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e-commerce - Page 3

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    [#CONSOLAB] [DISTRIBUTION] | #Distribution #physique : #Alibaba, #géant du #e-commerce, poursuit son #offensive | @LATRIBUNE

    DE LA TRIBUNE | http://bit.ly/2BB6f7I

    #Distribution #physique : #Alibaba, #géant du #e-commerce, poursuit son #offensive

    Le mastodonte chinois des ventes en ligne vient d'annoncer une prise de participation dans la chaîne d'ameublement Beijing Easyhome Furnishing. Cette opération est loin d'être un cas isolé. Grâce à la récolte massive de données sur ses plateformes, Alibaba veut développer des services personnalisés dans les magasins physiques.

    Alibaba fait les yeux doux au commerce traditionnel. Le numéro un chinois de la vente en ligne a annoncé dimanche prendre une participation de 15% dans Beijing Easyhome Furnishing - une chaîne de magasins de meubles, d'objets d'intérieur et de matériaux de construction. Le géant du web chinois va y investir quelque 5,45 milliards de yuans (706 millions d'euros), a-t-il précisé dans un communiqué.

    Easyhome, fondé en 1999, détient 223 magasins en Chine. La chaîne, basée à Pékin, a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires d'environ 7,8 milliards d'euros environ. Avec 580 millions d'utilisateurs actifs par mois, le groupe du milliardaire Jack Ma entend s'appuyer sur sa vaste collecte de données en ligne pour aider Easyhome à améliorer sa gestion des stocks et sa logistique. L'objectif : mieux s'adapter aux fluctuations de la demande.

    "Les magasins physiques sont incontournables"
    Alibaba confirme sa stratégie "new retail" - une combinaison de distribution physique et commerce en ligne pour "offrir une expérience ininterrompue" aux clients. Face à une concurrence de plus en plus acérée dans l'e-commerce, le groupe s'efforce de multiplier les interactions entre ses plateformes de vente en ligne et des magasins en dur traditionnels. Il a ainsi dévoilé en novembre un investissement de 2,44 milliards d'euros dans Sun Art Retail Group, l'un des principaux exploitants d'hypermarchés en Chine, dont le distributeur français Auchan possède plus du tiers du capital.

    "Les magasins physiques sont incontournables dans le parcours de courses des consommateurs. A l'ère du digital, ils doivent être enrichis par des services personnalisés, grâce aux nouvelles technologies de traitement des données", avait souligné à l'éqoque Daniel Zhang, directeur général d'Alibaba Group.
    Sur la piste d'Amazon
    Ce n'est pas tout. Le géant de Hangzhou (est de la Chine), qui a par ailleurs racheté 20% du distributeur chinois d'électroménager Suning, a également lancé sa propre chaîne de supermarchés hyper-connectés, Hema, spécialisée dans les produits frais et qui comptait 25 antennes fin décembre. Une stratégie semblable à celle adoptée par son rival américain, Amazon - dont la dernière opération en date est le le rachat de l'enseigne bio américaine, Whole Foods, finalisé fin août. En déboursant 13,7 milliards de dollars (11,6 milliards d'euros), Amazon a signé sa plus grosse opération jamais réalisée - mais aussi son offensive la plus importante dans la distribution physique.

    Alibaba, toujours tiré par ses ventes en ligne
    Si Alibaba a largement diversifié ses activités, l'écrasante majorité (88%) vient cependant toujours de ses plateformes de commerce en ligne, Taobao et Tmall au premier plan. Il faut dire que le e-commerce est très développé en Chine. "En moyenne, les utilisateurs chinois passent 30 minutes par jour sur Taobao, souligne une étude de BCG publiée en mai 2017.C'est presque trois fois plus long que le temps passé en moyenne par un utilisateur américain sur Amazon." Selon le Bureau national des statistiques de la Chine, les consommateurs chinois ont dépensé 750 milliards de dollars en ligne en 2016 - soit plus que les États-Unis et le Royaume-Uni combinés.

