb) pour Alexa. Une fois l'application téléchargée, les consommateurs peuvent demander à Alexa des recettes du créateur, écouter ses musiques préférées, obtenir des conseils et astuces culinaires et, bien entendu, commander davantage de sauce à tout moment. Il n'est pas nécessaire d'être un génie du branding pour comprendre les avantages que cela offre à Stubb par rapport à des concurrents qui ne disposent pas de présence audio.

    Ne vous méprenez pas ! Je pense que les marques auront toujours besoin d'un élément visuel. L'aspect d'un produit à son arrivée dans nos foyers est toujours une notion essentielle. En revanche, les habitudes des consommateurs se déportant des écrans, le son devient de plus en plus important, lorsqu'il s'agit d'éclairer les décisions d'achat des consommateurs.

    Les risques

    Un monde de marques invisibles ouvre certes de nouvelles possibilités pour nouer un dialogue avec les consommateurs, mais les menaces potentielles envers les marques sont bien réelles. Quel que soit l'assistant numérique utilisé par les consommateurs pour faire leurs courses ou contrôler leurs maisons, il peut potentiellement prendre des décisions importantes en leur nom, par ex. choisir leur fournisseur d'électricité. Si Nest, ou toute autre application intelligente qui régule votre thermostat, pouvait parler et proposer de meilleurs accords, quel fournisseur d'électricité suggèrerait-il ? Saura-t-il qu'une offre soucieuse de l'environnement est plus importante à mes yeux que d'économiser de l'argent ? Ce « court-circuit » dans la communication directe avec les marques en question pourrait se produire dans toutes les catégories de produits, et aurait pour conséquence une situation de monopole où quelques marques seulement gagneraient de plus en plus de clients.

    Certains experts ont même évoqué l'idée que les assistants vocaux, tels qu'Alexa, marqueront la disparition des marques. Mais, selon moi, l'inverse pourrait se produire. Cela pourrait ouvrir une nouvelle voie pour que les marques communiquent avec les consommateurs. La fidélité à une marque sera le principal facteur et les marques vont d'ores et déjà devoir réfléchir à la façon dont elles vont créer des expériences et exister dans le monde des marques invisibles.

    La solution

    Il revient aux agences de découvrir les meilleurs moyens pour que les marques individuelles puissent exister dans ce nouvel environnement. Fondamentalement, nous devons commencer à réfléchir aux marques en prenant en compte des aspects différents et nous devons mener cette démarche en comprenant comment la technologie peut se connecter avec les consommateurs, au-delà des moyens visuels. L'avenir consiste à définir comment exploiter, adapter et personnaliser cette technologie en faveur des marques. Être en amont de la technologie, plutôt que de la subir. L'évolution du branding consistera à prendre en compte tous les points de contact, toutes les technologies. À l'heure actuelle, je pense qu'une large part de l'industrie n'a pas pleinement conscience des possibilités que le branding invisible peut offrir. Les agences capables d'offrir une offre complète et parfaitement alignée sur les tout derniers progrès technologiques seront les seules à survivre.

     

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] |Le #Digital #transforme l'#entreprise et son approche au #client | @ECOMMERCEMAG.FR

    DE VALENTINE SIMON | ECOMMERCEMAG.FR | http://bit.ly/2CUgT8m

    Le #Digital #transforme l'#entreprise et son approche au #client

    La révolution numérique a eu un double impact qui a profondément bouleversé nos habitudes que ce soit sur notre communication (75% de la population mondiale utilise un portable, explosion des réseaux sociaux, ...) ou que ce soit sur notre consommation.

    Chaque entreprise, quel que soit son secteur, cherche à améliorer ses performances et sa productivité. Quelles solutions digitales choisir ? Où place-t-on la relation client ?

    Le dirigeant, homme clef de la transformation digitale de l'entreprise

    Il est clair qu'aucune solution digitale ne peut fonctionner si le projet de la transformation n'est pas porté par le dirigeant de l'entreprise. En effet, la transformation digitale de l'entreprise débute par une identification efficiente de ses aspirations et des opportunités à saisir en misant dans un premier temps sur l'humain et une vision commune. Dans un second temps, la formation ; et ce, afin que chacun puisse trouver sa place et puisse se positionner dans l'entreprise.

