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5- Stratégies marketing - Page 37

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    [#CONSOLAB] [ENSEIGNE] | #Leclerc va #lancer sa #propre #enseigne #bio | @LINEAIRES

    DE B. MERLAUD | LINEAIRES | http://bit.ly/2BcxS3s

    #Leclerc va #lancer sa #propre #enseigne #bio

    Leclerc prépare une grosse offensive sur le bio en 2018. Des adhérents piaffaient pour ouvrir des concepts spécialisés sous une enseigne à part, ils auront bientôt satisfaction. Les hypers, eux, vont accueillir des univers bio mieux travaillés et plus spectaculaires. Une info Linéaires.

    En novembre, le mouvement d'indépendants a constitué son "GT bio GSA-GSS" (pour grandes surfaces alimentaires et spécialisées). Il a dans la foulée déposé la marque "Le Village Bio". Les industriels sont démarchés (avec plus ou moins de succès) pour remplir les magasins avec des marques présentes habituellement dans les réseaux bio spécialisés. Car l'idée est bien de venir sur les plates-bandes de Biocoop et consorts, ces enseignes qui ont su développer un marché qui échappait jusqu'à présent aux distributeurs conventionnels.

    L'ambition : rien de moins qu'un parc de 200 magasins, sur des surfaces comprises entre 400 et 800 mètres carrés.

    Cela fait déjà un certain temps que l'idée a germé parmi les adhérents Leclerc. Quelques-uns, d'ailleurs, n'ont pas attendu la centrale pour prendre des initiatives. En septembre 2015, le Leclerc de Chambly (60), pionnier dans le mouvement, a ouvert un magasin "Le Temps du Bio" à l'autre bout de son parking, sur 300 mètres carrés.

    En juin 2016, l'adhérent de Nice Saint-Isidore (06) a inauguré un original "E.Leclerc Bio et Italien". Un vrai hyper de 3800 mètres carrés, étrangement partagé entre deux vocations qui n'ont guère en commun que le pouvoir d'achat de leurs consommateurs.

    Leclerc-Bio-Italien-2.jpg

    Depuis l'automne 2017, le tempo s'accélère. En septembre, c'est le Leclerc de Nancy Saint-Georges (54) qui ouvre dans sa galerie un magasin "Ma Boutique Bio". En octobre, un point de vente "La Bio Culture" de 300 mètres carrés fait son apparition à proximité du Leclerc d'Hauconcourt (57).

    En décembre, le Leclerc de Saint-Paul-lès-Romans (26) ouvre à son tour, dans sa galerie, une petite surface baptisée... "Le Village Bio". Pas encore un concept validé par le GT bio, mais l'agencement est bien léché quand même (Linéaires l'a visité).

    A Romilly (10), l'adhérent local porte un projet sur une cellule de 400 mètres carrés. Le 17 janvier, également, un petit magasin bio de 450 mètres carrés ouvrira ses portes en solo à Fontaine-lès-Dijon (21). Accolé cette fois à un Picard sur un axe passant, à 3 kilomètres du Leclerc de Dijon.

    Leclerc n'est pas le seul distributeur à s'intéresser au business des enseignes bio spécialisées. Les Mousquetaires viennent d'annoncer une prise de participation minoritaire au capital des Comptoirs de la bio. Cette association avec l'un des premiers réseaux spécialistes du bio en France, lui-même groupement d'indépendants, va permettre aux adhérents Intermarché d'ouvrir des petits supermarchés bio.

    Casino, de son côté, ouvre à tour de bras des magasins Naturalia (151 points de vente à fin septembre, soit un parc multiplié par trois depuis 2011). Auchan, qui vient d'inaugurer son premier magasin Auchan Bio, n'est pas prêt à renoncer à Cœur de Nature, un concept bio spécialisé qu'il avait testé avant de mettre en œuvre sa stratégie de convergence d'enseigne (deux magasins en exploitation). Et Carrefour, de même, envisage d'ouvrir des points de vente Greenweez, du nom du site spécialisé qu'il a racheté, en complément de son réseau Carrefour Bio.

