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    [#CONSOLAB] [DISTRIBUTION] | La #Chine, laboratoire de la #révolution d'#Auchan | @LSA

    DE MORGAN LECLERC | LSA | http://bit.ly/2qLjNYm

    La #Chine, laboratoire de la #révolution d'#Auchan

    La transformation d’Auchan en enseigne omnicanale touche tous les pays du groupe. En particulier la Chine, où l’entreprise, alliée depuis peu avec le géant de l’e-commerce Alibaba, multiplie les tests auprès d’une clientèle très digitale.

    Le centre de gravité d’Auchan se déplace inexorablement à l’est, vers la Russie et, surtout, la Chine, désormais deuxième pays en termes de chiffre d’affaires derrière la France. Auchan y est le principal actionnaire de Sun Art, premier distributeur national. Et se retrouve encore plus sous les projecteurs depuis qu’en novembre 2017, il a signé une alliance avec Alibaba. L’e-commerçant dirigé par Jack Ma est entré au capital de Sun Art, en même temps qu’Auchan renforçait sa participation, avec de grandes visées stratégiques de part et d’autre.

    Le premier gros chantier, qui promet d’aller très vite, concerne l’hybridation entre Sun Art et Alibaba. D’ici à l’été, les clients de Taobao, la plate-forme C to C (particulier à particulier) d’Alibaba, auront accès à l’ensemble de l’offre des hypermarchés de Sun Art. En se connectant sur l’application, le client de Taobao sera mis en relation avec l’hypermarché le plus proche (RT-Mart ou Auchan) dans un rayon de 3 km, et aura la possibilité d’être livré en moins d’une heure. Ce dispositif doit être étendu à l’ensemble du parc chinois d’ici à la fin de l’année. Soit près de 500 magasins en quelques mois. Pour Ludovic Holinier, directeur général de Sun Art et directeur d’Auchan Retail Chine, « l’idée est de s’appuyer sur Taobao pour pousser l’offre online et offline ». Dans ce fameux rayon de 3 km autour de ses hypers, Auchan vise 600 millions de clients potentiels, alors qu’Alibaba revendique plus de 480 millions de consommateurs qualifiés.

    Tests autour du digital

    « Le vrai grand événement de l’année passée, c’est ce partenariat, a souligné Wilhelm Hubner, directeur général d’Auchan Retail, début mars, en marge de la présentation des résultats du groupe. Au-delà de l’aspect capitalistique, il y a de réelles avancées. Le O to O (online to offline), c’est l’avenir du commerce. Et notre objectif est de faire de Sun Art le leader du commerce alimentaire phygital en Chine. »

    À l’heure des coups de boutoir d’Amazon sur le commerce physique, travailler main dans la main avec un grand groupe centré sur le digital est devenu une réponse en soi. Alibaba y gagnera évidemment lui aussi, et va pouvoir enrichir son système de collecte de données pour suivre et analyser les comportements des consommateurs. Selon la presse asiatique, à l’aide de ce partenariat, Sun Art entend faire grimper la part des ventes online de moins de 3 % de son chiffre d’affaires aujourd’hui à entre 10 et 20 % dans les années à venir.

    Aujourd’hui, la Chine est, avec la France, le pays où Auchan Retail investit le plus. Et sans attendre l’alliance avec Alibaba, le distributeur et ses partenaires locaux avaient déjà mis en place des tests autour du digital, notamment sur la commande et la livraison, comme avec le service RT-Mart Fresh, dont l’appli a été téléchargée un million de fois. Il permet de livrer des milliers de références, dont 1 500 produits frais en moins d’une heure, avec des commandes préparées depuis les magasins. Fin décembre 2017, sur un magasin test, le service tournait à plus de 1 000 clients/jour. Et nul doute que ce type de développement est scruté dans les autres pays d’Auchan.

    « En Chine, nous ne raisonnons plus en chariot ou en taux de nourriture, mais en nombre de repas à couvrir par jour, détaille Wilhelm Hubner. Nous travaillons sur le picking in store, et une capacité à livrer une offre de plus en plus large, qui part des produits frais. Nous nous étions donné deux ans, en réalité, ce sera fait en dix-huit mois. » La vitesse d’exécution est l’une des particularités du marché chinois. Un exemple ? Auchan Minute, le magasin-container de 18 m² sans personnel, n’a fait son apparition qu’au deuxième semestre 2017 en Chine, mais on en dénombrait déjà plus de 180 début mars. Ce magasin d’un genre nouveau offre un temps de retour sur investissement record de quatorze à seize mois seulement et de nombreuses possibilités d’installation dans les lieux de flux comme les parkings. Ce modèle pourrait même être décliné sur des thématiques éphémères. Comme un point de vente de maillots de bain à proximité d’une plage, par exemple…

