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5- Stratégies marketing - Page 39

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    [#CONSOLAB] [PERSONNALISATION] | A New York, la #personnalisation gagne les #grandes #marques | @LSA

    DE JEROME PARIGI | LSA | http://bit.ly/2D6Rxne

    A New York, la #personnalisation gagne les #grandes #marques

    Pour le quatrième jour du retail tour mené par LSA et iloveretail.fr, en amont du retails’ Big show 2018 de la NRF 2018 qui débute demain, nous avons choisi de mettre l’accent sur la personnalisation, en détaillant les initiatives de Levis et de Converse qui proposent dans deux magasins la fabrication à façon d’articles uniques, totalement individualisables. Au bilan peu de ventes mais un vrai plus pour l’image.

    Pour ce quatrième jour du retail tour de LSA et iloveretail.fr en partenariat avec Paris Retail Week, direction Soho et Meatpacking où Converse et Levis proposent des expériences poussées de personnalisation et de fabrication de produits sur mesure. C’est dans le quartier branché des anciens abattoirs de Manhattan – d’où son nom de Meatpacking - que Levis a ouvert en 2010 un magasin doté d’un atelier de personnalisation, repris depuis à une moindre échelle sur deux autres emplacements newyorkais, à Soho et Brooklin.

    Le « Levis tailor shop » de Meatpacking, sur la 14e rue, propose en fait deux formules. Une de customisation simple qui consiste à ajouter sur un jean des éléments différenciants et personnalisés comme les boutons, la couture, des broderies, des noms, des symboles ou des écussons. Une autre de fabrication sur mesure et à façon – appelée Lot numéro 1 – où le client choisit tous les éléments de son jean de A à Z, en faisant ainsi un exemplaire unique.

    Les prix et les délais n’ont évidemment rien à voir. La simple customisation prend quelques jours. Le sur mesure, lui, coûte entre 750 et 950 dollars et impose un mois d’attente. Résultat, le magasin avoue n’avoir vendu que 490 jeans uniques depuis l’ouverture de la boutique, il y a 7 ans. Les ventes sont assez faibles, reconnait sans mal le vendeur de la boutique, mais c’est très bon pour l’image de la marque.

    Bon pour l’image comme l’est aussi la veste connectée Levis comuter x Jacquard by Google proposée dans ce même magasin pour 350 dollars. Elle permet de communiquer, d’écouter de la musique mais aussi de se géolocaliser et d’indiquer le chemin à suivre. Elle est elle aussi vendue dans les 2 autres magasins newyorkais qui proposent le tailor shop.

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    Une autre marque américaine emblématique, Converse, s’est lancée, elle aussi dans la personnalisation. Depuis un peu plus d’un an, elle propose dans son flagship de Soho, agrandi pour l’occasion, des chaussures sur mesure et totalement personnalisables qui coûtent entre 150 et 250 dollars mais nécessitent près d’un mois d’attente. La marque a consacré tout le sous-sol de son magasin phare à la customisation et la personnalisation avec des performances très contrastées. Pour 10 sneakers customisées (avec un nom, des slogans et/ou des motifs), la boutique dit ne vendre qu’une paire de chaussures personnalisée, soit en moyenne 5 par jour contre 50. Faible, mais là aussi très très bon pour l’image.

    Ces deux exemples sont loin d’être uniques. D’autres grandes marques s’essayent à la customisation. Sephora propose ainsi de graver ses bouteilles de parfum à ses initiales avec son service « Custom engraving ».

    Enfin Nike, dans son flagship de Soho consacre une belle part du rez de chaussée de son immense magasin à la customisation. Une tendance lourde donc même si l’industrialisation des process semble encore loin. 

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] |Le #Digital #transforme l'#entreprise et son approche au #client | @ECOMMERCEMAG.FR

    DE VALENTINE SIMON | ECOMMERCEMAG.FR | http://bit.ly/2CUgT8m

    Le #Digital #transforme l'#entreprise et son approche au #client

    La révolution numérique a eu un double impact qui a profondément bouleversé nos habitudes que ce soit sur notre communication (75% de la population mondiale utilise un portable, explosion des réseaux sociaux, ...) ou que ce soit sur notre consommation.

