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Panel On The Web | Promise Consulting [Conso Blog] - Page 46

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    [#CONSOLAB] [E-COMMERCE] | #​E-commerce : l’enrichissement du #catalogue en tête des #priorités pour #2018 | @FASHIONNETWORK

    DE MATTHIEU GUINEBAULT | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2Fj55Ru

    #​E-commerce : l’enrichissement du #catalogue en tête des #priorités pour #2018

    Pour l’année en cours, quatre e-commerçants sur cinq font du renforcement de leur offre une priorité, contre 45 % évoquant leur développement à l’international, et 41 % souhaitant développer une stratégie de marque. C’est le constat de l’étude KPMG menée pour Oxatis et la Fevad (la fédération du e-commerce), qui entend dresser le portrait des e-commerçants de France.

    E-commerce, catalogue, priorités, 2018

    Il en ressort que seuls 19 % des acteurs tricolores présents sur la Toile font de la création d’un nouveau site une priorité, contre 14 % souhaitant développer un point de vente physique.

    En termes d’objectifs sur le plan du marketing digital, les 2 100 portails interrogés sont 81 % à souhaiter optimiser leur référencement, et 74 % à vouloir développer leur bases clients. Sont également évoqués des actions marketing efficaces (68 %), des améliorations en matière de design (65 %) et le suivi statistique (60 %).

    L’étude éclaire également sur les motivations poussant les commerçants à se créer un site de vente. Les raisons premières sont la volonté d’augmenter sa visibilité (67 %) et d’étendre sa zone de chalandise (65 %). Non loin derrière arrivent l’ambition de renforcer le chiffre d’affaires (57 %), la possibilité de vendre en permanence (54 %), le développement de canaux supplémentaires (54 %) et la fidélisation de la clientèle (49 %).

    Mais le développement d’une activité en ligne n’est pas sans causer plusieurs préoccupations. Le manque de temps serait la principale d'entre elles (pour 39 % des sites interrogés), devant le coût que nécessite l’e-commerce (36 %) et le délai nécessaire pour dégager de la rentabilité (35 %). Suivent l’inquiétude générée par la concurrence accrue sur le web (32 %), le manque de compétences des équipes (31 %) et la concurrence faite à son propre réseau de distribution (19 %).

    E-commerce, catalogue, priorités, 2018

    La fidélisation n’est pas oubliée dans cette enquête, dont il ressort que 57 % des marchands génèrent au moins 10 % de leur chiffre d’affaires via des clients ayant déjà achetés sur leurs pages. Une fidélisation qui, pour les vendeurs, est principalement entretenue par des frais de port offerts (25 %), des newsletters (24 %) et un service de livraisons de qualité (15 %).

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    [#CONSOLAB] [ECOMMERCE] | #eBay et #Amazon ouvrent des sections "#10$ et moins" pour contrer #Wish | @LSA

    DE FLORE FAUCONNIER | LSA | http://bit.ly/2I7vmjq

    #eBay et #Amazon ouvrent des sections "#10$ et moins" pour contrer #Wish

    eBay vient d'ouvrir une catégorie dédiée aux références de moins de 10 dollars. Amazon avait déjà procédé de même en janvier. Dans leur viseur : l'app de produits chinois direct-usine Wish.

    eBay a mis en ligne le 1er mars une section "10$ et moins" sur sa plateforme (en France "15€ et moins"), qui englobe des millions de produits dans des centaines de catégories. Ces produits sont commercialisés à prix fixes (pas d'enchères) et les frais de livraison sont offerts. Des filtres permettent même de n'afficher que les gadgets tech à moins de 3 dollars, ou encore des lunettes de soleil à 5 dollars. En janvier, Amazon avait déjà ouvert une section "10$ et moins" accessible aux abonnés Prime comme à ses autres clients, dont les articles bénéficient aussi d'une livraison gratuite.

    Ebay, Amazon, 10$, Wish

    Pourquoi ces initiatives ? Très certainement en raison du succès de Wish. Cette application mobile californienne de vente de produits à très bas prix livrés directement depuis des usines chinoises fait actuellement un carton dans le monde entier, à commencer par l'Amérique du Nord et l'Europe. C'est d'ailleurs en bonne partie l'exemple de cette marketplace mobile qui a incité Amazon à se lancer dans le fret maritime en provenance de Chine, de manière à proposer aux fabricants chinois un accès encore plus direct aux consommateurs américains. Aux Etats-Unis, la récession a provoqué une montée en puissance des chaînes de magasins à très bas prix, comme le montre le déploiement ultra-rapide de l'enseigne Dollar General.
     

