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    [#CONSOLAB] [E-COMMERCE] | #Benefit #booste ses #ventes #e-commerce grâce à la #réalité #augmentée | @LSA

    DE MIRABELLE BELLOIR | LSA | http://bit.ly/2JkxyaW

    #Benefit #booste ses #ventes #e-commerce grâce à la #réalité #augmentée

    A l’occasion de VivaTech, Benefit (LVMH) a présenté son service Benefit Try-On, baptisé Sourcils live en français, qui permet de tester virtuellement différentes formes de sourcils et de produits pour sourcils. Un module qui a permis à la marque de booster ses ventes en e-commerce.

    Sur le stand de LVMH à VivaTech, la marque de maquillage Benefit a mis en avant son module de réalité augmentée Benefit Try-On, rebaptisé Sourcils live en français. Sur le site marchand de la marque, il permet de tester virtuellement différents looks pour ses sourcils, de comparer les formes proposées avec leur aspect actuel, de savoir quels produits Benefit permettent d’obtenir tel ou tel look. « L’internaute peut jouer avec une quinzaine de design. Il peut choisir la visualisation 3D en réalité augmentée ou en 2D statique », précise Gala Sarmini Kressmann, directrice marketing digital pour Benefit Cosmetics au niveau mondial.

    Une utilisation mobile

    Le service a été mis en place en début d’année sur 42 sites de la marque à travers le monde. En moins de cinq mois, « Sourcils live a déjà été utilisé 750 000 fois et dans 80% des cas, il s’agissait d’une utilisation via un appareil mobile », annonce précise Gala Sarmini Kressmann. Cet outil de simulation a permis aussi à la marque d’améliorer ses ventes et le trafic sur son site. « Les personnes utilisant Sourcils live passent 93% de temps en plus que les autres sur notre site, soit plus de 6 minutes. Chez eux, nous avons constaté un panier d’achat moyen 44% plus élevé que pour les autres », confie Gala Sarmini Kressmann. L’outil de simulation renvoie aussi aux magasins physiques. En effet, l’internaute peut prendre en photo sa simulation préférée et prendre rendez-vous dans un bar à sourcils Benefit (chez Sephora en France) pour qu’une esthéticienne de la marque redessine ses sourcils comme sur la simulation.

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    [#CONSOLAB] [INDUSTRIE] | L’#industrie #mondiale des #cosmétiques doit faire face au #défi du #numérique, mais le contexte est #porteur | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE XERFI | PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2kBwhOD

    L’#industrie #mondiale des #cosmétiques doit faire face au #défi du #numérique, mais le contexte est #porteur

    Selon la récente étude publiée par Xerfi Global, l’industrie mondiale des parfums et cosmétiques a connu une solide croissance au cours des dernières années. Son chiffre d’affaires a ainsi progressé de 4% par an en moyenne entre 2013 et 2017, dépassant les 300 milliards d’euros.

    La vigueur de ce secteur se voit également dans les bénéfices réalisés, la plupart des leaders ayant enregistré des taux de marge à deux chiffres sur la période 2013-2017.

    Pour la société d’études de marchés et d’analyses économiques, plusieurs facteurs ont permis aux entreprises de traverser la période d’après-crise assez sereinement. Nombre d’entre eux resteront d’ailleurs des moteurs de croissance dans les années à venir.

    Économies émergentes

    Le dynamisme des économies émergentes arrive en tête des explications. En effet, la simple taille de leurs populations conjuguée à la hausse des revenus font que ces marchés restent très lucratifs, malgré le ralentissement actuel.

    Deuxième moteur de croissance, « l’effet rouge à lèvres » dont bénéficie le segment des parfums et cosmétiques. Cela signifie qu’en période de crise, les consommateurs s’accordent encore quelques dépenses en produits de beauté en faisant des économies sur d’autres postes, protégeant partiellement le marché des fluctuations conjoncturelles. Par ailleurs, la demande est sans cesse stimulée par l’innovation ce qui permet de renouveler l’offre.

    Les segments de niche, comme les cosmétiques pour hommes, les cosmétiques naturelles ou encore les « cosméceutiques », bénéficient pour leur part d’un véritable engouement. « Et ils continueront d’afficher une croissance forte à l’avenir, » affirme Xerfi.

