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5- Stratégies marketing - Page 10

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    [#CONSOLAB] [ENSEIGNE] | #H&M #Home prend son #envol | @FASHIONNETWORK

    DE MARION DESLANDES | FASHION NETWORK |

    #H&M #Home prend son #envol

    Le groupe suédois, qui a construit son empire grâce au vêtement et dont l’activité ralentit, cherche un relais de croissance dans le domaine de la décoration et du mobilier. H&M Home, sa marque centrée sur la maison et fondée en 2009, entame sa mue pour s’affirmer comme une enseigne à part entière. Présente sur 46 marchés, mais jusqu’ici uniquement via des corners dans 355 points de vente, elle ouvrira à l’automne ses tous premiers magasins monomarques.

    Il s’agira pour commencer de l’installation de huit flagships dans de grandes villes d’Europe. Stockholm, Malmö (Suède) et Hambourg (Allemagne) sont en tête de liste, selon la presse locale. H&M France nous précise qu’un emplacement à Paris est actuellement activement recherché.

    Un premier « labstore » H&M Home éphémère a ouvert ses portes à Stockholm à l’automne 2017 pour tester ce nouveau format : le magasin se veut clairement expérientiel, en proposant des ateliers en magasin, un corner fleuriste, un coin librairie ainsi qu’un café. Un concept-store lifestyle qui fait écho au positionnement d’Arket, l’un des nouveaux projets mode du groupe, initié en 2017, qui brouille aussi les pistes en magasin.

    « En tant que groupe, nous voyons un grand potentiel pour H&M Home afin qu’il devienne un acteur important de l’industrie de la maison. Nous investissons donc dans le développement et la construction de la marque », précise le géant suédois dans ses offres d’emploi. A Stockholm, l’équipe d'H&M Home s’est émancipée du siège global pour s’installer dans ses propres locaux, tandis que l’identité visuelle de l’enseigne vient d’être revue. Le nom H&M conserve son design, mais le mot « home » arbore une typographie plus élégante.

    Côté produit, l’enseigne passe au niveau supérieur. Son offre va doubler : si elle ne se concentrait jusqu’alors que sur les petits objets et le textile (cadre, vase, bougie, linge de lit…), H&M Home prépare pour la rentrée une collection de mobilier et de luminaires incluant des tables basses, des étagères, des tabourets, une desserte ou encore des miroirs. Cette nouvelle gamme sera disponible en ligne sur dix marchés et uniquement dans les nouveaux concept-stores côté physique. La vente de meubles pose de nouvelles questions au niveau des stocks et de la logistique.

    « Le design d’intérieur devient de plus en plus important pour nos clients et nous constatons aussi que la mode et la décoration se rapprochent et s’inspirent mutuellement. Le marché de la maison est en croissance et est très fragmenté par rapport à l’habillement. Nous pensons qu’il y a une place à prendre, en offrant un design moderne et à bon prix », juge Anders Sjöblom, le dirigeant H&M Home, interrogé par le journal suédois spécialisé Dagens Industri.

    De là à venir défier Ikea ? Le distributeur au logo jaune et bleu, qui partage ses racines suédoises, investit de plus en plus les centres-villes - comme à Paris -, et a ponctuellement recours à des designers de mode pour des collections capsule. Inditex, le concurrent espagnol d’H&M, a quant à lui lancé son enseigne Home en 2003 et compte déjà plus de 400 adresses à travers le monde (dont 25 unités dans l’Hexagone).

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    [#CONSOLAB] [APPLICATION] | #Albal lance l’#application #mobile #Foodsaver pour bien gérer la #conservation des #aliments | @LSA

    DE MIRABELLE BELLOIR | LSA | http://bit.ly/2yN8sxl

    #Albal lance l’#application #mobile #Foodsaver pour bien gérer la #conservation des #aliments

    Albal vient de lancer Foodsaver, une application mobile qui aide les consommateurs dans la gestion des aliments qu’ils congèlent. L’objectif est d’ainsi réduire le gaspillage alimentaire.

