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Panel On The Web | Promise Consulting [Conso Blog] - Page 43

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    [#CONSOLAB] [BEAUTE] | Comment #Sephora réussit à #contrer #Amazon aux #Etats-#Unis | @LESECHOS

    DE ANAIS MOUTOT | LES ECHOS | http://bit.ly/2HLB61o

    Comment #Sephora réussit à #contrer #Amazon aux #Etats-#Unis

    Le géant du maquillage continue à se développer aux Etats-Unis, son premier marché. Une performance liée au recul des grands magasins et au refus des marques de luxe d'être vendues sur Amazon.

    Quand Sephora a ouvert son premier magasin, à New York il y a vingt ans, le succès n'a pas été tout de suite au rendez-vous. « Les grandes marques voyaient d'un mauvais oeil ce nouveau venu offrant un accès libre aux produits », raconte Calvin McDonald. Le PDG de Sephora aux Etats-Unis aime bien rappeler les débuts difficiles du groupe pour marquer le contraste avec la situation aujourd'hui.

    Première étape de son expansion internationale, après son rachat par LVMH (propriétaire des 'Echos') en 1997, les Etats-Unis représentent désormais le premier marché du distributeur de cosmétiques. Le géant français ne communique pas le chiffre d'affaires de ses filiales, mais Sephora aurait totalisé 6 milliards de dollars de ventes en 2017, dont près de la moitié aux Etats-Unis, selon Euromonitor. De quoi occuper la place de numéro 3 des magasins de beauté aux Etats-Unis, derrière les chaînes américaines Ulta et Bath & Body Works. Avec un taux de croissance à deux chiffres, la société va continuer à étendre son réseau, déjà composé de 362 boutiques et de 642 points de vente dans les grands magasins JC Penney, en ouvrant 35 magasins supplémentaires cette année.

    « Nous leur ouvrons les bras »
    Alors que la majorité des distributeurs de produits de grande consommation  souffrent de la concurrence du commerce en ligne , Sephora attire toujours plus de clients dans ses magasins. Le groupe bénéficie du refus des marques traditionnelles d'être vendues sur Amazon. Si des produits d'entrée de gamme comme Maybelline sont disponibles sur le site du géant de Seattle, ceux de Givenchy ou Dior ne sont accessibles qu'à travers Prime, son service de livraison illimité. Au total, seules un quart des marques distribuées chez Sephora étaient en vente sur Amazon en septembre 2017, selon un rapport de Gartner.

    Sephora bénéficie aussi du  recul des grands magasins comme Macy's , qui conduit les marques haut de gamme à repenser leur stratégie de distribution. « Nous leur ouvrons grand les bras », déclare Calvin McDonald, en évoquant l'ajout des crèmes La Mer et des parfums Jo Malone au printemps, des crèmes Kiehl's en août, et des tests avec Sisley dans un certain nombre de points de vente. Une manière de se distinguer également d'Ulta, le numéro 1 américain, plus axé sur les produits d'entrée de gamme et qui connaît une très forte croissance avec l'ouverture d'une centaine de magasins par an.

    Sephora, contrer, Amazon, Etats-Unis

    Incubation de marques
    La stratégie du distributeur français aux Etats-Unis repose aussi sur une offre plus large qu'en Europe car les consommatrices américaines sont très friandes de jeunes marques émergentes. En 2016, les ventes des marques de beauté de niche ont augmenté de 43 % contre une moyenne de 5 % pour l'ensemble des fabricants, selon NPD.

    Sephora incube d'ailleurs un certain nombre d'entre elles, en échange d'un contrat d'exclusivité. « Nous leur servons de laboratoire de test avant un déploiement à l'international », explique Calvin McDonald. Le groupe s'appuie notamment sur Kendo, un accélérateur de jeunes pousses créé par l'ancien patron de Sephora America, d'où est récemment sortie Fenty Beauty, une gamme de produits conçue par la chanteuse Rihanna. « Un énorme succès avec 100 millions de dollars de ventes en quatre mois », indique Anish Melwani, le PDG de LVMH USA. Quitte à froisser les autres fabricants, qui accusent parfois l'enseigne de privilégier les marques de LVMH.