    Dans de nombreux pays, les populations vieillissantes et dotées d’un pouvoir d’achat élevé dopent également les ventes de soins anti-âge.

    Le défi du numérique

    Enfin, la numérisation de l’économie a ouvert de nouvelles opportunités en matière de marketing et de canaux de distribution. Le numérique joue en effet un rôle de plus en plus important dans le secteur. C’est même particulièrement vrai au niveau du marketing et de l’image de marque, deux leviers qui ont d’ailleurs toujours été stratégiques pour cette industrie.

    « Les groupes de parfums et cosmétiques s’écartent ainsi progressivement des grandes campagnes médiatiques traditionnelles et se tournent davantage vers une communication multicanale plus ciblée, plus variée et plus dynamique. Une telle approche est généralement bidirectionnelle, impliquant une interaction directe ou indirecte avec les consommateurs afin de renforcer les relations clients mais aussi de collecter des données de consommateurs en vue d’améliorer la segmentation comportementale et définir des campagnes promotionnelles plus personnalisées. Néanmoins, le numérique, via les réseaux sociaux, pose des défis majeurs à cette industrie. Les clients deviennent en effet mieux renseignés et plus exigeants. Autrement dit, l’opinion des consommateurs influence de plus en plus les processus de décision d’achat… », explique Xerfi.

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    [#CONSOLAB] [E-COMMERCE] | La #France en #tête dans les #produits de #grande #consommation achetés sur le #Web | @ECOMMERCEMAG

    DE DALILA BOUAZIZ | E COMMERCE MAG | http://bit.ly/2GOWgL9

    La #France en #tête dans les #produits de #grande #consommation achetés sur le #Web 

    Les ventes en ligne représentent 6,6% du marché de la grande consommation en France. Cet essor de l'e-commerce alimentaire est encore essentiellement porté par le drive en France, désormais au nombre de 4 421 sur tout le territoire.

    La France championne d'Europe avec 6,6% des achats de produits de grande consommation réalisés sur le Web, devant le Royaume-Uni à 6,3%. Les derniers chiffres du cabinet Nielsen dévoilés en partenariat avec la Fevad, confirment son dynamisme. La France et le Royaume-Uni restent des moteurs de la grande consommation on line, mais si outre-Manche, l'e-commerce se fait essentiellement par une livraison à domicile, en France, les consommateurs achètent de l'alimentaire d'abord en drive (8 achats on line sur 10), ensuite en livraison à domicile.

    La croissance organique du drive

    Ce sont désormais 4 421 sites drive qui ont été recensés en mai 2018 dans la base de données Nielsen TradeDimensions. Parmi eux, 3 402 sont des click & drive, espaces dédiés au drive (avec des pistes pour les véhicules et des bornes de retrait) créés par les distributeurs. À date, plus de 90% des grands hypermarchés (points de vente de plus de 7 500 m²) proposent la solution drive à leur clientèle.

    Mais il reste un potentiel d'ouverture significatif chez les supermarchés, inversement proportionnel à la taille des magasins. Ainsi, les plus petits supermarchés (moins de 2 000 m²) ne sont toujours que 44% à être équipés en drive. En 2017, le drive a représenté 4,9% des ventes de grande consommation, avec un dynamisme non démenti pour son chiffre d'affaires : +9%, soit 6,05 milliards d'euros fin 2017.

    "En 2017, plus de 20% de la croissance du chiffre d'affaires des produits de grande consommation étaient expliqués par les seuls drives, signe du rôle essentiel de ce circuit pour la distribution française. Le drive s'accapare depuis le début d'année 2018 une part de marché de 5,6%, portée certes par le dynamisme des ouvertures mais encore davantage par l'ancrage du circuit dans les habitudes des consommateurs", explique Vincent Cornu, directeur distribution chez Nielsen France.

