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2- La presse en parle - Page 22

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    Baromètre #Cross-canal | Commerce physique vs commerce #digital : qui donne le plus satisfaction ? | @adetem @LSAconsommation

    COMMERCE PHYSIQUE VS. COMMERCE DIGITAL
    Produits alimentaires : l’e-commerce en tête de la satisfaction et des intentions de recommandations

    LE BAROMETRE CROSS-CANAL[1] | THE CROSS-CHANNEL BAROMETER | PROMISE CONSULTING

    POUR POURSUIVRE SON ETUDE CROSS-CANAL, PROMISE CONSULTING INC., SOCIETE DE CONSEIL ET D'ETUDES EN MARKETING S’EST INTERESSEE AUX LIEUX D’ACHATS FAVORIS DES FRANÇAIS POUR LEURS PRODUITS ALIMENTAIRES.

    Si les entreprises de retail commencent à intégrer ces tendances en adoptant des stratégies dites « omnicanales », le passage au e-commerce s’avère un défi encore plus complexe pour les enseignes de distribution alimentaire. En effet, à cause des dates de péremptions et de la nécessité de préserver la chaîne du froid, les contraintes logistiques qui pèsent sur la distribution des produits alimentaires pèsent lourdement sur l’e-commerce alimentaire. Pour autant, sous la pression des initiatives prises en particulier par Amazon Fresh, les enseignes alimentaires ont choisi la distribution hybride du Drive comme la réponse la plus adaptée. 

    Suite à un premier volet consacré aux vêtements, la lingerie, les chaussures et les parfums, Promise Consulting a souhaité mesurer le taux de pénétration des canaux pour les produits alimentaires, le degré de satisfaction et les intentions de recommandation à l’issue du dernier achat effectué en fonction des lieux d’achat

    Quelques conclusions fortes : la pénétration de l’e-commerce est encore loin derrière celle des magasins physiques et les Français dans leur grande majorité ont encore le réflexe de se rendre en hypermarchés dans des proportions importantes (5% du dernier s’est fait sur Internet vs 95% en magasins physiques). Pour autant, les enseignes traditionnelles auraient tort de se reposer sur leurs lauriers car l’étude met en exergue deux points inédits :

    [1]-  Le commerce digital prend l’ascendant sur le commerce physique en matière de satisfaction pour les pour les produits alimentaires.

    [2]-   Le e-commerce s’impose face aux points de vente physiques en matière de recommandation surfant sur les facilités offertes par les canaux digitaux en matière de bouche-à-oreille et de buzz.

     

    AVIS D’EXPERT 

    philippe jourdan, promiseconsultingPhilippe JOURDAN, Associé fondateur Promise Consulting, Professeur des Universités,  membre de l’American Marketing Association (AMA) :  

    « Le modèle économique de l’hypermarché a toujours entre autre reposé sur l’implication du consommateur dans la réalisation d’une partie de la prestation : dans les années 60 et 70, nombreux étaient les foyers à consacrer leur Samedi après-midi au cérémonial des courses en hypermarchés.

    Aujourd’hui ce rendez-vous obligé peut être vécu par certains comme une corvée : il n’a pas disparu pour autant, en particulier en Province. 95% des Français ont effectué leur dernier achat alimentaire dans un magasin physique vs 5% sur Internet. Pour autant, les grandes enseignes ont bien perçu la menace que représente le e-commerce. Les contraintes propres à la distribution de produits frais et périssables ont amené les grandes enseignes à se tourner vers le Drive, une formule hybride de type « Click & Collect », selon deux modes, un mode intégré (le client vient chercher sa commande en magasin) ou déporté (le client vient chercher sa commande dans un lieu de stockage différent du magasin) : l’an dernier selon Kantar World Panel, ce sont près de 6 millions de ménages qui se sont laissés tentés par le Drive, soit une part de marché de près de 4,2% des produits alimentaires, proche de la pénétration de 5% que nous mesurons en 2017.