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    [#CONSOLAB] [COSMETIQUES] | #Philippe #Pinatel quitte #Birchbox pour prendre les commandes de #M·A·C #Cosmetics | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2oPP7mJ

    #Philippe #Pinatel quitte #Birchbox pour prendre les commandes de #M·A·C #Cosmetics

    Philippe Pinatel, président de Birchbox depuis 2015, vient d’être nommé au Senior Vice President, Global General Manager, M·A·C Cosmetics. Il prendra ses fonctions le 5 mars 2018. M. Pinatel intègrera l’équipe dirigeante de The Estée Lauder Companies et reportera directement auprès de John Demsey, Executive Group President du groupe.

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    Philippe Pinatel succède à Karen Buglisi Weiler qui, après 20 ans au sein de la marque a choisi de donner la priorité à ses projets personnels. Mme Buglisi Weiler apportera son appui à Philippe Pinatel durant la période de transition jusqu’à la fin de l’exercice en cours. À compter de juillet 2018, elle occupera ainsi un rôle de consultant et ce jusqu’à la fin de l’année 2018.

    Au sein de Birchbox, Philippe Pinatel s’est concentré sur une croissance stratégique efficace, la réduction des coûts d’exploitation et le positionnement de l’entreprise en tant qu’innovateur dans le secteur de la beauté. Sous sa direction Birchbox a réalisé plusieurs avancées dont le lancement de BirchboxMan, le développement de nouveaux produits, de ses activités en Europe, ainsi que de son cœur d’abonnés.

    Philippe, Pinatel, Birchbox, MAC, Cosmetics

    Ayant vécu et travaillé aux États-Unis, au Canada, en Europe, en Chine et en Corée du Sud, Philippe Pinatel apportera son expérience internationale au groupe Estée Lauder. Il a notamment été Senior Vice President et General Manager de Sephora Canada, et Vice President and General Manager de Sephora Inside JCPenney. Il a également passé 11 ans au sein de Guerlain International, en charge des opérations sur plusieurs marchés, notamment en France, en Corée, en Europe du Nord et en Chine.

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    [#CONSOLAB] [ETUDE] | #25% des #Européens prêts à #payer grâce au #sans #contact avec leur carte... ou des #objets #connectés | @LUSINEDIGITALE

    DE SIMON CHODORGE | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2oorAcl

    #25% des #Européens prêts à #payer grâce au #sans #contact avec leur carte... ou des #objets #connectés

    A l'approche du Mobile World Congress, Mastercard publie une étude sur l'adoption du paiement sans contact dans les pays européens. L'occasion pour l'entreprise spécialisée dans le paiement de rappeller ses objectifs pour faire du "tap and go" la nouvelle norme.

    Le sans contact, nouvelle norme du paiement ? Selon une étude* publiée par Mastercard ce jeudi 22 février, plus de 175 millions d’Européens (soit 24 %) sont prêts à payer en sans contact avec leur carte bancaire classique, mais aussi tout autre objet, comme une montre, un bracelet ou un porte-clé. A quelques jours du Mobile World Congress, l’entreprise spécialisée dans le paiement veut répandre la pratique du “tap and go”.

    LES POINTS DE VENTE DE PLUS EN PLUS ÉQUIPÉS

    Les paiements sans contact auraient augmenté de 145 % en 2017 pour les cartes Mastercard et Maestro. Si les cartes bancaires équipées sont de plus en plus nombreuses, le “tap and go” se décline sous d’autres supports : montre intelligente, bague connectée ou tout autre moyen de paiement mobile.

    En parallèle, le nombre de commerçants équipés progresse aussi : le nombre de points de vente acceptant le paiement sans contact a progressé de 42 % en Europe, indique l'étude. Encore émergent, le “tap and go” n’est toutefois pas majoritaire : il ne représente que 38 % des transactions en magasin.

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    VERS DU SANS CONTACT... SANS CARTE

    En avance avec 80 % de terminaux déjà équipés, les Pays-Bas représentent un laboratoire à grande échelle pour Mastercard. L’entreprise a annoncé en février une phase test d’accessoires de paiements mobiles avec la banque néerlandaise ABN AMRO. 500 clients seront équipés d’un objet connecté (bague, montre, bracelet, porte-clef…) lié à leur compte courant pour effectuer des achats en “tap and go”.