    Ainsi un foyer sur quatre s'est rendu en drive au moins une fois au cours de l'année passée, un score en progression d'un point en un an. Avec une dépense moyenne conséquente : 68 euros en produits alimentaires (contre 43 euros en moyenne en hypermarché). Un score qui s'explique par le profil de la clientèle drive, très familial. Le classement des catégories championnes en drive fait ainsi la part belle aux produits destinés aux familles et notamment aux foyers avec bébés. En 2017, les ventes promotionnelles soutenues en prospectus ont progressé de 26% en drive.

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    [#CONSOLAB] [PARFUMS] | « Les #matières #premières et les #idées sont les deux voies d’#innovation en #parfumerie » Maurice Roucel, Symrise | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE KRISTEL MILET | PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2s6C2I9

    « Les #matières #premières et les #idées sont les deux voies d’#innovation en #parfumerie » Maurice Roucel, Symrise 

    Le monde de la parfumerie lui doit un impressionnant palmarès de chefs d’œuvre olfactifs, tant pour les grandes Maisons qu’en parfumerie alternative. Maurice Roucel, parfumeur chez Symrise, a commencé sa carrière en 1973 et figure aujourd’hui parmi les plus grands créateurs contemporains, maintes fois récompensé par l’industrie. Premium Beauty News a souhaité faire partager sa vision du métier, du marché et de l’innovation.

    Premium Beauty News - Quelle est votre définition du métier de parfumeur ? 

    Maurice Roucel - C’est un acte de création. Comme un peintre mélange des couleurs ou un musicien des notes, nous mélangeons des odeurs. Un acte qui engendre une œuvre, en fonction de la capacité créative de chacun, de l’inspiration et d’une certaine technique. Comme dans beaucoup de domaines, il faut apprendre la technique mais la créativité ça ne s’apprend pas, on l’a ou on l’a pas.

    Premium Beauty News - Est ce que ce métier a évolué ces dernières années, notamment au niveau technique ?

    Maurice Roucel - C’est un métier qui évolue en permanence. De manière générale, chaque nouvelle matière première, qu’elle soit synthétique ou naturelle peut engendrer une nouvelle forme de création. Techniquement, il existe de plus en plus de molécules synthétiques qui sont la clé de nouvelles fragrances.

    Le métier de parfumeur a évolué également en fonction des comportements sociaux. Par exemple, la parfumerie masculine, plutôt orientée sur des notes boisées auparavant, s’est aujourd’hui énormément libérée, avec des notes gourmandes, fruitées. Nous allons de plus en plus sur un style genderless, même pour les féminins. Ce qui était valable à une époque sur un pays ne l’est plus 30 ans après sur un même pays ou un même continent. La mouvance sociale impacte sur la parfumerie, les choses ne sont pas figées.

    Premium Beauty News - Comment peut innover en parfumerie aujourd’hui ?

    Maurice Roucel - On peut innover de deux manières, si on a des idées, et les matières premières qui permettent d’exprimer ces idées. Historiquement, la France n’aimait pas trop les notes fruitées, gourmandes. Le parfum Angel est arrivé par une nouvelle molécule et a révolutionné le marché. C’est cela l’innovation. Les gens sont aussi plus ouverts. Les parfumeurs peuvent donc mieux s’exprimer notamment grâce à la niche.

    Matières, premières, idées, innovation, parfumerie

    Premium Beauty News - C’est ce qui explique le succès de la niche face à une parfumerie traditionnelle en perte de croissance ?

    Maurice Roucel - Pour expliquer le ralentissement, il faut voir avant tout le nombre de lancements par année. Lorsque j’ai commencé en 73, il y avait 20 lancements par an, aujourd’hui c’est 1700 à 2000, avec du bon et du mauvais. C’est vrai que la parfumerie s’est démocratisée, que toutes les grandes marques sont descendues dans la rue avec une multitude de parfums. Ce ne sont pas nécessairement de mauvais parfums, la qualité des matières premières est souvent toujours là, mais la qualité créative n’est plus la même.

    Ce qui est paradoxal, c’est que les grands groupes rachètent à prix d’or des marques de niches alors qu’elles font des dizaines de millions avec leurs propres marques. Je pense que ces grandes sociétés ont du mal à développer la création et se tournent du coup vers des marques alternatives.

