Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

industrie

  • Imprimer

    Les enjeux de la formation hybride : privilégier le made in local au "made in ailleurs"

    Fier et heureux de contribuer au débat sur la formation hybride dans le cadre de l'action souhaitée par le Gouvernement de relocalisation des savoir-faire en France et des changements associés au Monde l'après-COVID.  

    Avec mes deux coauteurs, Valérie Jourdan et Jean-Claude Pacitto, nous avons mené une grande enquête sur les besoins des entreprises, tant du point de vue des employeurs que des salariés, sur les besoins de la formation hybride. Ces résultats sont éclairants dans le cade du débat initié par Jean-Michel Blanquer lors de l'ouverture à Poitiers de la première université école-entreprise.

    Elle pointe en particulier du doigt deux inadaptations fortes, dont une est aggravée par la crise de la COVID et l'autre révélée par cette dernière.

    La première, c'est une inadéquation entre les formations proposées et les emplois disponibles. C'est cette inadéquation qui explique la rigidité actuelle dans le secteur de l'emploi : entre 800.000 et 900.000 offres d'emplois seraient actuellement non pourvues, alors que la France compte 3,5 millions de chômeurs (en catégorie A). 

    La deuxième, c'est la révolution introduite par la généralisation du télétravail. Il est peu probable que les entreprises reviennent à un mode d'organisation antérieure au COVID. Or la généralisation du travail à distance pose effectivement des questions sur les règles de savoir-être et de savoir-faire. Etre salarié en entreprise, comme nous le rappelons dans l'article, c'est, quelle que soit la fonction, adopter une posture, jouer un rôle, se plier à des règles différentes de celles du cercle familial. Comment les transposer dans un futur statut du "salarié à domicile" ?

    Enfin, nous pensons que l'enjeu de la formation hybride, c'est aussi la reconquête du savoir-faire local. L'Education Nationale et l'Enseignement Supérieur se sont trop souvent détournés de certaines formations, assurées en ordre dispersé par des Chambres Syndicales, des Syndicats Professionnels ou des Grands Groupes. Les métiers d'art, par exemple, demeurent des trésors en péril. Ce qui est préoccupant, dans une optique de relance économique, c'est la disparition du savoir-faire local au profit du "Made in Ailleurs". 

    [TELECHARGER L'ARTICLE COMPLET]

    @jean-claude pacitto @valerie jourdan @philippe jourdan #economie #savoir-faire #relocalisation #industrie #artisanat #croissance #france #metiers #universite #grandesecoles #educationnationale #enseignementsuperieur @jean-michel blanquer @agnes pannier-runacher

    Lire la suite

  • Imprimer

    [#PromiseConsulting] [#Consolab] Hydrogène naturel : Aliou Diallo, pionnier d’une nouvelle industrie énergétique

    Via Newsdeconso, 16 septembre 2019

    Depuis le début des années 2000, l’homme d’affaires malien Aliou Diallo s’est lancé dans un projet ambitieux et écologique : produire de l’électricité verte à partir de l’hydrogène naturel. Son entreprise Petroma Inc s’attèle à cette tâche dans le village de Bourakébougou, à soixante kilomètres de Bamako, la capitale du Mali.

    Aliou Diallo est considéré au Mali comme l’homme de tous les miracles. Sa société Petroma Inc, via la filiale Hydroma-SA, transforme l’hydrogène naturel en électricité verte depuis huit ans dans la région de Bourakébougou. Le milliardaire malien devient ainsi le pionnier de l’exploitation de l’hydrogène naturel au Mali.

    [Lire plus] 

    #innovation #consommation #energie #pionnier #business #entrepreneur #industrie 

  • Imprimer

    [#CONSOLAB] [INDUSTRIE] | L’#industrie #mondiale des #cosmétiques doit faire face au #défi du #numérique, mais le contexte est #porteur | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE XERFI | PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2kBwhOD

    L’#industrie #mondiale des #cosmétiques doit faire face au #défi du #numérique, mais le contexte est #porteur

    Selon la récente étude publiée par Xerfi Global, l’industrie mondiale des parfums et cosmétiques a connu une solide croissance au cours des dernières années. Son chiffre d’affaires a ainsi progressé de 4% par an en moyenne entre 2013 et 2017, dépassant les 300 milliards d’euros.

    La vigueur de ce secteur se voit également dans les bénéfices réalisés, la plupart des leaders ayant enregistré des taux de marge à deux chiffres sur la période 2013-2017.

    Pour la société d’études de marchés et d’analyses économiques, plusieurs facteurs ont permis aux entreprises de traverser la période d’après-crise assez sereinement. Nombre d’entre eux resteront d’ailleurs des moteurs de croissance dans les années à venir.

    Économies émergentes

    Le dynamisme des économies émergentes arrive en tête des explications. En effet, la simple taille de leurs populations conjuguée à la hausse des revenus font que ces marchés restent très lucratifs, malgré le ralentissement actuel.