    Chaque entreprise, quel que soit son secteur, cherche à améliorer ses performances et sa productivité. Quelles solutions digitales choisir ? Où place-t-on la relation client ?

    Le dirigeant, homme clef de la transformation digitale de l'entreprise

    Il est clair qu'aucune solution digitale ne peut fonctionner si le projet de la transformation n'est pas porté par le dirigeant de l'entreprise. En effet, la transformation digitale de l'entreprise débute par une identification efficiente de ses aspirations et des opportunités à saisir en misant dans un premier temps sur l'humain et une vision commune. Dans un second temps, la formation ; et ce, afin que chacun puisse trouver sa place et puisse se positionner dans l'entreprise.

    Adapter l'organisation de l'entreprise

    L'intégration du digital a, pour première conséquence pour les entreprises, de s'interroger sur leur organisation afin de s'adapter à cette réalité moderne et aux nouvelles exigences des clients. Il faut pouvoir offrir un service fluide aussi bien du point de vue du client que de l'entreprise. Avoir une interface s'adaptant aussi bien à l'appareil choisi et qu'aux usages du client. D'après l'étude de Deloitte, les achats à partir d'un téléphone intelligent ou d'une tablette bénéficieront de la convivialité des applications et l'entreprise prédit aussi que le chiffre des utilisateurs qui s'y adonnent connaîtra une croissance flagrante.

    Un impact positif et efficient sur les collaborateurs de l'entreprise

    La mise en place d'outils digitaux s'accompagne de divers chantiers menés par la direction qui va répartir les compétences de ses collaborateurs en mettant l'accent sur le collaboratif ce qui va peut générer des résultats bénéfiques sur l'engagement des collaborateurs. D'après une étude de Capgemini Consulting relative aux impacts des nouvelles technologies de l'information et de la communication sur la qualité de vie et la santé au travail montre l'impact globalement positif des usages des NTICS sur les conditions de travail. En ouvrant de nouvelles possibilités d'interaction et de production, ces usages ont apporté des améliorations concrètes et ont contribué de manière nette au sentiment de satisfaction au travail. Ils constituent bien souvent des solutions jugées adaptées par les salariés aux problèmes qu'ils ont à gérer dans leur contexte de travail présent (sécurité, intérêt du travail, besoin de sens et d'être acteur des évolutions...) ou tout au long de leur vie professionnelle (équilibre vie professionnelle/vie privée, employabilité...).

    Une approche agile et collaborative

    Par exemple, la mise en place d'un réseau social d'entreprise (RSE /intranet) peut être un accélérateur de production car il favorise la réactivité, fédère les équipes sur les projets et améliore la collaboration. Pour ce faire, il est important de choisir les bons outils, qu'ils soient adéquats, intuitifs, ergonomiques, rapides et surtout accessibles facilement. Des moyens de déploiements progressifs sont à préconiser afin que l'adoption soit positive et évolutive : on parle alors de méthode agile qui est une approche itérative et collaborative prenant en compte les besoins initiaux et ceux à venir.

    Une approche fusionnelle vers le client

    La démocratisation des outils digitaux a engendré une grande transformation dans la relation client ; en effet, le client a gagné en autonomie, il compare, exprime son avis et surtout recherche quelque chose de précis et de qualitatif. Ainsi, le digital est devenu une approche fusionnelle de l'entreprise et du client, l'expérience de celui-ci doit être au coeur de la mobilisation. Les nouvelles entreprises, nées à l'ère du digital, l'ont bien compris et avancent en mettant en place leurs processus d'un pas commun avec leur démarche de commercialisation ce qui leur donne une parfaite maitrise de leurs clients et place le produit au second plan.

     

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    [#CONSOLAB] [LIVRAISON] | L’#abonnement, la nouvelle #formule #gagnante de la #livraison ! | @LSA

    DE PUBLI-REDACTIONNEL | LSA | http://bit.ly/2EbonU6

    L’#abonnement, la nouvelle #formule #gagnante de la #livraison !