    Premium Beauty News - Pour quel type de parfumerie préférez-vous travailler ?

    Maurice Roucel - Je préfère travailler avec des créateurs, des gens qui sont habités. C’est comme une partie de tennis, on prend du plaisir quand on a quelqu’un en face qui sait renvoyer la balle. L’acte de création en parfumerie est un échange. Pour un parfumeur c’est plus intéressant de travailler avec ces gens qui ont cette liberté. Ce n’est pas une spécificité de la parfumerie de niche. À l’époque où je travaillais avec Sylvaine Delacourte pour Guerlain, c’était comme ça.

    Premium Beauty News - Vous avez passé plusieurs années au Brésil pour Symrise, est ce que c’est un pays intéressant en termes de matières premières pour la parfumerie ?

    Maurice Roucel - C’est un pays en devenir où il y a un fort potentiel, mais pour le moment ce n’est pas encore un grand producteur d’ingrédients pour la parfumerie. Il y a beaucoup de fruits mais peu de plantes à parfum.

    Premium Beauty News - Que dire du rapport au parfum des brésiliens ?

    Maurice Roucel - Le Brésil est le plus gros consommateur de parfum au monde, tant en tonnage qu’en valeur. Ce sont des latins, ils aiment se parfumer, c’est un geste naturel. Les brésiliens adorent les parfums puissants, capiteux, qui ont du sillage et qui sont longlasting. Ils aiment les fragrances très présentes.


     

     

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    [#CONSOLAB] [LIVRAISON] | #Franprix teste la #livraison à #domicile en l'#absence du #client | @LSA

    DE LELIA DE MATHAREL | LSA | http://bit.ly/2GL87Kh

    #Franprix teste la #livraison à #domicile en l'#absence du #client

    Franprix est la première enseigne à tester ce genre de services en France. Si cette expérience est un succès, le distributeur veut lancer son offre à grande échelle en Île-de-France d'ici fin 2018 ou début 2019.

    Franprix expérimente depuis fin avril à Paris avec une dizaine de bêta-testeurs la livraison de courses à domicile en l'absence du client. "Nous sommes convaincus que les urbains sont prêts à laisser entrer quelqu'un de confiance chez eux lorsqu'ils ne sont pas là", souligne le directeur général de l'enseigne Jean-Paul Mochet, qui évoque le succès de la plateforme de location de logement de particuliers à particuliers Airbnb, dont les hôtes laissent des locataires inconnus pénétrer dans leur domicile. "Franprix est le premier distributeur à tester ce service en France et prend ainsi un quart d'heure d'avance sur ses concurrents", se félicite le dirigeant. Aux Etats-Unis, Walmart et Amazon testent respectivement ce service depuis septembre et octobre 2017 en partenariat avec des fabricants de serrures connectées.

    Franprix travaille sur ce projet avec deux start-up partenaires : la conciergerie sur-mesure Clac des Doigts, fondée en mars 2015, et l'entreprise de gardiennage de clefs Oh my Keys !, spin-off de La Poste créée en juin 2017 à la suite d'un concours d'intraprenariat. Le test durera 3 mois. S'il est concluant, le service sera déployé fin 2018 ou début 2019 en Île-de-France, où sont situés 90% des points de vente du distributeur. "D'ici la fin de l'année nous avons avec nos partenaires l'ambition de ranger les courses dans le réfrigérateur et le congélateur de nos clients et même de leur dresser le couvert pour un dîner à deux, un anniversaire à dix…", détaille le dirigeant, qui imagine par la suite proposer à ses clients toute une série de services qui pourraient être accomplis en leur absence, comme la garde d'enfant, le ménage, le bricolage…

    Des serrures intelligentes pour entrer dans le domicile

    Concrètement, les consommateurs envoient (notamment par SMS) leur liste de courses et demandent à être livrés à Clac des doigts. Un salarié de l'entreprise, aidé d'une solution d'analyse du langage naturel qui automatise une partie de ses taches, traite chaque message. "Si le test est une réussite et que le service est étendu, les consommateurs pourront probablement contacter Clac des Doigts directement depuis l'application mobile de Franprix", suppose Albert Gardes, directeur général de la jeune pousse, qui indique également travailler sur une plus grande automatisation du traitement des demandes clients pour passer à l'échelle.