    Adapter l'organisation de l'entreprise

    L'intégration du digital a, pour première conséquence pour les entreprises, de s'interroger sur leur organisation afin de s'adapter à cette réalité moderne et aux nouvelles exigences des clients. Il faut pouvoir offrir un service fluide aussi bien du point de vue du client que de l'entreprise. Avoir une interface s'adaptant aussi bien à l'appareil choisi et qu'aux usages du client. D'après l'étude de Deloitte, les achats à partir d'un téléphone intelligent ou d'une tablette bénéficieront de la convivialité des applications et l'entreprise prédit aussi que le chiffre des utilisateurs qui s'y adonnent connaîtra une croissance flagrante.

    Un impact positif et efficient sur les collaborateurs de l'entreprise

    La mise en place d'outils digitaux s'accompagne de divers chantiers menés par la direction qui va répartir les compétences de ses collaborateurs en mettant l'accent sur le collaboratif ce qui va peut générer des résultats bénéfiques sur l'engagement des collaborateurs. D'après une étude de Capgemini Consulting relative aux impacts des nouvelles technologies de l'information et de la communication sur la qualité de vie et la santé au travail montre l'impact globalement positif des usages des NTICS sur les conditions de travail. En ouvrant de nouvelles possibilités d'interaction et de production, ces usages ont apporté des améliorations concrètes et ont contribué de manière nette au sentiment de satisfaction au travail. Ils constituent bien souvent des solutions jugées adaptées par les salariés aux problèmes qu'ils ont à gérer dans leur contexte de travail présent (sécurité, intérêt du travail, besoin de sens et d'être acteur des évolutions...) ou tout au long de leur vie professionnelle (équilibre vie professionnelle/vie privée, employabilité...).

    Une approche agile et collaborative

    Par exemple, la mise en place d'un réseau social d'entreprise (RSE /intranet) peut être un accélérateur de production car il favorise la réactivité, fédère les équipes sur les projets et améliore la collaboration. Pour ce faire, il est important de choisir les bons outils, qu'ils soient adéquats, intuitifs, ergonomiques, rapides et surtout accessibles facilement. Des moyens de déploiements progressifs sont à préconiser afin que l'adoption soit positive et évolutive : on parle alors de méthode agile qui est une approche itérative et collaborative prenant en compte les besoins initiaux et ceux à venir.

    Une approche fusionnelle vers le client

    La démocratisation des outils digitaux a engendré une grande transformation dans la relation client ; en effet, le client a gagné en autonomie, il compare, exprime son avis et surtout recherche quelque chose de précis et de qualitatif. Ainsi, le digital est devenu une approche fusionnelle de l'entreprise et du client, l'expérience de celui-ci doit être au coeur de la mobilisation. Les nouvelles entreprises, nées à l'ère du digital, l'ont bien compris et avancent en mettant en place leurs processus d'un pas commun avec leur démarche de commercialisation ce qui leur donne une parfaite maitrise de leurs clients et place le produit au second plan.

     

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | #Eram, #90 ans, mais "#digital #native" dans l’âme | @L'USINEDIGITALE

    DE STEPHANIE MUNDUBELTZ-GENDRON | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2Cih7YX

    #Eram, #90 ans, mais "#digital #native" dans l’âme

    Eram a soufflé sa 90e bougie en 2017. Comment la marque et enseigne de chaussures a-t-elle traversé les décennies et abordé son virage du numérique ? Site e-commerce, open innovation, politique de change… Renaud Montin, directeur marketing et digital, nous livre les clés de sa transformation.

    "Rien n’est acquis, il faut innover. C’est dans l’ADN d’Eram depuis le départ", assure Renaud Montin, directeur marketing et digital de la marque et enseigne de chaussures. "Albert-René Biotteau et son épouse Marie-Josèphe ont fondé Eram en 1927. C’est la troisième génération de la famille qui dirige, avec depuis le départ, la notion d’audace et la remise en cause permanente".

    90 ans plus tard, lorsqu’on parle de transformation numérique, il était évident pour l’enseigne qu’il fallait prendre le virage. "L’environnement concurrentiel est très fort. Les enseignes de textile sont arrivées sur la chaussure. Et aujourd’hui, 16 % du marché est réalisé sur Internet. La seule guerre des prix n’est pas possible", observe Renaud Montin.

