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1- Actualités - Page 67

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    Souvenir de notre enfance, les albums #Panini créent la polémique lors de l'#Euro2016 [@elior @UEFAEURO @panini]

    Après les posters de l'ASSE, les albums Panini. Cette fois, c'est à l'initiative du groupe de restauration scolaire Elior que les albums sont distribués... à l'école. Ce qui déplaît à plus d'un parent. La nouvelle polémique des cours d'école ?

    Votre enfant, s'il va à l'école à Saint-Étienne et qu'il mange à la cantine, a dû recevoir un album Panini ces derniers jours. Et c'est cet album qui risque de créer une nouvelle polémique dans les cours d'école. On se souvient de la polémique des posters de l'ASSE envoyés par la mairie à toutes les écoles de la ville en mars dernier. Cette fois c'est le groupe Elior, l'un des fournisseurs des cantines françaises et partenaire privilégié de l'UEFA Euro 2016 qui est à l'origine de cette initiative.

    Cette initiative est à échelle nationale, des albums ont été distribués dans plus de 2000 écoles françaises pour promouvoir le lancement d'un album inédit pour l'Euro 2016. Campagne publicitaire efficace, mais a-t-elle vraiment sa place dans une école ? C'est la critique faite par certains parents : un album Panini c'est un objet commercial. Il n'a donc pas sa place dans une école.

    Trop, c'est trop

    Quand on demande à un enfant s'il est heureux d'avoir eu son album Panini avec Antoine Griezmann et Dimitri Payet, évidemment, il saute de joie. Mais pour certains parents, c'est la méthode qui n'est vraiment pas correcte. D'abord, il faut bien comprendre que lorsque l'on a un album Panini, le but c'est de le remplir. C'est donc "un appel à la consommation". Et pour le compléter, c'est minimum cent euros, et encore si l'on est très très chanceux.

    Ce n'est donc pas une dépense légère... et pour les parents agacés, l'école n'est pas un endroit pour la pub. Côté mairie, on explique que ce n'est pas dans le cadre scolaire, puisque c'est au moment du déjeuner mais dans les faits, l'entreprise partenaire de l'UEFA qui organise cette campagne publicitaire a forcément eu l'accord de la mairie.. et ce sont des agents municipaux qui les distribuent.

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    #Amazon lance l'offensive sur la livraison en une heure [@amazon @adetem @retail_du_futur]

    LES ECHOS.FR - 16/06 - Lionel Steinmann

    Le groupe américain a lancé jeudi son service Prime Now à Paris. Cette offre de livraison express va amener les autres e-commerçants à réagir.

    L'annonce était dans l'air depuis quelques semaines, mais elle n'en a pas moins secoué les acteurs français de l'e-commerce. Amazon, le géant mondial du secteur, a lancé ce jeudi à Paris son offre Prime Now, avec une promesse commerciale encore inimaginable il y a quelques années à grande échelle : la livraison en une heure maximum.

    Pour en bénéficier, les clients devront être membres du programme Premium, dont l'adhésion coûte 49 euros par an. Ils pourront alors piocher via leur application smartphone dans une sélection de 18.000 références (incluant des produits frais et surgelés) et être livrés dans l'heure pour un coût de 5,90 euros. S'ils sont prêts à patienter une heure de plus, la livraison sera gratuite à partir de 20 euros d'achat. Une offre valable sept jours sur sept, de 8 heures à 22 heures.

    Une organisation millimétrée

    « Livrer en une heure, c'est un exploit », explique Jérôme Libeskind, un expert des questions de logistique. Pour y parvenir, le groupe américain a mis en place une organisation millimétrée. La préparation des commandes, dans l'entrepôt de 4.000 mètres carrés investi par Amazon dans le 18arrondissement de la capitale, se compte en minutes. Les livraisons, elles, seront assurées par des prestataires extérieurs, « des professionnels de la logistique qui connaissent bien Paris, explique Frédéric Duval, le dirigeant d'Amazon France. Ils utiliseront des scooters pour les livraisons en une heure et des vans pour celles en deux heures. » Ce sera toutefois trop juste pour desservir dans les temps les XIIIe, XIVe et XVe arrondissements de Paris, ainsi qu'un certain nombre de communes limitrophes, pour qui Amazon restreint son offre à la livraison en deux heures.

    Même s'il reste circonscrit géographiquement, ce service de livraison express risque bien de bouleverser le monde du commerce en ligne. « Nous allons satisfaire des besoins qui n'existaient pas jusqu'à présent », s'enthousiasme Frédéric Duval. Et créer du coup de nouvelles attentes, sur lesquelles les grands distributeurs vont devoir répliquer. « Cela va les inciter à proposer des offres du même type », analyse Jérôme Libeskind. Les géants français de l'alimentaire, entre autres, préparent déjà la contre-attaque.