    La société utilise également son laboratoire d'innovation situé à San Francisco pour mener une réflexion poussée sur le futur des magasins physiques. « Si la seule raison de venir en boutique, c'est de faire une transaction, vous êtes en mauvaise position », estime Calvin McDonald, qui cherche à transformer Sephora en un lieu où « apprendre et jouer ». Les ateliers de groupe et les offres de recommandations personnalisées s'appuyant sur des outils technologiques (appareil photographiant la peau, thermomètre mesurant l'hydratation...) ont ainsi été inventés en Californie.

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    [#CONSOLAB] [DIGITALISATION] | L'#Oréal acquiert #ModiFace et poursuit son #avancée dans la #beauty #tech | @ECOMMERCEMAG.FR

    DE ECOMMERCE MAG.FR | http://bit.ly/2poPcyi

    L'#Oréal acquiert #ModiFace et poursuit son #avancée dans la #beauty #tech

    L'Oréal annonce l'acquisition de 100% de ModiFace, société canadienne spécialiste de la réalité augmentée et intelligence artificielle appliquées à la beauté. Cette acquisition s'inscrit dans la stratégie d'accélération digitale du groupe.

    L'Oréal s'offre ModiFace, qui développe depuis 2007 des technologies de pointe d'essai virtuel 3D de maquillage, coloration et diagnostic de peau en utilisant des savoir-faire propriétaires de "tracking" du visage et de rendu couleur. "ModiFace sera au coeur de notre R&D digitale (...) et contribuera à réinventer l'expérience beauté autour de services innovants pour aider nos consommateurs à découvrir, essayer et choisir des produits et des marques.", explique dans un communiqué Lubomira Rochet, Chief digital officer.

    L'Oréal, ModiFace, avancée, beauty, tech

    ModiFace fera partie de la "Digital Services Factory" de L'Oréal, un réseau dédié à la conception et au développement de nouveaux services digitaux pour les marques du groupe. ModiFace travaillera en étroite collaboration avec la recherche avancée du groupe. ModiFace restera à Toronto, à proximité de l'Université avec laquelle la société est engagée dans de nombreux partenariats de recherche."C'est une formidable opportunité pour innover en réalité augmentée et intelligence artificielle à des niveaux jusque là jamais atteints", se réjouit Parham Aarabi, fondateur et PDG de ModiFace.

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    [#CONSOLAB] [MARCHE] | L’#automobile, un #marché #clé pour les #assistants #vocaux | @LUSINEDIGITALE

    DE JULIEN BERGOUNHOUX | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2pnPSnC

    L’#automobile, un #marché #clé pour les #assistants #vocaux

    Si la maison est le théâtre d'une bataille entre les géants technologiques américains autour de leurs assistants vocaux, la voiture n'est pas en reste. Au travers des smartphones, mais aussi de la connectivité de plus en plus intégrée aux véhicules, Apple, Google et Amazon cherchent à imposer leurs services... et leurs écosystèmes.

    L'automobile est un autre marché clé pour les assistants vocaux. A mesure que les voitures gagnent en connectivité, de nouveaux services deviennent accessibles. Navigation guidée (Waze, Google Maps), musique (Spotify, Pandora), communication (Skype, iMessage)… Selon le portail mondial de statistiquesStatista, ils représenteront un marché de 6,4 milliards d’euros en 2021, contre 1,4 milliard en 2017.

    Et pour accéder et contrôler ces services quand on est au volant, quelle meilleure interface que la voix ? D’autant que les véhicules sont déjà équipés de kits "mains-libres". L'interface vocale est ici encore un cheval de Troie pour les écosystèmes propriétaires des géants technologiques, mais contrairement au domicile, ce sont Apple et Google qui dominent le secteur. Leur poigne de fer sur les systèmes d’exploitation pour smartphones leur a permis de pénétrer ce marché malgré la volonté des constructeurs de rester maîtres de leurs véhicules.

     

    APPLE ET GOOGLE GAGNENT EN PUISSANCE SUR LE MARCHÉ AUTO

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    Si Android Auto et Apple CarPlay ne sont pas encore des must-have, de plus en plus de véhicules neufs sont compatibles chez quasiment tous les constructeurs du marché, y compris Français et Européens. Pour conserver leur indépendance, ces derniers continuent à offrir leurs propres systèmes, mais ils peinent à lutter contre l’expertise logicielle des géants technologiques. Pour y parvenir, certains (BMW, Audi) font appel à des spécialistes historiques du domaine, comme Nuance Communications.