    En janvier 2018, Mastercard révélait son objectif ambitieux de faire de ce moyen de paiement une norme d'ici 2023. Sa stratégie : équiper tous les terminaux marchands de la technologie sans contact en Europe, en Amérique Latine, en Asie-Pacifique, au Moyen-Orient et en Afrique.

    *Méthodologie : l’étude a été menée auprès de 50 747 personnes par GCT Research, Inc en Allemagne, en Espagne, en France, en Italie, au Pays-Bas, en Pologne, au Royaume-Uni, en Russie et en Suède.

     

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    [#CONSOLAB] [LOGISTIQUE] | #Marionnaud anticipe le #développement de son #e-commerce | @LSA

    DE MIRABELLE BELLOIR | LSA | http://bit.ly/2EJawZI

    #Marionnaud anticipe le #développement de son #e-commerce

    D’un entrepôt situé à Châtres (Seine-et-Marne), ID Logistics gère l’approvisionnement des 500 magasins français de Marionnaud et toutes les commandes e-commerce. Le site logistique a été équipé afin d’anticiper la montée en puissance de l’enseigne sur le digital.

    12000 m2 pour stocker 16 500 références de parfums et cosmétiques, approvisionner les 500 magasins français de Marionnaud et gérer toutes les commandes e-commerce de l’enseigne. Depuis six ans, la logistique de Marionnaud est opérée par ID Logistics à partir d’un entrepôt unique situé à Châtres (Seine-et-Marne). Le site a dû s’adapter notamment à la forte croissance de l’activité e-commerce. « De moins de 500 commandes par jour en moyenne il y a six ans, nous sommes passés à 1300 commandes par jour en moyenne », explique Eric Hémar, pdg d’ID Logistics. « A Noël et pour le Black Friday, nous avons eu des pics à 7000-8000 commandes par jour, ajoute Jean-Michel Palumbo, responsable du site logistique de Marionnaud. Nous anticipons dans les trois années à venir une augmentation des commandes e-commerce avec des pics qui seront probablement autour des 12 000 commandes/jour. » En effet, cette activité b to c qui devrait croître bien plus rapidement que celle des magasins. ID Logistics et Marionnaud investissent donc en conséquence afin de traiter l’augmentation des volumes de commandes.

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    Mécanisation

    Parmi les innovations logistiques mises en place sur le site de Marionnaud, citons le système de mécanisation Order Distribution System (ODS). Il permet une ramasse du besoin exact des faibles et fortes rotations, couplé à un stockage automatisé des références de moyennes rotations avec une ventilation des ramasses dans les bacs magasins et dans ceux pour les commandes internet. En effet, la solution e-commerce qui est intégrée dans le flux global de préparation de commandes. « Nous envisageons d’automatiser la mise en forme des emballages e-commerce afin de faire gagner du temps à nos opérateurs dans la préparation de commandes », explique Jean-Michel Palumbo. Le site gère également les retours internet. « En parfumerie, le taux de retour est très faible de l’ordre de 4 ou 5% alors qu’en textile il peut s’élever à 30% », commente Jean-Michel Palumbo.

    80 salariés en CDI travaillent sur le site de Marionnaud, 5 jours sur sept. « En pic d’activité, le nombre de salariés peut passer à 135 personnes et nous pouvons travailler le week-end », confie Jean-Michel Palumbo. Car beaucoup de personnes passent leurs commandes le week-end et le lundi, les sites logistiques se retrouvent avec d’énormes volumes à traiter. « Pour Marionnaud, l’an passé, cela a été le cas par exemple le lundi qui a suivi le Black Friday où nous avons eu 7000 commandes à gérer ce jour-là », cite Jean-Michel Palumbo. Eric Hémar conclut : « l’enjeu de demain n’est pas l’ouverture des magasins le dimanche mais la préparation des commandes le dimanche. Pour l’instant, nous sommes structurés pour le faire lors des pics saisonniers mais demain, avec la croissance globale du e-commerce, il faudra être organisé pour le faire tout au long de l’année. »

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    [#RFM N°262] [EDITORIAL] | Découvrez en #exclusivité l'#éditorial complet du n°#262 de la #RFM

    DÉCOUVREZ EN #EXCLUSIVITÉ L'#EDITORIAL COMPLET DU N°#262 DE LA #RFM

    Ce dernier numéro 2017 ne déroge pas à la règle que nous nous sommes fixée. Nous avons sélectionné pour vous une grande variété de sujets, dont certains traitent de problématiques connexes au marketing, tant notre conviction est forte que notre champ disciplinaire se nourrit de thématiques et de pratiques diverses qu’elle doit savoir en permanence adapter aux préoccupations managériales des organisations. Si cet éclectisme apparent a pu troubler parfois, il illustre, de notre point de vue, la grande diversité des questionnements posés aujourd’hui aux marketeurs par les organisations, marchandes et non marchandes.

