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Panel On The Web | Promise Consulting [Conso Blog] - Page 40

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    [#CONSOLAB] [COSMETIQUES] | #Nocibé se lance sur le #marché des #cosmétiques #naturels | @FASHIONNETWORK

    DE SARAH AHSSEN | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2q0BD8w

    #Nocibé se lance sur le #marché des #cosmétiques #naturels

    Nocibé poursuit le développement de son offre propre en lançant Naturals, sa première gamme de soins composée à 90 % et plus d’ingrédients naturels. Disponible dans les magasins de l’enseigne de parfumerie sélective à compter du mois d’avril, cette ligne de plus de 30 références conçues autour de cinq actifs naturels - la rose, l’argile, l’eau de coco, le moringa et l’extrait d’amande - se décline notamment en huile de douche (12,95 euros), gelée exfoliante, mousse de rasage, huile démaquillante ou encore sérum booster d’éclat (19,95 euros).

    Positionnée sur le segment dynamique de la cosmétique naturelle, cette nouvelle gamme vise à élargir la clientèle de l’enseigne française en séduisant des consommateurs de plus en plus sensibles à la composition des produits. Naturals by Nocibé renforce également l’offre propre de Nocibé, une offre que la filiale du groupe allemand Douglas développe depuis 2012 et qui compte aujourd’hui près de 1 400 références : du maquillage aux soins du visage et du corps en passant par les produits pour le bain et la douche.

    Il y a quatre ans, Nocibé a même lancé un concept de magasin dédié à son offre propre, avec en complément divers services proposés (pose de vernis, maquillage des yeux). Baptisé Les Bellista by Nocibé, ce concept ne compte cependant aujourd’hui que deux unités.

    Nocibé, qui a récemment inauguré un flagship parisien dans le quartier de L’Opéra, dispose de plus de 600 points de vente, essentiellement implantés en régions (succursales et franchisés). L’enseigne réalise aujourd’hui près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires.

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    [#CONSOLAB] [BEAUTE] | #Royaume-Uni : Le #marché de la #beauté stimulé par le #vegan et le #naturel | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2q1qGDr

    #Royaume-Uni : Le #marché de la #beauté stimulé par le #vegan et le #naturel

    Les ventes de cosmétiques vegan ont augmenté de 38% en 12 mois selon la société d’études The NPD Group. Cependant, la distribution des marques végétaliennes reste limitée et ces marques ne représentent que 1% du marché féminin des soins pour visage. Plus généralement, les marques naturelles et cruelty-free enregistrent les plus forts taux de croissance au Royaume-Uni.
    Les ventes de produits de beauté vegan hauts de gamme ont enregistré une augmentation de 38% au cours des 12 mois allant de février 2017 à fin janvier 2018 au Royaume-Uni selon The NPD Group. Le marché total des cosmétiques naturels de prestige (dont font partie les produits vegan) est évalué à 124 millions de livres sterling en 2017 et représente 26% du marché des produits féminins pour le soin du visage vendus dans le circuit sélectif.

    Soutenu par les médias sociaux et par des campagnes tels que Veganuary (le « janvier vegan »), la popularité du style de vie vegan progresse au fur et à mesure que les consommateurs adoptent un style de vie plus axé sur le bien-être. The NPD Group constate une augmentation du nombre de marques véganes sur le marché de la beauté de prestige, tout en pointant le fait que leur distribution reste le plus souvent limitée. Les marques de beauté véganes ne représentent que 1% du marché féminin des soins du visage, mais leur croissance (38%) est nettement supérieure à celle de la catégorie.

    « Il y a certainement eu une augmentation du nombre de marques véganes au sein du segment des cosmétiques de prestige et cela coïncide avec une démarche plus conscienticisée de la part consommateurs lors de l’achat de produits, ceux-ci regardent de près les valeurs sous-jacentes et les actions des marques. Ils évaluent non seulement les ingrédients, l’efficacité, mais aussi la traçabilité et le respect des animaux. Le vegan et l’absence de cruauté sont deux des grands enjeux pour les clients en 2018, mais cela reste encore une niche pour le marché du soin », explique Helen Duxbury, Senior Account Manager, NPD UK Beauty.