    Déployé par La Poste, l’offre Colissimo Pass associe la livraison par abonnement à une sélection de services inédits, grâce à un pool d’e-marchands partenaires. Pour ces derniers, le concept constitue une intéressante alternative aux marketplaces traditionnelles.

    Nouvelle tendance de l’e-commerce, la livraison par abonnement fait aujourd’hui des émules en France. Véritable levier d’acquisition et de fidélisation, le concept contribue à l’essor de l’e-commerce. Près de 7 visiteurs sur 10 abandonnent, en effet, leur panier au cours de leurs achats. Les réticences proviennent principalement des frais de livraison trop élevés, ou de la crainte de ne pas pouvoir retourner les produits… Voire plus simplement, d’un mot de passe oublié pour se connecter à son espace client !

    « L’objectif est de lever les freins des e-acheteurs, en proposant une formule de livraison annuelle », explique Emmanuelle Bosc-Haddad, directrice Marketing Colissimo à La Poste. L’abonnement Colissimo Pass est destiné aux particuliers. Proposée à un prix découverte de 9 €, l’offre inclut les frais de livraison – allers et retours – en illimité, sans panier minimum. Les services Colissimo permettent de faciliter les retours grâce au dépôt en boîte aux lettres. L’offre intègre aussi une connexion simplifiée, en un clic et à partir d’un mot de passe unique, à toutes les enseignes partenaires du programme. L’abonnement séduira particulièrement les « gros » acheteurs qui passent plus de quatre commandes par mois.

    Un pool d’e-marchands

    Innovant et attractif, Colissimo Pass est testé depuis l’été 2017 auprès d’e-marchands. Les sites Chapitre.com et Mondebio.com ont été pilotes dans cette démarche, bientôt rejoints par Homéose.fr. « Le concept apparaît intéressant pour recruter de nouveaux clients, à travers non seulement la possibilité de fédérer différentes enseignes de l’e-commerce, mais aussi la réduction des frais de livraison », explique Stéphane Amiot, directeur général de Chapitre.com

    L’offre se distingue en effet par l’accès à un pool d’e-marchands de secteurs diversifiés. D’ici à trois ans, l’objectif est d’affilier 200 enseignes et d’atteindre un million d’abonnés. Toute la valeur ajoutée du service repose sur la mutualisation des sites partenaires qui s’apportent du trafic les uns aux autres. En ce sens, le programme Colissimo Pass constitue une alternative unique aux marketplaces traditionnelles. « Il permet de construire un autre modèle basé sur la mutualisation de plusieurs enseignes, tout en conservant notre propre canal de vente, notre approche marketing, la fidélisation de nos clients… », analyse Stéphane Amiot.

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    Améliorer le taux de conversion

    La démarche de l’abonnement vise aussi à générer du trafic et à favoriser la conversion des commandes. « Les premiers résultats sont encourageants, indique Emmanuelle Bosc-Haddad. Le retour d’expérience des enseignes partenaires révèle que le programme génère 50 % de nouveaux clients. Les e-marchands constatent ainsi que Colissimo Pass offre l’occasion aux e-acheteurs membres de les découvrir. »

    Les sites partenaires observent également une progression de la fréquence des commandes. « Le programme constitue un levier d’acquisition et de fidélisation grâce à une meilleure visibilité des enseignes », poursuit la responsable. En matière de transformation, le service constitue une véritable opportunité pour les e-commerçants.

    L’augmentation du taux de conversion – de seulement 2 % sur Internet contre 50 % en moyenne dans le commerce physique – fait partie des enjeux de croissance de la vente en ligne. « Les premiers retours s’avèrent positifs, analyse Stéphane Amiot. Les souscriptions des abonnements ont permis l’acquisition de nouveaux clients. Grâce à la livraison et au retour gratuit, le concept permet de passer d’un achat réfléchi à un achat d’impulsion. »

    Favoriser une expérience client fluide

    Si les frais de livraison deviennent un fondamental du commerce en ligne, l’objectif est de conjuguer coûts postaux raisonnables et qualité de service. La clef de la réussite repose aussi sur une expérience client fluide et simple. « Les e-acheteurs ont besoin d’une expérience à valeur ajoutée globale liée à la qualité et à la fiabilité de la livraison, à la gestion des retours et à la simplicité de connexion sur les sites d’e-commerce », observe Emmanuelle Bosc-Haddad.

