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5- Stratégies marketing - Page 27

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    [#CONSOLAB] [ALIMENTAIRE] | #Coca-Cola va lancer sa toute #première #boisson #alcoolisée | @LESECHOS

    DE CLAUDE FOUQUET | LES ECHOS | http://bit.ly/2p61wn0

    #Coca-Cola va lancer sa toute #première #boisson #alcoolisée

    Elle ne devrait pas être vendue en dehors de l'archipel nippon et sera faiblement alcoolisée.
    Petite révolution dans le monde de Coca-Cola qu'il faudra peut-être boire à l'avenir avec modération. Cette année, et pour la première fois de son histoire, la firme d'Atlanta, connue principalement pour ses sodas, va commercialiser une boisson alcoolisée.

    Une décision qui  s'inscrit dans la politique de diversification qu'a lancée avec un certain succès le groupe, moins présent que par le passé dans les sodas mais plus dans l'eau et le thé.

    « Nous ne nous sommes jamais aventurés sur le créneau des boissons faiblement alcoolisées, mais cela illustre la manière dont nous continuons à explorer au-delà de nos marchés traditionnels »,  explique Jorge Garduño, le patron de Coca-Cola Japon sur le site de l'entreprise.

    Profiter du dynamisme du marché du Chu-Hi

    Cette nouvelle boisson sera cependant réservée au Japon, précise-t-il, en mettant en avant ses spécificités. Il faut dire qu'elle tirera son degré d'alcool d'une boisson typiquement japonaise, le shochu, principalement issu de la distillation de riz, d'orge, mais aussi de sarrasin ou de patate douce.

    Avec cette nouvelle boisson, le groupe américain entend profiter du marché florissant du Chu-Hi, des boissons faiblement alcoolisées (entre 3 et 8 degrés), essentiellement vendues en canettes dans des distributeurs. Et qui est aux mains de distributeurs locaux tels que Kirin, Suntory et Asahi.

    Si ce type de boisson était composé à l'origine d'un mélange de shochu, d'eau et d'arôme de citron, il est disponible désormais dans de nombreuses déclinaisons. Outre l'utilisation de plus en plus fréquente de vodka, les saveurs disponibles se sont multipliées : citron vert, pamplemousse, pomme, orange, ananas, raisin, kiwi, yuzu, litchi, pêche, etc.

    Une diversification qui a rencontré un succès certains auprès des consommateurs japonais, et notamment des consommatrices, puisque depuis 2011, le marché a progressé de près de 40 %.

    Le Japon, marché d'expérimentations

    Coca-Cola n'en est pas à sa première expérimentation au Japon, pays où les consommateurs sont souvent friands de nouveautés parfois improbables. La firme d'Atlanta y lance une centaine de nouveaux produits chaque année, dont la grande majorité n'est jamais commercialisée dans les autres pays.

    Outre le Coca-Cola alcoolisé, une autre boisson baptisée « The Tansan » et présentant un niveau de dioxyde de carbone plus élevé que d'habitude sera lancée au Japon cette année, selon Jorge Garduño.

    Si la boisson de la firme d'Atlanta a déjà été déclinée à travers le monde avec de nombreux goûts de fruits (vanille, cerise ou bien encore citron), début 2018, les consommateurs de l'archipel nippon ont ainsi été les seuls à se voir proposer un Coca-Cola au goût de pêche.

    Et à l'automne, la firme d'Atlanta a lancé le Coca-Cola au café qui contient 50 % de caféine en plus que le Coca traditionnel et 50 % de calories en moins. Enfin, au printemps, c'est le Coca-Cola Plus, enrichi en fibres et plus spécifiquement destinées à une population de seniors, qui a fait son apparition dans l'archipel.

     

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    [#CONSOLAB] [MODE] | #El #Corte #Inglés s’attaque à la #mode #durable avec le #recyclage du #denim | @FASHIONNETWORK

    DE FASHION NETWORK | http://bit.ly/2FvbAwK

    #El #Corte #Inglés s’attaque à la #mode #durable avec le #recyclage du #denim

    El Corte Inglés vient de lancer une nouvelle campagne de recyclage de jeans dans le but de soutenir la mode durable et de promouvoir l’économie circulaire en tant que modèle de fabrication d’articles textiles, a annoncé l'enseigne de grands magasins espagnols cette semaine.