    2018, année digitale pour Albal. La marque prépare la refonte de son site internet et vient de lancer une application mobile baptisée Foodsaver. Elle a pour objectif d’aider les consommateurs à bien utiliser les aliments qu’ils congèlent. L’application pour smartphone indique au consommateur ce qu’il peut congeler, comment et pendant combien de temps. Elle simplifie la gestion au quotidien du congélateur, à condition d’utiliser des sacs congélation Ultra-zip d’Albal évidemment.

    Pour cela, le consommateur indique dans l’application l’aliment qu’il va congeler puis il entre le code unique qui figure désormais sur chaque sachet ultra-zip et la date avant de mettre le produit dans son sac au congélateur. Foodsaver sait ainsi ce qui est stocké dans le congélateur et si un produit n’est pas utilisé, l’application envoie une alerte sur le smartphone quand le temps optimal de conservation de l’aliment est presque écoulé. L’application entend ainsi réduire le gaspillage alimentaire.

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    [#CONSOLAB] [ENGAGEMENT] | #UE : #Amazon, #Alibaba, #Rakuten et #eBay vont accélérer le #retrait des #produits #dangereux | @LSA

    DE LELIA DE MATHAREL | LSA | http://bit.ly/2txwUxp

    #UE : #Amazon, #Alibaba, #Rakuten et #eBay vont accélérer le #retrait des #produits #dangereux

    Les quatre grandes plateforme d'e-commerce se sont engagées auprès de la Commission européenne à raccourcir les délais de traitement des demandes de retrait de ces articles effectuées par les pays membres et les consommateurs.

    Quatre géants de l'e-commerce, les américains Amazon et eBay, le chinois Alibaba et la branche française du japonais Rakuten se sont engagés auprès de la Commission européenne à retirer rapidement les produits dangereux commercialisés sur leurs plateformes, en propre ou par des marchands tiers. Concrètement, ils disposeront d'un délai de deux jours pour répondre aux notifications relatives à ces produits publiées par les autorités des États membres et de cinq jours pour prendre des mesures concernant les articles signalés par des consommateurs. Ces derniers disposeront dès l'application de cet accord d'un moyen clair de signaler ces marchandises sur ces quatre sites.

    D'autres plateformes appelées à se joindre à cette initiative

    Rakuten France, Alibaba, Amazon et eBay formeront désormais les vendeurs tiers qui commercialisent des articles sur leurs sites sur ces questions et leur imposeront de se conformer à la législation. Pour l'instant, les mesures concrètes que prendront les quatre géants pour y parvenir n'ont pas été détaillées, mais on peut imaginer qu'ils fermeront les boutiques en ligne des entreprises qui ne respecteront pas la réglementation européenne. Les e-commerçants se sont également engagés à prévenir la réapparition de ces marchandises sur leur plateforme.

     
    Les clients "devraient disposer de la même sécurité lorsqu'ils effectuent des achats en ligne que lorsqu'ils font leurs achats dans un magasin", souligne Vera Jourová, commissaire européenne chargée de la justice, des consommateurs et de l'égalité des genres dans un communiqué. "J'appelle également les autres marchés en ligne à se joindre à cette initiative, afin qu'internet devienne un espace plus sûr pour les consommateurs de l'UE", poursuit-elle.

     

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    [#CONSOLAB] [MAKE-UP] | « Les #consommatrices #brésiliennes sont une source d’#inspiration #stratégique pour L’#Oréal » | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE KRISTEL MILET | PREMUIM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2yNmfE6

    « Les #consommatrices #brésiliennes sont une source d’#inspiration #stratégique pour L’#Oréal » Delphine Allard, L’Oréal Brasil 

    Ouvert en 2017, le nouveau centre de Recherche & Innovation de L’Oréal au Brésil est unique par sa conception tournée vers la durabilité et son organisation qui favorise la flexibilité et les échanges. Situé à quelques pas du campus de l’université fédérale de Rio de Janeiro, ce centre fait figure de modèle au sein du groupe, tout en illustrant la volonté de L’Oréal d’investir au Brésil. Explications par Delphine Allard, Directrice Recherche & Innovation de L’Oréal Brasil.