    Paiement par mobile

    Laboratoire à ciel ouvert, la Chine est en plein bouillonnement ­commercial. Et pas uniquement sur les concepts. Les usages y sont différents, par exemple sur le paiement, où le mobile dépasse de loin la carte bancaire. D’après des chiffres de Kantar Consulting, Alipay (Alibaba) représentait près de 54 % des paiements par mobile en 2016 (contre 40 % pour Wechat Pay, de Tencent). Avec un tel poids, il n’est pas difficile d’imaginer l’intégration de la solution Alipay chez Sun Art. Selon nos informations, d’autres collaborations, en amont, pourraient s’établir. Alibaba et Auchan étudieraient la possibilité de « cobrander » certains magasins et la mise en place de partenariats à l’achat, pour profiter de leurs gigantesques forces de frappe respectives.

    Chine, révolution, Auchan

    Devancer ses adversaires est capital. Tencent, le géant technologique qui possède l’hégémonique plate-forme Wechat, ne cesse de prendre des participations dans des distributeurs physiques (Yonghui Superstores, Better Life, et bientôt Carrefour). Chacun cherchant à mettre sur pied le modèle ultime, qui combinera le meilleur du magasin et du digital, avec la performance logistique du numérique, et la récurrence d’achat sur les produits frais. Le fameux best of both worlds.  

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | #Digitalisation des #points de #vente : le #taux d'#équipement est #prêt à #exploser | @LSA

    DE LA REDACTION | LSA | http://bit.ly/2JYSt0t

    #Digitalisation des #points de #vente : le #taux d'#équipement est #prêt à #exploser

    Si la digitalisation des points de vente est sur toutes les lèvres du retail mondial, la proportion d’enseignes équipées d’un dispositif complet n'est que de 10% environ. Toutefois, le taux d’équipement s’accélère très fortement depuis 2017. Pour Jérémie Herscovic, PDG de SoCloz, tout est prêt aujourd'hui pour qu'il explose.

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    La digitalisation des points de vente répond tout d’abord à la forte attente des consommateurs (67%) pour une expérience moderne, sans couture, en magasins. Comme le montre l'enquête réalisée par SoCloz et récapitulée dans l'infographie ci-dessous, le plébiscite est fort pour tout service limitant les déplacements inutiles en magasin, l’impact des ruptures en stock, les longues attentes en caisse, et favorisant une livraison express.

    Cependant, malgré l’appétence vérifiée des consommateurs pour ces dispositifs, les enseignes demeurent encore faiblement équipées au regard des taux d’équipement déclarés par les répondants : 5 à 20% selon les dispositifs en dehors du click & collect, véritable standard de marché. Ceci s’explique principalement par une précaution de mise quant à leur implémentation, qui nécessite la conjonction de trois facteurs importants : une infrastructure technique stable (ERP, système caisse, solution e-commerce), des équipes de vente formées et convaincues, et un schéma comptable compatible. Tout est prêt pour que ce taux d’équipement explose et que la révolution tant attendue du retail se réalise.

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    [#CONSOLAB] [IA] | L'#intelligence #artificielle au service du #retail | @ECOMMERCEMAG

    DE FLORIANE SALGUES | E-COMMERCE MAG | http://bit.ly/2H9QMzA

    L'#intelligence #artificielle au service du #retail

    Connaître les préférences du client, anticiper ses envies et lui proposer l'offre la plus personnalisée : grâce à l'IA, les ambitions des retailers passent du rêve à la réalité. Mamma mIA !

    Influer sur la saveur d'une boisson déjà commercialisée jusqu'à ce que celle-ci soit exactement à votre goût. Recevoir de votre marque préférée une sélection personnalisée de cinq vêtements et accessoires, après avoir répondu à quelques questions sur vos attentes et votre morphologie. Ou, encore, être choyé à la caisse d'un supermarché après que celui-ci ait repéré, via une caméra de reconnaissance faciale, votre insatisfaction. Ces expériences nourries à l'intelligence artificielle (IA) pourraient être le scénario d'un épisode de la série Black Mirror. Il s'agit pourtant bel et bien de la réalité, comme en témoignent IntelligentX Brewing Co, société anglaise dont la bière est brassée à l'intelligence artificielle, Stitch Fix, marque américaine de vente de vêtements en ligne basée sur les data des visiteurs, et WalMart, multinationale spécialisée dans la distribution, en cours de développement d'un outil pour détecter, à l'aide de caméras, les expressions des visages.

