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Panel On The Web | Promise Consulting [Conso Blog] - Page 47

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    [#CONSOLAB] [INTERNET] | La recette de #Lidl pour être plus #performant sur #Facebook | @ECOMMERCEMAG

    DE FLORIANE SALGUES | ECOMEMRCEMAG | http://bit.ly/2BH22Qe

    La recette de #Lidl pour être plus #performant sur #Facebook

    Lidl France a dépassé, fin janvier, la barre des 2 millions de fans sur le média social Facebook. Un record pour un distributeur alimentaire.

    Lidl a atteint, fin janvier 2018, le cap des 2 millions de fans sur sa page Facebook (2,05 millions au 19 février). Un record dans le secteur. L'enseigne se démarque ainsi - et de loin - des géants de la distribution alimentaire : Carrefour (1,1 million de fans), Monoprix (1,05 million de fans), Intermarché (739 000 fans), Auchan (687 000), E.Leclerc (557 000 fans) ou, encore, Géant Casino (196 000 fans). Mais, quelle est donc la bonne recette de Lidl, actif depuis mars 2012 sur Facebook ?

    Premier ingrédient : la régularité des partages sur la page Facebook France, à savoir, au minimum, un post par jour. Mais, aussi, la réactivité aux messages postés par les abonnés, grâce à l'internalisation du community management au sein du groupe Lidl. "Nous sommes en contact direct avec les services achat, qualité et client et pouvons donc répondre très rapidement aux messages des clients sur la disponibilité d'un produit ou sa qualité, explique Isabelle Schmidt, responsable communication et social media de Lidl France. Il faut savoir que Facebook est, pour Lidl, un important canal de relation client, avec un grand flux de messages positifs comme négatifs, tandis que le fil Twitter est davantage ancré dans le corporate et l'actualité de Lidl."

    Lidl, performant, Facebook

    La marque mise, aussi, sur des formats qui ont fait leur preuve : "Les jeux-concours représentent pour Lidl un véritable média pour recruter de nouveaux fans et animer une communauté très engagée", poursuit Isabelle Schmidt, qui manage deux community managers pour gérer l'ensemble des médias sociaux du groupe (Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat). Le levier "jeu-concours" a d'ailleurs été choisi par l'enseigne pour remercier ses 2 millions d'abonnés et leur permettre de gagner, par tirage au sort (22 janvier - 4 février 2018), 3 minutes chrono de courses gratuites en magasin.

    La professionnelle parie également, pour suivre les temps forts de l'enseigne, sur la vidéo (tutoriels de recettes ou coulisses des lancements de produits, par exemple). L'idée : jouer la carte de la proximité avec ses clients.

    Le management social media de Lidl est intégré à la direction communication du groupe, qui comprend les relations presse, la communication interne, le sponsoring et la publicité. "Cette organisation nous donne les moyens de communiquer en cross-canal.... et donc de manière plus efficace", précise la responsable communication et social media. Pour preuve, la stratégie de la marque sur les autres médias sociaux, notamment Instagram, performe : sur ce-dernier, Lidl comptait, en janvier 2018, 82,6 K abonnés ; 90 000 le 5 février et 93,4 K au 19 février. Une forte croissance due à une stratégie de post différenciée par rapport à Facebook. "Nous avons choisi d'aller sur Instagram en 2015, avec des posts sur le "food", témoigne Isabelle Schmidt. Mais, nous nous sommes rapidement rendu compte que la beauté est le secteur préféré de nos abonnés. Nous avons donc changé de cap pour valoriser davantage les produits de soin Cien."

     

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    [#RFM N°262] [EDITORIAL] | Se lancer dans une #stratégie de #digitalisation des #enseignements : dix #questions à se poser |@ C. FOURNIER & J-L. DUBOIS

    Le cinquième article de la RFM n°262, qui paraîtra fin octobre, est écrit par Christophe Fournier et Jean-Louis Dubois sur :

    SE LANCER DANS UNE STRATÉGIE DE DIGITALISATION DES ENSEIGNEMENTS : DIX QUESTIONS A SE POSER

    Avant d’être une pratique, le marketing est aussi un champ de connaissances. La construction des connaissances suppose leur transmission, indissociable de l’exercice d’un enseignement de qualité. La digitalisation n’impacte pas uniquement le domaine marchand ou celui de la socialité : il touche naturellement l’enseignement. Or force est de constater que si la digitalisation des enseignements a suscité de très vifs espoirs par les opportunités qu’il semblait offrir (abolition des contraintes temporelles et spatiales entre autres), son développement et son adoption furent moins rapide que prévu. Il nous a semblé important également d’accorder une tribune à l’enseignement de notre domaine disciplinaire.

