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2- La presse en parle - Page 13

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    [#CONSOLAB] [INTERNATIONAL] | L’#Occitane en #Provence lance son #beauty #truck sur les #routes #américaines | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2qiYV9z

    L’#Occitane en #Provence lance son #beauty #truck sur les #routes #américaines

    L’Occitane en Provence se lance sur la route pour apporter la beauté française au fin fond de l’Amérique. La marque de soins et du parfum a dévoilé son tout premier « L’Occi Truck », un magasin sur roues qui apportera l’esprit de la Provence aux fans de beauté dans toute l’Amérique du Nord ce printemps.

    « La visite d’une boutique peut souvent s’avérer une expérience intimidante pour un consommateur ; ce concept dynamique est véritablement plus facile d’approche tout en offrant une extension de l’expérience multisensorielle et accueillante dont les clients profitent dans nos boutiques, » explique Caroline Le Roch, directrice commerciale pour l’Amérique du Nord. « Nous sommes emballés de pouvoir apporter la Provence à nos clients, dans des endroits où nous n’avons peut-être pas de présence physique ».

    « Nous nous lançons constamment des défis dans le but de surprendre et de ravir nos clients, et dans cet esprit notre expérience d’achat en magasin a considérablement évolué ces dernières années, » ajoute explique Paul Blackburn, vice-président, conception, construction et marchandisage en Amérique du Nord. « En continuant sur cette lancée, et inspirés de la révolution des camions-restaurants, nous poussons encore plus loin notre stratégie axée sur la clientèle en lançant le camion #LOcciTruck. Ce camion nous permettra d’apporter le meilleur de notre marque magique directement à nos clients, dʹune façon moderne et agile. »

    Inspiré de la fourgonnette classique française Citroën H, souvent utilisée par les fermiers de petits villages français, le camion de style rétro revêt la couleur jaune soleil synonyme de L’Occitane et mesure environ 5 mètres de longueur par 2 mètres de hauteur. Il transportera une sélection de produits L’Occitane ainsi qu’un un grand écran extérieur offrant en vidéo un aperçu sur le mode de vie provençal et les racines de la marque. Le camion commencera son voyage par Washington, D.C. le 7 avril, à l’occasion du Cherry Blossom festival, avant de visiter des villes et régions clefs comme New York les 21 et 22 avril et Los Angeles en octobre. Enfin, le camion L’Occi servira de soutien lors de fermetures de magasins dues à des rénovations, assurant ainsi la continuité de la présence de la marque.

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    [#CONSOLAB] [E-COMMERCE] | #Katrina #Fulluck (#Asos) : "La #beauté est le #département le plus #dynamique du #site" | @FASHIONETWORK

    DE SARAH AHSSEN | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2qjiHCP

    #Katrina #Fulluck (#Asos) : "La #beauté est le #département le plus #dynamique du #site"

    En septembre 2017, le pure player britannique renforçait son offre en lançant Asos Design Makeup, sa toute première collection de maquillage. A cette occasion, Asos, qui propose de la cosmétique depuis 2005, rebaptisait également son offre beauté - précédemment Asos Beauty - « Asos Face + Body » (Asos Visage + Corps sur le site français) avec pour objectif de fédérer une plus large clientèle, en soulignant notamment le caractère unisexe de l’offre. Une stratégie qui semble être payante, comme le raconte à FashionNetwork.com Katrina Fulluck, acheteuse senior Visage + Corps d’Asos.

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    FashionNetwork.com : Quelle part des ventes représente la beauté pour Asos ? Et comment ce chiffre évolue-t-il ?

    Katrina Fulluck : Nous ne pouvons pas divulguer le pourcentage des ventes de Face + Body versus le segment mode, mais nous pouvons vous dire que nous avons vu une augmentation significative du nombre de consommateurs venus sur Asos pour la mode qui migrent sur Face + Body et deviennent des acheteurs. Le département beauté enregistre une croissance à trois chiffres. Le lancement d’un nombre important de marques sur Face + Body a contribué à cette croissance exponentielle et notre activité en comparable continue à croître à deux chiffres, ce qui signifie que Face + Body est le département le plus dynamique d’Asos !

