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2- La presse en parle - Page 16

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    [#CONSOLAB] [BUYING] | #Vulture fund #Alchemy #Partners eyes #New #Look | @DRAPERSONLINE

    FROM PUI-GUAN MAN | DRAPERSONLINE | http://bit.ly/2CxYHzN

    #Vulture fund #Alchemy #Partners eyes #New #Look

    Vulture fund Alchemy Partners is reportedly among those mulling opportunities to buy into bonds at troubled retailer New Look. Alchemy Partners is already familiar with New Look, having traded in and out of its bonds in 2013, The Sunday Times reported yesterday.

    It was previously reported that several hedge funds and vulture funds were considering approaches to taking control of the chain by buying up its debt.

    Some of its bonds traded at under 20p in the pound last week. The value of one tranche has dropped by around 75% during the past year.

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    [#CONSOLAB] [DISTRIBUTEURS] | #Distributeurs #physiques et #pure #players : l'#heure de la #convergence | @FASHIONNETWORK

    DE MARION DESLANDES ET MATTHIEU GUINEBAULT | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2C7BAA8

    #Distributeurs #physiques et #pure #players : l'#heure de la #convergence

    Dans le futur, « avoir un réseau physique et une marque forte ne suffira pas. Ne pas avoir de réseau physique sera un handicap sérieux ». Ces mots concluaient en 2011 le livre blanc réalisé Catherine Barba pour le compte de la Fédération de la vente en ligne (Fevad), qui prédisait que « l’enjeu sera pour les commerçants d’aller vers la culture qu’il leur manque ». Sept ans plus tard, Monoprix annonce ce 19 février 2018 son intention d'acheter l'e-shop Sarenza. Nouvelle illustration de rapprochements qui n’ont jamais été aussi nombreux entre acteurs de la distribution physique et en ligne.

    « Les conditions de marché difficiles obligent les acteurs à identifier des éléments de massification et de volume, résume Philippe Nobilé, directeur retail du cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group. Fusionner, c’est trouver des leviers de croissance sur un marché globalement en décroissance sur les cinq dernières années ».

    Le mouvement de concentration n’est pas nouveau. Mais il a longtemps été à sens unique. A la fin des années 2000, c’était fièrement que les acteurs historiques de la vente physique annonçaient le déploiement de leurs boutiques en ligne. De son côté, le foisonnant marché des pure players voyait progressivement ses rangs s’éclaircir à mesure que des leaders en émergeaient. C’est alors que des acteurs du commerce physique commencèrent à acquérir certaines de ces pépites du web, à l’instar du promoteur Altarea-Cogedim s’offrant RueduCommerce en 2012 pour 100 millions d’euros.

    Mais c’était sans compter sur la riposte des acteurs du web, devenus pour certains des mastodontes capables de débourser des dizaines de millions d’euros pour s’offrir leurs aïeux de la vente physique, renversant ainsi le rapport de force.

    L'attrait du physique

    En janvier, l’historique chausseur André, mis en vente par le groupe Vivarte, est tombé dans l’escarcelle de Spartoo. L’e-commerçant grenoblois acquiert là un réseau de 200 boutiques, et ce à moindre frais selon les syndicats. Un double défi s’annonce : sauver un réseau où de nombreux points de vente sont dans le rouge, et créer des passerelles avec le web. Spartoo injectera 10 à 15 millions d’euros pour rénover le parc, et introduira dans les boutiques André des marques internationales (comme Adidas, Vans ou Geox) pour redynamiser le trafic. Ces boutiques serviront aussi de point de retrait colis pour les clients du portail. Un ancrage dans le monde réel devenu capital pour l’e-commerçant : « Nous, nous voyons le monde d’Internet comme une commodité : on sait ce qu’on veut, on compare, on achète ..., décrit Boris Saragaglia, le cofondateur de Spartoo. C’est assez froid. Il y a peu de sens, peu d’émotions. Et donc peu de fidélisation. Or, pour un multimarque, c’est la clef. Un client de magasin physique est 50 % plus fidèle qu’un cyberacheteur ».

    Cette opération franco-française intervient quelques mois seulement après le séisme ayant secoué la distribution américaine, à savoir le rachat du réseau de 470 supermarchés bio Whole Food par le géant de la vente en ligne Amazon. Une acquisition à 137 milliards de dollars qui s’inscrit dans la logique du déploiement massif du service de livraisons alimentaires à domicile Amazon Prime Now. Et si la presse américaine a largement relayé en ce début d’année la possibilité de voir Amazon ajouter l’enseigne Target et ses près de 2 000 magasins à son tableau de chasse, c’est sur un autre terrain que le pure player franchit une étape symbolique : l’acteur de la vente en ligne vient d’apporter au commerce physique le premier magasin totalement dénué de caisse.