    En 2018, l'intelligence artificielle, concept sur lequel travaillent les scientifiques depuis 60 ans, fait une entrée remarquée sur le territoire du retail. "Si ce terme est utilisé à toutes les sauces, commente Christophe Marée, directeur marketing digital Europe de l'Ouest et du Sud chez Adobe France, les outils de machine learning inhérents à l'IA - et qui s'inspirent de la pensée humaine -, combinés aux data, oeuvrent à améliorer les expériences proposées par les marques aux consommateurs."

    L'IA ... pour exploiter les données clients

    Grâce à l'IA, les marques auraient ainsi l'opportunité de mieux connaître leurs clients. Et pour cause : "Il est enfin possible d'exploiter les données non structurées telles que les posts sur les réseaux sociaux, explique Jean-Philippe Desbiolles, vice-­président cognitive solutions d'IBM Watson. Ces éléments, qui représentent 80 % des données générées, deviennent compréhensibles, via les systèmes cognitifs, et donnent la possibilité aux marketeurs d'accéder à une nouvelle masse d'insights pour prévoir les comportements des consommateurs et éviter leur attrition." Car, sans data, pas d'IA. L'équation se veut simple pour les marques en quête de l'implémentation d'une stratégie d'intelligence artificielle. "L'explosion des technologies et des algorithmes offrent aux marques la possibilité de fabriquer un référentiel client unique (RCU), analyse Olivier Mazeron, CEO et cofondateur de Sutter Mills, et ainsi, d'aller plus en profondeur dans la connaissance client." Grâce aux données issues des cartes de fidélité de leurs clients (âge, sexe, identité, adresse, notamment), aux catégories d'achat les plus fréquentes - en ligne et en boutique - combinées aux données de transactions, de navigation et de comportement, aux données exogènes, comme la météo, et aux algorithmes de machine learning et de deep learning, les marques seraient en mesure de personnaliser leur offre, mais, aussi, de détecter les futures tendances ou, encore, d'automatiser nombre de tâches liées à la gestion des stocks.

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    "La donnée devient omniprésente, appuie Christophe Marée. Elle décrit des profils consommateurs, des appétences aux produits, des comportements et même des modes de pensée. C'est son mariage avec les technologies qui permet de réagir de manière prédictive." Cyrillus a bien compris l'importance de l'exploitation des données pour individualiser sa communication. Ainsi, en octobre 2016, l'enseigne combine le traitement de ses data aux outils de recommandations basés sur de l'intelligence artificielle de la jeune pousse Nuukik. Objectif : constituer un catalogue ultrapersonnalisé, un "smartalog" envoyé aux clientes les moins régulières de l'enseigne, afin de les fidéliser. "Le catalogue est pour nous un élément stratégique pour driver du trafic vers nos sites de vente, magasins et site on line", explique Jean-François Louvieaux, directeur marketing et e-commerce de Cyrillus, qui diffuse chaque année 6 millions de catalogues auprès de ses 600 000 clientes. En fonction du segment de clientes, de leurs transactions off line et on line et de la navigation web, la marque a ciblé 100 000 consommatrices et réalisé quelque 80 000 catalogues, tous différents, ainsi que 20 000 catalogues génériques et ce, en moins de trois mois. Photos et textes - récupérés sur le site -, et jusqu'au prénom du consommateur et son magasin de référence, varient. Résultat : un incrément de 5 % du chiffre d'affaires et une meilleure conversion.

    L'IA ... pour devancer les attentes des clients

    Devancer le désir du client : telle est bien la possibilité ouverte par l'intelligence artificielle pour les marques. "L'intelligence artificielle change la donne sur les stratégies marketing depuis un peu plus d'un an", constate Xavier Lapeyrere, senior manager conseil expert CRM et marketing digital au sein du cabinet Umanis, spécialisé dans la business intelligence et le big data. Le professionnel observe ainsi de grands bouleversements dans la capacité des algorithmes à établir des attitudes d'achat, à les prédire et à suggérer aux consommateurs le produit le plus adapté à ses attentes du moment. Les recommandations de produits boostées par l'intelligence artificielle ont ainsi, en moyenne, généré, lors de l'édition 2017 du Black Friday, 30 % des revenus de la vente en ligne et 24 % de ceux réalisés lors du Cyber Monday - le lundi suivant le Black Friday -, selon une analyse réalisée par Salesforce dans 30 pays. Personnalisation des recherches, de la recommandation ou, encore, du contenu d'un site e-commerce...