    Au dernier trimestre 2017, Alibaba a annoncé un chiffre d'affaires de 12,76 milliards de dollars (+56%) - dont 11,26 milliards de dollars réalisés grâce à la vente au détail. Le mastodonte chinois, dont la capitalisation boursière dépasse les 500 milliards de dollars, a été dopé par la "Fête des célibataires", le 11 novembre. Durant cette journée de soldes monstres, le groupe a enregistré en 24 heures quelque 25 milliards de dollars de transactions sur ses plateformes.

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    [LSA] [E-COMMERCE] | L’#e-#commerce porté par la #hausse de la #fréquence d’#achats en #ligne | @LSA

    DE FLORE FAUCONNIER | LSA | http://bit.ly/2BZIt6u

    L’#e-#commerce porté par la #hausse de la #fréquence d’#achats en #ligne

    Facteur clé du dynamisme du secteur, la croissance de la fréquence d’achats lui a permis de rebondir depuis trois ans après le ralentissement enregistré en 2014.

    En France, l’e-commerce pèse désormais 9% du commerce de détail. Les dépenses en ligne ont atteint 81,7 milliards d’euros en 2017, soit 14,3% de plus qu’en 2016, selon la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad). Le panier moyen des achats en ligne a beau décliner depuis 2011 pour se rapprocher de celui de la distribution physique (50 €), de nombreux facteurs se conjuguent pour compenser ce phénomène: la hausse du nombre de sites marchands actifs et de celui de cyberacheteurs, mais surtout de la fréquence d’achats en ligne. L’an dernier, les e-acheteurs ont en moyenne effectué 33 commandes, au lieu de 28 en 2016. Or cette fréquence augmente fortement depuis trois ans, puisque cette croissance de 19% était déjà de 21% en 2016 et de 19% en 2015. Selon une enquête CSA/ Fevad, 65% des cyberacheteurs ont commandé en ligne au moins une fois par mois l’an dernier, soit 7 points de plus qu’en 2016 et 34 points de plus qu’en 2013. «En dix ans, les dépenses en ligne moyennes d’un cyberacheteur sont passées de 763 € à 2184 € par an», commente Marc Lolivier, délégué général de la Fevad.

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    Pourquoi la fréquence d’achats augmente-t-elle autant ? Du fait de l’offre toujours plus large et de l’expérience en ligne toujours plus aboutie, qui ancrent ces habitudes de consommation. Mais aussi en raison de la montée en puissance du mobile comme des services de livraisons illimitées sur abonnement, qui multiplient les occasions d’acheter en ligne. 34% des e-acheteurs déclarent ainsi avoir souscrit à un tel abonnement (à 25% celui d’Amazon, à 9% celui de Cdiscount, à 7% celui de la Fnac...). Enfin, le développement de l’omnicanal et du phygital augmente mécaniquement le nombre des transactions électroniques comptabilisées par les enseignes. La croissance du secteur avait ralenti en 2014, tombant à 11%. Il n’est plus question aujourd’hui d’une arrivée à maturité qui entamerait son dynamisme. En 2018, la Fevad prévoit qu’il pèsera 93,2 milliards d’euros. La barre des 100 milliards devrait être allégrement franchie en 2019.

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | Avec ses #écrans #intelligents, #Mystor-e transpose l’#expérience #e-commerce en #boutique | @L'USINEDIGITAL

    DE STÉPHANIE MUNDUBELTZ-GENDRON | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2FXiefJ

    Avec ses #écrans #intelligents, #Mystor-e transpose l’#expérience #e-commerce en #boutique

    Apporter l’expérience e-commerce au sein des magasins physiques. Pas si simple pour les distributeurs. La start-up Mystor-e a la solution. C’est qu’elle est venue présenter à New York, sur l’espace Innovation Lab du NRF Retails’Big Show 2018.

    Recommander le bon produit, à la bonne personne, au bon moment… Si le principe est désormais largement utilisé par les e-commerçants, son application est plus compliquée dans les magasins physiques. "Aujourd’hui, les retailers disposent de tout un tas de données sur les comportements d’achats. Ils l’utilisent sur leurs sites e-commerce mais rien n’est fait en magasin. C’est un vrai manque à gagner", déclare Idan Sergi, co-fondateur de Mystor-e, à L’Usine Digitale lors du NRF Retails’Big Show 2018 à New York. "Or, aux Etats-Unis, 85% des personnes qui entrent dans un magasin ressortent sans rien avoir acheté".

