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5- Stratégies marketing - Page 40

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    [#CONSOLAB] [RACHAT] |# Target, la prochaine #cible d'#Amazon ? | @LESAFFAIRES

    DE YANNICK CLEROUIN | LES AFFAIRES | http://bit.ly/2CpphvE

    #Target, la prochaine #cible d'#Amazon ?

    Et si la prochaine cible d’Amazon (AMZN, 1182,85$US) dans le commerce de détail était la grande rivale de Wal-Mart Stores (WMT, 99,27$US), Target (TGT, 67,39$US)?

    Un analyste reconnu dans le milieu de la technologie a allumé le feu de la spéculation mardi matin en affirmant que cette transaction pourrait se matérialiser en 2018. L’action de Target, qui a affiché une performance nettement inférieure aux indices en 2017, prend 3,4% en fin de matinée mardi.

    Gene Munster, cofondateur de Loup Venture et reconnu pour avoir bien anticipé le potentiel de croissance d’Apple, a présenté huit prévisions pour le secteur techno cette année. 

    À son avis, la chaîne à la cible rouge est une partenaire idéale pour le géant du commerce en ligne, parce que sa clientèle est similaire à celle d’Amazon et parce qu’elle possède un nombre gérable de magasins(1828), a-t-il écrit dans son rapport dont Bloomberg fait écho ce mardi. «Il est difficile d’établir le moment où une telle transaction surviendra, mais il est facile d’en évaluer le potentiel», écrit M. Munster.

    target, cible, amazon

    Amazon a causé une onde de choc dans le commerce de détail l’an dernier en avalant la chaîne d’épiceries bio Whole Foods Market pour 13,7G$US. L’incursion du chef de file de la vente en ligne dans le commerce traditionnel a même fait des vagues au Québec, où Metro a annoncé l’acquisition de la chaîne de pharmacies Groupe Jean Coutu.

    Selon M. Munster, un éventuel mariage entre Amazon et Target obtiendrait le feu vert des autorités américaines du commerce parce que Wal-Mart resterait en tête au chapitre des parts de marché du détail en dépit d’une telle union. Bien que les arguments avancés par l’analyste de 46 ans comportent une certaine logique, il faut prendre cette prédiction avec un grain de sel. Si on prenait toutes les prédictions en compte, Amazon avalerait le spécialiste des logiciels de commerce en ligne d'Ottawa Shopify, Lululemon Athletica, Bed Bath & Beyond,une chaîne de pharmacies, une banque...



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    [#CONSOLAB] [CONNECTE] | Les #clients #Echo dépensent #70% de plus que les clients #lambda d'#Amazon | @LSA

    DE LELIA DE MATHAREL | LSA | http://bit.ly/2EV4Jwv

    Les #clients #Echo dépensent #70% de plus que les clients #lambda d'#Amazon

    Les clients qui achètent vocalement des produits via le haut-parleur connecté d'Amazon déboursent en moyenne 1700 dollars par an chez l'e-commerçant.

    Amazon ne s'est pas lancé dans le secteur des haut-parleurs intelligents avec son Echo en 2014, deux ans avant son concurrent Google Home, pour des prunes. Les clients du groupe qui possèdent l'une de ces enceintes connectées dépensent en moyenne 1700 dollars par an sur le site de vente en ligne, contre 1000 dollars pour un client Amazon lambda, soit 70% plus que la moyenne selon un nouveau rapport du Consumer Intelligence Research Partners, spécialiste de l'étude de marché qui fournit des données aux investisseurs.

    Les utilisateurs d'Echo déboursent en moyenne 30% de plus que les abonnés Amazon Prime qui ne possèdent pas d'enceinte intelligente. Ces derniers, réputés être les meilleurs clients de la multinationale, se délestent de 1300 dollars par an en moyenne. Attention, pour acheter un produit sur le site de vente en ligne via un haut-parleur Echo, il faut être un abonné Prime. Les clients vocaux d'Amazon étaient donc déjà des fidèles de l'entreprise.