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    [#CONSOLAB] [LANCEMENT] | #Nintendo annonce Nintendo #Labo, une gamme de #jouets en #carton à #construire pour #Switch | @LEMONDE

    DE LE MONDE | http://lemde.fr/2FQxgnr

    #Nintendo annonce Nintendo #Labo, une gamme de #jouets en #carton à #construire pour #Switch

    Avec cette nouveauté destinée au public des enfants et des bricolos, le constructeur japonais mise sur la carte du « do-it-yourself » et du jeu tangible.

    Pixels et carton, une rencontre inattendue. Nintendo, le célèbre constructeur de consoles, a annoncé mercredi 17 janvier dans la soirée un nouveau concept d’accessoires de jeu vidéo basé sur la construction, Nintendo Labo. Ils se composent de planches pliables pour former des objets basiques dans lesquels insérer la console Switch et ses manettes pour jouer à des mini-jeux dédiés.

    Les planches de carton à plier, surnommées Toy-Con, peuvent s’utiliser de manière créative avec les manettes de la Switch pour donner naissance à n’importe quel type d’accessoire, promet le constructeur. Il invite les utilisateurs à personnaliser ses créations avec des stickers coloriables ou encore des bandes de Scotch.

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    Nintendo Labo sera lancé le 27 avril sous la forme de deux modèles, Variety Kit et Robot Kit. Le premier contient le matériel pour construire une maison, une voiture télécommandée, un piano ou encore une moto, et les cartouches de jeux compatibles avec chaque transformation. Le second intègre le matériel pour se fabriquer une sorte de sac à dos-exosquelette en carton, et un jeu de robot. Ils devraient coûter entre soixante et quatre-vingt euros.

    Alors que l’industrie ne parle que de réalité virtuelle et de 4K depuis deux ans, le numéro 1 historique du jeu vidéo, par ailleurs ancienne campagnie de jouets, confirme une nouvelle fois sa propension à prendre le contre-pied des tendances. Nintendo Labo s’inscrit toutefois dans la continuité de deux phénomènes du début des années 2010, le jeu de construction Minecraft et ses créations abondamment partagées en ligne, et les jouets vidéo Skylanders, Disney Infinity puis Amiibo, qui avaient déjà tendu un pont entre jouet physique et jeu vidéo.

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    [#CONSOLAB] [NUMERIQUE] | #Cosmétiques et #aliments #naturels et #bio entrent dans l’#ère du #numérique |@PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2mQw8rf

    #Cosmétiques et #aliments #naturels et #bio entrent dans l’#ère du #numérique

    Alors que la distribution évolue vers des systèmes de vente en ligne et de livraison à domicile, le marché des produits biologiques et durables entre dans une nouvelle phase de croissance, selon Ecovia Intelligence (ex Organic Monitor).

    Selon la société d’études de marché, l’achat par Amazon de Whole Foods Market marque le début de la nouvelle ère. « Les aliments durables et les cosmétiques naturels ont été initialement lancés dans les détaillants de produits naturels et de santé, puis au cours des deux dernières décennies leur distribution s’est étendue à la grande distribution. La prochaine vague de croissance devrait provenir des applications mobiles liées aux services de livraison », constate Ecovia Intelligence.

    Avec l’utilisation omniprésente des appareils mobiles et l’influence grandissante de la génération Y, la prochaine phase de croissance pour les produits durables sera probablement la vente en ligne. Selon Ecovia, une grande part de demande de produits biologiques et durables provient des Millennials. Ils sont les acheteurs d’aliments biologiques dont la part croit le plus rapidement aux États-Unis, générant plus de la moitié des ventes. Ce sont aussi des consommateurs numériques qui achètent 40% de leurs produits d’épicerie en ligne. Par ailleurs, 58% des membres de la génération Y déclarent faire leurs achats dans un magasin par intérêt pour leurs marques propres.

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    Reste à savoir comment les marques vont se positionner sur ce marché numérique ? Whole Foods Market semble déjà prendre ses distances avec les petits producteurs, car il se concentre sur ses marques propres et les articles à fort volume. Le futur sera peut-être numérique, mais sera-t-il durable pour les petits producteurs ?