    Premium Beauty News - Quelle est la position de ce centre d’innovation au sein du groupe L’Oréal ? 

    Delphine Allard - Il fait partie du réseau international de centres d’innovation de L’Oréal dans le monde, qui comprend cinq autres hubs, au Japon, en Chine, en Inde, aux États-Unis, et en Afrique du Sud, tous travaillant en coordination avec les centres de recherche en France.

    Nous avons inauguré un bâtiment de dernière génération l’année dernière sur l’île de Bom Jesus près de Rio, mais l’activité R&I existait déjà au Brésil depuis 2009 sur quatre sites différents. Le nouveau site nous a permis de regrouper toutes les équipes et de gagner en efficacité.

    Premium Beauty News - Quels sont les enjeux de cet investissement ?

    Delphine Allard - Le Brésil est le 4e marché mondial de la beauté, il a donc une importance stratégique, mais si le groupe L’Oréal a choisi d’investir dans cette mesure, c’est aussi en raison de la diversité que l’on peut trouver ici. Le Brésil est ainsi le seul pays où l’on peut facilement trouver les huit types de cheveux de notre classification, du plus raide au plus bouclé. Par ailleurs, sur les 66 teintes de peau du système de classification déterminées par L’Oréal, 55 se trouvent au Brésil. Pour nous, c’est une source d’inspiration très importante. Répondre à toute cette diversité c’est quasiment répondre à toute la diversité du monde.

    Il y a également l’importance de la beauté pour les femmes brésiliennes. Ce sont des femmes parmi les plus exigeantes au monde et parmi les plus expertes. Il était essentiel que d’approcher au plus près de cette source d’inspiration stratégique, afin de comprendre leurs routines et répondre à leurs besoins. Dans ce centre nous avons les ressources en termes d’installations et d’équipements pour les recevoir et les comprendre.

    Premium Beauty News - Y a-t-il des spécificités dans la Recherche de L’Oréal Brasil ?

    Delphine Allard - La principale mission de notre centre R&I est de développer des produits basés sur les besoins des consommateurs locaux mais avec un potentiel global. Du fait des conditions climatiques, des traitements agressifs et de certaines natures de cheveux, la femme brésilienne va dans sa routine, utiliser une moyenne de 5 produits de soin capillaire en moyenne par jour, contre 3 pour les américaines ou les européennes. Par conséquent, le capillaire est largement la catégorie prioritaire sur laquelle nous nous focalisons.

    Nous avons lancé l’année dernière notre premier traitement sans rinçage adapté aux cheveux très abimés des brésiliennes, Elsève Cicatri Renov. Ce produit a ensuite conquis le marché américain et depuis peu l’Europe sous le nom des Cica Crème. C’est un exemple typique d’une innovation développée au Brésil qui dispose d’un potentiel global.

    Premium Beauty News - Travaillez-vous sur d’autres catégories ?

    Delphine Allard - La seconde catégorie phare est le solaire, en particulier les produits de protection pour le visage. Les forts indices UV et le climat humide du Brésil nous conduisent à répondre à des besoins très spécifiques, à savoir une protection très élevée, longue durée ainsi qu’un touché matifiant, l’effet ‘toque seco’ pour les besoins des peaux grasses.

    Le laboratoire a pu apporter une réponse à ces besoins en s’inspirant notamment d’une technologie initialement destinée au skincare, développée par le réseau international de la Recherche L’Oréal. Il s’agit de la technologie AIRlicium, au pouvoir d’absorption d’humidité et de sébum extrêmement élevé. À partir de cette innovation, nous avons lancé une gamme spécifique Anthelios AIRlicium de La Roche Posay avec une très haute protection pouvant aller jusqu’à un SPF 70. Les femmes ici peuvent utiliser un indice de protection de 70 au quotidien, ce qui met la barre encore plus haut en termes de la sensorialité du produit, et de tenue.