    Et Alexa dans tout ça ? Amazon n’est pas complètement absent du secteur. Tous les modèles de BMW et Mini seront compatibles avec son assistant vocal d’ici la fin de l’année. Les véhicules Ford disposant du système de divertissement de bord Sync 3 pourront également en profiter d’ici quelques mois. Toyota s’y met progressivement, et les marques du groupe Volkswagen commencent aussi à en doter certains modèles. La force d’Amazon par rapport à Apple et Google est la diversité des tâches que peut accomplir Alexa, résultat de son ouverture à de très nombreux partenariats. On peut par exemple augmenter la température du salon depuis sa voiture, pour qu’il fasse chaud en arrivant chez soi. Autre intérêt : Alexa peut être intégrée aux systèmes de bord des conducteurs sans qu’ils en perdent le contrôle…

    Car là est bien la finalité de ces manœuvres. Si la consommation de contenus et services dans l’habitacle est encore limitée aujourd’hui, les regards sont déjà tournés vers un futur où une partie grandissante des trajets sera réalisée en autonomie… et dans lequel ce marché explosera.

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    [#CONSOLAB] [DIGITALISATION] | #Zara et #H&M, #concurrencés par #Internet, organisent leur #défense | @FASHIONNETWORK

    DE EMMANUELLE MICHEL | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2pnn13l

    #Zara et #H&M, #concurrencés par #Internet, organisent leur #défense

    Madrid, mars 2018 (AFP) - Investissements logistiques, nouvelles technologies... Face à la féroce concurrence d'Internet, notamment d'Amazon, les géants de la mode bon marché Zara et H&M mettent les bouchées doubles en essayant de faire de leurs magasins physiques des atouts pour leurs ventes en ligne.

    Séparés par de fines cloisons, quinze plateaux photos dédiés uniquement à la mise à jour du site internet s'alignent dans un recoin de l'immense siège de Zara, près de La Corogne dans le nord-ouest de l'Espagne. Sous le crépitement incessant des flashes, des mannequins - le casting change chaque semaine- enchaînent les poses, pour obtenir sept photos montrant chaque vêtement sous tous les angles. Au total, 1 500 photos sont mises en ligne deux fois par semaine, pour coller au rythme de renouvellement des modèles en magasins.

    "Les ventes en ligne sont en train de devenir un élément qui contribue de manière significative à la croissance de l'entreprise », assurait mercredi Pablo Isla, PDG du groupe Inditex, propriétaire de Zara. En 2017, ce segment a représenté 10 % des ventes, un chiffre dévoilé après des années de grande discrétion sur un virage pris avec un peu de retard, en 2010.

    Acquérir « plus de visibilité online » est le principal défi du groupe s'il veut rester « compétitif à long terme », estime Sergio Avila Luengo, analyste chez IG Markets. Selon lui, Inditex a eu plus de mal à écouter ses stocks en 2017 en raison de la concurrence des ventes textiles d'Amazon.

    En Suède chez H&M, on reconnaît que la chute des profits en 2017 est due en grande partie à la concurrence d'internet. Le marché de l'habillement subit « une grande transformation (...) qui représente un défi pour tout le monde », a expliqué le PDG Karl-Johan Persson mi-février. « Les grandes plateformes en ligne comme Amazon et Alibaba nuisent à notre industrie » et les nombreux petits sites spécialisés « sont réellement une force qui doit être prise en compte », selon lui.

    Aux Etats-Unis, Amazon était en 2016 le premier vendeur en ligne de vêtements, et il détient même 11 % du marché total de l'habillement (19 % prévus en 2020), selon des données compilées par Bloomberg. En Europe, le chausseur allemand online Zalando a vu ses ventes bondir de 25 % entre 2012 et 2015 et le site de mode britannique Asos de 34 %, selon la Fondation E-commerce.