    Toujours plus naturel

    Le marché de la beauté de prestige a également bénéficié de la demande pour les produits de beauté naturels. Les marques naturelles (bio, d’origine naturelle et véganes) ont progressé de 16%, loin devant la moyenne du marché qui s’établit à 7% au cours des 12 mois à fin janvier 2018.

    Les cinq principales catégories du segment des soins cosmétiques naturels sont : l’anti-âge, les produits nettoyants pour la peau, les hydratants, le soin des yeux et les masques. Les produits anti-âge (18%), les nettoyants (14%) et les masques (39%) dominent le segment. Les nettoyants naturels connaissent une belle performance et représentent 18% des ventes, contre 11% pour l’ensemble des nettoyants.

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    Bien-être animal

    Selon The NPD Group, au fur et à mesure que les consommateurs s’informent sur les ingrédients utilisés dans les produits de beauté, les questions éthiques gagnent en importance pour chaque marque. Bien que l’Union européenne ait interdit les tests sur animaux pour les cosmétiques, un nombre croissant de consommateurs sait qu’une marque qui vend en Chine doit faire tester ses produits sur des animaux. « Avoir une position claire sur ces questions éthiques peut donner une sérieuse impulsion aux ventes », affirme The NPD Group. Les marques certifiées cruelty-free représentent ainsi 20% du marché féminin des soins pour la peau et ont augmenté de 18% contre 7% seulement pour l’ensemble de la catégorie.

    Selon The NPD Group, les cinq premières marques cruelty-free au Royaume-Uni sont (par ordre alphabétique) : Charlotte Tilbury, Decléor, Elemis, La Prairie et Liz Earle.

    « La popularité du vegan est indéniable et les marques misent désormais sur le mouvement. Au cours de la dernière année, nous avons noté une croissance solide de ce segment avec un flot de nouveaux lancements. Si la distribution de la plupart d’entre eux reste limitée, nous observons également une augmentation des marques grand public proposant une gamme végane ou devenant entièrement véganes, avec par exemple le lancement par Elemis de la gamme Super Food Skincare, qui est non seulement végane, mais qui répond à la demande des consommateurs en matière de super-aliments. Nous croyons que la tendance en faveur de produits de beauté qui aident les consommateurs, non seulement à se sentir bien, mais aussi à être à l’aise à propos de leur achat, est appelée à croître en 2018 », conclut Helen Duxbury.

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    [#CONSOLAB] [ESPACE] | #Bonduelle ouvre un #espace #végétal #éphémère au cœur de #Paris | @LSA

    DE CAMILLE HAREL | LSA | http://bit.ly/2pSibe6

    #Bonduelle ouvre un #espace #végétal #éphémère au cœur de #Paris

    Du 29 mars au 1er avril, les consommateurs vont pouvoir venir découvrir le végétal dans l’espace éphémère de Bonduelle, situé au cœur de Paris.

    A l’occasion du lancement de sa gamme végétale VeggissiMmm ! au rayon traiteur et surgelé, Bonduelle invite les consommateurs à se rendre dans son showroom éphémère, situé au cœur de Paris. Une première initiative de la sorte pour le groupe. Du 29 mars au 1er avril, le grand public pourra venir au 52 ter rue des Vinaigriers, dans le 10ème arrondissement de la capitale, pour découvrir le végétal, les légumes à travers des ateliers et des animations.

    Par ailleurs, les consommateurs pourront découvrir les derniers lancements de Bonduelle : VeggissiMmm !, Les Idées Légumineuses et Les Saladiers Bonduelle.

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    [#CONSOLAB] [ECOMMERCE] | Découvrez les #parts de #marché des principaux #sites #e-commerce en #France | @LSA

    DE MIRABELLE BELLOIR | LSA | http://bit.ly/2GlBrYr

    Découvrez les #parts de #marché des principaux #sites #e-commerce en #France

    A l’occasion de son Consumer Day, Kantar Worlpanel a dévoilé les parts de marché des principaux vendeurs sur internet. Si Amazon est largement leader, un challenger en particulier se distingue.