    Lancée au départ en version blanche et teintée, la gamme Anthelios AIRlicium s’est agrandie cette année de trois nouvelles nuances pour répondre à la diversité de couleurs de peaux dans tout le pays. Cette gamme nous permet d’être aujourd’hui leader sur la catégorie en croissance élevée des solaires teintés qui représente 45% du marché des solaires.

    Ce produit, de par ses spécificités, n’est pour l’instant dédiée qu’au marché brésilien, mais nous évaluons le potentiel et travaillons sur une version qui pourrait être plus adaptée mondialement.

    Premium Beauty News - En quoi ce centre R&I L’Oréal Brasil est-il un modèle du genre au sein du réseau L’Oréal ?

    Delphine Allard - Nous avons une installation complètement up to date avec un laboratoire Flex unique au sein du groupe L’Oréal. Il n’est pas segmenté par catégorie mais par activité (pesée, contrôle ou fabrication …). Au-delà de l’intérêt d’améliorer les flux et de capitaliser sur les équipements, cela nous permet de favoriser la cross fertilisation entre les catégories. Un technicien peut formuler un soin pour les cheveux à côté de quelqu’un qui travaille sur du sun care, et échanger sur les textures, les protocoles … Cela génère des idées, un espace de collaboration et de créativité plus important. En ce sens nous sommes uniques et devenons un modèle pour les autres centres.

    Nous avons également une partie évaluation exemplaire avec toutes les installations pour travailler encore une fois au plus près des consommatrices, que ce soit pour la conception avec des co-créations, ou pour l’évaluation des produits depuis leur phase de prototypage jusqu’à leur validation finale.

    Ce concept de co-création est très intéressant, il nous a permis de lancer par exemple l’année dernière pour la marque locale Niely, une gamme dédiée aux cheveux bouclés conçue avec les consommatrices brésiliennes, o Diva de Cachos. Elles ont été consultées du début du projet jusqu’au choix final du nom.

    Premium Beauty News - Le formidable potentiel qu’offre la biodiversité brésilienne est-il une autre forme d’inspiration pour la Recherche ?

    Delphine Allard - Au côté de l’activité développement de produits, nous avons une activité Advanced Research dont le rôle principal est de découvrir, travailler et valoriser mondialement les ingrédients de la biodiversité brésilienne. Nous avons la chance d’avoir accès au Brésil à des ingrédients inspirant aux performances uniques.

    Pour cela nous travaillons avec les fournisseurs locaux ou directement en partenariat avec les communautés locales dans le cadre du programme Sharing Beauty with All. Il en ressort déjà un certain nombre de projets sur des ingrédients identifiés comme inspirants et performants, comme le kamu kamu pour Vichy, le murumuru, le cupuaçu ou le pracaxi.

    Premium Beauty News - Les femmes brésiliennes préfèrent-elles les cosmétiques contenant des ingrédients brésiliens ?

    Delphine Allard - Ce qui est important pour elles ce sont les ingrédients naturels en général. La tendance à la naturalité est importante pour beaucoup d’entre elles mais en revanche elles ne vont jamais compromettre la performance pour la naturalité.

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    [#CONSOLAB] [LIVRAISON] | #Cdiscount lance à #Paris la #livraison sur des #créneaux de #30mn | @LSA

    DE FLORE FAUCONNIER | LSA | http://bit.ly/2KkHlLe

    #Cdiscount lance à #Paris la #livraison sur des #créneaux de #30mn

    Chronopost stocke les colis dans les consignes automatiques du réseau Pickup et Stuart se charge du dernier kilomètre. Le lancement de ce nouveau service fournit aussi à Cdiscount l'occasion d'annoncer que Pierre-Yves Escarpit est nommé directeur général adjoint en charge de la supply chain.