    La Poste bousculée

    La Poste, elle aussi, se trouve bousculée. Elle assure aujourd'hui une très grande partie de l'acheminement du flux de colis généré par les achats en ligne, et Amazon représente de très loin son premier client. Mais avec ce nouveau service, l'entreprise américaine montre qu'elle peut se passer de services, en tout cas dans des grands centres urbains.

    Par ailleurs, en popularisant la livraison express, Prime Now va faire le bonheur de Stuart, une start-up qui s'est positionnée sur ce créneau , et dont La Poste est actionnaire minoritaire. Mais les livraisons en vingt-quatre heures ou quarante-huit heures assurées par le groupe public vont souffrir de la comparaison. Et le groupe public pourra difficilement s'aligner : à l'image des autres spécialistes du secteur, comme UPS ou DHL, son système repose sur une massification des flux et des tournées de distribution, alors que la livraison en une ou deux heures repose sur l'emploi de coursiers.

    Par ailleurs, avec un coût de revient sans doute nettement supérieur aux 5,90 euros facturés au client, Amazon n'est pas effrayé par les pertes considérables que devrait générer Prime Now à court terme, mais ses concurrents ne sont pas forcément prêts à suivre.

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    Les deux visages de la France selon #Nestlé : interview de Richard Girardot, patron France [@nestle @adetem]

    LES ECHOS.FR - le 16/06 - Marie José Cougard

    Si le pays représente son troisième marché, le patron de la filiale française de Nestlé déplore les relations difficiles avec les distributeurs.

    Avec 23 usines, la France est le troisième marché du groupe Nestlé. Elle reste un lieu de prédilection pour lancer les nouveaux produits, mais le groupe y a réduit sa présence industrielle. Richard Girardot, le patron de la filiale, explique pourquoi.

    Quel est le poids de Nestlé en France ?
    Hors Davigel, que nous avons cédé en octobre, c'est 4,4 milliards d'euros et 4 % de l'activité alimentaire de la grande distribution, devant Danone et Unilever. Mais la filiale française est toujours en croissance et profitable.

    Quelle place la France a-t-elle dans la stratégie de Nestlé ?
    La France a une place historique dans le groupe. C'est le premier pays où Henri Nestlé a développé des activités lorsqu'il est sorti des frontières suisses, il y a cent quarante-huit ans. C'est un marché très complexe, mais on ne peut pas rêver mieux pour lancer de nouveaux produits et tester des tendances. C'est le pays où on peut oser des choses.

    Le groupe s'est pourtant désengagé d'activités comme les plats préparés surgelés. Il n'a plus que 23 usines, contre 30 en 2013...
    Il est devenu difficile de convaincre les actionnaires d'investir dans de nouvelles lignes de production en France. On a ouvert 9 usines en Europe en quinze ans... Zéro en France !

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    L'hyperchoix : le consommateur est-il perdu ? [#kawa] [#hyperchoix @Strategies1]

    Alors que les produits proposés en magasin se multiplient, créant ainsi pléthores de choix pour les consommateurs et que les gammes de produits se déclinent rapidement et en quantité, le consommateur semble se perdre dans cette prolifération ….

    Ou pas ! Et c'est l'objet de l'interview de Philippe Jourdan par Valéry Pothain pour le magazine Stratégies. Les consommateurs se sont instruits et ont un regard plus aiguisé. Ils sont conscients que les marques multiplient rapidement le nombre de produits afin d’augmenter la fréquence d’achat des consommateurs et leurs dépenses dans une même catégorie de produits. 

    Cependant, cette culture de « l’hyperchoix » n’est pas à éradiquer mais simplement à réorganiser et reconsidérer, pour ainsi – peut-être – aboutir à une nouvelle forme qui prendrait plus en compte l’expérience du client plutôt que le client en tant que cible et objet de stratégies marketing. A nouveau, ce qui est en jeu, c'est la définition d'un marketing qui place réellement le consommateur, ses attentes, ses contraintes (temps, argent, disponibilité, etc.) au centre des stratégies d'innovation, de lancements de nouveaux produits et d'optimisations de gammes. C'est souvent loin d'être le cas.

    Retrouvez l’article dans le n°1861 du magazine « Stratégies » (pp 38-39) et intitulé « Vous avez l’embarras du choix », écrit par Valéry Pothain.

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    Best Buy : "le pouvoir de négocier donne une vraie responsabilité aux vendeurs" [#bestbuy #retailing #SOMDIG16 #kawa #marketingdelagrenouille]

    Par Martine Fuxa, Ecommerce Mag, le 3 février 2016

    En parallèle de son intervention lors des Sommets du Digital, Philippe Jourdan (Promise Consulting) revient sur le pouvoir de négociation des consommateurs en prenant l'exemple de la société BestBuy parvenue à utiliser positivement ce nouveau comportement.