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | #Eram, #90 ans, mais "#digital #native" dans l’âme | @L'USINEDIGITALE

    DE STEPHANIE MUNDUBELTZ-GENDRON | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2Cih7YX

    #Eram, #90 ans, mais "#digital #native" dans l’âme

    Eram a soufflé sa 90e bougie en 2017. Comment la marque et enseigne de chaussures a-t-elle traversé les décennies et abordé son virage du numérique ? Site e-commerce, open innovation, politique de change… Renaud Montin, directeur marketing et digital, nous livre les clés de sa transformation.

    "Rien n’est acquis, il faut innover. C’est dans l’ADN d’Eram depuis le départ", assure Renaud Montin, directeur marketing et digital de la marque et enseigne de chaussures. "Albert-René Biotteau et son épouse Marie-Josèphe ont fondé Eram en 1927. C’est la troisième génération de la famille qui dirige, avec depuis le départ, la notion d’audace et la remise en cause permanente".

    90 ans plus tard, lorsqu’on parle de transformation numérique, il était évident pour l’enseigne qu’il fallait prendre le virage. "L’environnement concurrentiel est très fort. Les enseignes de textile sont arrivées sur la chaussure. Et aujourd’hui, 16 % du marché est réalisé sur Internet. La seule guerre des prix n’est pas possible", observe Renaud Montin.

    L’E-COMMERCE, 1ER MAGASIN DE L’ENSEIGNE ERAM

    Le premier tournant vers le digital a été amorcé avec le lancement de l’e-shop en 2009. "Nous étions l’une des premières enseignes du secteur à ouvrir un site e-commerce, avec un parti pris dès le départ, celui de la livraison gratuite en magasin", précise-t-il. Ensuite, l’arrivée des pure-player a incité l'enseigne à mettre en place un plan de transformation. "Le numérique nous a obligés à nous transformer. Cela a un impact sur toute la chaîne de valeur : logistique, ressources humaines, IT…".

    Depuis, les services Web ont évolué, avec l’e-réservation en 2015, mais aussi la refonte du site pour le rendre responsive : "Le mobile fait partie intégrante de stratégie digitale de l’enseigne. Nous approchons des 50% du trafic réalisé sur mobile, si l’on ajoute le trafic tablette, on est à 60%." Pour qualifier le trafic mobile en magasin, l'enseigne a d’ailleurs lancé en cours d’année des tests de geofencing, en partenariat avec l’aide de Vectaury : "L’idée est de pouvoir déclencher des choses quand un client est à proximité du magasin", explique Renaud Montin. Et ainsi alimenter la base de données…

    Programme de fidélité Eram & Moi, corner sur les marques de créateurs E-lab, curation de photos sur les réseaux sociaux avec My Eram Touch… L’enseigne continue d’ajouter des fonctionnalités pour renforcer sa présence sur le Web. Objectif : améliorer la relation client et bien sûr… générer plus de revenus. Aujourd’hui, l’e-commerce et l’e-réservation sont le plus gros magasin de l’enseigne : "Le chiffre d’affaires e-commerce et e-résa d’Eram enregistre chaque année des progressions à deux chiffres. Il représente 6 à 10 % du chiffre d’affaires global de l’enseigne. Et nous comptons bien dépasser les 10% dans les prochaines années", détaille le directeur marketing et digital.

    PÉDAGOGIE ET FORMATION DES ÉQUIPES

    Mais pour mener à bien cette transformation, le groupe a dû faire preuve de pédagogie en interne avec, au centre, un accompagnement sur la politique du change : "Il faut expliquer aux équipes pourquoi il faut faire ces changements-là, il faut être pédagogue et donner du sens". Pour acculturer les collaborateurs, des sessions sont régulièrement organisées dans chaque région.