    VERS UNE MÉTHODOLOGIE DE VALORISATION DES ENTREPRISES FONDÉE SUR UN PORTEFEUILLE CLIENT BTOC

    exclusivité, éditorial, 262, RFM

    Le premier article nous est proposé par trois enseignants-chercheurs de l’ESSCA, messieurs Éric Stevens, Oussama Ben Hmiden et Xavier Durand. Les auteurs établissent en premier lieu un constat sans concession : une instrumentation de gestion souvent pauvre dans l’univers des petites et moyennes entreprises se traduit au final par une asymétrie d’informations pour le repreneur, qui prend toujours un pari risqué sur l’activité à venir dans le cas d’un rachat ou d’une transmission. Ceci est d’autant plus vrai dans les entreprises dont l’essentiel de la valeur repose sur des actifs intangibles (services) ou dont l’activité repose sur l’information détenue ou les processus de traitement de celle-ci (digital).

    Trois méthodes de valorisation sont communément adoptées : la méthode des flux actualisés, patrimoniale ou par analogie. Or ces trois méthodes partagent une même faiblesse : une approximation des flux d’activité future. Les auteurs proposent d’ajouter aux outils traditionnels une méthode d’analyse du portefeuille clients, utile en particulier pour les entreprises B2C non cotées ou présentes sur des niches de marché : il s’agit d’estimer les ventes prévisionnelles afin de les traduire en flux financiers, ce qui suppose la mise au point d’un plan d’affaires fiable et pertinent, et par là même une analyse solide du portefeuille clients. C’est ainsi que les auteurs dégagent trois facteurs à prendre en compte, le taux de clients fidèles, la probabilité de renouvellement de la commande et la probabilité de dépassement du délai client, en raison de leur impact sur le chiffre d’affaires et le besoin en fond de roulement. Les auteurs soulignent en outre que les technologies digitales facilitent l’accès et le traitement d’informations nombreuses sur les clients. Dans l’analyse du portefeuille des clients, les auteurs insistent sur la probabilité d’achat par de nouveaux clients, en partant des séries statistiques passées, puis détaillent l’apport au chiffre d’affaires des clients fidèles, avant d’aborder la contribution de ces méthodes au calcul d’un « goodwill » lié pour le repreneur à l’acquisition de nouveaux clients et à l’accroissement du chiffre d’affaires lié à ces mêmes nouveaux clients.

    Les auteurs concluent sur les perspectives qu’offrent aujourd’hui la constitution de bases de données des clients renseignées en profondeur, sans pour autant nier la part d’estimation et donc au final d’incertitude qui s’attache à toute méthode de prévision.

    LA MARQUE POLITIQUE. LE CAS DE L’EVALUATION DU LOGO LES RÉPUBLICAINS PAR SES MILITANTS

    exclusivité, éditorial, 262, RFM

    Le deuxième article aborde le champ du marketing politique. Frédéric Dosquet de l’ESC Pau, Hugues Séraphin et Valérie Bonnardel de l’Université de Winchester nous proposent une analyse très détaillée du ressenti des militants sur les qualités du nouveau logotype du parti LR. Nous avons choisi de retenir cet article car, outre l’analogie entre les marques au sens classique du terme et les marques politiques (partis), la rigueur de la démarche peut être inspirante pour des communicants dans de nombreux univers.

    Dans un premier temps, les auteurs soulignent le rôle central du logo et de ses couleurs dans l’identité d’une marque, en insistant sur l’impact cognitif et émotionnel sur l’individu (au-delà de l’attention). Ils proposent une étude empirique pour évaluer les caractéristiques visuelles et sémantiques du nouveau logo Les Républicains et son efficacité à transmettre les valeurs fondamentales du parti (liberté, autorité, responsabilité, mérite, progrès, justice, sécularisme et travail). Ils distinguent pour cela les cinq attributs visuels du logo (le logo dans son ensemble, la couleur bleue, la couleur rouge, la combinaison des trois couleurs et le sigle). Une première analyse de la chromaticité comparée du logo actuel et des deux précédents montrent une évolution dans les teintes des deux couleurs rouge et bleu dominantes. 139 questionnaires ont été collectés auprès de sympathisants LR selon une méthode d’échantillonnage empirique.