    Cdiscount, qui propose déjà la livraison le jour-même à Paris, Bordeaux, Lille, Lyon, Strasbourg et Marseille en partenariat avec Chronopost, va un cran plus loin aujourd’hui. Il annonce que ses clients parisiens peuvent, à partir de ce 25 juin, se faire livrer par vélo ou vélo-cargo sur un créneau horaire de leur choix de 30 minutes une commande passée la veille. Un service développé par Chronopost et Stuart (groupe La Poste) qui s’appuie sur un réseau de consignes.

    En pratique, dès la commande passée, Chronopost collecte le colis dans les entrepôts de Cdiscount et le transporte jusqu’à la consigne Pickup (réseau qui, comme Chronopost, appartient à DPDgroup) la plus proche du destinataire. Celui-ci reçoit un mail et un SMS l’invitant à programmer un créneau de livraison de livraison de 30mn, soit le jour-même (et dès la mise à disposition du colis dans la consigne) jusqu’à 22h, soit l’un des sept jours suivants entre 10h et 22h. Stuart affecte alors à l’un de ses coursiers le soin d’aller retirer le colis dans la consigne et de le livrer au client. Le service est lancé à Paris dans un premier temps mais bien entendu attendu dans d'autres villes.

    ... et une nomination

    "La livraison est aujourd’hui une composante fondamentale de l’acte d’achat et par conséquent un élément clé de notre compétitivité, commente Pierre-Yves Escarpit, directeur des opérations de Cdiscount depuis 2013 et nouvellement promu directeur général adjoint en charge de la supply chain. Après la livraison le dimanche et la livraison le même jour, ce partenariat nous permet d’étoffer notre palette de solutions de livraison et de proposer à nos clients une offre toujours plus innovante et flexible s’adaptant à tous leurs besoins."

    La rapidité d’expédition et la précision de la livraison sont aujourd’hui des arguments de différentiation majeurs pour les e-commerçants, ajoute d’ailleurs Cdiscount dans un communiqué, précisant que 85% des e-shoppers européens souhaitent que leur site marchand favori propose une livraison J+1 (baromètre 2017 du e-shipper, DPDGroup) et que 78% des consommateurs considèrent que l’heure d’arrivée estimée et la localisation en temps-réel de leur produit sont les informations les plus importantes (Etude YouGov & Infor « Attentes des consommateurs sur l’omni-shopping », avril 2018).

    Ce nouveau mode de livraison ne manque pas d’attrait, puisque comme le conclut Antoine Carteyron, directeur général de Stuart : "Rapprocher les commandes du client final nous donne un double avantage : honorer une promesse de rapidité et de livraison sur créneaux courts inégalée, mais surtout pouvoir effectuer l’ensemble de ces livraisons au cœur des villes en mode doux, en vélo ou vélo-cargo."

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | #Instagram, #Facebook, #Snapchat... L'#e-commerce s'intalle (aussi) sur les #réseaux #sociaux | @LUSINEDIGITALE

    DE VICTOIRE SAUGNAC | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2KkSYVC

    #Instagram, #Facebook, #Snapchat... L'#e-commerce s'intalle (aussi) sur les #réseaux #sociaux

    Depuis plusieurs mois, Facebook, Snapchat et Instagram multiplient les annonces en matière de publicité et d’achat en ligne pour attirer les marques. Quelles sont les dernières nouveautés, et qu’en pensent les consommateurs ?

    La tendance au shopping en ligne se développe, et les réseaux sociaux l'ont bien compris. Snapchat a passé un partenariat avec Seat Geek pour que les utilisateurs puissent acheter des tickets de concerts depuis l’application, Instagram a ouvert ses “shopping tags” aux stories, et Facebook met désormais l’accent sur la satisfaction après-vente de ses clients. Comment et pourquoi surfent-ils sur cette vague du e-commerce ?