    Les clients de l'enseigne espagnole souhaitant participer à ce projet ont jusqu’au 29 avril pour amener les jeans qu’ils ne portent plus dans plusieurs magasins El Corte Inglés pour les recycler. En échange, ils recevront un bon d’achat de 5 euros à déduire de leurs achats d’articles en jean du département de mode jeune de l’enseigne et des corners de la marque Sfera.

    La chaîne de grands magasins a tenu à souligner que l’objectif de cette campagne est de donner une nouvelle vie aux articles en denim amenés par les clients pour être recyclés. Après traitement, le tissu récolté pourra être utilisé dans la fabrication de fil « Recover » qui servira à fabriquer des collections de vêtements à partir de tissu recyclé.

    Une collection capsule d’articles en tissu recyclé

    La marque de mode jeune Easy Wear Él y Ella propose déjà à la vente dans les magasins El Corte Inglés une collection capsule d’articles en tissu recyclé : jeans, bermudas, gilets, vestes et pantacourts.

    L’économie circulaire permet de minimiser les déchets, d’économiser de l’eau et de l’électricité et de réduire les émissions de CO2 durant la fabrication textile. D’autre part, elle rejette l’utilisation de produits chimiques polluants comme les teintures liquides, les pesticides et les engrais.

    La fabrication du fil Recover permet d’économiser 13 000 litres d’eau par kilo de coton. De plus, 50 % de l’énergie utilisée est solaire. Selon l’entreprise, l’économie circulaire prétend se substituer au modèle de production traditionnel du textile, qui consiste à produire, utiliser et jeter. Dans le modèle circulaire, on cherche à imiter la nature, où les déchets non utilisés n’existent pas.

    L’association Cáritas se chargera de classer les pièces récoltées par l'enseigne de grands magasins espagnole et d’éliminer les accessoires (fermetures éclair, boucles, boutons et autres ornements) pour que le tissu soit ensuite recyclé par la société Hilaturas Ferre, fournisseur durable avec qui El Corte Inglés travaille depuis plusieurs années et qui produit le fil Recover.

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    [#CONSOLAB] [TECHNOLOGIE] | #Samsung #Pay débarque en #France avant l'été | @LSA

    DE MAGALI PICARD | LSA | http://bit.ly/2oVMroE

    #Samsung #Pay débarque en #France avant l'été

    Disponible en Corée du sud et aux Etats-Unis depuis trois ans, le système de paiement avec son smartphone arrive enfin en France, avant cet été. Les cartes de fidélité de 500 enseignes y sont associées.

    Quoi de plus simple que de payer directement ses achats avec son smartphone? Encore faudra-t-il être client des deux banques qui ont signé un accord avec Samsung. Il s'agit des Caisses d'épargne et de la Banque Populaire."Le service sera étendu à d'autres partenaires au cours du deuxième semestre 2018", promet le fabricant coréen dans un communiqué. Samsung a restreint le service à ses modèles Galaxy S7, S8 et S9, ainsi que le Note 8 et le A8. Au total, 4 millions d'appareils peuvent adopter le système.

    500 enseignes

    Mais à la différence d'Apple Pay, introduit en France en 2016 avec les mêmes banques auxquelles s'ajoute la Société générale, Samsung va au-delà. Les cartes de fidélité de 500 enseignes, dont le nom n'a pas encore été dévoilé, seront intégrées à la solution de paiement. Ce qui en fait un véritable portefeuille virtuel et un enjeu de fidélisation. Des bons de réduction pourront être apportés par exemple, à une clientèle friande de ce moyen de paiement plus facile, les fameux "millenials". Seul bémol, le taux d'équipement des terminaux sans contact, utilisés avec les cartes bancaires, atteint à peine 50% du parc total.
     

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    [#CONSOLAB] [DISTRIBUTION] | #Monoprix ne craint pas l'#arrivée de #Leclerc à #Paris | @LESECHOS

    DE PHILIPPE BERTRAND | LES ECHOS | http://bit.ly/2tvjlRM

    #Monoprix ne craint pas l'#arrivée de #Leclerc à #Paris

    Grâce à la technologie Ocado, l'enseigne de centre-ville va considérablement abaisser le coût de la préparation de ses colis.

    Michel-Edouard Leclerc a promis d'attaquer Paris avec la livraison à domicile. Son groupe coopératif, peu présent intra-muros, attaquera la capitale avec « les prix les plus bas du marché » grâce à deux plateformes de préparation de colis installées au nord et au sud de la ville. Une menace pour Monoprix et Franprix, les deux enseignes les plus rentables du groupe Casino en France.