    Plusieurs enseignements se détachent de la série d’analyses de variance menées, sur la totalité de l’échantillon puis sur trois clusters identifiés en fonction de leur attitude vis-à-vis du logo (les sceptiques, les enthousiastes et les inconditionnels). Au global, le nouveau logo LR obtient une bonne appréciation auprès des militants. Il se distingue aisément des logos des autres partis et possède une valeur esthétique reconnue, en phase avec l’identité et la sensibilité politique du mouvement. L’analyse des résultats selon l’attitude envers le logo (sceptiques, enthousiastes, inconditionnels) montrent toutefois une dispersion sur la perception du caractère discriminant du logo, ses valeurs esthétiques et sa capacité à refléter l’identité politique du parti.

    Au final, les deux valeurs les mieux représentées sont la liberté et l’autorité, tant est forte la similarité avec le logo de la République Française, la liberté, rappelée dans le blason et la devise de la France, étant l’incarnation et le ciment de l’unité nationale. A cet égard, le nouveau logo des Républicains joue bien son rôle « d’amorçage sémantique visuel », activant le parallèle avec la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » à un stade préconscient. Au-delà des apports académiques et managériaux de l’article, il convient de souligner la grande rigueur de la démonstration, en particulier statistique, susceptible de servir d’exemple dans de nombreux tests de logo de marques.

    LA CLARIFICATION DU CONCEPT D'IDENTITÉ DIGITALE : VERS UN CONSTRUIT EN QUATRE DIMENSIONS

    exclusivité, éditorial, 262, RFM

    Le concept d’identité n’est pas nouveau en soi. Ainsi que le rappellent les auteurs, il est même central dans l’explication du comportement des consommateurs. La digitalisation des comportements d’achat a toutefois ajouté une complexité forte au concept d’identité, amenant aujourd’hui les chercheurs à parler d’identité digitale. Les auteurs se proposent d’en définir les dimensions, dans une première phase exploratoire et qualitative.

    Classiquement l’identité de l’individu est définie selon deux dimensions, sociale et personnelle, empruntées à la psychologie cognitive. Dans l’environnement numérique, les auteurs établissent le constat que les définitions données du concept d’identité numérique ont surtout été marquées par leur caractère contingent (plus proches de la description d’un état que d’une identité). Ils s’interrogent donc dès lors sur l’existence même d’une identité numérique. C’est pourquoi, ils souscrivent à la nécessité de poursuivre leur recherche en mobilisant une diversité d’environnement numérique (réseaux sociaux, jeux vidéo et blogs). Affirmer son identité numérique consiste pour l’individu, dans un environnement numérique défini (mais généralisable), à rechercher un équilibre constant entre les dimensions personnelles et sociales de l’identité en gérant finement les conflits identitaires et les interactions sociales. Il s’agit au fond pour l’individu d’obtenir une représentation de soi idéale (en conflit parfois avec son soi réel), en s’appuyant sur les spécificités des environnements numériques (dont la permanence et le traçage des informations partagées).

    Quatre motivations sont présentes dans les environnements étudiés (blogs, réseaux sociaux, jeux) : le besoin fonctionnel, expérientiel, social ou ludique. Au final, les environnements numériques favorisent le lien entre réalité et virtualité, l’expression de l’identité de soi, la communication de soi multiples et enfin l’établissement de relations sociales virtuelle, autant d’opportunités pour se construire une identité numérique. Pour explorer les dimensions de l’identité numérique, les auteurs recourent à des entretiens semi-directifs et des focus groupes auprès de jeunes adolescents (période critique de la construction identitaire) et des entretiens semi-directifs auprès d’un public plus adulte. Au final, les comparaisons des résultats entre les deux classes d’âge révèlent des similarités fortes avec des nuances de degré ou d’intensité sur les quatre dimensions relevées de l’identité digitale : expression de soi (« ce que je dis »), réputation virtuelle (« ce que je partage »), socialité virtuelle (« qui je connais »), soi digital démultiplié (« ce qui me représente »).

