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Panel On The Web | Promise Consulting [Conso Blog] - Page 32

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    [#CONSOLAB] [DIGITAL] | Comment le #commerce s'est #digitalisé | @LSA

    DE CLOTILDE CHENEVOY | LSA | http://bit.ly/2JUDcxd

    Comment le #commerce s'est #digitalisé

    En soixante ans, le commerce s’est complètement transformé avec l’avènement de l’informatique, d’internet et du mobile. La gestion des boutiques s’automatise de plus en plus, pour apporter de nouveaux services aux consommateurs.

    En 1980, TF1 diffuse une enquête appelée « l’électronique dans les supermarchés ». Elle fait découvrir aux télé­spectateurs le principe des codes-barres, qui permettent d’identifier de façon unique les arti­cles, et les caisses électroniques, qui évitent la saisie manuelle du prix de chaque article et accélèrent le passage vers le paiement… Une révolution pour les commerçants comme pour les clients. Presque quarante ans plus tard, les attentes restent sensiblement les mêmes, mais on est passé à un niveau d’électronique bien plus ­poussé ! Scanneurs optiques et codes-barres commencent à être remplacés en non-alimentaire par des tags RFID, qui permettent une meilleure traçabilité. Et, dans l’alimentaire, les étiquettes ne servent plus uniquement à afficher un prix, mais aussi à signaler des ruptures ou à donner plus d’informations aux clients sur les produits ou sur des promotions.

    Cette transformation digitale, les nouveaux termes de notre décennie, s’est faite relativement lentement depuis les années 80 puis a connu une forte accélération depuis 2010. Par exemple, les distributeurs ont commencé à s’intéresser aux données de leurs clients dès 1994 ! C’est à cette date que Casino, suivi par de nombreuses enseignes ensuite, crée son premier data warehouse, un espace pour héber­ger la donnée. In fine, c’est sous la pression des acteurs du web, très actifs sur l’usage de la data, que les enseignes ont vraiment accéléré sur le sujet dans la dernière décennie. Elles ont investi dans des outils pour se mettre en capacité d’exploiter les informations stockées depuis des années. Parmi les usages, on peut citer le marketing prédictif, qui permet d’anticiper le besoin d’un client à partir de son historique d’achats.

    L’information a changé de camp

    L’un des autres leviers qui a joué sur la transformation des distributeurs est l’évolution du client lui-même. Les consommateurs attendent un haut niveau de services – sans forcément vouloir le payer – et ils sont surtout très renseignés, parfois plus que les vendeurs. En effet, la démocratisation des ordinateurs, puis des smartphones et des tablettes, tout comme de l’accès à internet, a permis un éveil des consommateurs sur plusieurs niveaux : le prix des produits, leur composition, leur mode de fabrication, etc. Face à cette mutation du marché, les enseignes ont dû muscler leur organisation pour proposer de nouveaux services et passer en mode multicanal, voire omnicanal. Autrement dit, un client doit pouvoir acheter le même produit au même prix sur n’importe quel canal. Sauf que les distributeurs ont développé en parallèle magasins physiques et e-commerce. Et que la réconciliation et l’interconnexion des deux ne sont clairement pas faciles…

    D’ailleurs, ce sujet reste encore et toujours au cœur des préoccupations des enseignes, qui cherchent également des solutions pour financer cette mutation. Faire rimer omnicanalité et rentabilité représente un vrai défi. Les investissements dans les équipements se révèlent élevés car, désormais, l’électronique et l’informatique, pour reprendre les termes de notre reportage de 1980, infusent tous les niveaux de l’organisation. Tout se connecte ! L’objectif consiste à disposer d’une visibilité sur l’activité en temps réel pour un pilotage le plus fin possible.

    Certains outils ont ainsi été enrichis de nouvelles fonctionnalités au fil des années. Par exemple, l’EDI (Electronic Data Interchange) a été initialement créé en 1981 afin d’informatiser la transmission des commandes entre les fournisseurs et les distributeurs et ainsi remplacer le papier et supprimer les erreurs liées à l’intervention humaine lors de la saisie manuelle des bordereaux. Ce standard est désormais utilisé pour la gestion des factures ou encore les avis préalables d’expédition (ASN).