    L’offensive massive d’Amazon n’a d’ailleurs pas été sans inspirer les géants chinois. En novembre, le leader de la vente en ligne Alibaba s’alliait avec Auchan pour entrer au capital de Ruentex, qui compte 490 grandes surfaces alimentaires en Chine. Quant au leader chinois des réseaux sociaux Tencent (WeChat), il vient d’arriver au capital de Carrefour Chine (350 magasins). Quelques mois plus tôt, c’est le géant américain Walmart qui cédait son activité e-commerce au portail chinois JD.com.

    A armes égales ?

    Les pure players ont donc désormais le regard tourné vers des enseignes physiques potentiellement à portée de leur bourse. Mais cette volonté des acteurs du web reste pour l’heure marginale. « Nous sommes peu nombreux à partir d'Internet pour aller en boutique, relativise Sandrine Guichard, directrice maison, retail et B2B de La Redoute au JDN. Ce mouvement est assez nouveau. L'idée est que convergent ces deux mondes. »

    Cette convergence s’est une nouvelle fois concrétisée ce 19 février avec l’annonce par Monoprix de négociations exclusives engagées pour racheter Sarenza, le portail dédié aux chaussures et accessoires. Ce ne serait pas le premier acteur du web a être acquis par la maison-mère de Monoprix, le groupe Casino, qui avait racheté en 2012 le site MonShowroom, devenu l’e-shop Msr. Ne misant plus sur son site existant, Monoprix prépare pour septembre le lancement d’un site multimarque indépendant, dédié au prêt-à-porter et aux accessoires, qui absorbera totalement l’outil technique et les compétences de Msr. De son côté, l'e-commerçant Sarenza a réalisé l’an passé 250 millions d’euros de ventes, fort de 650 marques, dont les siennes propres. Son dirigeant Stéphane Treppoz avait annoncé dès 2015 que le portail serait vendu ou introduit en Bourse dans les trois ans. Par cette acquisition, Monoprix affirme son ambition nouvelle, celle de s’imposer comme « un leader omnicanal du lifestyle », comme le martèle sa maison-mère le groupe Casino dans un communiqué.

    Un rapprochement entre distributeurs physiques et du monde numérique que La Redoute vient aussi illustrer via son projet d’acquisition par le groupe Galeries Lafayette, annoncé en août dernier. L’enseigne de grands magasins a saisi l’urgence d’accélérer sa digitalisation. En 2016, elle ne réalisait que 2 % de ses ventes via le e-commerce. Renforcée par l’ex-véadiste, elle ambitionne d’atteindre les 30 % en 2020, et de former à cette échéance une entité pesant 5,5 milliards d’euros de ventes. Ce rapprochement doit aussi permettre de nombreuses synergies en vue de créer un leader du commerce omnicanal. « On ne va rien s’interdire et explorer tous les partages possibles, qu’il s’agisse de l’offre, de la data ou des fichiers clients », annonçait Eric Courteille, le codirigeant de La Redoute lors de l’annonce de la transaction. Parmi les incarnations de cette recherche de synergies, l’offre mode de La Redoute prendra bientôt place au sein du grand magasin.

    L’autre grande enseigne tricolore de grands magasins, Printemps, avait elle-même mené fin 2013 une acquisition ciblée dans le cadre de sa stratégie multicanale en rachetant le site de vente en ligne Place des Tendances au groupe audiovisuel TF1.

    ShowroomPrivé n’a lui non plus pas échappé au phénomène de convergence. Les 17 % acquis l’an passé par Steinhoff (groupe Conforama) ont été repris en janvier 2018 par Carrefour. Déjà propriétaire de RueDuCommerce, le groupe entend investir 2,8 milliards d’euros sur le web, notamment afin d’armer sa marque Carrefour.fr face aux assauts d’Amazon. Sur le créneau du luxe également, les liens s’intensifient. Richemont a ainsi annoncé en janvier son intention de posséder la totalité de l’e-commerçant de luxe Yoox-Net-à-Porter, lui qui détenait déjà 75 % de ses actions. Le groupe suisse voulant investir davantage « dans divers domaines tels que la technologie, la logistique, et le marketing ».