    Deuxième moteur de croissance, « l’effet rouge à lèvres » dont bénéficie le segment des parfums et cosmétiques. Cela signifie qu’en période de crise, les consommateurs s’accordent encore quelques dépenses en produits de beauté en faisant des économies sur d’autres postes, protégeant partiellement le marché des fluctuations conjoncturelles. Par ailleurs, la demande est sans cesse stimulée par l’innovation ce qui permet de renouveler l’offre.

    Les segments de niche, comme les cosmétiques pour hommes, les cosmétiques naturelles ou encore les « cosméceutiques », bénéficient pour leur part d’un véritable engouement. « Et ils continueront d’afficher une croissance forte à l’avenir, » affirme Xerfi.

    Dans de nombreux pays, les populations vieillissantes et dotées d’un pouvoir d’achat élevé dopent également les ventes de soins anti-âge.

    Le défi du numérique

    Enfin, la numérisation de l’économie a ouvert de nouvelles opportunités en matière de marketing et de canaux de distribution. Le numérique joue en effet un rôle de plus en plus important dans le secteur. C’est même particulièrement vrai au niveau du marketing et de l’image de marque, deux leviers qui ont d’ailleurs toujours été stratégiques pour cette industrie.

    « Les groupes de parfums et cosmétiques s’écartent ainsi progressivement des grandes campagnes médiatiques traditionnelles et se tournent davantage vers une communication multicanale plus ciblée, plus variée et plus dynamique. Une telle approche est généralement bidirectionnelle, impliquant une interaction directe ou indirecte avec les consommateurs afin de renforcer les relations clients mais aussi de collecter des données de consommateurs en vue d’améliorer la segmentation comportementale et définir des campagnes promotionnelles plus personnalisées. Néanmoins, le numérique, via les réseaux sociaux, pose des défis majeurs à cette industrie. Les clients deviennent en effet mieux renseignés et plus exigeants. Autrement dit, l’opinion des consommateurs influence de plus en plus les processus de décision d’achat… », explique Xerfi.

  • Imprimer

    [#CONSOLAB] [COSMETIQUES] | États-Unis : L’#avenir de l’#industrie de la #beauté sera #multiculturel | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE PREMIUIM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2KFaC30

    États-Unis : L’#avenir de l’#industrie de la #beauté sera #multiculturel

    Les femmes multiculturelles propulsent l’industrie américaine de la beauté, révèle Mintel dans une récente étude montrant que les femmes hispaniques sont les plus enthousiastes quand il s’agit d’expérimenter de nouveaux produits, tandis que les femmes noires sont plus susceptibles de s’intéresser aux tendances de la beauté naturelle.

    « C’est une période passionnante pour la beauté multiculturelle en Amérique, car de plus en plus de marques développent des produits qui répondent aux intérêts et aux besoins uniques des consommateurs multiculturels. La diversité croissante du pays est de bon augure pour l’industrie de la beauté. Avec les lancements de nouvelles marques comme Fenty Beauty, Kylie Cosmetics et FORM, qui offrent plus d’options pour les différentes carnations et les types de cheveux, de nouvelles raisons d’utiliser des produits cosmétiques apparaissent. Les produits de beauté personnalisés sont particulièrement prometteurs, car ces produits ciblent les femmes qui peuvent avoir des difficulté à trouver la nuance et la texture correspondant à leur couleur de peau », explique Toya Mitchell, Multicultural Analyst chez Mintel.

    Ainsi, les deux tiers (66%) des femmes hispaniques affirment créer des looks maquillage complexes, comparé à 51% de l’ensemble des femmes américaines. Les femmes hispaniques qui s’engagent dans une routine de beauté sont également plus susceptibles de s’intéresser aux produits de beauté multifonctionnels (49% contre 41% de femmes en général), aux produits de soin pour le corps à appliquer sous la douche (36% contre 27% des femmes en général) et aux outils de beauté en ligne (31% contre 16% de femmes en général). Dans le même temps, les femmes noires sont plus susceptibles de s’intéresser aux tendances entourant les produits de beauté naturels (64% contre 45% des Américaines en général).

    K-beauty joue à long terme

    Les dernières recherches de Mintel montrent que le marché américain est mûr pour voir croître certaines tendances nouvelles. Une femme sur 10 (9%) se dit ainsi intéressée par la K-beauty (la beauté coréenne), avec un taux d’intérêt de 13% chez les 18-24 ans et de 18% chez les 25-34 ans. Bien que la moitié (49%) des Américaines suivent un traitement de soin limité à une ou deux étapes, trois personnes sur dix (29%) affirment avoir une routine de soins de trois étapes ou plus, ce qui montre que les nombreuses étapes de la K-beauty peuvent trouver une certaine résonance auprès des consommatrices.

    Capture d’écran 2017-04-18 à 16.07.01.png

    L’intérêt pour les appareils électriques

    Enfin, Mintel observe que les appareils de soin de la personne [1] sont le segment dont la croissance est la plus rapide au sein du marché de la beauté aux États-Unis. En effet, bien qu’ils ne représentent que 4% du marché, les ventes au détail de ces appareils ont augmenté de 7,6% entre 2016 et 2017 pour atteindre 1,6 milliard de dollars. « C’est le taux de croissance le plus rapide de la catégorie au cours des cinq dernières années (depuis 2013) », note la société d’études de marché. Pour le reste du secteur, les ventes de produits de maquillage (29% de part de marché) et de produits capillaires (28% de part de marché) ont progressé de 2,2% sur la même période, tandis que les soins de la peau ont progressé de 1,4%.