    Deux professeurs de l’université de Montpellier, Christophe Fournier et Pierre-Louis Dubois, forts d’une quinzaine d’années d’expérience dans le pilotage de projets dans le domaine de l’enseignement à distance et (ou) en ligne, nous proposent leur décryptage. Les auteurs opposent les MOOC, dispositifs proposés par les universités ou les entreprises, libres d’engagement et le plus souvent gratuits, menant ou non à une certification aux enseignements en ligne, prolongement sur Internet des enseignements dispensés par les universités et les grandes écoles le plus souvent (Licence, Master ou DBA). S’y ajoutent les formations proposées directement par les entreprises, davantage ciblées en termes de durée et de sujets abordés.

    Les auteurs abordent ensuite 10 questions clés à se poser avant de digitaliser un enseignement. Ils y apportent des réponses concrètes éclairées par leur expérience en la matière. Ils mettent ainsi en garde sur le fait que la digitalisation ne remplace pas nécessairement le présentiel qu’elle vient parfois utilement compléter, les formules mixtes ou hybrides étant les plus nombreuses. Le format synchrone ou asynchrone de la formation est aussi une question importante : l’unité de temps facilitant les échanges mais ne permettant pas nécessairement la prise de recul nécessaire. L’enseignement en ligne est souvent associé à l’acronyme « anytime, anywhere, any device » pour en souligner la flexibilité. Les auteurs insistent sur la nécessité de contraindre le choix des terminaux utilisés au format des enseignements dispensés (ou inversement) : c’est ainsi que l’usage du mobile doit être réservé à des formats de type micro-ressources. L’isolement du répondant, tant géographique que psychologique, est aussi une contrainte importante de l’enseignement digitalisé (ou à distance) et les e-pédagogues doivent apporter une attention particulière à animer dans la durée une communauté d’apprenants et à favoriser les pratiques collaboratives à la manière de Wikipédia (ce qui pose également de délicats problèmes de notation de la contribution individuelle). Au final, les ambitions associées au fait de suivre un enseignement via un MOOC (Massive Open Online Course) doivent être correctement appréciées : si un MOOC peut être « le révélateur » d’un intérêt pour un champ disciplinaire, il influence rarement et directement une carrière. Enfin, les MOOC et les enseignements universitaires digitalisés s’opposent sur le caractère volontaire d’un côté et imposé de l’autre de la formation : certaines contraintes fortes, en particulier sur l’assiduité et la disponibilité sont moindres dans le format MOOC que dans celui de l’enseignement universitaire digitalisé. Le temps d’apprentissage est également différent auquel s’ajoute également un temps parfois long et souvent sous-estimé de maîtrise des spécificités propres à chaque plateforme technique d’enseignement digitalisé. Les auteurs soulignent à juste titre que dès lors « l’accompagnement des apprenants est un point crucial du succès de ces dispositifs », ce qui suppose au-delà d’un état d’esprit des enseignants une régularité dans la disponibilité (au minimum quotidienne sur les forums). Enfin, « last but not least », la qualité des supports doit être adaptée à l’outil numérique avec une proportion forte de supports multimédia et une ludification des supports et des exercices proposés, dont il convient de ne pas minorer le coût et le temps de préparation. On apprécie sur ce point la transparence et le retour d’expérience sans concession des deux auteurs sur chacun de ces points. 

    Cet article vous intéresse ? Il paraîtra intégralement dans la Revue Française du Marketing n°262 qui sortira en février.