    L’hybridation des modèles

    D’autres opérations pourraient encore s’opérer à l’initiative des retailers. Comme nous le laisse entendre Laurent Milchior, cogérant du groupe français Etam, qui étudie actuellement un rapprochement avec un acteur du web pour accélérer sa transformation digitale. « Il ne faut pas non plus sortir les clients des magasins, mais plutôt accroître les liens entre digital et physique », nuance le dirigeant, qui réalise pour l’heure entre 5 et 10 % de son activité via ses différents sites e-commerce. Et d’ajouter : « Le volet fidélisation est à faire évoluer vers l’individualisation : demain, chaque client aura sa politique de prix et des offres personnalisées selon ses achats ».

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    Car l’écart entre l'expérience client online et offline n’est pas sans jouer en défaveur de l’e-commerce. « En dépit des progrès technologiques, leur mode de distribution reste amputé de dimensions aussi essentielles que l’expérience physique et polysensorielle (toucher, vue, odorat etc.), le contact humain impliquant la notion de conseil ou encore l’association du client à l’univers des marques », détaille Antoine Salmon, directeur du département retail-locatif chez Knight Frank, pour qui une prise de conscience est intervenue chez les acteurs du web.

    « L’idée est de massifier les achats, optimiser les coûts, et devenir le plus omnicanal possible, le plus vite possible », explique le délégué général de Procos, Emmanuel Le Roch. Galeries Lafayette-La Redoute, Showroom-Carrefour… On constate une hybridation des modèles. De grandes manœuvres pour essayer de contrer un peu Amazon ».

    Mais tout n’est pas si simple entre des acteurs aux us et coutumes très différents. « Les distributeurs souhaitent profiter d’une organisation plus agile et innovante qui caractérise les pure players. Mais l’envers du décor est que cela peut générer un problème de culture, d’incompréhension : le risque d’échec est alors assez important », met en garde Philippe Nobilé du Boston Consulting Group.

    Une concentration appelée à s'intensifier

    De nouveaux bouleversements sont-ils à venir ? Les choses risquent encore de changer, prédit Philippe Nobilé : « Le nombre de mètres carrés de commerces par consommateur est plus élevé en France qu’ailleurs, la pénétration en ligne accuse donc du retard dans notre pays. Si un grand acteur du e-commerce comme Amazon venait à acquérir un réseau physique conséquent dans l’Hexagone, il prendra pied très vite et bousculera le marché très rapidement ».

    Un sentiment partagé par Antoine Salmon de Knight Frank : « Nous ne sommes qu’à l’aube de cette mutation. Les anciens pure players des deux bords entendent bien tirer parti du meilleur de chacun des modèles, quitte à inventer un commerce du troisième type. Une évolution qui est loin d’être achevée aujourd’hui ». Et Philippe Nobilé de renchérir : « Cette tendance à la convergence n’a aucune raison de ralentir à l’avenir. Les conditions du marché ne sont pas près de s’améliorer : un effet de concentration très important est à venir ».

    La question n’est donc plus de savoir si évolution il y a, mais qui en seront les protagonistes. De La Redoute à Spartoo en passant par Place des Tendances et Showroomprivé, les rapprochements ont pour l’heure mis en scène des acteurs franco-français, mais des unions internationales seraient à même de rebattre toutes les cartes.

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    [#CONSOLAB] [PARTENARIAT] | #Mango développe des #cabines #intelligentes en partenariat avec #Vodafone | @FASHIONNETWORK

    DE FASHION NETWORK | http://bit.ly/2Cvchno

    #Mango développe des #cabines #intelligentes en partenariat avec #Vodafone

    La marque espagnole Mango travaille actuellement en partenariat avec l’opérateur de télécommunications Vodafone sur un nouveau projet de déploiement de cabines numériques dans certaines de ses boutiques les plus emblématiques dans le monde, selon un communiqué.

    Les deux entreprises ont expliqué que ces nouvelles cabines avaient été conçues à partir d’un miroir intelligent basé sur la technologie de l’Internet des objets ou Internet of Things (IoT). Mango s’est chargée du design et Vodafone du développement, en collaboration avec Jogotech.

    Ce nouveau miroir digital permettra aux clients de scanner les étiquettes des produits choisis en cabine et de communiquer avec le personnel de la boutique directement via le miroir pour demander une autre taille ou couleur. Le miroir suggère également des produits associés pour compléter la sélection originale du client.

    Mango compte bien étendre ces cabines digitales à ses principales boutiques, de Barcelone à New York, ce qui permettra de « lier les expériences de vente en ligne et en boutique pour les clients de Mango. »

    Mango, cabines, intelligentes, Vodafone

    Mango a fait le choix de s’associer à Vodafone pour démarrer le processus de transformation digitale de ses boutiques, que le géant de la mode espagnol souhaite « convertir (...) en des espaces innovants où le client achète et communique avec la marque d’une façon différente ».