    FWN : Vous dites que la proposition beauté d’Asos s’est étendue. Aujourd’hui, combien de marques compte cette offre et quelles sont les nouveautés ?

    KF : Nous avons désormais 150 marques disponibles sur Asos.com. Nous proposons de nouvelles marques et de nouveaux produits chaque semaine. En mars, nous avons lancé M.A.C Cosmetics, qui a connu un succès phénoménal. Mais nous avons également lancé la nouvelle gamme de David Beckham, House 99, Sleek, Mane & Tail et les nouveaux produits de Nars, Lime Crime et Pixi.

    FWN : Les enseignes physiques comme les pure players mettent en avant leurs exclusivités pour séduire les clients, trouve-t-on des marques exclusives sur Asos Face + Body ?

    KF : Notre propre marque de maquillage Asos Design Makeup est totalement exclusive et comprend 46 références allant des produits pour les lèvres, aux palettes de contouring, aux ombres à paupières en passant par les bronzers. Et de nouveaux produits innovants seront lancés en 2019. Nous avons aussi d'autres exclusivités qui changent régulièrement. Ce mois-ci, nous avons par exemple HAX, qui est une gamme de kits pour recréer des looks très « instagramables ».
    Par Sarah Ahssen

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    [#CONSOLAB] [E-COMMERCE] | #Adidas va #fermer plusieurs #magasins pour #stimuler ses #ventes #e-commerce | @FASHIONNETWORK

    DE FASHION NETWORK | http://bit.ly/2IGkrwF

    #Adidas va #fermer plusieurs #magasins pour #stimuler ses #ventes #e-commerce

    Adidas prévoit de fermer plusieurs magasins ces prochaines années, dans le cadre d'une stratégie visant à distribuer plus de produits en ligne, selon les dires de son PDG Kasper Rorsted. Dans un entretien donné au journal britannique Financial Times, Kasper Rorsted déclare : "Avec le temps, nous aurons moins de magasins, mais ils seront optimisés", avant d'ajouter que ces prochaines années, le nombre de magasins Adidas devrait diminuer légèrement. "Notre site Internet est notre premier magasin dans le monde".

    Adidas aimerait multiplier par plus de 2 ses ventes e-commerce pour atteindre 4 milliards d'euros d'ici 2020, contre 1,6 milliard l'an dernier. L'équipementier allemand exploite 2500 magasins dans le monde et 13000 magasins franchisés.

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    Adidas vient de lancer une application mobile qui permet de personnaliser son expérience d'achat en ligne. Celle-ci est disponible aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne, et devrait sortir cette année en France, en Espagne et au Canada.

    En 2017, Adidas a annoncé des revenus en hausse de 16% à 21,2 milliards d'euros, tandis que ses marges d'exploitation ont progressé de 120 points de base pour atteindre 9,8%.

    À l'avenir, Adidas aimerait faire augmenter ses ventes de 10% à 12% par an jusqu'en 2020, et ses marges d'exploitation de presque 10% à 11,5%. L'entreprise a pour objectif de faire progresser son résultat net d'environ 22% à 24% par an jusqu'en 2020.

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    [#CONSOLAB] [COMMERCE VOCAL] | #Target et #Google créent le #premier #coupon #vocal | @LSA

    DE FLORE FAUCONNIER | LSA | http://bit.ly/2qi9Jox

    #Target et #Google créent le #premier #coupon #vocal

    Pour les deux firmes, ce pilote vise à accroître la notoriété de ces nouveaux usages, à tester de nouveaux modes de monétisation vocale et à se renforcer face à Amazon.

    L'enseigne américaine Target s'est associée à Google pour créer un coupon activé par la voix, une première pour Google Assistant, rapporte Adweek. La promotion s'est achevée le 3 avril, en avance, car elle avait déjà atteint ses objectifs selon Target. Les consommateurs pouvaient activer la remise en disant (ou en tapant) la phrase "spring into Target" ("ouvre l'app Target") à Google Assistant, sur le haut-parleur Google Home ou sur l'app Android ou iOS du service. Ils recevaient alors un coupon de 15 dollars à valoir sur leur prochaine commande réalisée avant le 21 avril auprès de Target via le service de livraison à domicile Google Express.