    Avec sa solution mixant intelligence artificielle et analyse prédictive, Mystor-e compte bien faire la différence. La start-up développe des écrans digitaux à l’intérieur des magasins, directement sur les étagères ou au cœur des rayons. Dotés d’une caméra, ces écrans sont capables de reconnaître le sexe, l’âge et le style du client qui passe devant. Les algorithmes font ensuite leur travail pour proposer les produits susceptibles de lui correspondre.

    "Nous analysons toutes les datas des distributeurs et cela calcule quel produit a la plus forte probabilité d’être acheté en fonction de la personne, de la saison et des produits disponibles", explique Idan Sergi. Ces produits s’affichent ensuite sur l’écran, ainsi que leur emplacement dans le magasin.

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    Côté back-office, la solution intègre le système de management du magasin (catalogue, état des stocks, tarifs, historique des ventes…). Toutes les données sont restituées en temps réel sur un tableau de bord pour le retailer. "Nous apportons de l’intelligence artificielle les magasins brick and mortar", résume Idan Sergi.

    Sur son stand, Mystor-e présentait une application dans une boutique de vêtement. Mais la start-up ne s’arrête pas au secteur de la mode. La solution est d’ailleurs actuellement en test aux Etats-Unis chez Value City Furniture, une enseigne de meuble appartenant à SB Capital Group, qui détient aussi American Eagle Outfitter. Elle a également décroché un contrat avec deux clients en Israël, dont un dans l’univers de la joaillerie.

    Créée en Israël en 2016, la start-up a mis plus d’un an avant de développer sa solution. "Nous avons lancé le produit il y a seulement quatre mois", indique Idan Sergi. Trop tôt donc, selon lui, pour avoir un retour pertinent sur les chiffres. Sur le pilote, en AB testing, il indique toutefois que la solution a permis de générer une progression du taux de conversion de + 15 %. "Et avec le machine learning, plus de magasins utiliseront la solution et plus elle sera intelligente", assure Idan Sergi.

    Concernant le business model, la start-up propose sa solution en mode Saas (Software as a service) avec un abonnement de l’ordre de 1000 dollars par mois pour 10 à 15 écrans.

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    [#CONSOLAB] [ECOMMERCE] | Comment la #Chine inonde peu à peu l'#e-commerce #français | @LSA

    DE FRANCOIS DESCHAMPS | LSA | http://bit.ly/2EbNmr3

    Comment la #Chine inonde peu à peu l'#e-commerce #français

    E-commerçants et produits en provenance de Chine se multiplient sur le web marchand français. Une incursion d’autant plus remarquée qu’elle rencontre un succès grandissant auprès des internautes… et soulève des enjeux de livraison, de qualité des produits et d’application de la TVA.

    C’est une nouvelle concurrence et, potentiellement, un redoutable adversaire pour les e-marchands français. Depuis plusieurs mois déjà, l’e-commerce hexagonal est la cible de nouveaux acteurs tout droit venus de Chine, avec dans leurs bagages des pratiques commerciales très agressives. Leur succès auprès des internautes français va croissant, même si, pour l’heure, la Fédération du e-commerce et de la vente à distance ne l’a pas encore mesuré.

    Nos voisins belges, eux, se sont penchés sur le phénomène : en 2016, ils ont dépensé 63 % de plus sur les sites chinois qu’en 2015, selon BeCommerce. En France, on compte déjà quelques plateformes stars, comme la généraliste AliExpress – proprié­té d’Alibaba – que personne n’a vu venir dans le microcosme de l’e-commerce, dont les ventes françaises atteignaient déjà 200 millions­ d’euros l’an dernier, selon nos estimations. Autre nouvel arrivant, l’américain Wish, application de vente d’habillement et de gadgets variés fabriqués en Chine, valorisé plus de 8,5 milliards de dollars, et qui depuis des mois caracole en tête de la catégorie shopping des appstores d’Apple et de Google. Ou encore Gearbest, récemment débarqué en France et qui échappe totalement aux radars médiatiques, sauf lorsqu’il s’agit de se faire l’écho de ses prix imbattables sur les produits high-tech de grandes marques chinoises comme Xiaomi, Huawei ou OnePlus. Chez Colissimo, le constat est sans appel : « Le nombre de colis arrivant en France en provenance de Chine affiche une croissance à deux chiffres », assure son directeur général, Xavier Mallet.