    Vous n'êtes pas encore abonné, vous souhaitez adhérer à la Revue Française du Marketing et/ou vous souhaitez en savoir plus ? Contactez : adirection@panelontheweb.com

    Pour contacter les auteurs : Christophe Fournier : christophe.fournier@umontpellier.fr

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    [#CONSOLAB] [MODE] | #Amazon serait le #deuxième #distributeur de #mode le plus populaire aux #États-Unis | @FASHIONNETWORK

    DE ROBIN DRIVER | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2CBmmza

    #Amazon serait le #deuxième #distributeur de #mode le plus populaire aux #États-Unis

    Selon une nouvelle étude de Coresight Research, le géant du e-commerce Amazon est de plus en plus plébiscité pour son offre d’habillement. Les chaussures et le sportswear sont ses catégories les plus vendues et la facilité de recherche est citée comme son principal avantage. Menée auprès de 1 699 consommateurs américains et portant sur leurs habitudes de shopping au début de l’année, cette étude montre que seul Walmart dépasse Amazon en nombre d’acheteurs en 2017. Lorsque l’on demande aux participants à l’enquête où ils ont acheté leurs vêtements ou leurs chaussures dans les douze derniers mois, 41,8 % des répondants mentionnent Walmart, mais Amazon arrive en deuxième position avec 37,4 %, juste avant Target (37,3 %).

    Les membres d’Amazon Prime sont apparemment des acheteurs d’habillement particulièrement actifs sur la plateforme : 65,5 % avaient acheté au moins un article de mode en 2017. Les catégories les plus populaires sur Amazon auprès des acheteurs interrogés étaient les chaussures homme et femme et l'habillement casual pour adulte. 46,9 % des répondants qui avaient acheté des articles de mode sur le site l’année passée avaient acheté des chaussures, tandis que 36,6 % déclaraient avoir commandé des vêtements décontractés pour femme et 33,5 % des vêtements décontractés pour homme.

    Nike (16,8 %), Under Armour (13,8 %) et Hanes (12,9 %) sont les trois marques les plus achetées sur le site, ce qui indique un penchant intéressant pour le sportswear ; mais les marques privées d’Amazon affichent également de bonnes performances : 11 % des répondants qui avaient utilisé le site pour acheter des articles de mode avaient acquis des pièces des marques propres de la plateforme.

    La facilité de recherche est citée comme principale motivation d’achat sur le site par 65,4 % des acheteurs, devant la livraison peu coûteuse (62,2 %) et la disponibilité des produits (52,4 %).

    Cependant, 48 % des acheteurs de mode sur Amazon ont reconnu s’attendre à payer des prix inférieurs à ceux du marché, une donnée que Coresight interprète comme une preuve « d’un risque pour Amazon d’avoir l’image d’un distributeur discount ». L’étude a cependant montré que l’entreprise est déjà en train de prendre des mesures pour contrer cette perception en diversifiant ses propres lignes et en incluant des marques comme Nike pour étendre son offre d’habillement.

    Alors que les distributeurs de mode sont tous en train de tester différentes stratégies pour essayer de toucher le marché en pleine croissance des millennials, le rapport de Coresight a aussi permis de mieux appréhender les habitudes d’achat de cette génération.

    Selon l’étude, les jeunes consommateurs sont en général plus réceptifs à l’offre d’habillement proposée par Amazon que les générations plus âgées : 35,4 % des 18-29 ans ayant effectué des achats de mode sur la plateforme ont déclaré qu’ils aimeraient voir plus de marques de chaussures et de vêtements sur Amazon Fashion, tandis que 38,1 % montraient de l’intérêt pour le service Amazon Prime Wardrobe, qui permet aux acheteurs d’essayer les vêtements avant de payer ceux qu’ils veulent garder. C’est aussi la tranche d’âge qui a exprimé le plus d’intérêt pour les marques propres d’Amazon.

    Au final, le rapport de Coresight semble confirmer que le titan du e-commerce est en train de devenir un acteur de poids dans le secteur de l’habillement. Ces résultats paraissent faire écho aux prévisions de Cowen and Company, qui annonçait à la fin de l’année dernière que les ventes totales d’habillement d’Amazon atteindraient les 28,4 milliards de dollars en 2017 (23,04 milliards d’euros) et augmenteraient jusqu’à 35 milliards de dollars en 2018 (28,41 milliards d’euros).

    En janvier 2018, CPC Strategy a aussi publié un rapport à propos des bénéfices d’Amazon dans le secteur textile, citant l’intégration « cross-platform » de ses services et la popularité de son application mobile comme des forces motrices de son succès.