    Pour l'instant, la monétisation des recherches vocales reste peu explorée. Mais cette opération montre une voie possible, visant à doper les ventes de Target (qui a tout de même dû annoncer sa promo sur d'autres canaux) et à accroître les usages de Google Assistant, notamment en démontrant qu'ils ne servent pas qu'à demander la météo ou à passer de la musique. L'assistant de Google nécessitant une forte composante shopping pour pouvoir rivaliser avec Alexa d'Amazon, on pourrait voir se multiplier ce type d'initiatives et voir progresser les coupons vocaux au même rythme que les achats vocaux.

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    [#CONSOLAB] [BREXIT] | #Brexit : la #French #tech #londonienne adopte le "#wait and #see" | @LUSINEDIGITALE

    DE STEPHANIE SALTI | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2GqVM2q

    #Brexit : la #French #tech #londonienne adopte le "#wait and #see"

    French Tech London vient de publier un nouveau sondage sur l’attitude des entrepreneurs face au Brexit. Si l'inquiétude baisse, les start-up françaises candidates au départ du Royaume Uni privilégient la France comme destination de choix .

    "Keep cool and carry on". Cela pourrait être la devise des entrepreneurs de la Tech française basés à Londres. A tout juste un an de la sortie officielle du Royaume-Uni de l’UE, French Tech London, qui rassemble les acteurs de la French tech (investisseurs, entrepreneurs, associations etc..) dans la capitale britannique, vient de publier un nouveau sondage sur l’attitude des entrepreneurs face au Brexit. Le premier avait été réalisé en janvier 2017, deux mois avant le déclenchement de l’Article 50.


    LES START-UP FRANÇAISES MOINS INQUIÈTES FACE AU BREXIT

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    De toute évidence, les niveaux de stress de la communauté technologique française à Londres ont considérablement baissé en une année : alors que 78 % confiaient leur inquiétude face aux conséquences du Brexit au début 2017, ils ne sont plus aujourd’hui que 54 % dans ce cas. Pour 60 % des répondants, le principal sujet d’inquiétude concerne la liberté de circulation tandis que 55 % évoquent les relations commerciales : "L’impact sur la vie quotidienne est restée faible jusqu’à présent, commente Albin Serviant, président de French Tech London. Par ailleurs, l’accord entre l’Union européenne et le Royaume-Uni sur le principe d’une période de transition de mars 2019 à fin 2020 permet au secteur de temporiser. On s’habitue peu à peu à cette ambiance".

    Pas question pour autant de rester les bras croisés : un tiers des 150 répondants au sondage ont pris des dispositions face au Brexit, soit 10 points de plus que l’an passé. Sans surprise, ce sont les personnes âgées de plus de 55 ans qui se sont montrées les plus prudentes, alors que les 18-25 ans ne se sont pas mobilisés : "Pour cette catégorie, la sensibilité au risque Brexit est bien moindre que pour les plus âgés, poursuit le président de French Tech London. Bien souvent, ce sont des professionnels qui n’ont pas d’enfants, pas plus que de biens immobiliers." Parmi les dispositions prises, 14% ont mentionné la possibilité de quitter Londres tandis que 6 % souhaitent déposer un dossier en vue de l’obtention d’un permis de résidence. Enfin, 5% désirent créer une structure juridique en Europe.
     

    LA FRANCE, UNE DESTINATION DE PRÉDILECTION, MAIS...

    Les candidats au départ confirment le choix de la France comme destination de prédilection : ils seraient 55 % à opter pour ce pays, loin devant les Etats-Unis (25 %), l’Allemagne (17 %) et l’Espagne (14%) : "L’effet Macron et les réformes menées au pas de charge créent un environnement propice dans l’Hexagone";explique Albin Serviant. A l’inverse, l’appétit pour l’Espagne s’est écroulé d’une année sur l’autre, conséquence des événements en Catalogne". Londres est pourtant loin d’être délaissée : "On continue à voir des personnes arriver à Londres, poursuit le président de French Tech London. L’écosystème londonien reste très dynamique avec des levées de fonds importantes. Par ailleurs,  quand il s’agit de se confronter à un univers international, Londres est toujours considéré comme un véritable eldorado et une porte d’entre vers d’autres marchés comme l’Asie ou les Etats-Unis."