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    Défi logistique

    Pour faire face, H&M a dédié 45 % de ses investissements à internet en 2017, soit près de 600 millions d'euros, prévoyant un nouveau studio photo et des applications personnalisées pour ses clients. Inditex investit aussi, sans dévoiler de montant.

    Les deux groupes étendent progressivement la possibilité d'être livré le lendemain, voire le jour même après une commande online, puis de récupérer ou retourner facilement en magasin les vêtements. Ces services, cruciaux pour les clients, représentent un vrai défi logistique, face au rouleau-compresseur Amazon, à la « structure logistique bien plus grande, déjà adaptée à tous les types de produits », rappelle Sergio Avila Luengo. Dans sa contre-attaque, Inditex a ouvert dans le monde 19 entrepôts uniquement dédiés à internet, gérés comme des magasins à part entière. H&M lui emboîtera bientôt le pas.

    L'Espagnol comme le Suédois s'appuient aussi sur leurs milliers de boutiques y compris pour livrer les clients. Lorsque des ventes en ligne sont lancées sur un nouveau marché, « nous atteignons très vite la profitabilité (...) grâce à notre réseau de magasins qui fait de nous une marque célèbre et appréciée », a assuré à des investisseurs le directeur financier d'H&M Jirky Tervonen.

    Inditex a lourdement investi dans la rénovation de ses boutiques, supprimant les plus petites au profit d'immenses magasins « étendard » dans les centres-villes. Les deux groupes mettent en place des systèmes pour éviter de rater des ventes en magasin, lorsqu'une taille n'est pas disponible par exemple, en indiquant au client que le produit est immédiatement disponible en ligne.

    « La stratégie est de jouer l'omnicanalité, pour que les clients passent d'un mode de consommation à un autre. Les distributeurs qui développent à la fois leurs boutiques et les ventes en ligne sont assez performants », assure Gildas Minvielle, directeur de l'observatoire économique de l'Institut français de la mode.

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | #Auchan déploie un nouveau dispositif #digital pour #fidéliser ses #clients | @LSA

    DE JULIE DELVALLE | LSA | http://bit.ly/2FKJZeZ

    #Auchan déploie un nouveau dispositif #digital pour #fidéliser ses #clients

    Après une phase de test, Auchan s’associe à UntieNots pour déployer à partir du 22 mars les "Défis Waaoh". Le principe : en s'appuyant sur ses affinités, le consommateur se voit proposer des défis en ligne à relever. L'enjeu : cumuler des euros sur sa carte de fidélité... et le fidéliser à l'enseigne nordiste.

    Fin 2016, le distributeur nordiste lance un appel d’offres : il souhaite réorienter sa communication vers plus de dispositifs digitaux ciblés. Parmi les solutions qui lui sont exposées, une société retient son attention : UntieNots. Fondée en 2015, la jeune pousse labélisée French Tech s’appuie sur l’intelligence artificielle pour proposer des jeux aux consommateurs. Ceux-ci choisissent leurs défis dans le but de cumuler des euros « C’est une façon ludique de créer de la fidélité à l’enseigne sans faire acheter plus, mais en achetant tout le temps au même endroit » synthétise Zyed Jamoussi , co-fondateur et président d’UntieNots.

    Partir des préférences d'achat des clients

    Auchan a testé cette solution en s’appuyant sur sa base de porteurs de carte de fidélité. Une partie de ses clients ont ainsi reçu un e-mail ou un SMS les invitant à se rendre sur une page dédiée à l’opération. Ici, leur était présentée une liste de défis, personnalisée en fonction de leur historique d’achats mais aussi de leur navigation sur le web et de leurs rayons favoris, entre autres. Le client pouvait ensuite choisir les défis qu’il souhaitait relever. En remplissant ces missions, il cumulait alors des euros sur sa carte de fidélité. « Ici, la logique est inversée puisqu’on part des affinités du client pour lui proposer des défis ajustés. Ces opérations ciblées ont connu un niveau de participation bien plus élevé que les mécaniques traditionnelles que nous proposons », assure Anne Benoit, responsable marketing web chez Auchan, qui ne souhaite pas s'exprimer sur les résultats de ce nouvelle solution.