    Le directeur de l'Internet des Objets chez Vodafone, Stefano Gastaut, a assuré que ce projet aiderait à « donner plus de pouvoir aux acheteurs » et rapprocherait Mango de ses clients, permettant à la marque d’offrir « plus d’options, d’alternatives et d’expériences que dans une cabine traditionnelle. »

    Pour sa part, le directeur de la clientèle et des relations institutionnelles de Mango, Guillermo Corominas, a souligné qu’il s’agit « d’un projet qui tient beaucoup à cœur à Mango ». « Nous voyons l’avenir du secteur du retail comme une combinaison des services en ligne et hors ligne. Ces nouvelles cabines sont un pas de plus vers la transformation digitale de nos boutiques, pour créer une expérience complètement nouvelle pour nos clients », a-t-il relevé.

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    [#CONSOLAB] [ECOMMERCE] | #Monoprix veut s’#offrir #Sarenza pour développer son offre #eCommerce | @FRENCHWEB

    DE FRENCH WEB | http://bit.ly/2HqYDVY

    #Monoprix veut s’#offrir #Sarenza pour développer son offre #eCommerce

    Monoprix accélère sa transformation numérique avec le projet d’acquisition de Sarenza. En négociations exclusives avec la société de Stéphane Treppoz, Monoprix souhaite de par cette acquisition « compléter l’offre de Monoprix et à le positionner comme un leader omnicanal du lifestyle (mode, décoration, beauté) ».

    Une opportunité pour Monoprix qui se doterait enfin d’une plateforme eCommerce de premier niveau. Sarenza ayant réussi à développer une structure d’achat, marketing, logistique et technologique bien huilée.  Sarenza a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de plus de 250 millions d’euros

    Un exutoire pour Sarenza fortement attaqué par ses concurrents direct à l’instar de Zalendo mais surtout Amazon, et de nombreuses marketplaces. Une compétition qui nécessite d’importants investissements pour rester dans la course.

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    [#CONSOLAB] [LIVRAISON] | #Livraison #alimentaire : #Amazon pourrait #fusionner #Fresh et #Prime #Now dès 2018 | @LSA

    DE FLORE FAUCONNIER | LSA | http://bit.ly/2C4GD4g

    #Livraison #alimentaire : #Amazon pourrait #fusionner #Fresh et #Prime #Now dès 2018

    Amazon travaille sur les synergies à mettre en place entre les deux services de livraison, qu'il vient de confier à la même dirigeante. L'étape suivante est facile à prévoir : une intégration plus poussée avec Whole Foods.

    Amazon serait en train de préparer la fusion de ses deux services de livraison de courses alimentaires à domicile Fresh (large assortiment, livraison J ou J+1) et Prime Now (livraison H+1 ou H+2 depuis un entrepôt de centre-ville), rapporte Yahoo Finance. Selon le site d'informations, elle sera finalisée d’ici la fin de l’année. C'est d'ailleurs le rapprochement des deux divisions qui serait à l’origine des suppressions de postes révélées le 12 février. Or en effet, les indices ne manquent pas pour laisser penser que Prime Now, lancé sept ans après Fresh mais bénéficiant d’une bien meilleure traction, pourrait bientôt avaler son grand frère.

    Suite à l’acquisition de Whole Foods en juin 2017, Amazon avait arrêté Fresh en novembre dans plusieurs villes américaines. La page des offres d’emploi de Fresh n’évoque d’ailleurs que trois postes ouverts actuellement. Stephenie Landry, VP Prime Now, s’est également vu confier la responsabilité de Fresh et d’Amazon Restaurants en décembre, selon Recode. Et le 8 février, Amazon a branché Whole Foods à Prime Now pour livrer ses abonnés Prime sous deux heures depuis les magasins de son enseigne bio, empiétant encore un peu sur le pré-carré de Fresh. Un faisceau de signaux pas si faibles, donc, qui permet de penser que les deux services vont finir par ne faire plus qu’un. Ainsi que l’expliquait Sunny Jain, VP Consumables d’Amazon, en août à LSA : « Nous avons lancé nos innovations au sein de services distincts afin qu’ils répondent au mieux à chaque besoin. Mais si les faire converger devient pertinent pour le client, nous y réfléchirons ».

    A quand la fusion avec Whole Foods ?

