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Panel On The Web | Promise Consulting [Conso Blog] - Page 81

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    Baromètre #Cross-canal | Commerce physique vs commerce #digital : qui donne le plus satisfaction ? | @adetem @LSAconsommation

    COMMERCE PHYSIQUE VS. COMMERCE DIGITAL
    Produits alimentaires : l’e-commerce en tête de la satisfaction et des intentions de recommandations

    LE BAROMETRE CROSS-CANAL[1] | THE CROSS-CHANNEL BAROMETER | PROMISE CONSULTING

    POUR POURSUIVRE SON ETUDE CROSS-CANAL, PROMISE CONSULTING INC., SOCIETE DE CONSEIL ET D'ETUDES EN MARKETING S’EST INTERESSEE AUX LIEUX D’ACHATS FAVORIS DES FRANÇAIS POUR LEURS PRODUITS ALIMENTAIRES.

    Si les entreprises de retail commencent à intégrer ces tendances en adoptant des stratégies dites « omnicanales », le passage au e-commerce s’avère un défi encore plus complexe pour les enseignes de distribution alimentaire. En effet, à cause des dates de péremptions et de la nécessité de préserver la chaîne du froid, les contraintes logistiques qui pèsent sur la distribution des produits alimentaires pèsent lourdement sur l’e-commerce alimentaire. Pour autant, sous la pression des initiatives prises en particulier par Amazon Fresh, les enseignes alimentaires ont choisi la distribution hybride du Drive comme la réponse la plus adaptée. 

    Suite à un premier volet consacré aux vêtements, la lingerie, les chaussures et les parfums, Promise Consulting a souhaité mesurer le taux de pénétration des canaux pour les produits alimentaires, le degré de satisfaction et les intentions de recommandation à l’issue du dernier achat effectué en fonction des lieux d’achat

    Quelques conclusions fortes : la pénétration de l’e-commerce est encore loin derrière celle des magasins physiques et les Français dans leur grande majorité ont encore le réflexe de se rendre en hypermarchés dans des proportions importantes (5% du dernier s’est fait sur Internet vs 95% en magasins physiques). Pour autant, les enseignes traditionnelles auraient tort de se reposer sur leurs lauriers car l’étude met en exergue deux points inédits :

    [1]-  Le commerce digital prend l’ascendant sur le commerce physique en matière de satisfaction pour les pour les produits alimentaires.

    [2]-   Le e-commerce s’impose face aux points de vente physiques en matière de recommandation surfant sur les facilités offertes par les canaux digitaux en matière de bouche-à-oreille et de buzz.

     

    AVIS D’EXPERT 

    philippe jourdan, promiseconsultingPhilippe JOURDAN, Associé fondateur Promise Consulting, Professeur des Universités,  membre de l’American Marketing Association (AMA) :  

    « Le modèle économique de l’hypermarché a toujours entre autre reposé sur l’implication du consommateur dans la réalisation d’une partie de la prestation : dans les années 60 et 70, nombreux étaient les foyers à consacrer leur Samedi après-midi au cérémonial des courses en hypermarchés.

    Aujourd’hui ce rendez-vous obligé peut être vécu par certains comme une corvée : il n’a pas disparu pour autant, en particulier en Province. 95% des Français ont effectué leur dernier achat alimentaire dans un magasin physique vs 5% sur Internet. Pour autant, les grandes enseignes ont bien perçu la menace que représente le e-commerce. Les contraintes propres à la distribution de produits frais et périssables ont amené les grandes enseignes à se tourner vers le Drive, une formule hybride de type « Click & Collect », selon deux modes, un mode intégré (le client vient chercher sa commande en magasin) ou déporté (le client vient chercher sa commande dans un lieu de stockage différent du magasin) : l’an dernier selon Kantar World Panel, ce sont près de 6 millions de ménages qui se sont laissés tentés par le Drive, soit une part de marché de près de 4,2% des produits alimentaires, proche de la pénétration de 5% que nous mesurons en 2017.

    Le profil des acheteurs adeptes du Drive diffère également sensiblement de celui des acheteurs en magasins : plus jeunes (8 sur 10 ont moins de 49 ans contre 1 sur 2 en magasin) et surreprésentés au sein des professions intermédiaires (18,7% vs 12,5%). Au final, notre enquête révèle que si la pénétration du e-commerce demeure encore modeste en France s’agissant des achats alimentaires, le modèle hybride donne satisfaction avec 45% qui se disent très satisfaits (vs 37% pour les achats effectués en magasin) et un taux de recommandation de 40%. Certes les scores tant en ligne qu’en magasin demeurent plus faibles que ceux que l’on peut observer pour d’autres catégories d’achat plus impliquantes mais n’en demeurent pas moins plus élevés que ceux relevés à l’issue d’un achat en magasin physique, démontrant une dynamique qui profite aujourd’hui au modèle hybride de l’achat alimentaire en ligne. »

    promise consulting, alimentaire, barometre, canal, digital, enseigne, hyoermarches