    "Comme la frontière entre le e-shop et le magasin est beaucoup plus floue, nous avons créé une base de clients unique. Il n’y a pas deux clients. Mais pour ça, chaque magasin doit y trouver des bénéfices et donc rester au centre", explique Renaud Montin. Pour convaincre les directeurs des 250 points de vente et les positionner comme acteur de cette transformation numérique, l'enseigne a décidé que le chiffre d’affaires généré via Internet serait redistribué au magasin. "Cela a été l’un des premiers actes fondamentaux", souligne-t-il. Lorsque l’on sait que plus d’un colis sur deux est livré en boutique, c’est en effet un bon levier de motivation. "Chaque magasin est ainsi responsabilisé et concentré sur le click and collect. En cas de rupture, les vendeurs en boutique peuvent ainsi encourager les services en ligne. Plus le digital est fort, plus le magasin est fort". Après un test en 2016 sur cinq magasins, des tablettes-vendeurs ont également été déployées  sur une vingtaine de magasins courant 2017 : "On arrive ainsi à monter sur 3 à 5% du chiffre", se félicite Renaud Montin.

    Toujours d’un point de vue ressources humaines, depuis quatre ans, pour chaque nouveau projet, Eram travaille par ailleurs avec un groupe restreint pour mettre les choses en place : "On co-construit le package ensemble".  Un moyen, là encore, d’impliquer les collaborateurs dans la transformation de l'enseigne.


    L’OPEN INNOVATION, AU CŒUR DE LA TRANSFORMATION

    Pour aller vite et rester novateur, Eram mise aussi sur l’open innovation. "Dans cette transformation, on s’est ouvert à tous les écosystèmes. Sur certaines choses, il faut qu’on aille encore plus loin. Nous souhaitons collaborer avec les jeunes pousses et les soutenir pour qu’elles nous aident à innover, à trouver de nouveaux services en magasin et sur Internet", déclare Renaud Montin. Eram travaille ainsi étroitement avec le Picom (Pôle de compétitivité des industries du commerce) et participe à de nombreux appels à projets. C’est ainsi qu’est né le projet de chaussures connectées #Choose, en collaboration avec Phocéis, ou le service d’impression de talons en 3D Atelier 27, en partenariat avec Unistudio, pour le design, et Neuronal Motion pour la partie software…

    Eram, 90 ans, digital, native

    Learning expedition dans la Silicon Valley, CES de Las Vegas, NRF à New York… Le groupe multiplie aussi les déplacements pour flairer les tendances et s’ouvrir les chakras. Il s’appuie également sur la politique innovation de la région Pays de la Loire, où il est basé. "Ce qui change la donne, c’est que tout va hyper vite et que tout bouge énormément. Il ne faut pas avoir de préjugés, il faut essayer, tester", remarque Renaud Montin.

    Mais attention, pas question de faire du digital pour du digital. Les magasins 100% automatisés, il  n’y croit pas. "Le digital est un moyen, pas une fin en soi. Le magasin reste au cœur de la stratégie. On répond par du numérique mais on investit sur la formation, l’accueil client… On est commerçant avant tout".

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    [#CONSOLAB] [CONNECTE] | Les #boutiques #connectées #innovent | @LSA

    DE LA REDACTION | LSA | http://bit.ly/2Ed4psO

    Les #boutiques #connectées #innovent

    Tablettes, écrans muraux digitaux, smartphones équipent de plus en plus les magasins. Ils permettent de rendre l’expérience client plus interactive et de valoriser le travail des vendeurs.

    Tour du monde des bonnes idées de boutiques connectées avec Georges Duarte, directeur général associé de UX In Situ (filiale retail design de Dia-Mart), et Bertrand Jouin, directeur stratégie et transformation digitale de Dia-Mart.

    Concession Citroën/Peugeot : plus compact

    “ En dehors des efforts réels des concessions automobiles en termes de design et d’identité, aucune marque n’a réussi à résoudre la frustration liée au faible nombre de modèles exposés, et à la difficulté de se projeter dans l’usage d’un achat aussi impliquant. La concession Audi de Londres a montré la voie par une utilisation très aboutie de la réalité augmentée, mais elle reste un « temple » sélectif. La succursale Peugeot/Citroën de la rue Saint-Didier, à Paris, démontre qu’il est possible pour une marque mass-market, grâce au digital, de projeter ses clients dans la personnalisation et dans l’usage de leur futur véhicule. Le digital est une opportunité de repenser complètement la stratégie de distribution autour de formats de proximité plus compacts. ” G. d