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | Comment #réinventer la #puissance des #marques à l'heure du #digital | @LSA

    DE TRIBUNE D'EXPERTS, MARTIN ISELT | LSA | http://bit.ly/2GBl8pU

    Comment #réinventer la #puissance des #marques à l'heure du #digital

    Martin Iselt, directeur de la création chez CBA Paris, explique comment la résonance d'une marque pourrait demain s'amplifier, au vue des évolutions technologies, exemples à l'appui.

    Nous vivons à une époque où la technologie avance nettement plus rapidement que la vitesse à laquelle les marques et les créateurs peuvent s'adapter. Pour la toute première fois, les marques se voient dans l'obligation de réagir à des développements technologiques, plutôt que d'en être à l'origine ou d'évoluer en tandem avec eux. Cela s'explique par le fait que les technologies les plus récentes mettent à mal la notion même selon laquelle les marques sont des entités visuelles. En lieu et place, nous sommes dirigés vers un terrain certes fascinant mais inconnu à l'heure actuelle : les marques invisibles.

    D'ICI 2020, 30 % DE LA NAVIGATION SUR LE WEB SE FERA SANS ÉCRAN

    Si vous rejoignez une école du design aujourd'hui, vous apprenez la communication visuelle : les logos, les identités, la photographie, les choix des couleurs, la typographie. Auparavant, ces ressources visuelles auraient été utilisées pour faire évoluer les marques : nouveaux concepts visuels, changements de logos et illustration de l'avenir de façon visuelle, à l'image de l'audacieux logo des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Mais, aujourd'hui, la technologie nous conduit au-delà de l'aspect visuel des marques. Par exemple, la fidélité à une marque est dorénavant nettement plus influencée par l'expérience offerte par une marque que par son apparence. Uber en est un exemple. Entre-temps, le succès d'Alexa chez Amazon et de Siri chez Apple a ouvert la voie à un monde d'expérience de marque purement basée sur l'aspect audio, et qui offre aux marques de formidables opportunités tout autant qu'il les confronte à des défis considérables.

    À L'HORIZON 2021, IL Y AURA 1,8 MILLIARDS D'UTILISATEURS D'ASSISTANTS NUMÉRIQUES VOCAUX À L'ÉCHELLE MONDIALE

    Les possibilités offertes par le son

    Si vous demandez à Alexa de vous acheter de l'eau, Alexa choisira probablement la marque avec laquelle Amazon a le meilleur accord, sauf indication de votre part de la marque que vous souhaitez. De la même façon, avec le développement de la domotique dans les foyers, qui devient une réalité, les consommateurs devront être particulièrement fidèles à une marque pour veiller à ce que l'assistant numérique commande une marque de produit bien spécifique ou fasse appel à un prestataire de services en particulier. Dans ce monde de consommateurs audio, la façon dont une marque « résonne », et dont elle existe et communique dans un environnement vocal est un aspect nettement plus importante que son apparence, et c'est par le biais du son que les marques peuvent continuer à se connecter aux consommateurs, au gré de l'évolution de la technologie. Une identité sonore complexe va prendre une dimension de plus en plus importante, à mesure que nous pourrons parler aux marques et disposer de banques de musiques liées aux marques. Et alors même que les écrans des systèmes de navigation dans nos véhicules deviennent de plus en plus petits, pourquoi ne pas avoir des jingles pour les cafés et les stations-services situés le long de notre itinéraire ?

    La sauce barbecue de Stubb est un exemple amusant d'une marque qui tente une première incursion dans le monde du branding invisible. Ils ont développé la compétence « Ask Stubb » (demander Stubb) pour Alexa. Une fois l'application téléchargée, les consommateurs peuvent demander à Alexa des recettes du créateur, écouter ses musiques préférées, obtenir des conseils et astuces culinaires et, bien entendu, commander davantage de sauce à tout moment. Il n'est pas nécessaire d'être un génie du branding pour comprendre les avantages que cela offre à Stubb par rapport à des concurrents qui ne disposent pas de présence audio.

    Ne vous méprenez pas ! Je pense que les marques auront toujours besoin d'un élément visuel. L'aspect d'un produit à son arrivée dans nos foyers est toujours une notion essentielle. En revanche, les habitudes des consommateurs se déportant des écrans, le son devient de plus en plus important, lorsqu'il s'agit d'éclairer les décisions d'achat des consommateurs.