    Une partie des bêta-testeurs a choisi de s'équiper d'une serrure intelligente de l'entreprise domotique Somfy, en partie financée par Franprix. Le distributeur compte, si l'expérience est étendue à grande échelle, continuer à aider ses clients à s'équiper de ces outils car c'est "un acte de fidélisation très fort", insiste Jean-Paul Mochet pour qui ces moyens d'accès connectés vont devenir la norme dans l'habitat neuf d'ici quelques années. "L'autre partie des clients dépose ses clefs dans une consigne connectée Oh my Keys ! installée dans un point de vente de l'enseigne proche de son domicile, où les livreurs peuvent venir les récupérer", explique Xavier Lacrampe, directeur général de la start-up. Dans les deux cas, les "runners" peuvent entrer dans le logement du client et ranger les courses.

    Créer un climat de confiance

    "Les retours clients sont très bons. Depuis le début de ce test, ils passent en moyenne deux commandes par semaine", détaille le patron de Franprix. Mais pour que cette expérimentation devienne un succès à grande échelle, il faudra que le retailer parvienne à inspirer confiance à de nombreux consommateurs. "Les garanties en termes de technologie sont indispensables pour assurer cette confiance. Le code qui permet d'entrer dans leur domicile via la serrure connectée n'est valable que quelques minutes et ne peut être utilisé qu'une seule fois", explique le DG.

    Les livreurs de Clac des Doigts sont triés sur le volet : "nous vérifions qu'ils n'ont pas de casier judiciaire, appelons leurs anciens employeurs. Nous leur faisons suivre une formation spécifique et les testons au départ sur de petites missions qui ne présentent pas de risque pour le client, avant de passer à la vitesse supérieure s'ils font bien leur travail", indique Albert Gardes, qui n'exclut pas d'ajouter un jour un système de notation de ses runners par les consommateurs.

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    [#CONSOLAB] [COMMERCE] | Les #Français très inégaux devant l’#offre de #commerces de #proximité | @LSA

    DE JULIE DELVALLE | LSA | http://bit.ly/2KNkwQh

    Les #Français très inégaux devant l’#offre de #commerces de #proximité

    Nombre de kilomètres à parcourir pour se rendre dans des commerces, taux de satisfaction de l’offre existante… Plus de 1000 Français se sont pliés à ces questions. Courses alimentaires ou achats de textile, à chaque que fois se dessine en creux l’offre pléthorique à disposition des urbains face aux difficultés des ruraux. Le détail des conclusions de l’étude.

    Citadins ou ruraux, comment les Français jugent leurs commerces de proximité ? Se montrent-ils satisfaits de l’offre disponible ? Pour quels achats privilégient-ils les centres villes ou les grandes zones commerciales ? Pour le comprendre, OpinionWay a mené pour Asterop une étude auprès de 1 176 personnes sondées du 28 mars au 9 avril. Le bilan de cette enquête.

    Centre-ville vs périphérie

    Où se rendre pour faire ses emplettes ? La réponse diffère selon les achats ciblés. Si les commerces de proximité (café, supérettes…) gagnent la bataille des centres villes, les hypers et supermarchés attirent, eux, les Français vers les périphéries (55 %) . A noter que le web est un canal fortement plébiscité, surtout pour les opérateurs de téléphonie.

    Les avantages cités pour chaque circuit

    Français, offre, commerces, proximité

    Les ruraux doivent davantage se déplacer… 

    Lorsque les Français font leurs courses, ils ne se rendent pas systématiquement dans le commerce le plus proche de leur lieu de vie, mais plutôt dans celui qu’ils estiment le plus approprié à leurs besoins. De fait, quand les Franciliens estiment ne parcourir que 3 km pour se rendre dans les commerces d’habillement et les agences de téléphonie, les habitants de zones rurales déclarent en faire 17, soit presque 6 fois plus de distance parcourue!