    Mais si Amazon profite de ces tendances en Amérique du Nord, Ecovia Intelligence estime que la firme aura plus de mal à se développer de la même manière en Europe. Les marchés de l’alimentation biologique et de la cosmétique naturelle sont très fragmentés en Europe, et les distributeurs détiennent les marques les plus performantes. Whole Foods Market compte seulement sept magasins au Royaume-Uni. Alors qu’il y a plus de 20 chaînes de magasins d’alimentation biologique en Europe, aucune n’a de présence régionale. Amazon devrait acquérir et intégrer plusieurs chaînes de distribution pour avoir un impact significatif sur le vieux continent.

    Ces questions seront discutées lors des prochaines éditions des sommets sur les aliments durables et les cosmétiques durables organisés par Ecovia Intelligence.

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    [#CONSOLAB] [HIGH-TECH] | #Soin de la #peau : les solutions #high-tech au #coeur de la #stratégie | @FASHIONNETWORK

    DE FASHION NETWORK | http://bit.ly/2DMxT0R

    #Soin de la #peau : les solutions #high-tech au #coeur de la #stratégie

    (Relaxnews) - Les pratiques esthétiques n'échappent pas au boom technologique. Lorsque l'on se penche sur les innovations du secteur cosmétique, il devient évident que le domaine du soin de la peau subit un relooking high-tech.

    Dermatologie numérique

    Le géant Neutrogena explore le numérique, notamment par le biais de l'appareil « SkinScanner », associé à l'application Skin360. Fonctionnant grâce à la technologie FitSkin, le SkinScanner est un outil permettant d'effectuer un diagnostic complet de la peau grâce à 12 puissantes lampes, une lentille grossissante 30 fois et une batterie de capteur ultra-précis. Du taux d'hydratation à la profondeur des rides, les infos sont transmises à l'application qui les traduit sous forme de scores. En plus d'offrir des conseils précis en fonction des résultats, l'application prévient l'utilisateur de l'évolution de la peau au fil du temps afin d'adapter les habitudes de soin.

    Des « wearables » anti-UV

    Le groupe l'Oréal a présenté un capteur UV électronique sans pile appelé « UV Sense ». L'appareil se porte sur l'ongle du pouce (jusqu'à deux semaines) et mesure l'exposition aux rayons ultraviolets. La capacité de stockage est de trois mois de données. Les adhésifs permettant de fixer le capteur sont interchangeables. Une application associée recueille les informations et envoie des alertes le cas échéant. L'Oréal a également lancé une édition limitée de l'innovant « Patch UV », lancé en 2016. Les deux technologies seront commercialisées via sa marque La Roche-Posay cette année.

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    Seconde peau

    Ce mois-ci, le groupe japonais Shiseido a annoncé l'acquisition de la technologie XPLTM « Second Skin ». Rachetée à la startup américaine Olivo Laboratories, cette « peau artificielle respirante, flexible et quasi invisible » offrirait des avantages « que ne permettaient pas les techniques cosmétiques traditionnelles et la chirurgie esthétique ». Cela ouvre un large champ de possibilités dans le domaine de la correction esthétique. « Notre transaction avec Olivo représente une étape intéressante vers la création d'une catégorie entièrement nouvelle de produits de beauté à l'échelle mondiale. Elle s'inscrit dans le cadre de notre stratégie à moyen et long terme VISION 2020 », explique Masahiko Uotani, PDG de Shiseido. « L'innovation Olivo "Second Skin" rejoindra le portefeuille de Shiseido, déjà bien rempli (technologie de personnalisation de MATCHCo, l'intelligence artificielle de Giaran et notre propre plateforme personnalisée OPTUNE) ».

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    [#CONSOLAB] [CONNECTE] | La #Grande #Épicerie #connecte ses #équipements | @LSA

    DE CLOTILDE CHENEVOY | LSA | http://bit.ly/2DjNhAw

    La #Grande #Épicerie #connecte ses #équipements

    Avec l’ouverture d’un second magasin parisien, La Grande Épicerie s’est dotée de nouveaux matériels connectés afin d’améliorer la gestion opérationnelle de ses deux points de vente.

