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1- Actualités

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    Communiqué de presse | Distribution alimentaire : les cartes de FID qui préservent le mieux le pouvoir d'achat

    Résumé 

    À l'heure où la préservation du pouvoir d'achat occupe le devant de la scène et face à une inflation galopante, les ménages français scrutent attentivement les cartes et programmes de fidélité des Grandes Enseignes de Distribution Alimentaire. Quelles enseignes préservent véritablement le pouvoir d'achat des consommateurs ? À l'inverse, quelles sont celles qui, sous prétexte de fidélisation, offrent des avantages si minimes qu'elles perdent toute crédibilité en matière de tarifs avantageux, d'économies réelles ou de promotions intéressantes ? C'est précisément l'objet de l'étude menée par Promise Consulting | Panel On The Web. Promise Consulting | Panel On The Web

     

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    [Rubrique du #Consologue] Le #Touche-à-tout, un consommateur armé face à la crise.

    A la différence de la génération, née au moment de l’essor d’Internet, qualifiée de « digital native » qui aborde la consommation via les pratiques et les usages nouveaux liés à Internet, le touche-à-tout (18% des consommateurs français) se caractérise par deux grandes particularités :

    -       En premier lieu, de tous les profils étudiés, il est celui qui mobilise le plus grand nombre de stratégies d’achat. Cette large palette emprunte à différents registres (la négociation, la comparaison, la procrastination, etc.) et le touche-à-tout mobilise aussi bien Internet (sites de vente, ventes privées, comparateurs d’offres, réseaux sociaux etc.) que les circuits plus classiques de distribution (magasins, ventes privées, solderies, brocantes, etc.) ou d’intermédiation (vendeurs, conseillers, bouche-à-oreille, etc.). Le touche-à-tout est donc un omniscient : il sait tout comme l’indique l’étymologie latine et il est de ce fait nécessairement plus âgé que le vigile, car l’expérience joue un rôle déterminant dans l’allocation optimale de son temps en vue de réaliser ses objectifs d’achat. Ses objectifs d’achat sont, il est vrai, le plus souvent focalisés sur la recherche de la meilleure offre ou du meilleur prix, quitte à différer son achat dans le temps. En ce sens, il est aussi un pur « produit » de la crise.

    -       En second lieu, ce qui le différencie des autres profils, c’est une orientation plus forte vers des stratégies personnelles et individualistes. En réalité, ce que recherche, avant tout, le touche-à-tout, c’est la maximisation de son profit personnel, tant en matière d’économie que de jouissance, et moins souvent le partage, la « co-élaboration ». Son individualisme repose, nous le verrons ci-après, sur trois motivations distinctes : la défiance vis-à-vis des stratégies collaboratives (autres que celles qui maximisent le gain pour soi), la volonté forte d’individualiser ses achats (d’acquérir l’objet singulier, de vivre une expérience particulière, de dénicher l’offre unique, etc.) et une haute opinion de lui-même, qui justifie en retour une confiance élevée dans sa propre capacité à négocier seul. Les stratégies des fabricants et des distributeurs qui le ciblent auront donc tout intérêt à prendre en compte ces deux dimensions de sa personnalité dans son comportement de consommateur : un éclectisme prononcé et un individualisme forcené.

    Il peut donc à juste titre être qualifié d'omniscient anti-système (....)

    • Pour en savoir plus, nous vous conseillons la lecture du Marketing de la Grenouille aux éditions KAWA, auteurs Philippe Jourdan, Valérie Jourdan, Jean-Claude Pacitto, Meilleur ouvrage de la relation client selon les Echos Entreprises (2022) : [CLIQUER ICI]
    • Vous souhaitez une présentation des résultats de la dernière vague de notre baromètre sur les tendances de consommation ? Contactez-nous et nous aurons plaisir à vous inviter à un de nos petits-déjeuners entreprises organisés tous les mois : valerie.jourdan@promiseconsultinginc.com
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    Save the date - 14 septembre 2023 - Petit-déjeuner The Good Proof à la See Galerie

    #Promiseconsulting #Panelontheweb #RSE #TheGoodProof #TheGoodCo #TheNewAnthropology #SeeGalerie

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    RSE : LA SOUVERAINETÉ ÉCONOMIQUE ET LA RELOCALISATION PLÉBISCITÉES PAR LES FRANÇAIS

    Premiers résultats d’une étude (12/2022) sur l’opinion des Français sur les engagements au titre de la Responsabilité Sociale et Environnementale des Entreprises (RSE).