    Si l’utilisation d’appareils de soins pour la peau reste limitée, l’intérêt est fort. Bien qu’un peu plus d’un tiers (35%) des femmes disent utiliser un appareil de soin, 41% des femmes se disent intéressées, les dispositifs d’épilation au laser étant ceux qui suscitent le plus d’intérêt (46%).

    « La croissance future devrait provenir de l’innovation et de l’apparition d’appareils de soins de la peau moins onéreux. Nous assistons à une évolution du concept de personnalisation pour inclure des outils technologiques qui permettent de diagnostiquer les problèmes de cheveux et de peau, avec des marques qui aient les consommateurs à emporter cette tendance chez eux », conclut Alison Gaither, Beauty and Personal Care Analyst chez Mintel.


     

  • Imprimer

    [#CONSOLAB] [EXPORTATIONS] | #France : L’#industrie des #parfums et #cosmétiques portée par les #exportations | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE VINCENT GALLON | PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2ERV6l7

    #France : L’#industrie des #parfums et #cosmétiques portée par les #exportations

    Avec un nouveau record de 13,6 milliards d’euros d’exportations, le secteur cosmétique français confirme sa position de leader mondial et augmente de nouveau son excédent commercial dans une contexte où la concurrence mondiale s’accentue. De bons chiffres liés au savoir-faire exceptionnel et à l’innovation constante dont font preuve les entreprises françaises, selon Patrick O’Quin, Président de la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA).

    Les exportations françaises de parfums et cosmétiques ont battu un nouveau record en 2017 en passant la barre des 13 milliards d’euros (13,6 milliards d’euros selon les chiffres publiés par la FEBEA, soit une hausse de +12% par rapport à 2016). Alors que le marché intérieur français est à la peine, le dynamisme des exportations porte la croissance du secteur qui affiche une balance commerciale excédentaire de 10,5 milliards d’euros (soit une progression de +14% par rapport à 2016).

    -9962-33279.jpg

    « Les résultats de l’année 2017 confortent la position de la France en tant que leader sur le marché international. On peut se réjouir de la notoriété des produits cosmétiques français qui séduisent toujours les pays étrangers », s’est réjoui Patrick O’Quin, Président de la FEBEA.

    Asie et Amérique du Nord tirent les ventes
    Sur un marché mature comme celui de l’Union Européenne, la croissance reste soutenue avec une hausse de 6,2 %. Une croissance tirée par l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne qui restent tous les quatre dans le top 5 des pays vers lesquels la France exporte le plus.

    -9963-7e95d.jpg

    Les exportations vers l’Asie s’envolent avec une hausse de 25% en un an et des croissances supérieures à 30% en Chine et à Singapour. Le continent retrouve une véritable dynamique après une année 2015 sans croissance et une année 2016 marquée par une reprise timide (+9%). 20% des produits français partent désormais vers l’Asie, cela représente plus de 2,6 milliards d’euros.

    L’Amérique du Nord est l’autre booster de croissance, avec une augmentation de 19% des exportations française, et notamment une hausse de 20% des ventes vers les États-Unis.

    On notera également la progression de 13,1% des exportations à destination du Proche et Moyen-Orient, Émirats Arabes Unis et Arabie Saoudite en tête.

    Finalement, l’Afrique du Nord est la seule zone à connaitre un repli en 2017, avec une baisse des exportations de 14%, malgré une reprise en Égypte (+17%).

    Des produits français attractifs
    Les bons chiffres des parfums et cosmétiques à l’export font figurent d’exception au sein d’une balance commerciale nationale qui a affiché un déficit global de 62,3 milliards d’euros en 2017.

    «  Il y a un vrai effet du savoir-faire français en matière de parfums cosmétiques. Ces produits font partie de l’art de vivre à la française. Nos entreprises font preuve depuis de nombreuses années de leur capacité à répondre aux demandes des marchés mondiaux, sur tous les segments, pas seulement le premium. Les entreprises françaises du secteur réfléchissent depuis longtemps dans un cadre mondial et se sont adaptées pour offrir des produits attractifs au monde entier,  » explique Patrick O’Quin.

    Les soins et les parfums représentent toujours les trois quarts des exportations françaises de cosmétiques (44,3% pour les soins et 31% pour les parfums) mais le maquillage affiche un véritable dynamisme en 2017, avec des exportations en hausse de 28% pour le maquillage des lèvres, 14,5% pour le maquillage des yeux et 25% pour les poudres.

    Selon Patrick O’Quin, les exportations françaises connaissent globalement une progression au moins équivalente à celles de ses principaux concurrents, notamment les États-Unis et l’Italie. Il observe toutefois une forte progression de la Corée, qui déborde maintenant du continent asiatique, et l’émergence du Brésil porté par la tendance naturelle. Mais pour l’instant, la France fait brillamment face à la concurrence !