    Atol : preuves d'amour digitales

    Le nouveau concept Atol ouvert en juin 2017 à Antony (réalisé par UX In Situ) permet une vraie relation de proximité entre l’opticien et son client. La singularité du parcours et le design des mobiliers encouragent la connivence. Le digital y est l’allié du vendeur, qui, doté d’une tablette mobile, peut consulter l’offre, survaloriser l’écoute et la découverte des besoins, projeter le client dans un essayage en réalité augmentée de lunettes personnalisées… Alors que le magasin peine à se légitimer face au web, ce concept propose une expérience unique. ” G.D.

    Decathlon City : de vendeurs à coachs

    “ Le magasin Decathlon City situé rue du Commerce, à Paris, vaut le détour. Tout y est fait au travers du digital pour faciliter la vie des clients et des vendeurs. Suréquipés d’outils digitaux et débarrassés des tâches à faible valeur ajoutée, ces derniers peuvent consacrer plus de temps à leurs clients : information sur les produits, consultation des stocks, inventaires, encaissement… Hors ouverture, le magasin se transforme en salle où les clients sont conviés à de la pratique sportive, autour d’abonnement payant. Ils sont accompagnés par des coachs,qui ne sont autres que… les vendeurs du magasin. ” B. J.

    Citizen M : clients libérés, délivrés !

    “ Pour proposer un service 4 étoiles à un prix abordable, les équipes de Citizen M ont repensé la chaîne de valeur et l’expérience client du secteur de l’hôtellerie. Un exemple ? Les desks d’accueil ont été supprimés et remplacés par des bornes de check-in en self-service. Le process est ultra-simple et rapide : le client, via un service premium accessible à tous, saisit son adresse e-mail, retrouve sa réservation, la valide et magnétise lui-même la carte d’accès à sa chambre en moins d’une minute (idem pour le check-out). Plus de paperasse ni d’attente. En cas de besoin, un employé (pardon, un ambassador) est présent à proximité des bornes. L’impact sur la satisfaction client est clé. ” B. J.

    Bonobo : le showroom qui s'assume

    “ Pure player de la mode masculine, récemment racheté par Walmart, Bonobo dispose de magasins qui sont une expression simple du showroom. Autant sur l’automobile ou le meuble le showroom est banal, autant sur le textile, cela constitue véritablement une rareté. Là où c’est particulièrement bien vu dans le cas de Bonobo, c’est que qui dit « showroom » dit aussi « absence de rupture ». En effet, le client est assuré de toujours trouver le modèle qu’il souhaite essayer dans sa taille. De plus, le stock étant déporté hors du centre-ville, la surface commerciale est exploitée à son maximum. Ce concept astucieux est particulièrement en phase avec une cible masculine et urbaine à la recherche de praticité plus que de shopping parties. ” G. d.

    Capital One 360 : "ma" banque

    Rien dans les » codes » intérieurs et extérieurs de ce concept ne laisse à penser que c’est une banque. Et pourtant… Passée la surprise des premiers pas, on découvre que c’en est bien une, mais pas comme les autres. D’un côté, des étudiants affalés dans un canapé venus profiter d’une connexion wifi dans ce qu’ils considèrent être « leur banque » ; de l’autre, deux « amis » discutent, sandwich à la main (en fait, un conseiller avec son client). Au-delà des postures et de l’ambiance complètement réinventées, ce qui détonne le plus est l’usage du digital. Sans surprise, les conseillers sont équipés de devices mobiles ; mais, souvent, c’est le client qui consulte son téléphone ou son ordinateur portable pour faire, à l’aide de son banquier, une opération. ” B.J.