    Les risques

    Un monde de marques invisibles ouvre certes de nouvelles possibilités pour nouer un dialogue avec les consommateurs, mais les menaces potentielles envers les marques sont bien réelles. Quel que soit l'assistant numérique utilisé par les consommateurs pour faire leurs courses ou contrôler leurs maisons, il peut potentiellement prendre des décisions importantes en leur nom, par ex. choisir leur fournisseur d'électricité. Si Nest, ou toute autre application intelligente qui régule votre thermostat, pouvait parler et proposer de meilleurs accords, quel fournisseur d'électricité suggèrerait-il ? Saura-t-il qu'une offre soucieuse de l'environnement est plus importante à mes yeux que d'économiser de l'argent ? Ce « court-circuit » dans la communication directe avec les marques en question pourrait se produire dans toutes les catégories de produits, et aurait pour conséquence une situation de monopole où quelques marques seulement gagneraient de plus en plus de clients.

    Certains experts ont même évoqué l'idée que les assistants vocaux, tels qu'Alexa, marqueront la disparition des marques. Mais, selon moi, l'inverse pourrait se produire. Cela pourrait ouvrir une nouvelle voie pour que les marques communiquent avec les consommateurs. La fidélité à une marque sera le principal facteur et les marques vont d'ores et déjà devoir réfléchir à la façon dont elles vont créer des expériences et exister dans le monde des marques invisibles.

    La solution

    Il revient aux agences de découvrir les meilleurs moyens pour que les marques individuelles puissent exister dans ce nouvel environnement. Fondamentalement, nous devons commencer à réfléchir aux marques en prenant en compte des aspects différents et nous devons mener cette démarche en comprenant comment la technologie peut se connecter avec les consommateurs, au-delà des moyens visuels. L'avenir consiste à définir comment exploiter, adapter et personnaliser cette technologie en faveur des marques. Être en amont de la technologie, plutôt que de la subir. L'évolution du branding consistera à prendre en compte tous les points de contact, toutes les technologies. À l'heure actuelle, je pense qu'une large part de l'industrie n'a pas pleinement conscience des possibilités que le branding invisible peut offrir. Les agences capables d'offrir une offre complète et parfaitement alignée sur les tout derniers progrès technologiques seront les seules à survivre.

     

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    [#RFM N°262] [EDITORIAL] | «#Grand #magasin de #centre-ville et #tourisme. Le cas du #BHV #Marais» |@ E. COLA & P. LAPOULE

    Le quatrième article de la RFM n°262, qui paraîtra fin octobre, est écrit par Enrico Cola Paul Lapoule sur :

    «GRAND MAGASIN DE CENTRE-VILLE ET TOURISME. LE CAS DU BHV MARAIS»

    A l’heure d’une transformation profonde du quartier autour de l’hôtel de ville et de la rue de Rivoli, avec en point d’orgue la rénovation prochaine de la Samaritaine et celle récente du BHV dans le quartier du Marais, il nous a paru intéressant de donner la « parole » à deux professeurs, spécialistes des univers de la distribution, Mr Enrico Cola (Audencia) et Paul Lapoule (ESCP). Les grands travaux achevés ou en cours traduisent une volonté évidente des acteurs publics, des investisseurs privés et des enseignes concernées d’attirer vers les grands magasins de centre-ville une clientèle touristique, en majorité étrangère. Ainsi le groupe LVMH envisage l’ouverture d’un espace de vente en Duty Free sous l’enseigne DFS dans les locaux en cours de rénovation de l’ancienne Samaritaine, rue de Rivoli, pas très loin du BHV Marais.

    Les auteurs proposent une revue de la littérature puis une étude qualitative en vue d’identifier quels sont les leviers sur lesquels peut s’appuyer un grand magasin de centre-ville en vue de recruter une clientèle touristique (sans nécessairement réduire son attractivité pour une clientèle de proximité sinon de quartier). Le BHV Marais leur fournit un cas d’espèce tout à fait intéressant.