    POUR BOOSTER LES VENTES, LES RÉSEAUX SOCIAUX REPENSENT LA PUBLICITÉ, ET ÇA PLAÎT

    Snapchat passe à un niveau supérieur de la publicité. Objectif : inciter à l'achat grâce à de véritables expériences. Après avoir introduit les publicités de produits, dont certaines sont obligatoires depuis mai 2018 pour ceux qui suivent les Snapchat Shows, le réseau a ouvert aux marques l'utilisation de ses filtres en réalité augmentée - les "lenses". Ces derniers permettent aux utilisateurs d'essayer le produit de manière virtuelle, pour se projeter et acheter plus directement. Les commerçants payent en échange une commission à Snapchat, selon le même modèle que la création de geofilters. Et nouveau : depuis avril 2018, la fonctionnalité "Shoppable" est disponible sur ces lenses. Un petit logo "Shop Now", au-dessus du filtre sponsorisé, permet à l'utilisateur de se rendre directement sur le site de la marque.

    Les consommateurs achètent volontiers dans l’instantanéité: et ça, les publicitaires de Facebook l’ont aussi bien compris, puisque les décomptes sur les promotions sont de plus en plus courants, les “plus que 4 minutes et 59 secondes pour bénéficier de -70% sur ce produit” à l’heure où la réduction est également affichée sur le site semblent convaincantes. Facebook continue donc avec les publicités à la fois sur les fils d’actualité et sur son application Messenger, en fonction des sites consultés par l’adresse IP associée au compte.

    SHOPPING TAGS, BILLETS ÉLECTRONIQUES...: TOUT DANS LES VIDÉOS

    Instagram comme Snapchat misent aussi sur l' intégration des boutons d'achat dans de courtes vidéos, pour encore plus de visibilité commerciale sur leurs réseaux. Instagram, qui proposait déjà de cliquer sur un petit sac de shopping pour connaître le prix d’un produit et être redirigé sur le site des e-vendeurs, intègre ainsi début juin 2018 ses shopping tags aux courtes vidéos éphémères des marques. Les followers d’une marque n’ont même plus à parcourir leur fil d’actualité pour shopper, les offres arrivent en haut de leur écran.

    Du côté de Snapchat, la dernière innovation de juin 2018, c’est le partenariat avec Seatgeek, l'un des plus gros vendeurs de billets électroniques en ligne. L’achat de tickets de matchs ou de concerts directement dans les vidéos éphémères des équipes sportives ou des artistes musicaux, disponibles depuis la fin de l'année 2016, prend  ainsi un nouveau tournant. Une vraie opportunité pour ceux-ci de se faire connaître du grand public, et de vendre leurs événements facilement.


    QU’EN PENSENT LES UTILISATEURS ?

    Pour Snapchat, le e-shopping est une nouvelle manière de développer son modèle économique. Pour les marques, c'est un réel gain en visibilité. Et pour les utilisateurs, un accès plus facile aux produits qu'ils suivent. D’après Martin Mangez, Creative Strategy Lead chez Snapchat France interrogé par le petitweb, le filtre de Kenzo a par exemple eu pour effet un brandlift de 18%, et aurait augmenté l’intention d’achat de 50%. Bien que les inscrits soient à l’origine sur le réseau pour partager des photos avec leur entourage, il est manifeste que l’évolution de la plateforme a du succès.

    Chez Facebook, une nouvelle préoccupation émerge également : la satisfaction après-vente. Le réseau social propose depuis début juin 2018 à ses utilisateurs ayant réalisé un achat après avoir consulté une publicité de noter leur expérience commerciale. Si un nombre significatif d’avis négatifs ressort sur une marque en particulier, les publicités pourront être retirées. Facebook montre ainsi comment faire de ses utilisateurs des alliés pour mieux cibler ses partenariats, tout en garantissant la satisfaction de ses utilisateurs.