    « C’est une première mondiale. On n’a jamais publié ce type d’information », assure Frédéric Valette, directeur retail insight de Kantar Worldpanel. A l’occasion de son Consumer Day 2018, la société a publié le classement des principaux e-commerçants en France hors sites de grandes surfaces alimentaires (GSA). Sans surprise, Amazon est largement leader sur la vente de biens hors services, c'est-à-dire les biens techniques, la mode, les PGC FLS, la maison, la culture, l'hygiène-beauté, la parapharmacie... Un marché online que Kantar Worlpanel estime à 34,3 molliards d'euros en prenant en compte les dépenses en BtoC (hors voyages et services) sur les sites internet français mais aussi sur les sites implantés à l’étranger et qui livrent en France (les frais de livraison ne sont pas intégrés et les résultats ne sont pas retraités des retours produits).

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    Sur ce périmètre, Amazon a 18,9% de part de marché. « C’est beaucoup bien sûr mais dans d’autres pays, c’est bien plus d’après les estimations qui peuvent être faites à l’international », commente Frédéric Valette. Il faut dire que, toujours selon Kantar Worldpanel, 25% des 600 millions de commandes réalisées sur internet par les Français en 2017 ont été faites via Amazon. « Nous estimons que les Français ont dépensé 5,6 milliards d’euros chez Amazon en 2017, un chiffre d’affaires en croissance de 22%. C’est beaucoup pour internet mais c’est à relativiser par rapport aux grandes surfaces alimentaires qui réalisent des dizaines de milliards d’euros de ventes en France », rappelle Frédéric Valette.

    Le premier challenger d’Amazon sur internet est Cdiscount avec 8,9% de part de marché. « Lancé depuis longtemps, Cdiscount a une vraie force sur les biens technique, la téléphonie et la maison », ajoute Frédéric Valette. Vente Privée avec 3,9% de part de marché complète le trio de tête.

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    [#CONSOLAB] [ECOMMERCE] | Quels sont les #investissements #prioritaires pour #2018 ? | @FASHIONNETWORK

    DE MATTHIEU GUINEBAULT | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2pOjxq6

    Quels sont les #investissements #prioritaires pour #2018 ?

    En 2018, les e-commerçants tricolores vont en priorité investir dans les domaines de l’informatique (71 %), de l’expérience utilisateur (62 %) ainsi que du marketing et de la publicité (55 %), selon une enquête de la fédération de la vente en ligne (Fevad) et LSA dévoilée à l’occasion du salon E-commerce One-to-One, qui se tenait à Monaco du 20 au 22 mars derniers.

    Là où les plus gros acteurs se concentreront d’abord, à 79 %, sur les investissements en informatique, l’étude montre que les "petits" e-commerçants vont eux à 75 % accroître leurs investissements marketing et publicitaires. Sur l’ensemble du panel, ces investissements en marketing et publicité viseront en premier lieu le référencement naturel, le brand content et le référencement payant. Les investissements en publicité offline vont cependant reculer pour 22 % des acteurs.

    Sans surprise, la livraison demeure l’un des principaux centres d’attention, avec 70 % des e-commerçants proposant déjà des offres de livraison gratuite et 20 % y travaillant. « La livraison gratuite s’impose comme un levier de performance quasi incontournable pour les e-commerçants, relève la Fevad. Parallèlement, les e-commerçants continuent de développer des offres d’abonnement annuel permettant la livraison illimitée. Autre nouveauté à signaler, la montée en puissance de l’e-réservation chez les sites d’enseignes physiques (réservation de produits sur Internet en vue d'un retrait et d'un paiement en magasin) ».

    Les cybermarchands tricolores sont désormais 62 % à vendre à l’international, la Belgique, l’Espagne et l’Allemagne étant leurs premières destinations. Les difficultés logistiques, juridiques et fiscales restent les trois principaux freins, selon les professionnels. Chez ceux vendant hors de l’Hexagone, 84 % des sites ont vu leur chiffre d’affaires international augmenter l’an passé et 86 % tablent sur de nouvelles hausses dans les deux ans, indique l’étude.

    En termes d’innovation, 57 % des dirigeants consultés envisagent de se tourner dans un avenir proche vers les nouvelles solutions de paiement ou encore vers les chatbots (48 %). Assistants vocaux et retours en boîtes aux lettres font également l’objet de développements (30 %). Au final, 58 % des sociétés ont l’intention de recruter cette année, contre 48 % un an plus tôt.