    Phase 2: une opération de plus grande ampleur

    Devant le succès de ce test, réalisé à travers deux campagnes en 2017, Auchan déploie plus massivement le dispositif. A compter du jeudi 22 mars 2018, plus d’un million de clients recevront en effet une notification pour relever ses « défis Whaaoh ».UntieNots constate qu'en moyenne, 10 % des personnes exposées se frottent ensuite à ces jeux. Dans le retail, la start-up collabore également avec Carrefour et Sephora sur des dispositifs de personnalisation digitale.

    Exemple de campagne Auchan menée en 2017 avec UntieNots :

    Auchan, digital, fidéliser, clients

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    [#CONSOLAB] [ALIMENTAIRE] | #Coca-Cola va lancer sa toute #première #boisson #alcoolisée | @LESECHOS

    DE CLAUDE FOUQUET | LES ECHOS | http://bit.ly/2p61wn0

    #Coca-Cola va lancer sa toute #première #boisson #alcoolisée

    Elle ne devrait pas être vendue en dehors de l'archipel nippon et sera faiblement alcoolisée.
    Petite révolution dans le monde de Coca-Cola qu'il faudra peut-être boire à l'avenir avec modération. Cette année, et pour la première fois de son histoire, la firme d'Atlanta, connue principalement pour ses sodas, va commercialiser une boisson alcoolisée.

    Une décision qui  s'inscrit dans la politique de diversification qu'a lancée avec un certain succès le groupe, moins présent que par le passé dans les sodas mais plus dans l'eau et le thé.

    « Nous ne nous sommes jamais aventurés sur le créneau des boissons faiblement alcoolisées, mais cela illustre la manière dont nous continuons à explorer au-delà de nos marchés traditionnels »,  explique Jorge Garduño, le patron de Coca-Cola Japon sur le site de l'entreprise.

    Profiter du dynamisme du marché du Chu-Hi

    Cette nouvelle boisson sera cependant réservée au Japon, précise-t-il, en mettant en avant ses spécificités. Il faut dire qu'elle tirera son degré d'alcool d'une boisson typiquement japonaise, le shochu, principalement issu de la distillation de riz, d'orge, mais aussi de sarrasin ou de patate douce.

    Avec cette nouvelle boisson, le groupe américain entend profiter du marché florissant du Chu-Hi, des boissons faiblement alcoolisées (entre 3 et 8 degrés), essentiellement vendues en canettes dans des distributeurs. Et qui est aux mains de distributeurs locaux tels que Kirin, Suntory et Asahi.

    Si ce type de boisson était composé à l'origine d'un mélange de shochu, d'eau et d'arôme de citron, il est disponible désormais dans de nombreuses déclinaisons. Outre l'utilisation de plus en plus fréquente de vodka, les saveurs disponibles se sont multipliées : citron vert, pamplemousse, pomme, orange, ananas, raisin, kiwi, yuzu, litchi, pêche, etc.

    Une diversification qui a rencontré un succès certains auprès des consommateurs japonais, et notamment des consommatrices, puisque depuis 2011, le marché a progressé de près de 40 %.

    Le Japon, marché d'expérimentations

    Coca-Cola n'en est pas à sa première expérimentation au Japon, pays où les consommateurs sont souvent friands de nouveautés parfois improbables. La firme d'Atlanta y lance une centaine de nouveaux produits chaque année, dont la grande majorité n'est jamais commercialisée dans les autres pays.

    Outre le Coca-Cola alcoolisé, une autre boisson baptisée « The Tansan » et présentant un niveau de dioxyde de carbone plus élevé que d'habitude sera lancée au Japon cette année, selon Jorge Garduño.

    Si la boisson de la firme d'Atlanta a déjà été déclinée à travers le monde avec de nombreux goûts de fruits (vanille, cerise ou bien encore citron), début 2018, les consommateurs de l'archipel nippon ont ainsi été les seuls à se voir proposer un Coca-Cola au goût de pêche.

    Et à l'automne, la firme d'Atlanta a lancé le Coca-Cola au café qui contient 50 % de caféine en plus que le Coca traditionnel et 50 % de calories en moins. Enfin, au printemps, c'est le Coca-Cola Plus, enrichi en fibres et plus spécifiquement destinées à une population de seniors, qui a fait son apparition dans l'archipel.