    Aujourd'hui les sites e-commerce et les marques sont entrés dans une relation d'égalité avec les clients toujours plus informés et exigeants. Cet équilibre pourrait même basculer vers une relation ou l'ascendant sera à l'avenir pris par le client sur les marques, selon les approches de vendor relashionship management. Dans ce contexte, la négociation prend de l'ampleur car le consommateur en sait de plus en plus et a envie d'avoir une relation plus critique avec les marques, de les questionner sur leur légitimité.

    L'enseigne américaine Best Buy l'a bien compris. Elle est parvenue à intégrer cette nouvelle tendance de consommation dans sa stratégie en en faisant un point fort. "Le dirigeant de l'entreprise américaine Best Buy (Hubert Joly, un français, ndlr) part d'un constat simple. Il ferme les magasins non rentables de l'enseigne et fait le pari que les magasins BestBuy sont l'actif principal de la marque. Il prend alors deux initiatives qui font mouche : Donner un vrai pouvoir de négociation au vendeur, une sorte de délégation pour négocier si le client a trouvé moins cher son produit chez un concurrent... Et personnaliser la relation web to store et store to web via les réseaux sociaux", explique Philippe Jourdan.

    Dans le cadre de son plan "Renew Blue", le dirigeant de Best Buy arrivé au commande en 2012 pour redresser l'entreprise veut en effet améliorer l'expérience client en magasin, en ligne et à domicile. Et éviter que les clients viennent consulter les produits dans son enseigne pour ensuite les acheter moins cher, chez eux, sur Amazon! Une idée simple mais peu en vogue à l'époque de son déploiement il y a 4 ans. "Le pouvoir de négocier donne une vraie responsabilité au vendeur, valorise le métier, surprend le client dans le bon sens et permet d'entamer le dialogue sur une relation gagnant-gagnant", souligne Philippe Jourdan. Parallèlement, chaque vendeur de Best Buy est aussi devenu un interlocuteur des clients de l'enseigne sur les réseaux sociaux. Le client peut entrer en contact avec un vendeur et le rencontrer en magasin.

    Autre société qui a bien compris cette nouvelle dimension du consommateur-négociateur, la société canadienne Moosejaw, une société qui vend des vêtements techniques. "Quand vous entrez dans cette enseigne une tablette est proposée au client qui peut surfer sur des sites pour comparer les offres. Ensuite une négociation peut avoir lieu avec les vendeurs sur le prix, la qualité des produits.... ", conclut Philippe Jourdan. Une approche intéressante qui permet d'atténuer les tensions qui peuvent persister entre les magasins physiques et le web.

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    Retrouver l'ensemble de ces exemples et beaucoup d'autres stratégies gagnantes pour les distributeurs et les marques dans l'ouvrage "Le Marketing de la Grenouille : Nouvelles stratégies de Marques pour Nouveaux Consommateurs" aux Editions Kawa : [CLIQUER ICI]

    Lire les meilleures pages de l'ouvrage : [CLIQUER ICI]

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    [S1 EP10 - J'y croââ !] - Conso-battant: s'il fallait retenir une seule leçon... [#kawa #marketingdelagrenouille @Turcatosaure @ygourven]

    S’il fallait retenir une seule leçon ?

    conso,conso-battant,marketing,grenouille,marketing de la grenouillegrenouilleJ.-C. Pacitto : Les seules stratégies gagnantes seront celles qui appuient leur développement sur l’écoute du consommateur et une réponse adaptative à des attentes changeantes tout en gardant le cap sur leur vision et leur mission. Gare aux autres ! Ainsi, la Halle s’est-elle trop éloignée de sa vision – s’adresser à une clientèle désireuse de maintenir son « vouloir » d’achat dans une ambiance foire-fouille, pour un shopping petit prix dans des magasins sans fioriture – pour partir à la conquête des centres villes, une mission pour laquelle le groupe Vivarte manquait de légitimité face aux autres enseignes installées. Et puis parfois, le monde change tout simplement trop vite, ce que reconnaissait récemment le CEO de Nokia, Ziyad Jawabra, au moment d’annoncer le rachat de la société moribonde par Microsoft : « Nous n’avons rien fait de mal, mais quelque part, nous avons perdu tout simplement. »

    [RETROUVER L'INTERVIEW COMPLET EN LIGNE]

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    [QUI SOMMES-NOUS ?]

    Promise Consulting Inc intègre l’ensemble des métiers liés à la prise de décision marketing (études, analyse, conseil). La société apporte son expertise aux marques souhaitant se développer tant sur les marchés locaux qu'internationaux. Elle dispose d'un département recherche marketing qui lui permet de développer des outils d'aide à la décision innovants pour les décideurs. La société est certifiée OPQCM, Social Media Marketing de la DMA et adhère aux règles SYNTEC et ESOMAR. Elle a rejoint en 2015 le réseau des sociétés d'études et de conseil international ICG (Internal Consulting Group).