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    [#CONSOLAB] [ALLIANCE] | Comment l'#alliance #Amazon-#Monoprix peut #rebattre les #cartes dans la bataille du #e-commerce #alimentaire | @LUSINEDIGITALE

    DE STEPHANIE MUNDUBELTZ-GENDRON | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2GUSZf0

    Comment l'#alliance #Amazon-#Monoprix peut #rebattre les #cartes dans la bataille du #e-commerce #alimentaire

    Amazon et Monoprix ont annoncé le lundi 26 mars 2018 un partenariat commercial, donnant accès aux clients Amazon Prime aux produits alimentaires de l’enseigne française à Paris et sa proche banlieue. Pourquoi une telle alliance avec un géant américain ? Que cela va-t-il changer dans la bataille du e-commerce alimentaire ? Quels sont les risques ? Deux experts du retail répondent à L’Usine Digitale.

    Inattendue l’alliance entre Amazon et Monoprix ? Pas tant que cela selon les experts du retail. "On sait qu’Amazon recherchait une alliance en France dans l’alimentaire. On sait qu’il avait une volonté de préempter le marché français", indique Rodolphe Bonnasse, directeur général de CA Com.  Et Frank Rosenthal, expert en marketing du commerce, de rappeler : "Il y avait des rumeurs depuis un certain temps, aussi bien sur Amazon et Monoprix -  puisqu’on sait que Jean-Charles Naouri (Président du Groupe Casino, ndlr) et Jeff Bezos (CEO d’Amazon) s’étaient vus -  que sur  Amazon et Système U."


    UNE PERCÉE D’AMAZON DANS L’E-COMMERCE ALIMENTAIRE FRANÇAIS

    Selon Frank Rosenthal, c’est un partenariat qui a du sens, à quatre niveaux : les clients Amazon, les clients Monoprix, Amazon et Monoprix.  Du côté des clients Monoprix, "on peut imaginer qu’il y a une duplication assez forte avec les abonnés Amazon Prime. Ils pourront ainsi bénéficier d’une offre plus large tout en restant fidèles à l’enseigne sur l’Ile-de-France", ajoute Frank Rosenthal. Et ce, sans bouger de chez eux.

    Quant aux clients d’Amazon, "cette alliance va  leur permettre de bénéficier d’une offre alimentaire, à des prix intéressants. Plus ils utilisent Prime et plus ils valorisent l’offre", explique-t-il. Mais au-delà de l’expérience client, cette alliance commerciale avec Monoprix permet à Amazon de se positionner sérieusement dans l’alimentaire. "Leur faiblesse en France, c’était l’alimentaire, avec des marketplace avec des prix décalés par rapport au marché", poursuit Frank Rosenthal. Les MDD de Monoprix vont lui permettre de renforcer l’attractivité".

    ET UN COUP DE MAÎTRE POUR MONOPRIX ?

    "Pour Monoprix, cette alliance permet une mise en scène de son offre dans Amazon avec un positionnement plutôt CSP+", analyse Rodolphe Bonnasse. Et si l’on peut craindre une cannibalisation, c’est surtout au niveau de la relation client, s’accordent les experts. Car Monoprix va continuer de marketer son offre, et côté revenus, "si l’on compare avec l’intégration des produits alimentaires de Whole Foods dans Amazon aux Etats-Unis, on remarque que le chiffre d’affaires de Whole Foods a augmenté", remarque Rodolphe Bonnasse.

    Mais surtout, cette alliance avec Amazon s’ajoute au partenariat signé avec Ocado fin novembre 2017. Deux rapprochements très complémentaires pour remporter la bataille du e-commerce alimentaire. "Avec Amazon, Monoprix renforce son attractivité sur le e-commerce et élargit son offre,  et avec Ocado qui promet des taux d’exactitude des commandes de 99%,  il améliore sa livraison", commente Frank Rosenthal. Et c’est sans compter Cdiscount qui appartient au même groupe.