    Début novembre 2017, La Grande Épicerie prenait ses nouveaux quartiers à Paris, rue de Passy, dans le 16e arrondissement. Cette boutique est la jumelle du magasin historique, rue de Sèvres (7e arr.). Elle reprend sur 2 800 m² et quatre niveaux les mêmes recettes que le magasin Rive gauche, à savoir présentation et offre premium de 30 000 références. En revanche, le groupe Le Bon Marché a profité de cette ouverture pour réviser sa copie côté équipements. « Nous voulions du matériel de dernière génération, car il s’agit d’un magasin vitrine », détaille Alain de Puybaudet, directeur des systèmes d’information (DSI) du groupe.

    L’enseigne a ainsi adopté les étiquettes électroniques communicantes de SES-Imagotag pour l’affichage des prix au rayon épicerie, les balances connectées Bizerba pour les rayons traiteur ou les étiquettes plastifiées imprimées recto verso indiquant les prix et les allergènes dans les rayons traditionnels. Moins visible mais important dans l’aspect premium, La Grande Épicerie a signé avec l’entreprise Esii pour mettre en place une solution de gestion digitale de la file d’attente et limiter, ou mieux gérer, l’attente en caisse. Avec Aruba, elle a aussi installé du wi-fi, accessible au personnel et aux clients.

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    Au-delà de coller à l’image haut de gamme du concept, tous ces équipements ont également été choisis, selon le DSI, pour « simplifier la gestion opérationnelle du magasin. Tous ces changements s’inscrivent dans un projet plus global de rénovation du back-office, de construction d’un ERP alimentaire. L’objectif consiste à éliminer la dette informatique pour migrer vers des systèmes plus agiles. Nous avons commencé en 2016 les premiers changements, et les opérations se termineront sur le premier trimestre 2018. »

    Par exemple, pour les balances connectées de Bizerba, le choix s’est fait sur le service et le support apportés par le fabricant, car « c’est dans des situations pénibles que l’on juge la qualité des réponses », pointe le dirigeant. Par ailleurs, le spécialiste du pesage a fourni un logiciel pour collecter les données des balances pour les deux magasins, intégrant donc une connexion multimarques vu que la boutique Rive gauche est équipée de produits concurrents. « Les distributeurs souhaitent de plus en plus centraliser la donnée, note Émilie Cochet, directrice du développement retail chez Bizerba. Ils peuvent comparer les performances entre les points de vente et se concentrer sur la relation client. » Idem pour les étiquettes : même si SES-Imagotag équipe les deux boutiques, les produits sont différents. Mais le pilotage se fait depuis une seule et même interface.

    « L’enjeu d’intégration des équipements dans notre système est clé, conclut Alain de Puybaudet. Cela nous permet davantage de fluidité dans la remontée des informations et, surtout, de le faire en temps réel. » Une réactivité qui s’impose comme un standard. 

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    [#CONSOLAB] [MARCHE] | #Lunchr s’attaque à l’#oligopole du #titre-restaurant | @USINEDIGITALE

    DE SIMON CHODORGE | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2Bc3xBX

    #Lunchr s’attaque à l’#oligopole du #titre-restaurant

    Lunchr, connue au départ comme une application de commande de repas, a révélé le 17 janvier 2017 ses véritables intentions : infiltrer l'oligopole des émetteurs des titres-restaurant et dématérialiser ces fameux chèques distribués par les entreprises. Un marché pas si restreint puisqu'il pèse 6 milliards d'euros. La start-up passe du B2C à la fintech B2B avec sa solution qui s'inspire des néobanques.

    Lunchr sort de sa chrysalide. L’application de commande de repas a annoncé le mercredi 17 janvier 2017 le lancement d’une nouvelle solution pour dématérialiser les titres-restaurant. Un changement de dimension pour la start-up française qui se définit désormais comme une fintech B2B.