    D’autres équipements physiques ont eux aussi gagné en intelligence, à l’instar des caisses. Le modèle « révolutionnaire » présenté dans le reportage de TF 1 a été largement perfectionné, passant ainsi d’un unique scanneur à trois scanneurs, parfois couplés avec une balance ou une caméra. Et, surtout, toutes les transactions sont désormais remontées en temps réel. Au-delà de connaître le chiffre d’affaires généré, les algorithmes peuvent aussi par exemple détecter une rupture en rayon sur cette seule information. En effet, comme un maga­sin sait combien de bouteilles de ­Coca-Cola il vend à la minute, si les chiffres ne collent pas, cela déclenche une alerte qui envoie des équipes vérifier en rayon. Toujours à propos de la caisse, la dernière tendance est à sa délocalisation dans le smartphone du client (lire p. 30) ! Il peut ainsi scanner et régler ses articles depuis son mobile et sortir sans faire la moindre queue…

    Vous saurez tout sur votre poulet

    Commerce, digitalisé

    Sans aller jusqu’à la disruption intégrale – autre mot phare de notre décennie –, certains équipements apportent de nouveaux procédés aux enseignes. Par exemple, la dernière technologie que le secteur de la distribution ­regarde de près est la blockchain. Elle n’est pas nouvelle mais ses applications sur ce marché restent encore à créer. En simplifiant, cette technologie assure la traçabilité complète d’un flux sans que celle-ci ne puisse être altérée. Par exemple, la monnaie bitcoin repose intégralement sur la blockchain. Chez Carrefour, la direction a misé sur cette solution pour garantir au consommateur la bonne qualité de son poulet d’Auvergne Filière Qualité, dont il vend un million d’unités par an. Dans les faits, chaque acteur de la chaîne d’approvisionnement (producteurs, transformateurs et distributeurs) renseigne les informations de traçabilité qui le concerne et ce pour chaque lot (dates, lieux, bâtiments d’élevage, circuit de distribution, traitements potentiels, etc.). Et à partir d’un QR Code, le consommateur peut retracer l’histoire de son poulet.

    Cet exemple démontre bien que le commerce n’a pas fini de se connecter, embarquant même sur son passage l’ensemble de ses fournisseurs et autres prestataires, jusqu’à la ferme.

     

    Dates importantes :

    • 1960 Monoprix se fait livrer son premier ordinateur, un IBM 750.
    • 1967 Les premiers portiques antivol s’installent aux sorties de caisses des magasins.
    • 1968 Elf installe un magasin automatique dans une station-service à Corbeil (91).
    • 1968 Les 3 Suisses ouvrent un centre téléphonique.
    • 1977 Le code European Article Numbering (EAN, code-barres et chiffres) est adopté.
    • 1980 Les magasins commencent à s’équiper de terminaux de paiement électronique.
    • 1983 Le mot « internet » et le protocole TCP/IP sont adoptés dans le monde.
    • 1984 La Redoute lance la livraison en « 48 heures chrono », une exclusivité mondiale.
    • 1985 Mise en œuvre de l’interbancarité.
    • 1990 Pour sécuriser les paiements par carte, un code à 4 chiffres est désormais demandé.
    • 1994 Casino édite ses premiers coupons de réduction électronique.
    • 1996 La Redoute propose un catalogue sur CD-ROM.
    • 1997 Casino installe dans une supérette une borne interactive actualisée par intranet.
    • 2000 Le cryptogramme visuel est apposé au verso des cartes bancaires pour sécuriser les ventes à distance.
    • Le premier drive de l’histoire est installé dans le centre commercial Auchan Leers (59).
      2003 La première application de paiement mobile permet de régler son stationnement à Issy-les-Moulineaux (92).
    • 2004 Auchan et Casino installent les premières caisses automatiques de France.
    • 2010 Déploiement de l’authentification forte pour les paiements par CB sur internet
    • 2015 L’Intermarché Express d’Issy-les-Moulineaux propose aux clients d’utiliser leur mobile pour scanner leurs achats avant de passer en caisse.
    • 2016 Carrefour accepte le moyen de paiement mobile Apple Pay.
    • 2017 Avec l’application Monop’Easy, Monoprix permet à ses clients de scanner leurs courses, de payer sur leur smartphone et de sortir sans passer par la caisse.
    • 2018 : La caisse dématérialisée : Amazon ouvre un magasin de proximité sans caisse à Seattle. Les clients s’identifient à l’entrée avec leur smartphone tandis que leurs mouvements sont traqués par des capteurs et des caméras pour créer un panier virtuel. Le paiement est automatique dès que les consommateurs sortent du magasin avec leurs achats.
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    [#CONSOLAB] [PARTENARIAT] | #BlaBlaCar et #Ouibus renforcent leur #partenariat durant la #grève #SNCF | @ECOMMERCEMAG