    RichRelevance, entreprise spécialisée dans la personnalisation omnichannel, a fait évoluer sa solution pour que l'ensemble des données collectées par les retailers soient disponibles en temps réel, et "en particulier la donnée de comportement qui est l'indicateur-clé d'intention d'achat, précise Antoine Leven, directeur de comptes chez RichRelevance France, mais aussi, l'historique d'achat, les segments du CRM, les données produits et textuelles. Ces ingrédients enrichissent l'apprentissage du moteur d'IA." Pour Swap.com, place de marché finlandaise pour vêtements de seconde main vendus aux États-Unis, la personnalisation du moteur de recherche, en constante évolution grâce aux data des visiteurs, a augmenté les performances du site de 7 % en seulement 15 jours "et ce, malgré la complexité d'un site ne vendant pas deux articles similaires", complète le directeur de comptes.

    "Les opportunités de l'intelligence artificielle se trouvent dans la capacité à faire de l'analyse prédictive en temps réel, confirme Sylvain Harault, director solution consulting west Europe de Pegasystems, afin notamment d'engager le client, de lui proposer un nouveau service adapté, de le retenir, mais aussi d'optimiser les canaux pour traiter plus efficacement ses demandes." Ainsi, avec sa solution Retail Advisor, Pegasystems engage les enseignes à tirer parti de leur avantage principal - l'accès donné aux clients au produit physique (le véritable, et non pas une photo) - pour engager leurs consommateurs. Les vendeurs équipés de cette application de clienteling accèdent aux données clients présentes dans tous les canaux (Web, centre d'appels, e-mails, mobile ou réseaux sociaux), et bénéficient de recommandations personnalisées.

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    [COMMUNIQUE DE PRESSE] [TRANSPORTS] | MALGRÉ LE BLUES DES TRANSPORTS, BELLE EMBELLIE DES RÉSERVATIONS EN LIGNE

    DE PHILIPPE JOURDAN | COMMUNIQUE DE PRESSE | PROMISE CONSULTING

    LE BAROMÈTRE CROSS-CANAL[1] | THE CROSS-CHANNEL BAROMETER | PROMISE CONSULTING

    Pour poursuivre son étude cross-canal, Promise Consulting, société d’études, spécialiste de l’évaluation de la performance des stratégies marketing, s’est intéressée aux réservations (hôtel, location de voitures, réservation billets d'avions / trains / autocars) en cette période de perturbation du trafic dues aux grèves SNCF.

    La digitalisation de la distribution est « en marche » et emprunte des chemins différents selon les secteurs : multicanal, cross-canal, omnicanal, voire substitution des magasins physiques par des acteurs en ligne. Pour autant, il existe peu de données chiffrées sur la comparaison de l’expérience en ligne et en magasin à l’occasion du dernier achat.

    C’est l’ambition de notre Baromètre Cross-Canal de Promise Consulting. Dans cette 5ème édition, l’étude compare l’achat, la satisfaction et la recommandation selon le canal offline et online utilisé dans les secteurs de la billetterie de transport, de la location de voiture et de la réservation hôtelière.

    Un constat dans le cas de la dernière transaction : l’achat de billets de transport (84%), la location de voitures (75%) et la réservation hôtelière se font massivement sur Internet (85%), le recours à une agence physique étant plus prononcé dans le cas des locations de voitures uniquement (mais le plus souvent dans une logique web-to-store).

    Deux conclusions fortes :

    • L’e-commerce est massivement souscrit pour les locations d’hébergement et les achats de titre de transport, moins souvent dans le cas des locations de voiture. Conclusion : le profil de l’e-acheteur ne se distingue en rien du client moyen.
    • La satisfaction et la recommandation l’emportent très largement s’agissant de l’achat en ligne pour les trois secteurs, « boostées » en particulier par les trois avantages associés au média Internet :  une commodité (« je réserve depuis n’importe quel lieu et à n’importe quel moment », une facilité de choix (« je peux comparer les offres en un clic »), une chaîne de valeur (« de la recherche d’informations jusqu’à la réservation, des sites qui m’apportent tout ce dont j’ai besoin »).

     

    Pour en savoir plus et consulter l'intégralité du communiqué de presse, contactez-nous : philippe.jourdan@promiseconsultinginc.com 

    [1] Le Baromètre Cross-Canal mesure la performance comparée des circuits de distribution traditionnels et de e-commerce par segments de marché. Il fait suite aux enseignements d’un ouvrage de référence publié par Promise Consulting sur les Nouveaux Comportements de Consommation et intitulé « Le Marketing de la Grenouille » (Editions Kawa | http://bit.ly/2k1N4rf). Pour plus d’informations : http://promiseconsulting-consoblog.com.