    Jean-Charles Naouri a minimisé le danger lors de la présentation des résultats du distributeur ce jeudi. « Leclerc a annoncé réaliser 170 millions d'euros de chiffre d'affaires dans les trois ans. Sur un marché de 7 milliards, cela aura un impact limité à 1 % du chiffre d'affaires de Monoprix et Franprix », a estimé le PDG... « si tant est que Monoprix et Franprix ne répondent pas à cette offensive ».

    Le propriétaire de Casino explique sa sérénité par le fait qu'en banlieue parisienne, Franprix et Monoprix se trouvent partout en concurrence directe avec des magasins Leclerc. « Les magasins vivent très bien », malgré des différences de politique tarifaire.

    C'est le J + 1 qui compt

    Jean-Charles Naouri mise surtout sur  l'accord que Monoprix vient de signer avec Ocado , le « pure player » alimentaire anglais. L'enseigne de centre-ville va utiliser en France la « Ocado Smart Platform » dans un entrepôt qui desservira d'abord Paris, puis l'Ile-de-France, la Normandie et les Hauts-de-France.

    Le patron du groupe Casino a expliqué devant les analystes et les journalistes que cette technologie permettrait de préparer les colis - en vue d'une livraison à domicile comme des drives- à un coût 10 % inférieur à celui des meilleurs standards du marché. « L'entrepôt actuel de Monorpix à Gennevilliers perd de l'argent. Nous n'avons donc pas intérêt à pousser la livraison. Demain, l'activité sera rentable, il sera donc rentable de la développer ». L'entrepôt pourrait ouvrir dès le second semestre 2019.

    Sans citer Amazon, le dirigeant affirme également qu'en matière de livraison à domicile, c'est le J + 1 qui compte, le marché de la livraison des grosses courses. Pour la livraison le jour même, que le géant américain met en avant, Casino estime que le modèle rentable est celui de la délivrance au départ des magasins. A Paris, le groupe possède un maillage inégalable en points de vente de proximité.

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    [#CONSOLAB] [TEXTILE] | #Cache #Cache change de #nom pour #conquérir le coeur des #Chinoises | @ECOMMERCEMAG.FR

    DE CLEMENT FAGES | ECOMMERCE MAG.FR | http://bit.ly/2p2iTVB

    #Cache #Cache change de #nom pour #conquérir le coeur des #Chinoises

    Pour la journée de la femme, Cache Cache dévoile une nouvelle traduction de son nom en Chine, Kaiqi Kaixi, qui renvoie au shopping entre amies. De quoi renforcer la position de l'enseigne dans le pays, laquelle revendique toucher 200 millions de personnes sur ces différents points de contact.

    À l'occasion de la journée mondiale de la femme ce 8 mars, l'enseigne Cache Cache (groupe Beaumanoir) se renomme en Kaiqi Kaixi pour rendre hommage à ses clientes et à la relation privilégiée que la marque essaye de bâtir avec les femmes chinoises depuis son installation dans le pays en 2005. "Kaiqi Kaixi renvoie à l'idée de "deux femmes qui font du shopping", une pratique très courante chez les amies chinoises. Nous utilisions depuis notre arrivée dans le pays une traduction littérale du nom de la marque, comme il est d'usage en Chine, mais sans l'exploiter totalement. Ici, nous réalisons pour la journée de la femme une véritable opération de branding qui insiste sur notre positionnement franco-chinois", explique Romain Millet, directeur général Chine du groupe Beaumanoir.

    Le groupe a lancé sa marque Cache Cache dans l'Empire du milieu en 2005, après une visite du fondateur Roland Beaumanoir: "Il a tout de suite vu le potentiel de ce marché pour une marque textile qui se positionnerait auprès des jeunes femmes de 15 à 25 ans, des étudiantes des classes moyennes qui sont innombrables en Chine. Ce positionnement est la première clef de notre succès la-bas, le deuxième étant l'adaptation aux particularités locales, tant en matière de communication que via la création de collections spécifiques aux goûts et à la morphologie des Chinoises. Enfin nous nous sommes associés avec des investisseurs locaux et avons développé un réseau d'affiliation, soit un business model assez novateur en Chine."