    Et si certains y voient une faiblesse de la part de Monoprix, contraint de s’allier à un géant du Web, les experts y voient plutôt l’inverse : "C’est très malin de la part de Régis Schultz (DG de Monoprix, ndlr)", s’amuse Rodolphe Bonnasse. Et d’ajouter : "Monoprix ne met pas les deux pieds dans le même bateau. Ce n’est pas le même dispositif que Toys’r’Us qui avait tour mis dans Amazon… et dont on a vu la fin".

    LES VRAIS ENJEUX DU E-COMMERCE ALIMENTAIRE FRANÇAIS

    "Il y a un vrai enjeu sur le digital dans le commerce alimentaire", rappelle Rodolphe Bonnasse. Sur le non alimentaire, le digital est ancré et les réflexes sont là. Il suffit de regarder la marché du jouet ou les produits blanc, brun et gris". En revanche, le digital dans l’alimentaire était jusque-là encore assez limité. "Il y avait une vraie résistance des Français. Ils ont adhéré au drive, une sorte de mix entre le digital et le magasin", ajoute l’expert.  

    L’enjeu pour les enseignes alimentaires, selon les experts, va être de jouer sur la qualité, le prix et l’offre tout en assurant une logistique efficace et moins coûteuse. "En région parisienne et à Paris, c’est jouable de délivrer un service en une heure, commente Rodolphe Bonnasse. C’est la question du coût qui va être déterminante. Or, ce coût doit être supporté  à la fois par le consommateur et le commerçant". Et sur ce point l’alliance entre Amazon et Monoprix semble plutôt pertinente : "Dans le dispositif de Prime et la logique de livraison avec un réseau de distribution comme Monoprix, ils doivent être en mesure de descendre à un coût de logistique acceptable".

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    VERS LA FIN DU DRIVE ?

    Quels sont alors les risques pour la grande distribution ? Si l’e-commerce alimentaire se développe en France, cela ne remet pas en cause les magasins physiques. D’ailleurs si Amazon a racheté Whole Foods, c’est aussi pour ses implantations physiques. En revanche, si les enseignes parviennent à proposer des prix compétitifs et un service de livraison rapide, la question de l’avenir du drive pourrait bien être remis en cause.

    "Le drive représente 6% d des parts de marché des produits de grande consommation, avec une offre plus réduite qu’en magasin. Partout ailleurs, c’est l’inverse : on a un e-commerce où il y a plus d’offres sur les sites qu’en magasin", constate Frank Rosenthal. S’il y a plein de solutions attractives de livraison en région parisienne et que je peux me faire livrer rapidement sans avoir à me déplacer, la question de l’intérêt du drive se pose." D’ailleurs, E. Leclerc, qui en a fait une de ses forces, se lance également dans la livraison à domicile en région parisienne.

    PRIX, OFFRE, SERVICE... A CHACUN SES ARMES

    S’il est difficile de prédire qui gagnera cette bataille du e-commerce alimentaire, chacun y va de ses propres armes. "Leclerc va attaquer sur le prix, tandis qu’Amazon et Monoprix ont intérêt à attaquer sur la fluidité et l’expérience client", avance Frank Rosenthal. "Mais j’ai tendance à penser que le prix ne fait pas tout. Ce ne sont pas les mêmes produits". Concernant la livraison à domicile "E. Leclerc Chez Moi", Frank Rosenthal rappelle qu’il s’agit d’une initiative drivée par quelques adhérents : "Ils ont tout intérêt à le faire. Mais je pense que Monoprix avec Amazon sera plus compétitif".

    Quant à Carrefour, l’enseigne a annoncé une simplification du portail et revoit actuellement la solution logistique de son site Ooshop.  "Ils ne font que rattraper leur retard", analyse Frank Rosenthal. "Il va falloir qu’ils soient offensifs. Pour l’instant on ne voir pas grand-chose arriver, mais des choses doivent se préparer". Et de conclure : "L’histoire n’est pas faite".