    Télécharger l’infographie : http://bit.ly/2nKLSP6

    ETUDE COMPLÈTE SUR DEMANDE AUPRES DE PHILIPPE.JOURDAN@PROMISECONSULTINGINC.COM

    EN SAVOIR PLUS SUR L’OUVRAGE « LE MARKETING DE LA GRENOUILLE » : http://bit.ly/1J9f7vi


    [1] Le Baromètre Cross-Canal mesure la performance comparée des circuits de distribution traditionnels et de e-commerce par segments de marché. Il fait suite aux enseignements d’un ouvrage de référence publié par Promise Consulting sur les Nouveaux Comportements de Consommation et intitulé « Le Marketing de la Grenouille » (Editions Kawa | http://bit.ly/2k1N4rf). Pour plus d’informations : http://promiseconsulting-consoblog.com.

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    @Kawa @ygourven | Le "Digital expliqué à mon Boss" vient de sortir | @Editions_Kawa @FrenchWeb

    « LE DIGITAL EXPLIQUÉ À MON BOSS » : LE TOUT-PUISSANT CONSOMMATEUR DIGITAL 

    Philippe Jourdan, Valérie Jourdan et Jean-Claude Pacitto, respectivement associés fondateurs de Promise Consulting Inc. et chercheur associé à l’ESSCA, par leur expertise dans le marketing et le digital, ont souhaité apporter leur contribution au « Le Digital Expliqué à mon Boss », un ouvrage de Yann Gourvennec et Hervé Kabla édité chez Kawa à paraître le 16 mars. Le livre traite du digital, de son poids dans notre quotidien de consommateur mais aussi dans celui des entreprises.

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    @Adetem | @RFM | Découvrez en exclusivité l'éditorial du n°258 de la plus ancienne Revue de Marketing Française

    Pour ce numéro 258 de la Revue Française du Marketing, nous avons retenu quatre articles traitant de sujets très différents, certains couvrant des domaines déjà explorés mais leur apportant un regard nouveau, d’autres ouvrant de nouveaux horizons à notre discipline. Ainsi l’autonomisation (« empowerment ») a fait l’objet de nombreuses recherches dans le champ de la consommation, mais les auteurs ont choisi de l’étudier dans le contexte particulier du consommateur-patient. Le second article s’appuie sur l’entropie – une méthode de mesure de la performance de la couverture d’un territoire par une enseigne – pour l’appliquer au Drive, permettant ainsi de questionner l’efficacité des stratégies d’implantation de ce nouveau mode d’achat sur notre territoire. Enfin le troisième article modélise l’apport de la valeur sociale perçue dans le cas des grandes surfaces alimentaires implantées en Tunisie, en insistant sur le rôle médiateur de la satisfaction dans la relation entre la valeur sociale perçue et la fidélité. Enfin le dernier article aborde la problématique de la consommation écologique dans le cas particulier des pays émergents, en prenant l’exemple de l’Algérie.

    Comme nous en avons pris l’habitude, nous reprenons dans cet éditorial, les points forts de chaque article : une « mise en bouche » pour vous ouvrir l’appétit et vous inciter à les lire dans leur totalité. 

     

    L’empowerment du consommateur-patient

    20170323 1800.jpg

    Le premier article « L’empowerment du consommateur-patient : adaptation et validation d’une échelle de mesure », traite de la validation d’une échelle de mesure dans un contexte bien particulier, il est vrai. Certains pourront objecter que la mise au point d’un instrument de mesure forme une partie bien « ingrate » de notre discipline. La psychométrie est pourtant une discipline essentielle tant il est vrai que ce « qui se mesure justement s’énonce clairement » et qu’il n’est pas de démonstration scientifique qui ne s’appuie sur une métrique incontestable et éprouvée. Manel Ben Ayed et Nibrass El Aoud ont choisi de travailler sur la mesure du concept d’empowerment du consommateur dans une situation bien particulière, celle de patient hospitalier. Rappelons que l’empowerment vise à « promouvoir la capacité de l’individu à contrôler sa propre vie », une démarche parfaitement en phase avec les nouveaux rapports qui s’établissent entre le patient et le corps médical dans le cadre des thérapies modernes (autonomisation des pratiques de soin, implication du patient, adoption de mode de vie et de comportement plus sain, etc.). En matière d’autonomisation (« empowerment ») des organisations, l’échelle de Spreitzer (1995), qui s’appuie sur les travaux de Zimmerman fait foi : elle comprend 4 dimensions, la signification, la compétence, l’autodétermination et l’impact mais demeure trop spécifiquement attachée aux problématiques organisationnelles. Dans le domaine de la santé mentale, les travaux de Roger et al. (1997) font autorité, mais semblent manquer de pertinence dans le contexte des maladies chroniques. Dans ce domaine, l’empowerment du patient suppose que pour « être en bonne santé, l’individu doit être capable de provoquer les changements, non seulement dans son comportement personnel, mais aussi dans les situations sociales et les organisations qui influencent sa vie ». L’autonomisation est donc à la fois un concept d’action et un processus d’activation. Les auteurs s’inscrivent dans le paradigme de Churchill dont ils suivent rigoureusement les étapes, faisant précéder leur mise au point quantitative d’une étude qualitative auprès de 19 patients atteints de diabète de type II et d’une interview d’experts mêlant spécialistes de l’empowerment (5) et spécialistes de la diabétologie (3). Au final, trois dimensions sont retenues : l’autoconscience, l’autodétermination et l’autoefficacité. Les articles en relation avec le « marketing » de la santé sont suffisamment rares dans notre discipline pour souligner le mérite des auteurs d’aborder ici un éclairage intéressant, dont les champs d’application pourraient déborder largement celui des seules maladies chroniques.