    Dès le 19ème Siècle, les grands magasins de centre-ville ont été considérés comme des « attractions » touristiques en raison de leur architecture innovante et de leur concept de distribution nouveau pour l’époque. Ce phénomène tend évidemment à s’accélérer très fortement avec la globalisation à l’échelle mondiale des flux touristiques, en particulier en provenance d’Asie. Or il existe désormais un risque de rejet de la part de la clientèle locale lorsque le grand magasin est essentiellement fréquenté par une clientèle touristique étrangère, dont les attentes et les comportements diffèrent de la clientèle traditionnelle. Les enseignes sont alors « tiraillées » entre la tentation du gigantisme et du tout sécuritaire pour satisfaire une clientèle de passage quitte à perdre son identité, son « âme » pour la clientèle de proximité. Le cas du BHV Marais est à cet égard très parlant pour les auteurs.

    Les auteurs insistent sur deux attentes fortes des clients étrangers : la sécurité contre les risques de terrorisme ou d’agression et la recherche d’expériences fortes qualifiées d’enchantements qui participent du dépaysement culturel. S’y ajoutent bien sûr la réputation de l’enseigne et la qualité des offres et des services en magasin, ainsi qu’une réelle stratégie cross-canal de communication et de vente. On peut donc s’interroger, et c’est précisément la question de recherche qu’adressent les auteurs, si les facteurs critiques de succès auprès de la clientèle touristique sont identiques à ceux valorisés par la clientèle de proximité. Pour répondre à cette question, les auteurs optent pour une méthodologie d’étude de cas avec triangulation des données sur les trois dimensions, les faits perçus, les processus relationnels et les fonctionnements organisationnels.

    La démarche combine des entretiens auprès de managers, des entretiens et focus groupes auprès des clientèles touristiques et de proximité et enfin des entretiens avec des personnels de terrain (employés du magasin et prestataires touristiques). Les données ont ensuite fait l’objet d’un codage rigoureux avec triangulation des sources mobilisées.

    Plusieurs enseignements se dégagent du travail de recherche effectué. En premier lieu une confirmation : le quartier dans lequel est localisé le BHV Marais est au cœur d’une dynamique architecturale et commerciale qui en fait l’un des quartiers les plus touristiques de Paris (bénéficiant ainsi de l’autorisation d’ouverture le Dimanche). Plus que les autres enseignes concurrentes, tels les Galeries Lafayette et le Printemps, le BHV Marais a choisi de rester un magasin multi-spécialiste avec une part importante de sa surface de vente consacrée à la maison, la décoration et le bricolage, rayons davantage fréquentés par la clientèle de proximité. Il est cependant monté en gamme dans les rayons mode, accessoires, produits de soin et de beauté. La communication s’est-elle fortement inspirée des codes en usage sur les réseaux sociaux (en particulier le recours aux hashtags) et privilégie le thème du style de vie à la Française. En magasin, un service d’achat main libre et une conciergerie en plusieurs langues permet de répondre aux besoins plus particuliers des touristes (en plus d’une offre jumelant achat et tourisme culturel guidé dans le quartier disponible en agences de voyage). Le BHV Marais se positionne comme la clé d’entrée dans le quartier historique du Marais : le consommateur doit poursuivre « sa promenade dans le Marais en ayant la possibilité de déambuler en liberté dans des espaces très aérés pour voir les produits ». Le site Internet en anglais et en français met aussi en avant la valeur historique du BHV Marais, le style à la Française pour en faire un lieu touristique à part entière.

    En conclusion, si certains facteurs clés de succès sont communs aux deux types de clientèles, la localisation est plus importante pour les touristes qui valorisent également une offre plus spécifique (mode, accessoires, alimentaires et cosmétiques). Les services et le type de relations demandés sont aussi différents. De locale et tournée vers la promotion pour la clientèle de quartier, la communication devient internationale et repose sur des partenariats pour la clientèle touristique. L’authenticité locale (la touche française) peut cependant être un message commun adressé aux deux types de clients, qui recherchent avant tout une « expérience parisienne ». S’il existe une stratégie permettant de concilier les attentes des clientèles et de proximité, les parcours clients sont cependant différents. La voie médiane qui consiste à apporter une réponse à la fois globale mais également locale se montre la plus avisée.

    Cet article vous intéresse ? Il paraîtra intégralement dans la Revue Française du Marketing n°262 qui en février.