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    Auparavant, cette fusion aurait soulevé de nombreuses difficultés. A chacun des deux services (sans même mentionner Pantry et Amazon.com) correspondent une méthode de livraison et un assortiment spécifiques. Mais en acquérant Whole Foods, Amazon peut désormais opérer en ship-from-store en complétant le dispositif par quelques entrepôts dédiés,  et proposer une offre à géométrie variable selon la localisation. Cela ne signifie d’ailleurs pas que les marques Fresh et Prime Now ne vont pas subsister toutes les deux, au moins pour un temps. « Je pense que nous aurons de nombreuses façons de livrer de l’alimentaire aux consommateurs. Mais en coulisses, cela fait sens de développer autant de synergies que possibles », expliquait ainsi Stephenie Landry à Recode en décembre.

    Quelle que soit la bannière sous laquelle finiront Fresh et Prime Now, l’étape suivante devrait logiquement être leur rapprochement avec Whole Foods. Amazon, qui s’est attelé sans attendre à l’intégration de Prime et du programme de fidélité de son enseigne, a d’ailleurs récemment demandé à Greg Greeley, VP Prime & Livraison, de se consacrer dorénavant à Whole Foods, d’après CNBC. Ajouter les supermarchés bio à l’offre de Prime Now constituait une étape importante, mais il y a fort à parier que l’intégration du service de livraison et de l’enseigne se poursuive de façon bien plus poussée encore.

    Fresh et Prime Now, deux trajectoires bien différentes

    Lancé en 2007, Amazon Fresh permet aux abonnés Prime de se faire livrer un large assortiment de produits alimentaires frais et secs dans la journée ou le lendemain matin de leur commande, moyennant un abonnement de 14,99 dollars par mois. Lancé en 2014, Amazon Prime Now permet aux abonnés Prime de se faire livrer gratuitement sous deux heures (ou à 7,99 dollars en une heure) une sélection d’essentiels du quotidien - piles, mouchoirs, soda…- depuis des entrepôts en centre-ville. L’assortiment est bien moins étendu que celui de Fresh (environ deux fois moins de références alimentaires), mais la croissance du service est beaucoup plus rapide (il n’a pas mis trois ans à s’étendre à 30 villes) et selon Morgan Stanley, 48% des utilisateurs de Prime Now commandent de l’alimentaire.

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    [#CONSOLAB] [ENSEIGNES] | #Enseignes de l’année : #Picard devance #Amazon, #Sephora et #Decathlon | @FASHIONNETWORK

    DE MARION DESLANDES | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2C6xFDH

    #Enseignes de l’année : #Picard devance #Amazon, #Sephora et #Decathlon

    Le cabinet EY-Parthenon a dévoilé son palmarès des distributeurs plébiscités par les Français. Toutes catégories confondues, la chaîne de produits surgelés Picard remporte le titre d’enseigne de l’année 2018, devançant le géant de l’e-commerce Amazon. Le distributeur d’articles de sport Decathlon et le spécialiste de la beauté Sephora partagent la troisième marche du podium.

    Pour parvenir à constituer ce palmarès, le cabinet a interrogé plus de 8 000 consommateurs sur leur perception d’environ 150 enseignes, en se focalisant sur trois grands critères : l’offre, l’expérience en ligne et en magasin, et le service après-vente. Si Picard domine, c’est surtout grâce à la qualité de ses produits et la gentillesse des équipes, tandis qu’Amazon est reconnu pour son choix, ses prix et ses services. « Decathlon et Sephora excellent également sur les produits et le rapport qualité/prix, et ne cessent de surprendre sur l’innovation, notamment produit », indique l’étude.

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    Les e-commerçants sont globalement en retrait par rapport aux distributeurs spécialisés. « D’une manière générale, les pure players et les enseignes généralistes ont du mal à rivaliser avec les meilleurs spécialistes de chaque catégorie. Il y a cependant une exception de taille : Amazon, dans le multimédia, qui a acquis un statut de spécialiste dans cette catégorie », explique Guy-Noël Chatelin, associé EY-Parthenon.

    Des récompenses par catégorie ont également été décernées : dans le secteur mode femme, Zara a été plébiscitée, alors qu’Okaïdi et Petit Bateau sont à égalité sur le segment mode enfant. Au rayon mode multimarque, Les Galeries Lafayette occupent la première place.

    L’étude constate peu de disparités entre les générations. « Les meilleures enseignes par catégorie ratissent large et se classent généralement première tant auprès des Millennials que de leurs aînés. Les Millennials sont par ailleurs plus curieux et plébiscitent davantage les enseignes nouvelles et/ou plus accessibles comme Lush, Asos, Rituals ou Primark », nuance Julia Amsellem, associée EY-Parthenon.

    Dresser le palmarès des enseignes favorites dans l’Hexagone a décidément le vent en poupe, puisqu’il y a quelques jours, le cabinet OC&C publiait son classement des enseignes préférées des Français. Decathlon y domine Cultura et Picard.