    RESUME

    Contre toute attente, la question de la souveraineté économique est au cœur des préoccupations des Français, juste derrière la lutte contre la pollution et pour l’environnement.

    Notre interprétation : face à la multiplication des crises (sanitaires, économiques, énergétiques, diplomatiques, etc.), à la mondialisation des économies et à la globalisation des échanges, les Français souhaitent que les entreprises nationales s’engagent sur la souveraineté économique et la résilience de leurs activités, qu’ils conçoivent comme des engagements essentiels au titre d’une RSE élargie et dépoussiérée.

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    «Finissons-en, enfin, avec la droite doloriste»

    Le maître de conférences Jean-Claude Pacitto et le professeur des universités Philippe Jourdan critiquent la stratégie du groupe LR dans le débat sur la réforme des retraites. Selon eux, on ne peut pas imposer des décisions aux citoyens contre leur avis, au nom d'un «avenir radieux».

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    [Rubrique du #Consologue] Face aux crises, le #Minimalisme gagne du terrain.

    Le Président de la République Française #Macron a utilisé le terme de 'la fin de l'abondance" pour inciter les Français à faire preuve retenu en matière de #consommation et pas uniquement sur le plan énergétique. Le ton comminatoire, quelque peu condescendant, a été critiqué ainsi que la portée négative du propos. Pour autant, une franche non négligeable de #Français, et pas nécessairement les plus démunis, ont depuis quelques années adopté une attitude de retenue : ils s'appellent eux-mêmes les #Minimalistes.

    Combien sont-ils ? Notre baromètre 2022 sur la consommation des Français les a dénombrés : ils sont tout de même 22% des foyers français à se définir comme Minimaliste, certes à des degrés divers, soit +2% par rapport au précédent pic de 2015. Pour autant, le profil psychologique et sociologique du Minimaliste est loin d'être homogène.

    Fondamentalement, le minimaliste prend acte de la situation économique actuelle et n’essaie nullement de compenser les difficultés qu’il rencontre par des stratégies d'achat repensées. Certains prétendront qu’il innove peu, adopte une attitude de repli sur ses acquis, à la manière d’un pays qui reviendrait à un « protectionnisme » frileux. La réalité est plus complexe. 

    Très souvent figé dans ses habitudes d’achat, il pense tout simplement que, face à l'érosion inéluctable du pouvoir d'achat, il n'existe en fait que deux stratégies : soit réduire ses achats, soit opérer des arbitrages en fonction de ses besoins du moment. Moins ancré que les autres profils dans l'univers de la consommation, le minimaliste n'est cependant pas un résigné. Il serait plutôt un attentiste, voire, d'une certaine manière, un pragmatique. Face à une conjoncture déprimée, la seule réponse du minimaliste serait donc de diminuer sa consommation courante. Le minimaliste occupe une position de retrait provisoire, plus tactique que stratégique. 

    Cela dit, le minimaliste est prudent et son attitude ou son comportement font écho aux propos apparemment surprenants de Raffaele Cicala : « Les classes moyennes considèrent parfois comme légitime de baisser leurs dépenses sans avoir le sentiment de dégringoler dans l'échelle sociale ». De ce point de vue, le minimaliste, surreprésenté dans la classe moyenne, est moins contraint que le récessionniste. « Acheter moins », c’est-à-dire en quantité plus faible ou plus rarement, est souvent perçu comme une arme contre la grande distribution, que les minimalistes accusent de vouloir les tromper en leur faisant miroiter des offres qui ne correspondent ni à leurs revenus, ni à ce qu'ils sont. Il y a bien une idéologie propre à ce groupe, au sens où l'entend Gilles Marion (2009), liée à certains schèmes précapitalistes et à la nostalgie d'un âge d'or de la distribution, dominée par les petits commerces jugés honnêtes et proches. S'ils sont contraints de se résoudre à l'essentiel du fait de leur niveau de revenus, ils veulent que cet essentiel soit accessible et acheté au juste prix. Leur tendance à consommer moins est aussi très largement influencée par un système de valeurs, qui « diabolise » assez facilement la consommation jugée inutile. Dans cette perspective, on comprendra que la frugalité n'est ni choisie, ni contrainte, elle leur est souvent consubstantielle.

    Philippe JOURDAN, associé fondateur Promise Consulting | Panel On The Web - La Rubrique du Consologue, Linkedin