    DE STEPHANIE MARIUS | ECOMMERCEMAG | 

    #BlaBlaCar et #Ouibus renforcent leur #partenariat durant la #grève #SNCF

    BlaBlaCar et Ouibus, spécialisés dans le covoiturage et l'autocar en France, s'unissent pour répondre à la demande des voyageurs les jours de grève, en partageant certaines de leurs offres de transport sur leurs plateformes respectives.

    À la suite de l'annonce de BlaBlaCar indiquant que la plateforme permettrait à présent à des sociétés d'autocars de proposer des trajets pendant les grèves, Ouibus et BlaBlaCar ont choisi de collaborer. BlaBlaCar élargit son inventaire de transport en intégrant des places Ouibus sur plusieurs grands axes (Paris-Lyon, Paris-Toulouse, Paris-Caen et Paris-Orléans). Les places sont réservables sur le site de BlaBlaCar et sont proposées par Ouibus à un tarif fixe par trajet.

    De la même manière, Ouibus permet à BlaBlaCar de proposer 20 nouvelles destinations sur son site Ouibus.com, telles que Le Touquet, Évreux, Alençon, La Tranche sur Mer, Agen, Albi, Vichy, Gap, Valenciennes... Les conducteurs de BlaBlaCar qui effectuent des trajets sur ces liaisons bénéficieront ainsi d'une visibilité démultipliée pour leurs annonces et participeront à élargir le réseau de destinations proposées aux clients de Ouibus pendant la durée de la grève.

    "Ce développement s'inscrit dans la lignée des mesures mises en place ces dernières semaines pour faire face à une demande exceptionnelle et permettre à un maximum de personnes de se déplacer pendant les grèves. La mise à disposition de bus est une activité très complémentaire au covoiturage. Les bus permettent de proposer des volumes plus importants sur les axes majeurs, quand le covoiturage permet de couvrir une multitude de points de départ et d'arrivée, pour être au plus près des voyageurs dans toute la France", commente Nicolas Brusson, cofondateur et directeur général de BlaBlaCar.

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    [#CONSOLAB] [MARQUE] | #Decathlon est la #marque qui inspire le plus #confiance aux #Français | @LESECHOS

    DE JEAN-PHILIPPE LOUIS | LES ECHOS | http://bit.ly/2wcfKtj

    #Decathlon est la #marque qui inspire le plus #confiance aux #Français

    Le distributeur d'articles de sport se place devant Michelin et Leroy Merlin, selon un sondage OpinionWay pour Eclosion.

    Forcément, le titre de champion revient à un sportif.  Déjà considérée comme l'enseigne préférée des Français , Decathlon est aussi la marque qui leur inspire le plus confiance, selon un  sondage OpinionWay pour Eclosion dont Les Echos publie en avant-première les résultats. Le distributeur d'articles de sport était déjà en tête du classement lors d'une précédente étude réalisée en décembre 2016.

    Avec un taux de confiance de 80 %, Decathlon devance le fabricant de pneumatiques français, Michelin (78 %), ainsi que l'enseigne spécialisée dans la construction, le bricolage et le jardinage, Leroy Merlin (76 %)  : « Ce sont des marques qui sont établies, et qui ont une visibilité importante pour la vie des Français », indique Frédéric Micheau, directeur des études d'opinion chez Opinionway.

    L'écologie, une préoccupation qui monte

    Si Decathlon domine le classement, le secteur de la grande distribution perd sa place de leader des secteurs inspirant le plus confiance, devancé par l'automobile, et des marques comme Citroën (73 %) ou Peugeot (72 %). Vient ensuite le secteur des cosmétiques et du luxe, porté par la notoriété de certaines marques comme Yves Rocher (73 %) ou encore Lancôme (72 %).