    Vous n'êtes pas encore abonné, vous souhaitez adhérer à la Revue Française du Marketing et/ou vous souhaitez en savoir plus ? Contactez : adirection@panelontheweb.com

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    [#CONSOLAB] [EXPORTATIONS] | #France : L’#industrie des #parfums et #cosmétiques portée par les #exportations | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE VINCENT GALLON | PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2ERV6l7

    #France : L’#industrie des #parfums et #cosmétiques portée par les #exportations

    Avec un nouveau record de 13,6 milliards d’euros d’exportations, le secteur cosmétique français confirme sa position de leader mondial et augmente de nouveau son excédent commercial dans une contexte où la concurrence mondiale s’accentue. De bons chiffres liés au savoir-faire exceptionnel et à l’innovation constante dont font preuve les entreprises françaises, selon Patrick O’Quin, Président de la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA).

    Les exportations françaises de parfums et cosmétiques ont battu un nouveau record en 2017 en passant la barre des 13 milliards d’euros (13,6 milliards d’euros selon les chiffres publiés par la FEBEA, soit une hausse de +12% par rapport à 2016). Alors que le marché intérieur français est à la peine, le dynamisme des exportations porte la croissance du secteur qui affiche une balance commerciale excédentaire de 10,5 milliards d’euros (soit une progression de +14% par rapport à 2016).

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    « Les résultats de l’année 2017 confortent la position de la France en tant que leader sur le marché international. On peut se réjouir de la notoriété des produits cosmétiques français qui séduisent toujours les pays étrangers », s’est réjoui Patrick O’Quin, Président de la FEBEA.

    Asie et Amérique du Nord tirent les ventes
    Sur un marché mature comme celui de l’Union Européenne, la croissance reste soutenue avec une hausse de 6,2 %. Une croissance tirée par l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne qui restent tous les quatre dans le top 5 des pays vers lesquels la France exporte le plus.

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    Les exportations vers l’Asie s’envolent avec une hausse de 25% en un an et des croissances supérieures à 30% en Chine et à Singapour. Le continent retrouve une véritable dynamique après une année 2015 sans croissance et une année 2016 marquée par une reprise timide (+9%). 20% des produits français partent désormais vers l’Asie, cela représente plus de 2,6 milliards d’euros.

    L’Amérique du Nord est l’autre booster de croissance, avec une augmentation de 19% des exportations française, et notamment une hausse de 20% des ventes vers les États-Unis.

    On notera également la progression de 13,1% des exportations à destination du Proche et Moyen-Orient, Émirats Arabes Unis et Arabie Saoudite en tête.

    Finalement, l’Afrique du Nord est la seule zone à connaitre un repli en 2017, avec une baisse des exportations de 14%, malgré une reprise en Égypte (+17%).

    Des produits français attractifs
    Les bons chiffres des parfums et cosmétiques à l’export font figurent d’exception au sein d’une balance commerciale nationale qui a affiché un déficit global de 62,3 milliards d’euros en 2017.

    «  Il y a un vrai effet du savoir-faire français en matière de parfums cosmétiques. Ces produits font partie de l’art de vivre à la française. Nos entreprises font preuve depuis de nombreuses années de leur capacité à répondre aux demandes des marchés mondiaux, sur tous les segments, pas seulement le premium. Les entreprises françaises du secteur réfléchissent depuis longtemps dans un cadre mondial et se sont adaptées pour offrir des produits attractifs au monde entier,  » explique Patrick O’Quin.

    Les soins et les parfums représentent toujours les trois quarts des exportations françaises de cosmétiques (44,3% pour les soins et 31% pour les parfums) mais le maquillage affiche un véritable dynamisme en 2017, avec des exportations en hausse de 28% pour le maquillage des lèvres, 14,5% pour le maquillage des yeux et 25% pour les poudres.

    Selon Patrick O’Quin, les exportations françaises connaissent globalement une progression au moins équivalente à celles de ses principaux concurrents, notamment les États-Unis et l’Italie. Il observe toutefois une forte progression de la Corée, qui déborde maintenant du continent asiatique, et l’émergence du Brésil porté par la tendance naturelle. Mais pour l’instant, la France fait brillamment face à la concurrence !