    Sonos : beaucoup mieux sans le vendeur

    Sans grande surprise, le nouveau concept de Sonos est totalement en phase avec le positionnement sélectif de la marque : matériaux de très grande qualité, design tendance, vendeurs qui se plient en quatre… Mais le plus important est ailleurs. Dans ce lieu étonnant, le design et le digital sont admirablement associés pour encourager et renforcer l’interaction du client avec le produit. Dès l’entrée, un vendeur vous invite à pénétrer dans l’un des nombreux « box » aménagés comme un salon. Puis, il vous « abandonne » pour vous laisser vivre votre expérience. La musique du magasin fait place à un profond silence. Un écran digital posté devant vous propose de tester les enceintes exposées ici et là dans le salon. L’interface de l’écran, incroyablement simple et ergonomique, suggère différents types de musique. Et vous pouvez même connecter la bibliothèque musicale de votre propre téléphone portable. ” G.D.

    Peloton : est-ce encore du retail ?

    Avec son bijou high-tech à 3 000 $, Peloton réinvente une pratique sportive à domicile quelque peu rébarbative, le vélo d’appartement? Celui-ci est désormais assorti d’une offre accessible par abonnement, comprenant coaching, cours en streaming, accès à des courses en équipe, outils de mesure de ses performances sportives, gamification… Aux frontières du retail et de l’entertainment, les points de vente de la marque montrent qu’un autre business model est possible : de la distribution « classique » de textiles ou d’accessoires, du showrooming (les vélos sont exposés, mais disponibles uniquement sur commande), une offre de café/petite restauration, et enfin une salle de sport (réservée aux abonnés) qui fait office de studio dans lequel sont filmées en direct les séances d’entraînement sur les vélos. ” B.J.

    Nike Store NYC : la "synthèse" digitale

    Temple du sportswear et du retail connecté, le flagship Nike offre une synthèse des innovations : PLV digitale, tablettes tactiles pour payer ses chaussures ou son tee-shirt personnalisé, écrans muraux pour consulter le catalogue, mémoriser un produit en s’envoyant un mail ou en scannant un QR code, smartphones pour tester l’appli Nike… Tous les parcours sont possibles, du plus classique (je choisis un produit, je paye, je l’emporte) au plus omnicanal (je sélectionne un article sur une borne, j’alerte un vendeur sur son smartphone, depuis lequel il consulte le stock, il m’encaisse et me l’expédie). ” G.D.

    Rebecca Minkoff : la cabine connectée... aux vendeurs

    “ La cabine connectée de Rebecca Minkoff et son système de reconnaissance lui permettant d’afficher sur le miroir des infos relatives aux produits présents dans la cabine ont beaucoup fait parler d’eux. Au-delà de cette fonctionnalité propre à stimuler l’achat (via la recommandation de produits liés, par exemple), l’un des avantages de cette cabine, c’est qu’elle est connectée aux vendeurs. Elle élimine donc l’un des principaux irritants pour la cliente (qui n’a plus besoin de partir à la recherche d’un vendeur en sous-vêtements lorsqu’elle souhaite un article dans une autre taille) et pour le vendeur (qui peut mieux renseigner les chalands). ” B. J.

    T2 : ce que le web n'aura jamais

    Et si on terminait ce tour des concepts connectés par un magasin… non connecté ? Chez T2, pas d’écrans, pas de wifi, pas de click & collect, pas de tablettes. La puissance identitaire du packaging produit donne au lieu un « peps » singulier. Au cœur de l’espace trône un mobilier dont on ne sait si c’est un bar ou une ligne de caisses. Les deux en fait. Le thé y coule à volonté, chaud ou froid ! On peut ainsi goûter gratuitement tous les thés proposés. Et par jour de canicule à Londres en juin dernier, 8 clients sur 10 buvaient et sortaient sans acheter, du moins pas tout de suite. T2 rappelle qu’il ne suffit pas d’être connecté pour être dans l’air du temps. Dans un monde où les modes d’achat se digitalisent, le point de vente doit, s’il veut se légitimer, offrir une expérience in situ que le web n’aura jamais. ” G.D.

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    [#CONSOLAB] [EXPEREINCE] | L'impact de l'"#UX design" dans le fonctionnement de la #distribution |@LSA

    DE JULIE DELVALLEE | LSA | http://bit.ly/2zELNyu

    L'impact de l'"#UX design" dans le fonctionnement de la #distribution

    L’expérience utilisateur (UX) doit être optimisée à tous les niveaux, en garantissant une navigation web et mobile à la fois fluide et agréable. Antoine Auriol, manager chez One2Team, nous explique comment le secteur du retail s'en empare, exemples à l'appui.