    Le profil des acheteurs adeptes du Drive diffère également sensiblement de celui des acheteurs en magasins : plus jeunes (8 sur 10 ont moins de 49 ans contre 1 sur 2 en magasin) et surreprésentés au sein des professions intermédiaires (18,7% vs 12,5%). Au final, notre enquête révèle que si la pénétration du e-commerce demeure encore modeste en France s’agissant des achats alimentaires, le modèle hybride donne satisfaction avec 45% qui se disent très satisfaits (vs 37% pour les achats effectués en magasin) et un taux de recommandation de 40%. Certes les scores tant en ligne qu’en magasin demeurent plus faibles que ceux que l’on peut observer pour d’autres catégories d’achat plus impliquantes mais n’en demeurent pas moins plus élevés que ceux relevés à l’issue d’un achat en magasin physique, démontrant une dynamique qui profite aujourd’hui au modèle hybride de l’achat alimentaire en ligne. »

    promise consulting, alimentaire, barometre, canal, digital, enseigne, hyoermarches

    Télécharger l’infographie : http://bit.ly/2nKLSP6

    ETUDE COMPLÈTE SUR DEMANDE AUPRES DE PHILIPPE.JOURDAN@PROMISECONSULTINGINC.COM

    EN SAVOIR PLUS SUR L’OUVRAGE « LE MARKETING DE LA GRENOUILLE » : http://bit.ly/1J9f7vi


    [1] Le Baromètre Cross-Canal mesure la performance comparée des circuits de distribution traditionnels et de e-commerce par segments de marché. Il fait suite aux enseignements d’un ouvrage de référence publié par Promise Consulting sur les Nouveaux Comportements de Consommation et intitulé « Le Marketing de la Grenouille » (Editions Kawa | http://bit.ly/2k1N4rf). Pour plus d’informations : http://promiseconsulting-consoblog.com.

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    @Kawa @ygourven | Le "Digital expliqué à mon Boss" vient de sortir | @Editions_Kawa @FrenchWeb

    « LE DIGITAL EXPLIQUÉ À MON BOSS » : LE TOUT-PUISSANT CONSOMMATEUR DIGITAL 

    Philippe Jourdan, Valérie Jourdan et Jean-Claude Pacitto, respectivement associés fondateurs de Promise Consulting Inc. et chercheur associé à l’ESSCA, par leur expertise dans le marketing et le digital, ont souhaité apporter leur contribution au « Le Digital Expliqué à mon Boss », un ouvrage de Yann Gourvennec et Hervé Kabla édité chez Kawa à paraître le 16 mars. Le livre traite du digital, de son poids dans notre quotidien de consommateur mais aussi dans celui des entreprises.

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    La rupture de stocks des calendriers de l’Avent | @adetem #distribution #Noël #beauté

    ARTICLE PARU DANS LES ECHOS.FR | VALERIE LEBOUCQ | 05/12/2016

    [LIRE L'ARTICLE EN LIGNE]

    [SUR LES MEMES THEMES CONSO - LE MARKETING DE LA GRENOUILLE]

    [ACHETER LE MARKETING DE LA GRENOUILLE]

    Après les marques de jouets et de chocolat, le secteur de la beauté a fait de ce rituel, hier enfantin, une nouvelle occasion de consommer. Et ca marche puisque des ruptures de stocks étaient constatées dès le 1 er décembre chez L’Occitane et Diptyque.

    Après la folie Black friday venue des Etats-Unis, un nouveau rituel de fin d'année s'est imposé ; celle du calendrier de l'Avent. Une invention d'origine germanique (comme le sapin), liée comme son nom l'indique, à la liturgie de Noël et popularisé dans les pays anglo-saxons par la Reine Victoria dont le prince consort Albert, était allemand. Ancré dans la tradition ce rituel enfantin destiné faire patienter les petits, a très vite donné des idées à la grande distribution et aux marques pour nous inciter à consommer.

    En France, les confiseurs comme Kinder ont été parmi les premiers à se lancer avec les calendriers fourrés au chocolat. Les fabricants de jouet n'ont pas tardé à proposer comme Playmobil et Lego des mini figurines cachées derrières les 24 (ou 25) petites cases à ouvrir chaque jour de décembre. «Une quarantaine de références existent rien que dans le jouet» ,relève Emilie Carle, directrice de la communication de Lego.