    Ces e-commerçants, qui se démarquent surtout sur le high-tech et la mode, ne forment pourtant que la partie émergée de l’iceberg. En effet, on dénombre sur les grandes marketplaces occidentales un afflux considérable de vendeurs chinois sur toutes les catégories de produits, souvent des fabricants ravis de s’ouvrir un canal B to C sur lequel ils peuvent encore mieux marger que sur Alibaba. Depuis eBay, en passant­ par Amazon, Cdiscount ou PriceMinister­, le gestionnaire de flux produits Lengow le constate : « Plusieurs milliers de vendeurs chinois nous demandent chaque mois de les brancher sur des places de marché françaises, indique son directeur des opérations, Nenad Cetkovic. Seules quelques centaines finissent par faire le saut, mais on estime déjà à 140 000 le nombre total de vendeurs marketplaces et d’e-marchands chinois actifs en Europe. »

    Chine, e-commerce, français

    Plutôt discrètes sur le phénomène, les places de marché prennent pourtant le sujet très au sérieux. Aux états-Unis, une étude Webretailer compte 330 chinois pour seulement 166 américains dans le top 1 000 des marchands d’eBay. En France, eBay a déployé en juillet dernier une catégorie de produits estampillés « Bons Plans eBay : meilleur prix garanti », en s’engageant à ce que les articles neufs qui y sont vendus affichent des prix inférieurs à ses concurrents. Quelques clics suffisent pour découvrir qu’une grande partie des vendeurs de ces produits est installée en Chine ou à Hongkong. Les autres grandes places de marché ont d’ailleurs aussi une poli­ti­que très volontariste à l’égard des vendeurs chinois, dont le poids dans leur volume d’affaires progresse. « Amazon­ et Cdiscount notamment ont des équipes spécialement dédiées au référencement des vendeurs chinois », poursuit Nenad Cetkovic­. Selon nos sources, Cdiscount compterait ainsi un bon tiers de vendeurs chinois. Chez PriceMinister, seule marketplace à avoir accepté d’en parler ouvertement, « ils représentent 5 % de l’ensemble des marchands parte­nai­res et 10 % de notre volume d’affaires, propor­tion qui devrait atteindre 20 % l’an prochain, explique son directeur général adjoint, Fabien Versavau. Leur nombre pourrait croître encore plus vite, car nous recevons énormément de demandes, mais nous avons avec eux une approche de croissance maîtrisée. »

    Difficile, en effet, de s’assurer de leur fiabilité tant au niveau de la qualité de service qu’à l’égard des produits commercialisés. Pour pallier ce problème, PriceMinister­ s’appuie sur des partenaires locaux installés en Chine, à qui il confie la responsabilité d’identifier les marchands les plus fiables. Le site n’hésite pas non plus à effectuer des achats auprès de ses propres vendeurs chinois, à la manière de clients mystères. D’autres marketplaces leur permettent de vendre un certain volume de produits avant de les placer en stand-by et d’attendre les retours des acheteurs, souvent sous forme de commentaires en ligne, pour évaluer la qualité et l’authenticité des articles reçus ou encore le respect des délais de livraison.