    L’E-COMMERCE, 1ER MAGASIN DE L’ENSEIGNE ERAM

    Le premier tournant vers le digital a été amorcé avec le lancement de l’e-shop en 2009. "Nous étions l’une des premières enseignes du secteur à ouvrir un site e-commerce, avec un parti pris dès le départ, celui de la livraison gratuite en magasin", précise-t-il. Ensuite, l’arrivée des pure-player a incité l'enseigne à mettre en place un plan de transformation. "Le numérique nous a obligés à nous transformer. Cela a un impact sur toute la chaîne de valeur : logistique, ressources humaines, IT…".

    Depuis, les services Web ont évolué, avec l’e-réservation en 2015, mais aussi la refonte du site pour le rendre responsive : "Le mobile fait partie intégrante de stratégie digitale de l’enseigne. Nous approchons des 50% du trafic réalisé sur mobile, si l’on ajoute le trafic tablette, on est à 60%." Pour qualifier le trafic mobile en magasin, l'enseigne a d’ailleurs lancé en cours d’année des tests de geofencing, en partenariat avec l’aide de Vectaury : "L’idée est de pouvoir déclencher des choses quand un client est à proximité du magasin", explique Renaud Montin. Et ainsi alimenter la base de données…

    Programme de fidélité Eram & Moi, corner sur les marques de créateurs E-lab, curation de photos sur les réseaux sociaux avec My Eram Touch… L’enseigne continue d’ajouter des fonctionnalités pour renforcer sa présence sur le Web. Objectif : améliorer la relation client et bien sûr… générer plus de revenus. Aujourd’hui, l’e-commerce et l’e-réservation sont le plus gros magasin de l’enseigne : "Le chiffre d’affaires e-commerce et e-résa d’Eram enregistre chaque année des progressions à deux chiffres. Il représente 6 à 10 % du chiffre d’affaires global de l’enseigne. Et nous comptons bien dépasser les 10% dans les prochaines années", détaille le directeur marketing et digital.

    PÉDAGOGIE ET FORMATION DES ÉQUIPES

    Mais pour mener à bien cette transformation, le groupe a dû faire preuve de pédagogie en interne avec, au centre, un accompagnement sur la politique du change : "Il faut expliquer aux équipes pourquoi il faut faire ces changements-là, il faut être pédagogue et donner du sens". Pour acculturer les collaborateurs, des sessions sont régulièrement organisées dans chaque région.

    "Comme la frontière entre le e-shop et le magasin est beaucoup plus floue, nous avons créé une base de clients unique. Il n’y a pas deux clients. Mais pour ça, chaque magasin doit y trouver des bénéfices et donc rester au centre", explique Renaud Montin. Pour convaincre les directeurs des 250 points de vente et les positionner comme acteur de cette transformation numérique, l'enseigne a décidé que le chiffre d’affaires généré via Internet serait redistribué au magasin. "Cela a été l’un des premiers actes fondamentaux", souligne-t-il. Lorsque l’on sait que plus d’un colis sur deux est livré en boutique, c’est en effet un bon levier de motivation. "Chaque magasin est ainsi responsabilisé et concentré sur le click and collect. En cas de rupture, les vendeurs en boutique peuvent ainsi encourager les services en ligne. Plus le digital est fort, plus le magasin est fort". Après un test en 2016 sur cinq magasins, des tablettes-vendeurs ont également été déployées  sur une vingtaine de magasins courant 2017 : "On arrive ainsi à monter sur 3 à 5% du chiffre", se félicite Renaud Montin.

    Toujours d’un point de vue ressources humaines, depuis quatre ans, pour chaque nouveau projet, Eram travaille par ailleurs avec un groupe restreint pour mettre les choses en place : "On co-construit le package ensemble".  Un moyen, là encore, d’impliquer les collaborateurs dans la transformation de l'enseigne.