    La démarche constitue un vrai argument marketing pour les e-marchands partenaires de Colissimo Pass. Si la formule de la livraison par abonnement fait partie aujourd’hui des attentes des consommateurs, elle assure un statut particulier à ses souscripteurs, et un service premium qui va au-delà de la seule livraison. Pour Stéphane Amiot, la livraison par abonnement est similaire à un programme de fidélisation. Elle permet d’identifier les clients les plus fidèles. Avec l’accompagnement et l’expertise de Colissimo en plus : « Nous nous engageons à promouvoir les partenaires, souligne d’ailleurs Emmanuelle Bosc-Haddad, à relayer leurs offres spéciales et à communiquer pour générer du trafic ».

    Nouvelle formule gagnante de la livraison, l’abonnement signé Colissimo fait définitivement bouger les lignes de l’e-commerce.

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    [#CONSOLAB] [MAGASIN] | #2018 : le #retour en force du #magasin |@ECOMMERCEMAG.FR

    DE SOPHIE LUBET | ECOMMERCEMAG.FR | http://bit.ly/2Ct8SGo

    #2018 : le #retour en force du #magasin

    Face au raz-de-marée du on line, le traditionnel brick & mortar est-il voué à disparaître ? Quelles adaptations pourraient lui permettre de réenchanter l'expérience en magasin et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs ?

    Avec la digitalisation et la multiplication des devices dans la société, les consommateurs souhaitent une expérience client fluide et rapide. Les e-commerçants et applications l'ont bien compris et proposent des services ultra-performants : livraison en 1h pour Amazon avec Prime Now ou avec Carrefour pour les Parisiens, possibilité de se faire livrer "n'importe quoi n'importe où" en un claquement de doigts... Les services administratifs eux-mêmes se digitalisent puisqu'il est possible depuis le 6 novembre de commander son permis et sa carte grise en ligne pour les recevoir directement dans sa boîte aux lettres. Il serait donc aujourd'hui facile d'organiser ses achats sans sortir de chez soi.

    Face à ce raz-de-marée du on line, le traditionnel brick & mortar est-il voué à disparaître ? Quelles adaptations pourraient lui permettre de réenchanter l'expérience en magasin et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs ?

    Le magasin : être plus qu'une adresse IP

    En 2015, la France comptait 340 000 points de vente qui réalisaient 1.1 million d'euros de chiffre d'affaires selon l'Insee. Le magasin bénéficie d'un atout majeur que le on line ne peut pas concurrencer : le sensoriel. Les consommateurs apprécient de pouvoir voir, toucher, tester, sentir un produit, cela participe de l'expérience d'achat et ne peut être remplacé par de la data !

    Si aujourd'hui, la réalité augmentée ou la réalité virtuelle permettent de visualiser un produit "en situation", pour certains types d'achats comme les ensembles (cuisine, salon, chambre), les Français préfèrent encore visualiser concrètement ces produits en magasin pour pouvoir mieux se projeter.

    Le sensoriel, cette qualité intrinsèque du magasin, s'inscrit parfaitement dans une tendance plus globale de la société : le retour à l'essentiel. L'humain ne se cache plus derrière le client, il n'est pas qu'une adresse IP, il veut vivre une expérience d'achat utile, qui prenne en compte ses besoins (grâce à la data) et qui lui offre une réelle valeur ajoutée, du service notamment.

    En se digitalisant, les magasins réhumanisent l'achat : le CRM permet de personnaliser les offres, les vendeurs équipés de tablettes accompagnent le client, le click & collect réconcilie le on et off line, bref, les magasins ont tout à y gagner.