    Plusieurs méthodes permettent d’acheminer les produits jusqu’en Europe. Un AliExpress dispose maintenant d’entrepôts sur le Vieux Continent pour stocker ses best-sellers au plus près des acheteurs. Et un Amazon peut aussi prendre en stock localement les références de ses vendeurs lointains. Mais la méthode la plus employée par les marchands chinois d’envergure plus modeste entraîne un ralentissement substantiel de la livraison. La première étape consiste à regrouper les marchan­di­ses en réalisant des tournées auprès de PME en Chine, un travail assuré par des logisticiens locaux. « Une fois les produits regroupés, ils sont placés sur des vols commerciaux de grandes compagnies aériennes à destination de l’Europe, qui les chargent en soute lorsqu’il leur reste de la place. Or, cette place n’étant pas garantie par les compagnies, cela peut prendre plus de temps pour les acheminer jusqu’en France, pays stratégique par son empla­ce­ment pour redispatcher les produits dans toute l’Europe », explique Michel Akavi, PDG de DHL Express France. D’où des délais de livraison qui peuvent attein­dre jusqu’à un mois, à l’opposé de la tendance actuelle au raccourcissement. Mais galvanisés par les prix bas pratiqués par les marchands de l’empire du Milieu, les e-acheteurs français semblent finalement prêts à revoir à la baisse leurs exigences en la matière. Voire à fermer les yeux sur des pratiques douteu­ses, pour ne pas dire illégales, de certains marchands chinois. En effet, les forums et les sites d’avis clients foisonnent de témoignages d’internautes surpris de devoir s’acquitter de la TVA a posteriori d’une commande.

    En théorie, tout produit importé au sein de l’Union européenne est soumis à la TVA, charge au consommateur final de la régler. Pour l’e-com­merce, les douanes françaises délèguent aux transporteurs comme FedEx, UPS ou DHL le soin de collecter cette TVA et de la reverser à l’état. Sauf que cette information n’est pas toujours clairement indiquée sur les sites marchands chinois, ou alors apparaît dans des CGV peu lues. « Les gens pensent acheter du TTC alors que c’est du HT. Ils se voient donc réclamer les sommes par les transporteurs », explique-t-on à la direction générale des douanes. S’estimant trompés, « certains consommateurs refusent de les payer. Dans ce cas, nous renvoyons le produit à l’expéditeur ou le détruisons», renchérit Michel Akavi. D’autres marchands chinois se mettent aussi hors la loi en sous-évaluant la valeur du produit expédié, afin que le montant­ de la TVA applicable soit plus faible. Une fraude fiscale qui bénéficie parfois au consommateur, lorsque le produit passe entre les mailles du filet, ainsi qu’au marchand qui réalise la vente. Mais qui crée une véritable distorsion de concurrence vis-à-vis des marchands opèrant, eux, dans les règles. ?

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    07-04-2017 | Produits alimentaires : l'e-commerce en tête de gondole | #Baromètre cross-canal #PromiseConsulting | @adetem

    alimentaire, barometre, cross-canal, e-commerce

    POUR TELECHARGER LE COMMUNIQUE DE PRESSE : 20170303 Alimentation COMMUNIQUE DE PRESSE PROMISE CONSULTING INC V2.0.docx

    POUR TELECHARGER CET ARTICLE : 20170509 1519.jpg

    POUR EN SAVOIR PLUS : philippe.jourdan@promiseconsultinginc.com

     

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    Baromètre #Cross-canal | Commerce physique vs commerce #digital : qui donne le plus satisfaction ? | @adetem @LSAconsommation

    COMMERCE PHYSIQUE VS. COMMERCE DIGITAL
    Produits alimentaires : l’e-commerce en tête de la satisfaction et des intentions de recommandations

    LE BAROMETRE CROSS-CANAL[1] | THE CROSS-CHANNEL BAROMETER | PROMISE CONSULTING

    POUR POURSUIVRE SON ETUDE CROSS-CANAL, PROMISE CONSULTING INC., SOCIETE DE CONSEIL ET D'ETUDES EN MARKETING S’EST INTERESSEE AUX LIEUX D’ACHATS FAVORIS DES FRANÇAIS POUR LEURS PRODUITS ALIMENTAIRES.

    Si les entreprises de retail commencent à intégrer ces tendances en adoptant des stratégies dites « omnicanales », le passage au e-commerce s’avère un défi encore plus complexe pour les enseignes de distribution alimentaire. En effet, à cause des dates de péremptions et de la nécessité de préserver la chaîne du froid, les contraintes logistiques qui pèsent sur la distribution des produits alimentaires pèsent lourdement sur l’e-commerce alimentaire. Pour autant, sous la pression des initiatives prises en particulier par Amazon Fresh, les enseignes alimentaires ont choisi la distribution hybride du Drive comme la réponse la plus adaptée. 