    L’OPEN INNOVATION, AU CŒUR DE LA TRANSFORMATION

    Pour aller vite et rester novateur, Eram mise aussi sur l’open innovation. "Dans cette transformation, on s’est ouvert à tous les écosystèmes. Sur certaines choses, il faut qu’on aille encore plus loin. Nous souhaitons collaborer avec les jeunes pousses et les soutenir pour qu’elles nous aident à innover, à trouver de nouveaux services en magasin et sur Internet", déclare Renaud Montin. Eram travaille ainsi étroitement avec le Picom (Pôle de compétitivité des industries du commerce) et participe à de nombreux appels à projets. C’est ainsi qu’est né le projet de chaussures connectées #Choose, en collaboration avec Phocéis, ou le service d’impression de talons en 3D Atelier 27, en partenariat avec Unistudio, pour le design, et Neuronal Motion pour la partie software…

    Eram, 90 ans, digital, native

    Learning expedition dans la Silicon Valley, CES de Las Vegas, NRF à New York… Le groupe multiplie aussi les déplacements pour flairer les tendances et s’ouvrir les chakras. Il s’appuie également sur la politique innovation de la région Pays de la Loire, où il est basé. "Ce qui change la donne, c’est que tout va hyper vite et que tout bouge énormément. Il ne faut pas avoir de préjugés, il faut essayer, tester", remarque Renaud Montin.

    Mais attention, pas question de faire du digital pour du digital. Les magasins 100% automatisés, il  n’y croit pas. "Le digital est un moyen, pas une fin en soi. Le magasin reste au cœur de la stratégie. On répond par du numérique mais on investit sur la formation, l’accueil client… On est commerçant avant tout".

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    [#CONSOLAB] [BAROMETRE] | Commerce physique VS. commerce digital, les jeux et jouets | BAROMÈTRE CROSS-CANAL PROMISE CONSULTING

    DE PROMISE CONSULTING | BAROMÈTRE CROSS CANAL LES JEUX ET JOUETS

    Commerce physique VS. commerce digital, les jeux et jouets

    Pour poursuivre son étude cross-canal, Promise Consulting, société d’études spécialisée dans l’évaluation de la performance des stratégies marketing, s’est intéressée aux achats de jeux et jouets.

    L’émergence du digital a bouleversé nos modes de consommation et nos habitudes d’achat. Le magasin physique, généraliste ou spécialiste, est aujourd’hui concurrencé par des plateformes de e-commerce accessibles depuis son ordinateur et aujourd’hui depuis son mobile.

    L’ambition de notre Baromètre Cross-Canal est de « tracker » trois indicateurs clés de la performance comparée des canaux de distribution : la pénétration bien entendu, mais également la satisfaction et la recommandation en lien direct avec le dernier achat (et le plus récent) effectué

    Nos récents baromètres ont porté sur les secteurs du luxe, du bricolage, du tourisme, du textile, etc. A l’approche des Fêtes de Noël, il convenait de faire le point sur la catégorie phare des Fêtes : les jeux et jouets.

    Philippe JOURDAN, associé fondateur Promise Consulting, Professeur des Universités, membre de l’American Marketing Association (AMA) et rédacteur en chef de la Revue Française du Marketing (RFM) :

    « Notre baromètre Cross-Canal mesure régulièrement et sur l’ensemble des secteurs d’activités la croissance, la satisfaction et la recommandation comparées des achats effectués en ligne versus ceux effectués en magasins physiques. La dernière vague s’est intéressée au secteur des jeux et jouets. Quoi de plus naturel à l’approche des Fêtes de Noël qui représentent 50% du chiffre d’affaires du secteur.

    La pénétration d’Internet dans l’achat de jeux et jouets est fortement « boostée » à l’approche de Noël alors que les enseignes spécialisées et les grandes surfaces tirent plutôt bien leur épingle du jeu durant toutes les autres occasions de l’année (anniversaires, fêtes, récompenses, etc.). Des raisons objectives l’expliquent : Internet a su contourner le caractère expérientiel du produit en apportant aux consommateurs les éléments de réassurance attendus. En même temps, Internet a su s’imposer en supprimant tous les « points de douleur » dans le parcours d’achat classique (attente, queue en caisse, foule en magasin, difficulté d’accès aux points de vente en période d’affluence, etc.).

    Au final l’ensemble des chiffres comparés à d’autres secteurs montrent la fragilité des points de vente physiques de jeux et jouets. L’affrontement semble ici tourner à l’avantage du online sur la satisfaction et la recommandation avec en corollaire une pénétration du média en hausse chaque année ».

    LIRE LE COMMUNIQUE DE PRESSE EN INTÉGRALITÉ : 20171212 CP JEUX ET JOUETS V2.pdf