    Decathlon, marque, confiance, Français

    Dans le secteur public, France Televisions, La Poste et Paris Aéroport, dominent avec une cote de confiance de 66 % chacune : « Ce sont des entreprises qui font partie du patrimoine français, mais ce n'est pas que l'ancienneté qui crée la confiance, c'est surtout la qualité des produits et des services, l'action en faveur de l'emploi des jeunes ou la communication... », estime Frédéric Micheau.

    Parmi les préoccupations essentielles pour obtenir la confiance des consommateurs français, certaines émergent par rapport à 2016. C'est le cas de l'écologie. 35 % des personnes interrogées disent se baser sur ce critère pour se décider à faire confiance ou non à une grande entreprise française.

    Certes, l'écologie est encore loin des préoccupations de qualité (53 %), ou celles d'éthique en matière sociale et financière (45 %), mais le sujet trouve peu à peu sa place , grimpant de neuf points entre 2016 et 2018.

    Un climat qui favorise la confiance

    De manière générale, la confiance dans les grandes entreprises françaises est en hausse. 65 % des Français interrogés disent faire « confiance » aux grandes enseignes. C'est quatre points de plus qu'en 2016. Cette progression jugée « significative », serait signe que l'économie est « plutôt bien orientée » : « On est dans un climat économique qui va mieux ou qui va moins mal et ça se répercute sur la confiance ».

    Mais si les Français jugent d'une amélioration du climat, ils ne le mettent pas forcément au crédit des initiatives publiques. A la question, « en qui avez-vous le plus confiance pour améliorer l'état du pays ? », 65 % des Français choisissent les grandes entreprises aux politiques.

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    [#CONSOLAB] [SERVICE] | #Ikea et #Renault #Mobility lancent un #service de #location de #véhicules #électriques | @ECOMMERCEMAG

    DE DALILA BOUAZIZ | ECOMMERCEMAG | http://bit.ly/2HQvlQw

    #Ikea et #Renault #Mobility lancent un #service de #location de #véhicules #électriques

    Les deux marques s'associent pour offrir une solution innovante de location de véhicules 24h/24, 7 jours sur 7 en libre-service. Avec l'ambition de proposer, d'ici 2020, 100% de véhicules électriques aux consommateurs et aux clients de l'enseigne Ikea.

    Ikea France et Renault Mobility signent un partenariat pour offrir une solution innovante de location de véhicules 24h/24, 7 jours sur 7. En affichant l'ambition de proposer, d'ici 2020, 100% de véhicules électriques aux consommateurs et aux clients de l'enseigne d'ameublement.

    Une flotte 100 % électrique

    Déployé en avant-première au magasin Ikea Paris-Villiers, le service de location de véhicules en libre-service Renault Mobility sera progressivement proposé sur l'ensemble des magasins* Ikea de France d'ici à septembre 2018. Au total ce sont près de 300 véhicules particuliers et utilitaires (Trafic, Kangoo, Kangoo Z.E., ZOE) qui seront mis à disposition du grand public auprès des magasins.Dans un premier temps, les véhicules proposés seront thermiques et électriques en fonction des infrastructures de recharge disponibles sur site, pour laisser place à un parc 100% électrique d'ici 2020.

    Avec ce nouveau partenariat, nous souhaitons mettre à disposition des consommateurs un service qui renforce notre accessibilité et qui vient compléter notre offre existante. Rapide, simple d'utilisation et à un prix attractif, ce nouveau service de location permet aux utilisateurs d'adopter un mode de transport doux avec, à terme, une flotte composée à 100% de véhicules électriques. Cela illustre notre engagement en faveur d'un mode de vie plus durable", précise Vicente Cubells, directeur de la relation clients Ikea France.

    *Déploiement prévu dans 32 magasins IKEA : Avignon, Bayonne, Bordeaux, Brest, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Hénin-Beaumont, La Valentine, Lomme, Lyon-Saint-Priest, Metz, Mulhouse, Nantes, Orléans, Plaisir, Evry, Vélizy, Paris Nord, Villiers, Thiais, Franconville, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Étienne, Strasbourg, Toulon, Toulouse, Tours, Vitrolles.

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    [#CONSOLAB] [MARCHE] | Les #seniors, #futur #relais de #croissance pour la #grande #consommation | @LSA

    DE CAMILLE HAREL | LSA | http://bit.ly/2rn4Ef9

    Les #seniors, #futur #relais de #croissance pour la #grande #consommation

    Disposant d’un budget conséquent et souhaitant profiter de leur temps libre, les seniors sont un eldorado pour les marques et les distributeurs qui ont pourtant tendance à les délaisser au profit de leurs cadets.