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    +10 % en 2015 et 2016 chez Lego

    La marque danoise, propose quant à elle trois calendriers différents, Lego Star Wars (autour des héros de la saga), Lego City qui met en scène les différentes professions de l'univers urbain et Lego Friends dont les mini poupées visent plutôt les filles. Et le succès ne se dément pas. «Les ventes qui avaient déjà progressé de 10 % en 2015, devrait enregistrer la même progression cette année » dit-elle. Prévoyant les parents les achètent dès le mois d'octobre et à partir de la Toussaint, « qui donne le coup d'envoi des cadeaux de Noël. Les calendriers sont devenus une nouvelle occasion d'offrir des jouets».

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    Vidéos sur Instagram

    La nouveauté des deux dernières années c'est l'arrivée en force des marques de beauté donnant l'occasion au magazine Cosmopolitan d'opérer un classement des 16 plus réussis. De The Body Shop (à 85 euros) à Estée Lauder (275 euros) en passant par Clarins (120 euros) toutes les marques s'y sont mises.

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    De même que les grandes enseignes spécialisées Séphora et Marionnaud qui proposent chacune le leur ou Monoprix Beauté (39,99 euros). Certaines n'ont pas vu assez grand  puisqu'elles étaient en rupture de stock dès le 1er décembre, telle L'Occitane ou dans un genre plus exclusif Diptyque, dont le calendrier illustré par le dessinateur parisien Pierre Marie (à 300 euros tout de même) proposaient un assortiment de miniatures eux de toilette, soin visage et mini bougies parfumées. Diptyque ne s'en est pas tenu là puisque la marque distille aussi chaque jour des petites vidéos sur Instagram visibles 24 heures uniquement.

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    Les marques de bijoux ne sont pas en reste et apportent une dimension ludique à leurs calendriers de l'Avent en découvrant chaque jour un nouveau bijou à gagner. Un parti pris adopté par l'hôtel parisien Jules & Jim. Un tirage au sort est organisé chaque soir pour les clients du bar (ouvert à tous pour l'occasion) qui si leur ticket est gagnant, repartent avec des cadeaux de grandes marques : Veuve Clicquot Vintage Rosé 2004, chocolats Jacques Genin, coffret Cristallerie Saint Louis Mix & Match....

    Marque Repère, la MDD d Leclerc, utilise aussi le ressort du jeu. Son calendrier à l'effigie des Mark's les mascottes figurant sur ses packaging de produits alimentaire et hygiène beauté , s'accompagne d'une application mobile de jeu autour de Noël: Go Mark's Run .Chez Bonne Maman la marque de confitures, le calendrier de l'Avent (adressé cette année aux seuls journalistes) sert peut-être de ballon d'essai pour des lancements futurs. Les 24 mini pots (format petits déjeuner d'hôtel) font découvrir des mélanges inédits : ananas yuzu, cerises cranberries, fraise verveine, myrtilles sirop d'érable....

    nature et decouverte, calendrier de l'avent

    Concours de pull overs de Noël

    Chez Nelly Rodi, l'agence spécialiste des tendances de la mode et l'art de vivre, Vincent Grégoire voit derrière le succès commercial le « signe fort d'une aspiration au retour à la tradition et aux rituels partagés en famille ou entre amis. Dans un quotidien anxiogène, les gens ont envie de se faire plaisir et d'offrir des petites attentions qui sont comme autant de clins d'oeil bienveillants ». ». Il note à cet égard le succès grandissant d'autres « rites » de fin d'année comme les soirée et les fêtes de Noël organisés entre amis ou collègues de bureaux. Elles aussi sont importées des pays anglo saxons où l'on ignore, en revanche les voeux et étrennes de janvier.

    (... / ...)

     

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    Aux Etats-Unis, la "pieuvre" #Amazon s'étend tous azimuts [@amazon @adetem @retail_du_futur]

    LES ECHOS.FR - Lucie Robequain - 16/06

    Amazon prépare le lancement d’une nouvelle offre de streaming musical, et son enceinte intelligente fait un carton en Amérique.