    En conclusion, les auteurs insistent sur le fait que l’identité digitale, si elle reprend quelques-unes des caractéristiques de l’identité réelle, se caractérisent par des opportunités nouvelles : une socialité différente fondée sur la rapidité et l’anonymat ; une nouvelle façon de se percevoir (réincarnation en avatars) et un nouveau moyen de s’épanouir dans des environnements virtuels et sans contraintes. Cette première recherche permet d’enrichir non seulement notre compréhension des dimensions de l’identité digitale – et donc de la façon de l’exacerber dans les stratégies digitales mises en œuvre par les marques – mais également de mieux comprendre les motivations propres aux Internautes dans l’exercice des activités virtuelles multiples auxquelles ils se prêtent.

    GRAND MAGASIN DE CENTRE-VILLE ET TOURISME. LE CAS DU BHV MARAIS

    exclusivité, éditorial, 262, RFM

    A l’heure d’une transformation profonde du quartier autour de l’hôtel de ville et de la rue de Rivoli, avec en point d’orgue la rénovation prochaine de la Samaritaine et celle récente du BHV dans le quartier du Marais, il nous a paru intéressant de donner la « parole » à deux professeurs, spécialistes des univers de la distribution, Mr Enrico Cola (Audencia) et Paul Lapoule (ESCP). Les grands travaux achevés ou en cours traduisent une volonté évidente des acteurs publics, des investisseurs privés et des enseignes concernées d’attirer vers les grands magasins de centre-ville une clientèle touristique, en majorité étrangère. Ainsi le groupe LVMH envisage l’ouverture d’un espace de vente en Duty Free sous l’enseigne DFS dans les locaux en cours de rénovation de l’ancienne Samaritaine, rue de Rivoli, pas très loin du BHV Marais.

    Les auteurs proposent une revue de la littérature puis une étude qualitative en vue d’identifier quels sont les leviers sur lesquels peut s’appuyer un grand magasin de centre-ville en vue de recruter une clientèle touristique (sans nécessairement réduire son attractivité pour une clientèle de proximité sinon de quartier). Le BHV Marais leur fournit un cas d’espèce tout à fait intéressant.

    Dès le 19ème Siècle, les grands magasins de centre-ville ont été considérés comme des « attractions » touristiques en raison de leur architecture innovante et de leur concept de distribution nouveau pour l’époque. Ce phénomène tend évidemment à s’accélérer très fortement avec la globalisation à l’échelle mondiale des flux touristiques, en particulier en provenance d’Asie. Or il existe désormais un risque de rejet de la part de la clientèle locale lorsque le grand magasin est essentiellement fréquenté par une clientèle touristique étrangère, dont les attentes et les comportements diffèrent de la clientèle traditionnelle. Les enseignes sont alors « tiraillées » entre la tentation du gigantisme et du tout sécuritaire pour satisfaire une clientèle de passage quitte à perdre son identité, son « âme » pour la clientèle de proximité. Le cas du BHV Marais est à cet égard très parlant pour les auteurs.

    Les auteurs insistent sur deux attentes fortes des clients étrangers : la sécurité contre les risques de terrorisme ou d’agression et la recherche d’expériences fortes qualifiées d’enchantements qui participent du dépaysement culturel. S’y ajoutent bien sûr la réputation de l’enseigne et la qualité des offres et des services en magasin, ainsi qu’une réelle stratégie cross-canal de communication et de vente. On peut donc s’interroger, et c’est précisément la question de recherche qu’adressent les auteurs, si les facteurs critiques de succès auprès de la clientèle touristique sont identiques à ceux valorisés par la clientèle de proximité. Pour répondre à cette question, les auteurs optent pour une méthodologie d’étude de cas avec triangulation des données sur les trois dimensions, les faits perçus, les processus relationnels et les fonctionnements organisationnels.

    La démarche combine des entretiens auprès de managers, des entretiens et focus groupes auprès des clientèles touristiques et de proximité et enfin des entretiens avec des personnels de terrain (employés du magasin et prestataires touristiques). Les données ont ensuite fait l’objet d’un codage rigoureux avec triangulation des sources mobilisées.