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    [#CONSOLAB] [E-COMMERCE] | Les #e-#commerçants tricolores lancent les #French #Days, un #Black #Friday à la #française | @L'USINE DIGITALE

    DE JULIETTE RAYNAL | L'USINE DIGITALE| http://bit.ly/2qL4TjP

    Les #e-#commerçants tricolores lancent les #French #Days, un #Black #Friday à la #française

    Du 27 avril au 1er mai 2018, six e-commerçants français proposeront des produits à prix cassés allant de -20 à -60%. L'objectif est de créer un rendez-vous réflexe au cours du premier semestre, à l'image de ce que les Américains ont imposé avec le Black Friday lors des fêtes de fin d'année. Ils viennent d'être rejoints par quatre nouveaux acteurs.

    Rue du commerce, La Redoute, Cdiscount, Showroomprivé, Fnac.com et Boulanger.fr s'associent pour lancer du 27 avril au 1er mai les French Days, une sorte de Black Friday à la française. Pendant cinq jours, ces commerçants proposeront sur leur site marchand des prix cassés (allant de -20 à -80%) ainsi que différentes remises. Ces initiateurs sont rejoints par quatre autres acteurs : Groupe Beaumanoir, Sarenza, Kiabi et Auchan.

    CRÉER UN RENDEZ-VOUS AU CHANGEMENT DE SAISON

    "Dans l'univers du e-commerce, les soldes fonctionnent surtout les deux premiers jours, voire essentiellement le premier jour. Les dernières semaines ne servent plus à grand-chose. En parallèle, ces dernières années le Black Friday a supplanté le premier jour de soldes d'hiver en termes de trafic et de transactions. Nous avons donc souhaité créer la 4e journée de pic de l'année (la première journée du e-commerce français est le Black Friday, la seconde correspond au premier jour des soldes d'hiver et la 3ème au premier jour des soldes d'été, ndlr) au cours du premier semestre", expose Nathalie Mesny, la directrice générale de Rue du commerce.

    Les initiateurs des French Days ont choisi la fin du mois d'avril pour viser le changement de saison et s'immiscer dans la vie des consommateurs juste avant une période de grande mobilité, favorisée par les ponts du mois de mai. Sur Rue du commerce, toutes les catégories de produits seront visées, de la téléphonie aux produits high tech en passant par la puériculture, l'électroménager, les produits outdoor et les articles de mode.

    UNE OPÉRATION WEB FIRST MAIS QUI POURRAIT RAMENER DU TRAFIC EN MAGASIN

    Conçue comme une opération web first, l'initiative pourrait aussi avoir un écho en magasin selon les acteurs. Rue du commerce mise, pour sa part, sur l'omnicanalité avec le réseau de magasins Carrefour, groupe auquel le site appartient. "Rue du commerce proposera aux internautes de se faire livrer leur commande dans le magasin Carrefour de leur choix. C'est une opération web et non-alimentaire au départ mais on peut imaginer un deuxième effet avec le trafic créé en magasin lors du retrait de la commande", précise Nathalie Mesny.

    Les e-commerçants ne risquent-ils pas de voir leurs marges s'éroder avec cette quatrième opération d'offres "percutantes" ? "Si cela devient un rendez-vous réflexe pour les consommateurs, nous n'avons pas besoin d'investir en publicité. De la sorte, nous pouvons réinvestir une partie de cet argent dans les promotions. Pour le Black Friday, par exemple, 80% du trafic est naturel. Cela s'explique par la notoriété globale de l'événement", répond Nathalie Mesny. Reste à savoir si les internautes répondront présents à un énième rendez-vous de promotions alors que l'année est ponctuée d'opérations de discounts et de ventes événementielles.

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    [#CONSOLAB] [TEXTILE] | #Nike #imprime des #baskets en #3D | @LADN

    DE ALICE HUOT | L'ADN | http://bit.ly/2EZvPlc

    #Nike #imprime des #baskets en #3D

    Nike présente Flyprint est la première empeigne textile imprimée en 3D. En mêlant analyse de données et impression 3D, Nike a développé la technologie Flyprint pour créer des empeignes textiles destinées aux chaussures de sport haute performance. Cette nouvelle technologie permet à Nike de produire des prototypes 16 fois plus rapidement qu’avec les autres méthodes de fabrication.

    Créée pour Eliud Kipchoge, la nouvelle empeigne – fondée sur les commentaires du coureur après le marathon de Berlin, qu’il a couru l’an passé – améliore la chaussure Vaporfly Elite et l’allège de 11 grammes par rapport à la paire d’origine du coureur.