    « Ils sont plus de 9 sur 10 à se déclarer confiants pour l’avenir de leur entreprise, pointe la Fevad. Cette vision positive se traduit par des prévisions de croissance de la performance financière pour la majorité des acteurs (63 %) quelle que soit leur taille. Déjà deux entreprises sur trois déclarent être rentables aujourd’hui et près de 80 % de celles qui sont déficitaires anticipent une amélioration de leur performance financière cette année. De plus, 83 % des e-marchands sont confiants dans la croissance de leur chiffre d’affaires en 2018. Une confiance partagée par l’ensemble des répondants ».

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    [#CONSOLAB] [ALLIANCE] | Comment l'#alliance #Amazon-#Monoprix peut #rebattre les #cartes dans la bataille du #e-commerce #alimentaire | @LUSINEDIGITALE

    DE STEPHANIE MUNDUBELTZ-GENDRON | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2GUSZf0

    Comment l'#alliance #Amazon-#Monoprix peut #rebattre les #cartes dans la bataille du #e-commerce #alimentaire

    Amazon et Monoprix ont annoncé le lundi 26 mars 2018 un partenariat commercial, donnant accès aux clients Amazon Prime aux produits alimentaires de l’enseigne française à Paris et sa proche banlieue. Pourquoi une telle alliance avec un géant américain ? Que cela va-t-il changer dans la bataille du e-commerce alimentaire ? Quels sont les risques ? Deux experts du retail répondent à L’Usine Digitale.

    Inattendue l’alliance entre Amazon et Monoprix ? Pas tant que cela selon les experts du retail. "On sait qu’Amazon recherchait une alliance en France dans l’alimentaire. On sait qu’il avait une volonté de préempter le marché français", indique Rodolphe Bonnasse, directeur général de CA Com.  Et Frank Rosenthal, expert en marketing du commerce, de rappeler : "Il y avait des rumeurs depuis un certain temps, aussi bien sur Amazon et Monoprix -  puisqu’on sait que Jean-Charles Naouri (Président du Groupe Casino, ndlr) et Jeff Bezos (CEO d’Amazon) s’étaient vus -  que sur  Amazon et Système U."


    UNE PERCÉE D’AMAZON DANS L’E-COMMERCE ALIMENTAIRE FRANÇAIS

    Selon Frank Rosenthal, c’est un partenariat qui a du sens, à quatre niveaux : les clients Amazon, les clients Monoprix, Amazon et Monoprix.  Du côté des clients Monoprix, "on peut imaginer qu’il y a une duplication assez forte avec les abonnés Amazon Prime. Ils pourront ainsi bénéficier d’une offre plus large tout en restant fidèles à l’enseigne sur l’Ile-de-France", ajoute Frank Rosenthal. Et ce, sans bouger de chez eux.

    Quant aux clients d’Amazon, "cette alliance va  leur permettre de bénéficier d’une offre alimentaire, à des prix intéressants. Plus ils utilisent Prime et plus ils valorisent l’offre", explique-t-il. Mais au-delà de l’expérience client, cette alliance commerciale avec Monoprix permet à Amazon de se positionner sérieusement dans l’alimentaire. "Leur faiblesse en France, c’était l’alimentaire, avec des marketplace avec des prix décalés par rapport au marché", poursuit Frank Rosenthal. Les MDD de Monoprix vont lui permettre de renforcer l’attractivité".

    ET UN COUP DE MAÎTRE POUR MONOPRIX ?

    "Pour Monoprix, cette alliance permet une mise en scène de son offre dans Amazon avec un positionnement plutôt CSP+", analyse Rodolphe Bonnasse. Et si l’on peut craindre une cannibalisation, c’est surtout au niveau de la relation client, s’accordent les experts. Car Monoprix va continuer de marketer son offre, et côté revenus, "si l’on compare avec l’intégration des produits alimentaires de Whole Foods dans Amazon aux Etats-Unis, on remarque que le chiffre d’affaires de Whole Foods a augmenté", remarque Rodolphe Bonnasse.