    UX : ces deux petites lettres sont rapidement devenues indissociables du développement des produits et services. Leur importance est primordiale pour les plateformes à destination des clients finaux (B2C), mais également pour les solutions collaboratives internes aux entreprises. 

    Avec l’expansion des smartphones et l’omniprésence des logiciels informatiques au sein des entreprises, le métier d'UX designer a le vent en poupe. Un bon design visuel (l'UI ou User Interface) ne suffit plus : il est nécessaire de l'allier à son utilité. Les produits modernes, tels qu’une application, un site web ou un logiciel doivent être ergonomiques et fluides, tout en assurant la possibilité de se connecter de n'importe où. L'UX designer a aujourd’hui un rôle clé à jouer dans la stratégie et la croissance de l'entreprise.

    Un UX designer présente aussi un avantage compétitif majeur : une bonne expérience utilisateur va générer de l'adoption et reste un facteur clé de différenciation. Dans le secteur de la distribution, l’expertise en UX peut être exploitée de deux façons. La première consiste à améliorer l’expérience des utilisateurs finaux qui ont aujourd’hui de grandes attentes quant à la facilité d'utilisation des produits et la seconde permet d’optimiser le travail en interne. Ce deuxième aspect devient de plus en plus important, les entreprises prenant conscience de l’impact que les outils internes ont sur le produit final.

    Le métier a aussi beaucoup évolué ces dernières années. L’ergonomie a longtemps été vue comme un sujet de second plan, pratiquée sans réelle proximité avec les utilisateurs et évaluée par des questionnaires et formulaires de satisfaction laborieux. Aujourd’hui, la data science a apporté une avancée considérable : pouvoir analyser en temps réel les habitudes des utilisateurs à des milliers de kilomètres.L'UX designer a désormais l’accès à toutes les données nécessaires pour prendre les bonnes décisions et peut réaliser des tests sur des panels importants d'utilisateurs.

    UX, distribution

    Le design a trouvé sa place dans le processus de la prise des décisions stratégiques au sein des entreprises. A tous les niveaux, la conscience de l'importance de l'UX est beaucoup plus forte qu'il y a 5 ans. Les outils ont aussi fortement évolué. Fabriquer des prototypes interactifs, collaborer sur des maquettes ou encore faire de la recherche utilisateur quantitative est beaucoup plus simple qu’avant. De nouvelles spécialisations apparaissent aussi dans le métier : Strategic design, UX, UI, illustration, animation, prototypage, recherche utilisateur... S'il faut une preuve que l'UX devient stratégique, on a remarqué que le ratio UX designer/développeur a beaucoup augmenté dans les entreprises.

    Les améliorations apportées par l’UX designer aux outils d’entreprise peuvent avoir un impact direct sur la fluidité et l’efficacité du travail à tous les niveaux. Ainsi, par exemple, la mise en place des « espaces de collaboration whiteboards » en interne a permis de supprimer 2 à 3 étapes pour la mise à jour des notes de réunion chez l’un de nos clients, leader international dans le domaine des biens de consommation. Une bonne expérience utilisateur dans le cloud améliore la confiance en la donnée, permet de conserver les utilisateurs dans l’outil et d’éliminer les points de friction entre différents logiciels. Le résultat ? Les employés à tous les niveaux gagnent du temps sur les tâches à faible valeur ajoutée et peuvent déployer leurs compétences au service de leurs métiers.