     

    UNE INTERFACE INSPIRÉE DES NÉOBANQUES

    Basée à Montpellier, Lunchr propose aux salariés une carte de paiement qui permet de numériser les titres-restaurant. Sur le site ou l’application de Lunchr, les employés peuvent gérer le solde de leur carte et commander des déjeuners en ligne dans l’un des 500 restaurants partenaires situés à Paris ou Montpellier. Une interface inspirée des néobanques.

    Auparavant, les utilisateurs ne pouvaient commander que dans l’un des 500 restaurants partenaires. Désormais, la carte distribuée par Lunchr est compatible dans plus de 180 000 établissements français : tous les restaurants, boulangeries et supermarchés français du réseau Mastercard.

    Sur la plateforme, les employés peuvent effectuer des commandes en groupe et payer chacun de leur côté. Plus ils sont nombreux, plus ils bénéficient de réductions. La carte sera disponible dès le 1er février 2018 mais une centaine d’entreprises participent déjà au pré-lancement de la solution.

     

    UNE STRATÉGIE “ÉCRAN DE FUMÉE”

    Début 2017, à son lancement, Lunchr avait réalisé une levée de fonds de 2,5 millions d’euros auprès de Daphni, la société de capital-risque pilotée par Marie Ekeland. La start-up se présentait alors publiquement comme un simple outil pour pré-commander et payer des repas en ligne.

    Comment expliquer ce changement de modèle ? Lorsqu’on demande s’il s’agit d’un pivotage, le fondateur de Lunchr, Loïc Soubeyrand, assure à L’Usine Digitale qu’il menait une stratégie "écran de fumée" pour réunir un maximum d’utilisateurs avant de démarrer les choses sérieuses : "Cela fait un an qu’on prépare la bataille. On ne voulait surtout pas officialiser ce positionnement tant que nous n’étions pas prêt sur notre solution digitale et au risque que les concurrents réagissent et nous copient."

     

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    UN MARCHÉ DE PRÈS DE 6 MILLIARDS D’EUROS

    En 2015, la valeur des titres-restaurant émis frôlait les 6 milliards d’euros selon la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR). Ces titres profiteraient par ailleurs à 3,5 millions de salariés. Malgré tout, les émetteurs affiliés à la CNTR sont à peine une dizaine. "On s’attaque à un marché qui vient de fêter ses cinquante ans et qui est un oligopole tenu par quatre acteurs : Edenred, Chèque-déjeuner, Natixis et Sodexo", décrit Loïc Soubeyrand.

    Alors que la très grande majorité des titres est encore en papier, Lunchr compte bien infiltrer l’oligopole grâce à sa solution digitale. L’entreprise base son business model sur des commissions liées à l’utilisation de sa carte. L’employeur doit par exemple payer jusqu’à un euro pour chaque recharge de carte par un salarié. Pour les restaurants, une commission de 3 % est appliquée pour les paiements effectués avec la carte. Elle est de 5 % si la commande est passée via l’application.

    Lunchr loue les avantages de cet outil pour les entreprises : il simplifie la gestion des titres-restaurant et évite les abus. La carte est en effet bloquée le dimanche et les jours fériés. Elle rend également impossible les achats de produits non-alimentaires.

     

    UN OBJECTIF DE 30 MILLIONS D’EUROS DE CHIFFRE D’AFFAIRES POUR 2018

    Aujourd’hui, Lunchr regroupe une équipe de 20 personnes réparties entre Paris et Montpellier. "On a fait le choix d’entrée de jeu de recruter une équipe extrêmement senior et autonome où on retrouve des profils qui ont toujours travaillé dans des contextes d’hypercroissance. Je pense au directeur marketing de Deliveroo, au directeur grands comptes de Facebook ou à deux commerciaux de Groupon”, détaille Loïc Soubeyrand. D’autres viennent de start-up de la foodtech comme Frichti, feu Take Eat Easy ou Foodora.

    A terme, le fondateur aimerait développer un pôle opérationnel à Paris et garder le pôle technique et innovation à Montpellier. Pour 2018, la jeune pousse espère atteindre 50 000 collaborateurs et réaliser un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros. Au premier semestre de cette année, Lunchr pourrait également annoncer une nouvelle levée de fonds.