    Jusqu'où ira Amazon ? Il ne se passe pas un mois, ou presque, sans que le géant du commerce en ligne annonce le lancement d'un nouveau service aux Etats-Unis. Le premier semestre 2016 n'a pas dérogé à la règle : Amazon a annoncé le lancement de ses premières griffes de vêtement en mars, puis la commercialisation de ses premières marques d'alimentation et de produits domestiques en mai (lessive, couches, café, épices, etc.). Après dix-huit mois d'expérimentation, il vient également d'étendre son réseau de livraison de produits frais à de nouvelles villes (Boston, etc.) et au Royaume-Uni.

    Le début d'année avait déjà bien commencé, avec la confirmation du succès de son enceinte intelligente Echo. Celle-ci peut donner la température du jour, réciter une recette de cuisine... et commander des rasoirs sur Amazon bien sûr ! Avec quelque 500 services proposés, le groupe de Seattle semble en passe de réussir ce qu'aucune autre marque n'a su faire avant elle, à savoir transformer un objet ­connecté en succès grand public. Amazon espère en vendre 10 millions l'an prochain - ce qui représenterait l'équivalent de 1 milliard de dollars de chiffre d'affaires.

    Omniprésent dans le monde des livres - il vend 40 % des exemplaires neufs aux Etats-Unis -, Amazon vend aussi des chaussures, des prestations de ménage et des cours de mathématiques. Il s'impose comme le leader mondial du stockage informatique, via sa filiale Amazon Web Services . Il produit des films pour concurrencer Netflix, tout en distribuant des liseuses (Kindle) et des décodeurs de télévision (Fire TV).

    Streaming musical
    Ses derniers efforts porteraient sur le développement d'une nouvelle plate-forme de streaming musical, disponible à compter de l'automne prochain, selon la presse américaine. Son premier service musical (Prime Music) s'étant soldé par un échec, il espère proposer une offre qui saura concurrencer, cette fois-ci, les leaders du secteur - au premier rang desquels Spotify (20 millions d'abonnés).

    Mais ces diversifications ne sont pas sans risque. Comme en témoigne l'échec de son téléphone Fire , commercialisé en 2014. Amazon l'a retiré du marché en septembre dernier. Il refuse de dire combien il en a vendu, mais sa part de marché était quasi nulle. Des milliers de salariés d'Amazon ont pourtant travaillé sur ce téléphone pendant quatre ans. Il s'agit de l'un des rares exemples où Amazon s'est complètement mépris sur les chances de succès d'un nouveau produit.

    [LIRE L'ARTICLE EN ENTIER]



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    Souvenir de notre enfance, les albums #Panini créent la polémique lors de l'#Euro2016 [@elior @UEFAEURO @panini]

    Après les posters de l'ASSE, les albums Panini. Cette fois, c'est à l'initiative du groupe de restauration scolaire Elior que les albums sont distribués... à l'école. Ce qui déplaît à plus d'un parent. La nouvelle polémique des cours d'école ?

    Votre enfant, s'il va à l'école à Saint-Étienne et qu'il mange à la cantine, a dû recevoir un album Panini ces derniers jours. Et c'est cet album qui risque de créer une nouvelle polémique dans les cours d'école. On se souvient de la polémique des posters de l'ASSE envoyés par la mairie à toutes les écoles de la ville en mars dernier. Cette fois c'est le groupe Elior, l'un des fournisseurs des cantines françaises et partenaire privilégié de l'UEFA Euro 2016 qui est à l'origine de cette initiative.

    Cette initiative est à échelle nationale, des albums ont été distribués dans plus de 2000 écoles françaises pour promouvoir le lancement d'un album inédit pour l'Euro 2016. Campagne publicitaire efficace, mais a-t-elle vraiment sa place dans une école ? C'est la critique faite par certains parents : un album Panini c'est un objet commercial. Il n'a donc pas sa place dans une école.

    Trop, c'est trop

    Quand on demande à un enfant s'il est heureux d'avoir eu son album Panini avec Antoine Griezmann et Dimitri Payet, évidemment, il saute de joie. Mais pour certains parents, c'est la méthode qui n'est vraiment pas correcte. D'abord, il faut bien comprendre que lorsque l'on a un album Panini, le but c'est de le remplir. C'est donc "un appel à la consommation". Et pour le compléter, c'est minimum cent euros, et encore si l'on est très très chanceux.