    Cache cache, nom, conquérir, chinoises

    Omnicanal, instantané et personnalisé: les clefs d'un marketing réussi

    Forte de ses 1000 magasins, soit deux fois plus qu'en France, l'enseigne explore treize ans plus tard tout le potentiel de la Chine en matière d'omnicanalité, alors que l'enseigne revendique toucher 200 millions de personnes, tous points de contact confondus. "Les Chinois ont leur téléphone greffé à la main! 90% des ventes e-commerce sont mobiles, pour nous comme pour l'ensemble du marché. Cela impacte tout notre business: les fiches produit sont enrichies par des dizaines d'avis, de photos et de vidéos. Se pose alors une question: comment exister auprès de consommateurs qui ont accès depuis leur mobile à 40 millions de marques sur Alibaba? Comment proposer une expérience via un écran de quelques pouces? C'est là qu'interviennent nos magasins, qui rendent tangible la relation que nous avons avec nos clients sur des plateformes comme Tmall", analyse Romain Millet.

    Le directeur général en profite pour lister ce qui fait la particularité des consommateurs chinois, toujours dans "l'instantanéité": "Il faut avoir en tête la rapidité avec laquelle la vie des Chinois a évolué par rapport à celle d'un Français du même âge. Ils vivent énormément l'instant présent et sont prêts à payer plus cher pour pouvoir profiter immédiatement d'un service ou vivre une expérience. C'est pour cette raison que nous créons un véritable univers autour de nos produits, en les mettant en scène en extérieur mais aussi en collaborant avec d'autres marques et des artistes comme récemment la rappeuse Vava, ou encore en utilisant les jeux vidéo, qui ont une importance considérable en Chine." Enfin, la demande d'une relation personnalisée avec la marque est aussi forte en Chine qu'en Occident mais reste plus facile grâce au "Social CRM permis par WeChat par exemple, qui permet d'aller beaucoup plus loin qu'en Europe." En magasin, cela se traduit notamment par le développement d'avatars virtuels adaptés à la morphologie de chaque client fidèle ou par l'identification de ces derniers par les vendeurs dès leur entrée, grâce à leurs données mobiles. Le groupe Beaumanoir, premier groupe textile français en nombre de points de vente dans le monde, entend bien reproduire le succès chinois de Cache Cache avec sa marque Bonobo, implantée dans le pays depuis deux ans.

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    [#CONSOLAB] [COSMETIQUES] | #Uriage s’adresse plus #intensément à son #consommateur #final | @FASHIONNETWORK

    DE SARAH AHSSEN | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2ty9VVo

    #Uriage s’adresse plus #intensément à son #consommateur #final

    S’adresser plus directement à son consommateur final, c’est l’un des objectifs d’Uriage. Pour le lancement de sa toute nouvelle ligne anti-âge, Age Protect – qui protège entre autre contre la lumière bleue des écrans –, la marque de dermo-cosmétique a opéré de gros investissements médias. « Même si la prescription médicale reste le centre de la stratégie, nous allons davantage vers le BtoC. En plus d’une campagne digitale, pour Age Protect, nous avons investi près de 8 000 Abribus et lancé pour la première fois un spot radio », indique Pauline Blanc, directrice de la marque Uriage.

    Positionnée sur le segment très concurrentiel de la dermo-cosmétique et face à des marques portées par des groupes imposants comme L'Oréal (Vichy, La Roche-Posay) ou Pierre Fabre (Avène), Uriage souhaite donc booster sa notoriété. Cette stratégie accompagne également la mutation des pharmacies et parapharmacies, un réseau dynamique, à l’exception de 2017 où les ventes sell-out affichent un recul de 0,8 %, où, à l’instar du sélectif, les clients sont à la recherche de conseil, mais surtout d’une expérience. Présente dans 5 000 pharmacies françaises, Uriage a ainsi développé un nouveau merchandising ainsi qu'une nouvelle plateforme de marque accompagnée d’une nouvelle signature, « l’eau thermale des Alpes », faisant écho à ses racines alpines. « Nous vendons chaque année trois millions de bouteilles de notre eau thermale », rappelle Pauline Blanc.

    Le plus fort relais de croissance reste cependant l'international. Rachetée à la famille Bouchara en 2011 par Exea, la holding familiale du catalan Puig, associée à M3 Invest, Uriage réalise un chiffre d’affaires consolidé d’environ 50 millions d’euros dans l'Hexagone et de 130 millions dans les 80 pays où elle est présente à l’export. Des pays qui devraient représenter les deux tiers des ventes de la marque d’ici à trois ans. La marque, qui revendique une croissance annuelle de 12 % depuis 2012, table sur une croissance de 10 % jusqu’à 2020.