    Mais surtout, cette alliance avec Amazon s’ajoute au partenariat signé avec Ocado fin novembre 2017. Deux rapprochements très complémentaires pour remporter la bataille du e-commerce alimentaire. "Avec Amazon, Monoprix renforce son attractivité sur le e-commerce et élargit son offre,  et avec Ocado qui promet des taux d’exactitude des commandes de 99%,  il améliore sa livraison", commente Frank Rosenthal. Et c’est sans compter Cdiscount qui appartient au même groupe.

    Et si certains y voient une faiblesse de la part de Monoprix, contraint de s’allier à un géant du Web, les experts y voient plutôt l’inverse : "C’est très malin de la part de Régis Schultz (DG de Monoprix, ndlr)", s’amuse Rodolphe Bonnasse. Et d’ajouter : "Monoprix ne met pas les deux pieds dans le même bateau. Ce n’est pas le même dispositif que Toys’r’Us qui avait tour mis dans Amazon… et dont on a vu la fin".

    LES VRAIS ENJEUX DU E-COMMERCE ALIMENTAIRE FRANÇAIS

    "Il y a un vrai enjeu sur le digital dans le commerce alimentaire", rappelle Rodolphe Bonnasse. Sur le non alimentaire, le digital est ancré et les réflexes sont là. Il suffit de regarder la marché du jouet ou les produits blanc, brun et gris". En revanche, le digital dans l’alimentaire était jusque-là encore assez limité. "Il y avait une vraie résistance des Français. Ils ont adhéré au drive, une sorte de mix entre le digital et le magasin", ajoute l’expert.  

    L’enjeu pour les enseignes alimentaires, selon les experts, va être de jouer sur la qualité, le prix et l’offre tout en assurant une logistique efficace et moins coûteuse. "En région parisienne et à Paris, c’est jouable de délivrer un service en une heure, commente Rodolphe Bonnasse. C’est la question du coût qui va être déterminante. Or, ce coût doit être supporté  à la fois par le consommateur et le commerçant". Et sur ce point l’alliance entre Amazon et Monoprix semble plutôt pertinente : "Dans le dispositif de Prime et la logique de livraison avec un réseau de distribution comme Monoprix, ils doivent être en mesure de descendre à un coût de logistique acceptable".

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    VERS LA FIN DU DRIVE ?

    Quels sont alors les risques pour la grande distribution ? Si l’e-commerce alimentaire se développe en France, cela ne remet pas en cause les magasins physiques. D’ailleurs si Amazon a racheté Whole Foods, c’est aussi pour ses implantations physiques. En revanche, si les enseignes parviennent à proposer des prix compétitifs et un service de livraison rapide, la question de l’avenir du drive pourrait bien être remis en cause.

    "Le drive représente 6% d des parts de marché des produits de grande consommation, avec une offre plus réduite qu’en magasin. Partout ailleurs, c’est l’inverse : on a un e-commerce où il y a plus d’offres sur les sites qu’en magasin", constate Frank Rosenthal. S’il y a plein de solutions attractives de livraison en région parisienne et que je peux me faire livrer rapidement sans avoir à me déplacer, la question de l’intérêt du drive se pose." D’ailleurs, E. Leclerc, qui en a fait une de ses forces, se lance également dans la livraison à domicile en région parisienne.

    PRIX, OFFRE, SERVICE... A CHACUN SES ARMES

    S’il est difficile de prédire qui gagnera cette bataille du e-commerce alimentaire, chacun y va de ses propres armes. "Leclerc va attaquer sur le prix, tandis qu’Amazon et Monoprix ont intérêt à attaquer sur la fluidité et l’expérience client", avance Frank Rosenthal. "Mais j’ai tendance à penser que le prix ne fait pas tout. Ce ne sont pas les mêmes produits". Concernant la livraison à domicile "E. Leclerc Chez Moi", Frank Rosenthal rappelle qu’il s’agit d’une initiative drivée par quelques adhérents : "Ils ont tout intérêt à le faire. Mais je pense que Monoprix avec Amazon sera plus compétitif".

    Quant à Carrefour, l’enseigne a annoncé une simplification du portail et revoit actuellement la solution logistique de son site Ooshop.  "Ils ne font que rattraper leur retard", analyse Frank Rosenthal. "Il va falloir qu’ils soient offensifs. Pour l’instant on ne voir pas grand-chose arriver, mais des choses doivent se préparer". Et de conclure : "L’histoire n’est pas faite".