    Plusieurs enseignements se dégagent du travail de recherche effectué. En premier lieu une confirmation : le quartier dans lequel est localisé le BHV Marais est au cœur d’une dynamique architecturale et commerciale qui en fait l’un des quartiers les plus touristiques de Paris (bénéficiant ainsi de l’autorisation d’ouverture le Dimanche). Plus que les autres enseignes concurrentes, tels les Galeries Lafayette et le Printemps, le BHV Marais a choisi de rester un magasin multi-spécialiste avec une part importante de sa surface de vente consacrée à la maison, la décoration et le bricolage, rayons davantage fréquentés par la clientèle de proximité. Il est cependant monté en gamme dans les rayons mode, accessoires, produits de soin et de beauté. La communication s’est-elle fortement inspirée des codes en usage sur les réseaux sociaux (en particulier le recours aux hashtags) et privilégie le thème du style de vie à la Française. En magasin, un service d’achat main libre et une conciergerie en plusieurs langues permet de répondre aux besoins plus particuliers des touristes (en plus d’une offre jumelant achat et tourisme culturel guidé dans le quartier disponible en agences de voyage). Le BHV Marais se positionne comme la clé d’entrée dans le quartier historique du Marais : le consommateur doit poursuivre « sa promenade dans le Marais en ayant la possibilité de déambuler en liberté dans des espaces très aérés pour voir les produits ». Le site Internet en anglais et en français met aussi en avant la valeur historique du BHV Marais, le style à la Française pour en faire un lieu touristique à part entière.

    En conclusion, si certains facteurs clés de succès sont communs aux deux types de clientèles, la localisation est plus importante pour les touristes qui valorisent également une offre plus spécifique (mode, accessoires, alimentaires et cosmétiques). Les services et le type de relations demandés sont aussi différents. De locale et tournée vers la promotion pour la clientèle de quartier, la communication devient internationale et repose sur des partenariats pour la clientèle touristique. L’authenticité locale (la touche française) peut cependant être un message commun adressé aux deux types de clients, qui recherchent avant tout une « expérience parisienne ». S’il existe une stratégie permettant de concilier les attentes des clientèles et de proximité, les parcours clients sont cependant différents. La voie médiane qui consiste à apporter une réponse à la fois globale mais également locale se montre la plus avisée.

    SE LANCER DANS UNE STRATÉGIE DE DIGITALISATION DES ENSEIGNEMENTS : DIX QUESTIONS A SE POSER

    exclusivité, éditorial, 262, RFM

    Avant d’être une pratique, le marketing est aussi un champ de connaissances. La construction des connaissances suppose leur transmission, indissociable de l’exercice d’un enseignement de qualité. La digitalisation n’impacte pas uniquement le domaine marchand ou celui de la socialité : il touche naturellement l’enseignement. Or force est de constater que si la digitalisation des enseignements a suscité de très vifs espoirs par les opportunités qu’il semblait offrir (abolition des contraintes temporelles et spatiales entre autres), son développement et son adoption furent moins rapide que prévu. Il nous a semblé important également d’accorder une tribune à l’enseignement de notre domaine disciplinaire.

    Deux professeurs de l’université de Montpellier, Christophe Fournier et Pierre-Louis Dubois, forts d’une quinzaine d’années d’expérience dans le pilotage de projets dans le domaine de l’enseignement à distance et (ou) en ligne, nous proposent leur décryptage. Les auteurs opposent les MOOC, dispositifs proposés par les universités ou les entreprises, libres d’engagement et le plus souvent gratuits, menant ou non à une certification aux enseignements en ligne, prolongement sur Internet des enseignements dispensés par les universités et les grandes écoles le plus souvent (Licence, Master ou DBA). S’y ajoutent les formations proposées directement par les entreprises, davantage ciblées en termes de durée et de sujets abordés.