    Suite à un premier volet consacré aux vêtements, la lingerie, les chaussures et les parfums, Promise Consulting a souhaité mesurer le taux de pénétration des canaux pour les produits alimentaires, le degré de satisfaction et les intentions de recommandation à l’issue du dernier achat effectué en fonction des lieux d’achat

    Quelques conclusions fortes : la pénétration de l’e-commerce est encore loin derrière celle des magasins physiques et les Français dans leur grande majorité ont encore le réflexe de se rendre en hypermarchés dans des proportions importantes (5% du dernier s’est fait sur Internet vs 95% en magasins physiques). Pour autant, les enseignes traditionnelles auraient tort de se reposer sur leurs lauriers car l’étude met en exergue deux points inédits :

    [1]-  Le commerce digital prend l’ascendant sur le commerce physique en matière de satisfaction pour les pour les produits alimentaires.

    [2]-   Le e-commerce s’impose face aux points de vente physiques en matière de recommandation surfant sur les facilités offertes par les canaux digitaux en matière de bouche-à-oreille et de buzz.

     

    AVIS D’EXPERT 

    philippe jourdan, promiseconsultingPhilippe JOURDAN, Associé fondateur Promise Consulting, Professeur des Universités,  membre de l’American Marketing Association (AMA) :  

    « Le modèle économique de l’hypermarché a toujours entre autre reposé sur l’implication du consommateur dans la réalisation d’une partie de la prestation : dans les années 60 et 70, nombreux étaient les foyers à consacrer leur Samedi après-midi au cérémonial des courses en hypermarchés.

    Aujourd’hui ce rendez-vous obligé peut être vécu par certains comme une corvée : il n’a pas disparu pour autant, en particulier en Province. 95% des Français ont effectué leur dernier achat alimentaire dans un magasin physique vs 5% sur Internet. Pour autant, les grandes enseignes ont bien perçu la menace que représente le e-commerce. Les contraintes propres à la distribution de produits frais et périssables ont amené les grandes enseignes à se tourner vers le Drive, une formule hybride de type « Click & Collect », selon deux modes, un mode intégré (le client vient chercher sa commande en magasin) ou déporté (le client vient chercher sa commande dans un lieu de stockage différent du magasin) : l’an dernier selon Kantar World Panel, ce sont près de 6 millions de ménages qui se sont laissés tentés par le Drive, soit une part de marché de près de 4,2% des produits alimentaires, proche de la pénétration de 5% que nous mesurons en 2017.

    Le profil des acheteurs adeptes du Drive diffère également sensiblement de celui des acheteurs en magasins : plus jeunes (8 sur 10 ont moins de 49 ans contre 1 sur 2 en magasin) et surreprésentés au sein des professions intermédiaires (18,7% vs 12,5%). Au final, notre enquête révèle que si la pénétration du e-commerce demeure encore modeste en France s’agissant des achats alimentaires, le modèle hybride donne satisfaction avec 45% qui se disent très satisfaits (vs 37% pour les achats effectués en magasin) et un taux de recommandation de 40%. Certes les scores tant en ligne qu’en magasin demeurent plus faibles que ceux que l’on peut observer pour d’autres catégories d’achat plus impliquantes mais n’en demeurent pas moins plus élevés que ceux relevés à l’issue d’un achat en magasin physique, démontrant une dynamique qui profite aujourd’hui au modèle hybride de l’achat alimentaire en ligne. »

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    Télécharger l’infographie : http://bit.ly/2nKLSP6

    ETUDE COMPLÈTE SUR DEMANDE AUPRES DE PHILIPPE.JOURDAN@PROMISECONSULTINGINC.COM

    EN SAVOIR PLUS SUR L’OUVRAGE « LE MARKETING DE LA GRENOUILLE » : http://bit.ly/1J9f7vi


    [1] Le Baromètre Cross-Canal mesure la performance comparée des circuits de distribution traditionnels et de e-commerce par segments de marché. Il fait suite aux enseignements d’un ouvrage de référence publié par Promise Consulting sur les Nouveaux Comportements de Consommation et intitulé « Le Marketing de la Grenouille » (Editions Kawa | http://bit.ly/2k1N4rf). Pour plus d’informations : http://promiseconsulting-consoblog.com.

    Lire la suite