    Ce n'est donc pas une dépense légère... et pour les parents agacés, l'école n'est pas un endroit pour la pub. Côté mairie, on explique que ce n'est pas dans le cadre scolaire, puisque c'est au moment du déjeuner mais dans les faits, l'entreprise partenaire de l'UEFA qui organise cette campagne publicitaire a forcément eu l'accord de la mairie.. et ce sont des agents municipaux qui les distribuent.

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    #Amazon lance l'offensive sur la livraison en une heure [@amazon @adetem @retail_du_futur]

    LES ECHOS.FR - 16/06 - Lionel Steinmann

    Le groupe américain a lancé jeudi son service Prime Now à Paris. Cette offre de livraison express va amener les autres e-commerçants à réagir.

    L'annonce était dans l'air depuis quelques semaines, mais elle n'en a pas moins secoué les acteurs français de l'e-commerce. Amazon, le géant mondial du secteur, a lancé ce jeudi à Paris son offre Prime Now, avec une promesse commerciale encore inimaginable il y a quelques années à grande échelle : la livraison en une heure maximum.

    Pour en bénéficier, les clients devront être membres du programme Premium, dont l'adhésion coûte 49 euros par an. Ils pourront alors piocher via leur application smartphone dans une sélection de 18.000 références (incluant des produits frais et surgelés) et être livrés dans l'heure pour un coût de 5,90 euros. S'ils sont prêts à patienter une heure de plus, la livraison sera gratuite à partir de 20 euros d'achat. Une offre valable sept jours sur sept, de 8 heures à 22 heures.

    Une organisation millimétrée

    « Livrer en une heure, c'est un exploit », explique Jérôme Libeskind, un expert des questions de logistique. Pour y parvenir, le groupe américain a mis en place une organisation millimétrée. La préparation des commandes, dans l'entrepôt de 4.000 mètres carrés investi par Amazon dans le 18arrondissement de la capitale, se compte en minutes. Les livraisons, elles, seront assurées par des prestataires extérieurs, « des professionnels de la logistique qui connaissent bien Paris, explique Frédéric Duval, le dirigeant d'Amazon France. Ils utiliseront des scooters pour les livraisons en une heure et des vans pour celles en deux heures. » Ce sera toutefois trop juste pour desservir dans les temps les XIIIe, XIVe et XVe arrondissements de Paris, ainsi qu'un certain nombre de communes limitrophes, pour qui Amazon restreint son offre à la livraison en deux heures.

    Même s'il reste circonscrit géographiquement, ce service de livraison express risque bien de bouleverser le monde du commerce en ligne. « Nous allons satisfaire des besoins qui n'existaient pas jusqu'à présent », s'enthousiasme Frédéric Duval. Et créer du coup de nouvelles attentes, sur lesquelles les grands distributeurs vont devoir répliquer. « Cela va les inciter à proposer des offres du même type », analyse Jérôme Libeskind. Les géants français de l'alimentaire, entre autres, préparent déjà la contre-attaque.

    La Poste bousculée

    La Poste, elle aussi, se trouve bousculée. Elle assure aujourd'hui une très grande partie de l'acheminement du flux de colis généré par les achats en ligne, et Amazon représente de très loin son premier client. Mais avec ce nouveau service, l'entreprise américaine montre qu'elle peut se passer de services, en tout cas dans des grands centres urbains.

    Par ailleurs, en popularisant la livraison express, Prime Now va faire le bonheur de Stuart, une start-up qui s'est positionnée sur ce créneau , et dont La Poste est actionnaire minoritaire. Mais les livraisons en vingt-quatre heures ou quarante-huit heures assurées par le groupe public vont souffrir de la comparaison. Et le groupe public pourra difficilement s'aligner : à l'image des autres spécialistes du secteur, comme UPS ou DHL, son système repose sur une massification des flux et des tournées de distribution, alors que la livraison en une ou deux heures repose sur l'emploi de coursiers.

    Par ailleurs, avec un coût de revient sans doute nettement supérieur aux 5,90 euros facturés au client, Amazon n'est pas effrayé par les pertes considérables que devrait générer Prime Now à court terme, mais ses concurrents ne sont pas forcément prêts à suivre.

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