    Le magasin : créer son propre univers

    Preuve de ce retour en grâce du magasin physique : 57% des Français et 70% des 18-24 ans souhaitent que les pure players comme Amazon (qui a racheté les supermarchés Whole Foods), VentePrivée ou AMPM La Redoute (la branche déco de la marque) ouvrent des magasins physiques. L'objectif ? Créer du lien et surtout, créer un univers propre avec une identité de marque forte. Ces caractéristiques visuelles, sonores et/ou expérientielles sont l'ADN d'une enseigne et la raison pour laquelle un consommateur s'attache à elle. Certaines poussent même cette démarche à l'inverse : c'est le cas récemment de Chanel qui a refusé d'ouvrir un site de vente en ligne pour ne pas détériorer son image de marque.

    Le développement des pop-up stores illustre cette tendance à revenir au brick & mortar. Gibli par exemple qui en a récemment ouvert un pour quelques semaines à Paris : événement rare, les fans ont pu à cette occasion se plonger dans l'univers de Miyazaki et découvrir des produits dérivés inédits. Nature & Découvertes l'a bien compris également et renforce encore son image " healthy " - bien-être en proposant un espace scénographié dédié à la dégustation de thé. Autre exemple, Birchbox qui a procédé par étapes : le pure player a commencé avec une boutique éphémère en 2014, en avril 2017 le magasin Birchbox a ouvert ses portes rue Montmartre et ne désemplit pas depuis.

    2018, retour, magasin

    Le magasin revendique son propre univers avec la création d'animations communautaires, comme l'illustre les magasins Lululemon qui organisent des cours de yoga pour séduire les sportifs amateurs.

    Les communautés se retrouvent par ailleurs volontiers dans ces univers à l'identité très forte : en témoigne le succès du forum d'entraide entre bricoleurs passionnés créé par Leroy Merlin !

    Un magasin qui se réinvente pour satisfaire sa clientèle

    Plus qu'un lieu d'achat, le magasin devient un lieu de vie et d'expérience. Cette revendication est forte chez les 18-24 ans : 60% d'entre eux ont envie de magasins où ils peuvent faire autre chose qu'acheter. Nike l'a bien compris et propose des terrains de sport dans ses magasins, Samsung conçoit ses magasins comme des lieux d'expériences à l'image des parcs d'attraction. Les centres commerciaux se sont aussi emparés du phénomène et proposent par exemple des espaces lounge pour se relaxer, des espaces de jeux pour les enfants ou encore des solutions pour recharger les devices... Finalement on fait du shopping comme chez soi !

    Autre point d'amélioration des magasins sur lequel le digital offre de nombreuses solutions, la réduction des points de frictions. En effet, une mauvaise expérience en boutique peut être fatale pour une marque. Une des priorités : l'attente en caisse, qui décourage nombre de consommateurs. Pour y remédier, Monoprix teste actuellement le Monop Easy, Amazon et Alibaba le magasin sans caisses, et les paiements mobiles se multiplient. L'objectif : permettre au consommateur de payer ses achats en un minimum de temps.

    Les nouvelles technologies offrent par ailleurs aux enseignes la possibilité d'aller plus loin dans les services : commander des articles indisponibles ou en rupture de stocks chez Célio, assistant virtuel pour choisir ses vêtements en fonction de ses goûts chez Uniqlo... Autant de services qui scellent l'union du magasin et du digital !

    2018, retour, magasin

    Le magasin est toujours bien vivant et sa disparition, souvent annoncée, n'est pas d'actualité. L'enjeu n'est plus de savoir comment faire cohabiter le on et off line mais comment les faire fusionner, c'est la condition sine qua non pour passer d'un acte d'achat simple à une expérience qui s'inscrit avec fluidité dans la vie quotidienne des consommateurs

     

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    [#CONSOLAB] [DISTRIBUTION] | #Albert #Heijn teste les #courses sans passer par la #caisse avec "#Tap #to #go" | @LSA

    DE MORGAN LECLERC | LSA | http://bit.ly/2Ebh9iW

    #Albert #Heijn teste les #courses sans passer par la #caisse avec "#Tap #to #go"

    L’enseigne hollandaise Albert Heijn teste une technologie qui permet de faire ses courses rapidement en posant une carte NFC sur les étiquettes électroniques en rayon. Cette action va constituer le panier de courses et débiter les achats concernés. Sans avoir besoin de faire la queue pour payer.