    Depuis plusieurs années, distributeurs et industriels mettent l’accent sur les offres à destination des millénials. Au point d’oublier d’autres cibles comme les seniors, qui ont pourtant un fort pouvoir d’achat et sont désireux de profiter de leur temps libre. Représentant 31 % de la population à l’heure actuelle, les plus de 55 ans seront 39 % en 2070.

    Aujourd’hui, les seniors tirent la croissance des marchés alimentaires. Ils dépensent 4 419 euros par an, soit 5 % de plus que les foyers plus jeunes et représentent 41 % des dépenses effectuées en produits de grande consommation et frais libre-service. 54 % des achats sont réalisés en hyper et supermarchés. Ils sont également connectés : 51 % sont équipés d’un smartphone et 39 % d’une tablette. L’e-commerce est donc un canal plébiscité par ces consommateurs car 47 % des 65 ans et plus effectuent des achats sur internet.
    Soucieux de leur santé et sensibilisés par les scandales alimentaires successifs, ils sont attentifs à la qualité des produits. Les circuits alternatifs représentent 18 % de leurs dépenses et ¼ de leurs actes d’achat. Le marché de l’habillement est également fortement dynamisé par les séniors.

    Les quatre profils de séniors

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    [#CONSOLAB] [APPLICATION] | #Instagram #intègre les #paiements directement dans l'#application | @LUSINEDIGITAL

    DE VICTOIRE SAUGNAC | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2riZSQI

    #Instagram #intègre les #paiements directement dans l'#application

    Instagram poursuit son intrusion sur le terrain de l'e-commerce avec l'intégration native du paiement dans l'application.

    Faire son shopping sur Instagram, c'est déjà possible. Mais le réseau social va aujourd'hui encore plus loin. Le 3 mai 2018, TechCrunch a repéré une nouveauté introduite discrètement sur Instagram : intégrer du paiement directement dans l'application. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, quelques utilisateurs ont déjà pu entrer leur numéro de carte de crédit ainsi qu’un code de sécurité pour acheter des services.

    UN TEST PROMETTEUR ?

    Dans un premier temps, la fonctionnalité est disponible pour des services de restauration, tels que Resy, ou des salons de coiffure et de beauté. Un système de réservation simple existait déjà pour ces services depuis 2016, mais le paiement avait lieu hors de l'application. Finaliser sa commande en payant instantanément était donc une évolution logique.

    La facilitation des échanges commerciaux sur la plate-forme est également très avancée pour les enseignes de prêt-à-porter, très présentes en photos depuis les débuts d'Instagram. Avec "Shopping", les followers d’une marque peuvent connaître toutes les informations relatives à un article, et être redirigés vers le site d’achat en ligne de la boutique. Beaucoup de secteurs ne peuvent pas encore faire usage de cette fonctionnalité pour le moment, mais les marques ayant l’habitude de faire leur publicité sur Instagram seront certainement les premières à l'expérimenter dès l’expansion du service.

    LA TRANSFORMATION CONTINUE DU RÉSEAU SOCIAL

    Le réseau social, créé à l’origine pour partager des clichés avec ses proches, s’est de plus en plus tourné vers la publicité avec les comptes de célébrités ou de marques qui n’en finissent pas d’envahir les fils d’actualité. Si auparavant naviguer sur l'application se réduisait à regarder des photos et suivre des hashtags communs, aujourd’hui on peut discuter, chose que faisaient déjà très bien Messenger et WhatsApp, ou encore poster des "stories", fonctionnalité propre à Snapchat, et même mener une campagne politique, traditionnellement faite sur Twitter. Il sera par ailleurs bientôt possible de passer des appels vidéo à deux ou en groupe, comme sur WhatsApp encore une fois.

    La plateforme ne prend pour le moment aucune commission sur les transactions qu’elle héberge, toutefois les boosts de publication, payants pour les professionnels et les particuliers, ne devraient pas tarder à décoller, transformant peut-être demain Instagram en lui adjoignant un volet e-commerce. A noter cependant l’application n’est pas la première à expérimenter avec l'intégration native du paiement : il est déjà possible sur Snapchat et Messenger.