    Dans les grands groupes tels que Bel ou Carrefour, investir dans une solution collaborative à l’expérience utilisateur optimale a pour objectif d’accompagner la croissance. Ainsi, BEL a harmonisé ses processus d’innovation : grâce aux nouveaux outils, l’entreprise gère aujourd’hui ses projets plus efficacement, les informations étant harmonisées, centralisées et visibles par tous, que l’on soit en usine, au siège ou dans les filiales. Chez Carrefour, une plateforme calibrée et ergonomique leur permet de gérer 380 applications, 60 projets actifs simultanément et 90 prestataires intervenant sur plusieurs sites distants. L'UX permet d'investir les ressources sur les bons sujets et d'augmenter la valeur délivrée à temps de développement égal, ce qui a pour effet de diminuer le nombre d'itérations requises pour atteindre la satisfaction du client final.

    ...Et telle en est la finalité. Aujourd'hui l'adoption d'un produit doit se faire très rapidement : pour les distributeurs B2B le délai indiqué est de quelques heures, pour les B2C seulement de quelques minutes ! Les interfaces doivent donc être encore plus simples et intuitives. L’UX design peut diminuer considérablement le temps dont un utilisateur a besoin pour atteindre son objectif et c'est justement ce qui produit le fameux « Wow effect ». Car la satisfaction du client final vient très souvent de l’optimisation des processus au sein même des entreprises.

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    [#CONSOLAB] [MARQUE] | #Nyden : la nouvelle #marque du groupe #H&M se dessine | @FASHIONNETWORK

    DE ANAIS LEREVEREND | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2DpsDyH

    #Nyden : la nouvelle #marque du groupe #H&M se dessine

    La huitième marque du groupe H&M est sur le point de se lancer. Comme nous vous l'annoncions en septembre dernier, le géant suédois préparait depuis plusieurs mois la naissance d'un nouveau concept de marque. On en sait enfin davantage sur celle-ci : elle s'appelle Nyden et elle a été confiée à Oscar Olsson, un touche-à-tout passé depuis 2013 par de multiples fonctions chez H&M, du développement international à l'analyse des ventes, jusqu'à être placé à la tête du laboratoire d'innovation du groupe en janvier 2017.

    C'est au sein de ce « lab » qu'Oscar Olsson a commencé à dessiner les contours de Nyden. Une marque attendue pour le début 2018, dont le site Internet est actif mais sans contenu, et sans que le groupe suédois n'ait encore donné de date de coup d'envoi. Mais son nouveau responsable a consenti à la décrire entre les lignes à la publication américaine TheCut.

    Nyden, marque, H&M

    Le cerveau de Nyden y confie son intérêt pour la data, qui sera au coeur de la réflexion de la marque, mais aussi sa conviction que les marques telles que nous les connaissons aujourd'hui, parfois toutes puissantes et dictant les tendances, ont vocation à disparaître. « Dans cette société future, comme n'importe quelle marque ou n'importe quel fournisseur de n'importe quoi, vous devez accepter le fait que le pouvoir n'est pas entre vos mains », a déclaré Oscar Olsson à TheCut. « Le pouvoir s'est déplacé vers ce que nous appelons les tribus. »

    Une notion de tribu évidemment liée à la génération Millenials, cible toute trouvée de ce nouveau concept. Basé à Los Angeles, comme le confie le dirigeant de cette nouvelle marque, le studio fera reposer son travail sur la co-création avec des « leaders de tribus », autrement dit des influenceurs qui façonneront la marque et non l'inverse.

    Nyden, auquel le groupe suédois rattache un « slash » comme symbole disruptif, ne s'inscrira semble-t-il pas dans la mouvance fast fashion telle qu'on la connaît, optant pour son propre calendrier, et sera positionnée plus haut de gamme que les autres labels du groupe.

    Des collections mixtes ? De prêt-à-porter, d'accessoires ? Aucune réponse n'est encore donnée. Tout juste évoque-t-on dans l'article de TheCut un mode de distribution sur le Web et en pop-up.

    Alors que son dernier concept retail, Arket, a vu le jour cet été seulement, le groupe H&M lance donc encore une nouvelle piste pour inventer, peut-être, le modèle qui se projettera le mieux vers le futur. Une réflexion indispensable pour un géant qui commence à être confronté à un recul de son chiffre d'affaires, comme lors de son troisième trimestre 2017, et remet en cause son visage tout retail, en revoyant sur certains marchés le nombre de ses magasins.à la baisse.