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    [#CONSOLAB] [E-COMMERCE] | La #France en #tête dans les #produits de #grande #consommation achetés sur le #Web | @ECOMMERCEMAG

    DE DALILA BOUAZIZ | E COMMERCE MAG | http://bit.ly/2GOWgL9

    La #France en #tête dans les #produits de #grande #consommation achetés sur le #Web 

    Les ventes en ligne représentent 6,6% du marché de la grande consommation en France. Cet essor de l'e-commerce alimentaire est encore essentiellement porté par le drive en France, désormais au nombre de 4 421 sur tout le territoire.

    La France championne d'Europe avec 6,6% des achats de produits de grande consommation réalisés sur le Web, devant le Royaume-Uni à 6,3%. Les derniers chiffres du cabinet Nielsen dévoilés en partenariat avec la Fevad, confirment son dynamisme. La France et le Royaume-Uni restent des moteurs de la grande consommation on line, mais si outre-Manche, l'e-commerce se fait essentiellement par une livraison à domicile, en France, les consommateurs achètent de l'alimentaire d'abord en drive (8 achats on line sur 10), ensuite en livraison à domicile.

    La croissance organique du drive

    Ce sont désormais 4 421 sites drive qui ont été recensés en mai 2018 dans la base de données Nielsen TradeDimensions. Parmi eux, 3 402 sont des click & drive, espaces dédiés au drive (avec des pistes pour les véhicules et des bornes de retrait) créés par les distributeurs. À date, plus de 90% des grands hypermarchés (points de vente de plus de 7 500 m²) proposent la solution drive à leur clientèle.

    Mais il reste un potentiel d'ouverture significatif chez les supermarchés, inversement proportionnel à la taille des magasins. Ainsi, les plus petits supermarchés (moins de 2 000 m²) ne sont toujours que 44% à être équipés en drive. En 2017, le drive a représenté 4,9% des ventes de grande consommation, avec un dynamisme non démenti pour son chiffre d'affaires : +9%, soit 6,05 milliards d'euros fin 2017.

    "En 2017, plus de 20% de la croissance du chiffre d'affaires des produits de grande consommation étaient expliqués par les seuls drives, signe du rôle essentiel de ce circuit pour la distribution française. Le drive s'accapare depuis le début d'année 2018 une part de marché de 5,6%, portée certes par le dynamisme des ouvertures mais encore davantage par l'ancrage du circuit dans les habitudes des consommateurs", explique Vincent Cornu, directeur distribution chez Nielsen France.

    Ainsi un foyer sur quatre s'est rendu en drive au moins une fois au cours de l'année passée, un score en progression d'un point en un an. Avec une dépense moyenne conséquente : 68 euros en produits alimentaires (contre 43 euros en moyenne en hypermarché). Un score qui s'explique par le profil de la clientèle drive, très familial. Le classement des catégories championnes en drive fait ainsi la part belle aux produits destinés aux familles et notamment aux foyers avec bébés. En 2017, les ventes promotionnelles soutenues en prospectus ont progressé de 26% en drive.

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    [#CONSOLAB] [ENSEIGNES] | #Amazon #détrônée, #Decathlon en #tête | @FASHIONNETWORK

    DE MARION DESLANDES | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2nwyNqE

    #Amazon #détrônée, #Decathlon en #tête

    Désigné enseigne préférée des Français à cinq reprises en sept ans, le géant américain Amazon est détrôné en 2018 par le distributeur d'articles de sport Decathlon, couronné pour la première fois, selon une étude annuelle publiée par le cabinet OC&C. Depuis 2012, Amazon n'avait été devancé que par le spécialiste du surgelé Picard, par deux fois (2012 et 2015).

    En 2018, non seulement Amazon chute de son trône au profit de Decathlon, mais il n'obtient que la 5e place, devancé par l'enseigne culturelle Cultura, 2e, grâce à un bon bouche-à-oreille, Picard (3e), fort de son image de qualité, et la Fnac (4e), qui bénéficie de son rapprochement avec Darty et de l'investissement dans tous les canaux de vente décidé par son ex-PDG, Alexandre Bompard, désormais à la tête de Carrefour.

    « Le consommateur paraît frustré par les enseignes qui se basent essentiellement sur la technologie et les algorithmes », explique à l'AFP le responsable cette étude, David de Matteis, associé au sein du cabinet OC&C. Pour lui, le client est désormais plus attentif à la « transparence sur les prix » et se méfie des enseignes et des places de marché comme Amazon, qui proposent une « offre pléthorique », car souvent, la qualité ne suit pas.

    En termes de prix, Amazon est toujours bien classé, mais quand on se base sur l'adéquation de l'offre aux besoins des consommateurs, le géant américain déçoit, souligne David de Matteis.

    D'autre part, si Decathlon arrive pour la première fois en tête du classement, c'est que l'enseigne sportive est considérée comme « un champion dans sa catégorie », souligne-t-il. « Ils ont investi dans la recherche et le développement » et sont « très bons » dans leur domaine d'expertise.

    Les modèles gagnants, analyse-t-il, reposent sur une « vision claire de la proposition d'une enseigne aux consommateurs et de ses points de différenciation » : spécialisation produit, expérience client, focalisation sur une génération etc. Autre donnée qui ressort de l'étude : la prime au rapport qualité/prix. « Le critère du prix est important, mais le consommateur ne souhaite plus faire de compromission sur la qualité », explique David de Matteis, pour qui « le niveau d'exigence du consommateur s'est élevé ».

    Si on décompose le classement en fonction des marchés, c’est la chaîne française Etam qui mène la danse dans le secteur Chaussure/Habillement. Elle devance le géant Zara, Jules et Kiabi. Côté mode enfant, Petit Bateau s’impose devant Orchestra, Tape à l’œil et Sergent Major. En outre, Sephora domine le rayon beauté, suivie par Yves Rocher, Nocibé et Kiko.

    Amazon, détrônnée, Decathlon, tête

    L’étude rappelle enfin que la préférence varie selon l’âge, les différentes générations ayant des styles de vie différents. Ainsi, Cultura arrive en tête du classement des enseignes préférées chez les Millenials et la génération X, tandis que Picard est plébiscité par les Baby-boomers. Alors que Decathlon occupe la deuxième place pour tous, Amazon ne figure pas dans les 10 premiers noms cités par les Baby-Boomers.

    Méthodologie : 7 572 consommateurs français interrogés pour mesurer l'attractivité de 122 enseignes, en se basant sur différents critères (prix, qualité des produits, choix, services...).