    Les auteurs abordent ensuite 10 questions clés à se poser avant de digitaliser un enseignement. Ils y apportent des réponses concrètes éclairées par leur expérience en la matière. Ils mettent ainsi en garde sur le fait que la digitalisation ne remplace pas nécessairement le présentiel qu’elle vient parfois utilement compléter, les formules mixtes ou hybrides étant les plus nombreuses. Le format synchrone ou asynchrone de la formation est aussi une question importante : l’unité de temps facilitant les échanges mais ne permettant pas nécessairement la prise de recul nécessaire. L’enseignement en ligne est souvent associé à l’acronyme « anytime, anywhere, any device » pour en souligner la flexibilité. Les auteurs insistent sur la nécessité de contraindre le choix des terminaux utilisés au format des enseignements dispensés (ou inversement) : c’est ainsi que l’usage du mobile doit être réservé à des formats de type micro-ressources. L’isolement du répondant, tant géographique que psychologique, est aussi une contrainte importante de l’enseignement digitalisé (ou à distance) et les e-pédagogues doivent apporter une attention particulière à animer dans la durée une communauté d’apprenants et à favoriser les pratiques collaboratives à la manière de Wikipédia (ce qui pose également de délicats problèmes de notation de la contribution individuelle). Au final, les ambitions associées au fait de suivre un enseignement via un MOOC (Massive Open Online Course) doivent être correctement appréciées : si un MOOC peut être « le révélateur » d’un intérêt pour un champ disciplinaire, il influence rarement et directement une carrière. Enfin, les MOOC et les enseignements universitaires digitalisés s’opposent sur le caractère volontaire d’un côté et imposé de l’autre de la formation : certaines contraintes fortes, en particulier sur l’assiduité et la disponibilité sont moindres dans le format MOOC que dans celui de l’enseignement universitaire digitalisé. Le temps d’apprentissage est également différent auquel s’ajoute également un temps parfois long et souvent sous-estimé de maîtrise des spécificités propres à chaque plateforme technique d’enseignement digitalisé. Les auteurs soulignent à juste titre que dès lors « l’accompagnement des apprenants est un point crucial du succès de ces dispositifs », ce qui suppose au-delà d’un état d’esprit des enseignants une régularité dans la disponibilité (au minimum quotidienne sur les forums). Enfin, « last but not least », la qualité des supports doit être adaptée à l’outil numérique avec une proportion forte de supports multimédia et une ludification des supports et des exercices proposés, dont il convient de ne pas minorer le coût et le temps de préparation. On apprécie sur ce point la transparence et le retour d’expérience sans concession des deux auteurs sur chacun de ces points. 

    Ces articles vous intéressent ? Ils paraîtront intégralement dans la Revue Française du Marketing n°260 qui sort fin octobre. 

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    REMERCIEMENTS 

    Le numéro 262 de la Revue Française du Marketing clôture les parutions de l’année 2017. Il est aussi le dernier numéro pris en charge par le Comité de Rédaction que j’ai eu l’immense plaisir de co-présider depuis 2011. En près de 7 ans d’une intense et passionnante collaboration avec mon collègue Jean-Claude Pacitto, des centaines d’articles ont fait l’objet de relectures attentives, tant notre souhait a toujours été d’apporter la plus grande rigueur à la sélection des articles qui nous ont été soumis pour parution. Ce travail n’aurait jamais pu être accompli sans le dévouement et l’aide constante apportés par le Secrétariat de Rédaction. Que Yann et Sandrine soient ici remerciées pour le soin tout particulier qu’elles ont apportées à maintenir un rythme éditorial soutenu sans jamais déroger à un processus de révision et d’arbitrage minutieux tout en maintenant avec les auteurs, les relecteurs et les membres du Comité de Rédaction une relation transparente et toujours amicale.

    Nos remerciements également aux dirigeants de l’Adetem pour leur soutien constant et leur direction bienveillante : à Dominique et Catherine, les deux directrices générales qui se sont succédées pour leur soutien et leur confiance, et à François, son co-président et responsable des publications, pour sa direction toujours éclairante.

    Nos remerciements seraient incomplets sans y associer naturellement les auteurs et les relecteurs. Nous savons tous la difficulté d’imposer une publication en langue française dans le domaine des sciences de gestion, tant est forte la concurrence anglo-saxonne. Si la Revue Française du Marketing a su retrouver en 2011, puis consolider au cours des années qui ont suivi, son classement et son rang FNEGE et AERES, nous le devons en premier lieu à la qualité des contributeurs et au travail le plus souvent sans concession mais toujours bienveillant de nos collègues relecteurs. Etre publié est certes gratifiant mais chacun doit aussi mesurer la difficulté du parcours, sans laquelle aucune revue ne peut prétendre au statut de publication scientifique. Qu’auteurs et relecteurs soient ici remerciés pour leur confiance, leur patience et leur dévouement.

    Quant à nous notre plus grande satisfaction réside dans le fait d’avoir pu donner à de jeunes auteurs la possibilité de faire connaître leurs travaux, d’avoir pu en convaincre d’autres plus expérimentés de se plier à l’exercice toujours délicat d’écrire pour un large public de professionnels et enfin, d’avoir au cours de ces années pu compter sur le soutien de nos abonnés, des adhérents de l’Adetem et de la communauté marketing.

    Philippe Jourdan, professeur des universités, Jean-Claude Pacitto, maître de conférences et Comité de rédaction RFM | Adetem