    Les magasins ou il est possible de partir sans passer -physiquement- par la caisse comptent un modèle de plus, après Amazon Go, Auchan Minute, ou le chinois Hema. Aux Pays-Bas, le groupe Ahold Delhaize a annoncé il y a quelques jours tester le système "Tap to go" dans un supermarché à l’enseigne Albert Heijn.

    Albert Jeijn, courses, caisse, Tap to go

    Les consommateurs doivent préalablement s’enregistrer via l’application, et disposent d’une carte équipée de la technologie NFC (la prochaine étape sera d’intégrer ce dispositif sur smartphone). Au fil de leurs achats, les clients vont apposer la carte sur les étiquettes électroniques des produits qui les intéressent (également NFC), mettent les produits dans leur sac, et peuvent quitter les lieux. Dans les 10 minutes, le montant des achats sera prélevé sur leur compte bancaire, sans avoir besoin donc de passer en caisse. Si le consommateur hésitant désire remettre un produit en rayon, il lui suffit de bipper de nouveau sa carte sur l’étiquette électronique, pour annuler l’achat en question.

    Cette expérience de shopping "rapide et efficace" selon Albert Heijn a été mise en place très rapidement, puisqu’il s’est écoulé moins de six mois entre le début des réflexions et le déploiement. "La technologie change rapidement. Donc pourquoi attendre ? Plus tôt nous commencerons, plus nous apprendrons" a commenté dans un communiqué de presse Jan-Willem Dockheer, directeur général des supermarchés Albert Heijn to go. L’enseigne a d’ores et déjà indiqué que cette technologie sera déployée dans d’autres magasins du parc hollandais d’ici juin.

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    [#CONSOLAB] [MARQUE] | Excellent #bilan 2017 pour la #marque « C’est qui le patron ? » | @LSA

    DE CAMILLE HAREL | LSA | http://bit.ly/2CHIahy

    Excellent #bilan 2017 pour la #marque « C’est qui le patron ? »

    La marque créée par les consommateurs en octobre 2016, « C’est qui le patron ? », qui vise à commercialiser des produits sains, bons et équitables au juste prix, a connu des résultats records en 2017.

    En quinze de mois d’existence, la marque des consommateurs « C’est qui le patron ? » peut être fière de ses performances.  Selon le fondateur, Nicolas Chabanne, c’est le plus gros succès pour une nouvelle marque depuis 30 ans sans soutien publicitaire et commercial dans les magasins.

    33 millions de litres de lait vendus

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    Tout est parti de situation de la filière laitière. Pour sortir de la crise et permettre aux producteurs une rémunération au juste prix, les 7 850 consommateurs engagés ont répondu à un questionnaire, composé de sept items, afin de constituer leur lait (rémunération, origine du lait, pâturage, alimentation des vaches…).  Ainsi, le premier produit commercialisé a été la brique de lait UHT demi-écrémé. Depuis le lancement, 33 millions de litres ont été vendus (pour un marché du lait de 2,1 milliards d'euros en valeur et de 2,4 milliards en volume selon Iri), contre 5 millions espérés, dans plus de 10 000 points de vente. Au fur et à mesure, la marque s’est étendue à de nouvelles références comme le steak haché, la compote de pommes, la pizza surgelée, le beurre bio… A ce jour, une dizaine de produits soutiennent les producteurs. Fort de ce succès, de nouveaux projets sont en cours d’élaboration à l’instar des pâtes, de la salade, des soupes ou des biscuits. Si l’année 2018 va donc être riche en innovations, une nouvelle action va voir le jour. Les consommateurs ont désormais pris en main le développement collectif de la gamme via le site internet « C’est qui le patron ? ». Ils peuvent signaler, en temps réel, des produits en magasins et soumettre aux enseignes des demandes de référencements.