    Les grandes surfaces alimentaires et les autres commerces (fleuristes et librairies) suivent le même schéma. Un habitant de zone rurale parcourra 12 km pour se rendre dans l’un de ces commerces, quand un habitant de la région parisienne n’en fera que 2. En moyenne, pour se rendre dans n’importe quel type de commerce, les Français déclarent parcourir environ 2 km à Paris et sa région contre 12,2 km en zone rurale. Au regard des détails composant ces moyennes, l’opposition parfois extrême émerge entre villes (notamment la région parisienne) et les zones rurales concernant la distance à parcourir pour accéder à certains types de commerces. C’est le cas particulièrement pour les agences d’opérateurs de téléphonie puisque les habitants de zone rurale jugent parcourir 20 km en moyenne contre seulement 3 pour les Franciliens. 

    ...SURTOUT POUR LES GRANDES SURFACES ALIMENTAIRES

    Pour la grande distribution, de nombreuses disparités sont constatées : 81% des ruraux doivent se rendre en périphérie des villes ou dans les zones commerciales pour aller dans un hypermarché contre 62% des habitants d’Île-de-France. 72% des ruraux doivent se déplacer vers ces périphéries pour trouver un supermarché, contre 39% des Franciliens. L’écart s’amenuise pour les magasins de chaussures : les premiers sont 59% à devoir se déplacer pour un magasin de chaussure (contre 36% pour Paris), 54% pour un magasin de prêt-à-porter (contre 40% pour les Parisiens) 41% pour des marchands de fruits et légumes (contre seulement 17% pour les Parisiens).

    Français, offre, commerces, proximité

    Le prêt-à-porter et la téléphonie boudés

    11% des Français ne sont pas satisfaits des services (restaurant, café, bar, agence bancaire, assureur etc.), tandis que 17% sont mécontents des commerces d’habillement. Dans le détail, les habitants des zones rurales sont globalement moins satisfaits que les autres zones géographiques : leurs taux de satisfaction oscillent entre 63% et 76%, soit approximativement une dizaine de points en dessous de ceux des citadins. En toute logique, en plus d’être les Français les moins bien lotis sur l’accessibilité et la distance qui les sépare de leurs commerces, les habitants des zones rurales sont manifestement les moins satisfaits de la qualité des commerces dans lesquels ils se rendent.

    Si 27% des Français jugent qu’il y a trop d’agences immobilières, d’assureurs (18%) et d’agences bancaires (16%), à l’inverse, ils regrettent des magasins trop peu nombreux : 39% des Français jugent le nombre de boutiques dédié à l'habillement pas assez abondant (contre 25%des habitants de la région parisienne). De même, 31% ont le même avis concernant les commerces de bouche -boulangerie, traiteur,boucherie, marchands de fruits et légumes etc. (contre 23% des habitants de la région parisienne).
    Pire, près d’un Français sur deux (48%) estiment que les librairies ne sont pas assez nombreuses ou absentes à proximité de leur domicile, tout comme 40% pour les magasins de chaussures, 38% pour les marchands de fruits et légumes, 37% pour le prêt-à-porter et 35% pour les traiteurs et les agences d’opérateurs de téléphonie. Ces dernières constituent les commerces les moins bien implantés sur
    le territoire puisqu’un Français sur 5 les juge absentes à proximité de leur domicile.

    Un regard pessimiste et inquiet

    Pour plus d’un sondé sur trois (37%), les commerces de centre-ville se portent mal, tandis que pour une majorité (53%), les commerces situés en zone rurale sont jugés en mauvaise situation. Cependant, malgré ces chiffres globaux témoignant de l’inquiétude des Français pour leur commerce de proximité, les citadins sont bien plus pessimistes que les habitants de zones rurales sur la situation des commerces dans nos campagnes : quand 48% des zones rurales estiment que leurs commerces se portent mal, 55% des habitants des citadins considèrent que les commerces ruraux se portent mal.

    En plus de l’inquiétude qu’ils ressentent, les Français posent un regard très dur sur la situation actuelle de leurs commerces de proximité : 82% des Français pensent que de plus en plus de commerces de proximité sont obligés de fermer et 80% jugent que les centres-villes sont en déclin à cause des difficultés des commerces de proximité.

    Français, offre, commerces, proximité