     

    Le Drive et la couverture territoriale des réseaux de distribution

     20130323 1802.jpgDans le second article, « Le Drive et la couverture territoriale des réseaux de distribution », deux enseignants-chercheurs de Rennes, David Vyt et Gérard Cliquet, s’intéressent aux stratégies d’expansion de ce nouveau mode de commercialisation au sein des enseignes de distribution. Depuis 2004, copiant en cela la pratique de points de restauration rapide, les enseignes de distribution alimentaires, culturelles et aujourd’hui de santé (pharmacies) ont multiplié les points de « click & collect » : le consommateur commande en ligne ses articles et les retire dans un entrepôt dédié. La rentabilité hétérogène de ces nouveaux points de vente amène fort justement les auteurs à s’interroger sur les logiques d’expansion et d’implantation dans le cadre d’un maillage territorial : la question posée est de savoir si les Drives alimentaires sont « des outils efficaces pour permettre aux réseaux d’optimiser leur maillage territorial » ?  Deux enseignes sont étudiées, Auchan (Auchan Drive et Chronodrive) et Leclerc (Leclerc Drive) sur le territoire français, ces deux enseignes totalisant 75% du marché du Drive. Pour les auteurs, le Drive est un mode de distribution qui s’inscrit dans « l’ère de la logistique participative », permettant de compenser le relatif insuccès du e-shopping, en particulier parce qu’il se traduit par une économie pour le distributeur sur les frais logistique et des coûts de transport au dernier kilomètre : « le shopper devient un client-transporteur ». En 2015, ce sont plus de 6 millions de ménages qui se sont laissés séduire par ce nouveau mode d’achat, qui totalise 4,2% de parts de marché des produits de grande consommation. Les auteurs partent du constat que les enseignes n’ont pas nécessairement optimisé leur implantation de Drives, préférant les concentrer dans les territoires où elles étaient déjà fortement implantées en termes de magasins (dans une logique de mise en réseaux ou de réticulation). Les logiques sociodémographiques ne sont pas non plus nécessairement suivies ! Pour statuer sur l’efficacité du maillage territorial, les auteurs recourent au calcul éprouvé de l’entropie (indice de concentration), permettant de mesurer la performance de la distribution spatiale des points de vente. Ainsi, les hypermarchés Auchan affichent une entropie de 0,81 sur une échelle de 0-1, une performance bien meilleure qu’Auchan Drive (0,77) et Chronodrive (0,78). Une même conclusion s’applique dans le cas de Leclerc. Au terme de leur étude, les auteurs sont ainsi amenés à nuancer l’affirmation des enseignes selon laquelle « les Drives accolés serviraient à maintenir leur position dans une aire de marché (stratégie défensive) alors que les Drives déportés serviraient à conquérir de nouveaux territoires (stratégie défensive) » : les gains d’entropie relative mettent en évidence un apport des Drives déportés marginal en termes d’extension de la couverture territoriale. Par ailleurs, les enseignes ont parfois fait le choix peu cohérent de développer le Drive dans des territoires fortement peuplés de seniors par ailleurs peu utilisateurs de ce nouveau mode d’achat. Ce travail qui s’inscrit – comme le soulignent les auteurs – dans une perspective de construction de connaissances sur le Drive ouvre des perspectives très intéressantes pour les managers de la distribution.     

     

    Les conséquences relationnelles de la valeur perçue par les visiteurs en grande surface


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    Dans le troisième article de ce numéro « les conséquences relationnelles de la valeur perçue par les visiteurs en grande surface », trois jeunes chercheurs, Hechmi Najjar, Inès Mhaya et Imen Ben Jannet s’intéressent à une dimension fondamentale de la relation entre le consommateur et la marque, la valeur sociale perçue, en l’appliquant plus particulièrement au cas des grandes surfaces, dont le développement et le positionnement en Afrique du Nord, et plus particulièrement en Tunisie, présentent naturellement des spécificités propres. Les auteurs repositionnent la valeur sociale en tant que dimension de la valeur perçue et s’intéressent aux conséquences relationnelles de la valeur sociale, dans la mesure où l’espace de vente est naturellement un lieu propice aux interactions sociales (avec le personnel de vente et les autres clients). La valeur sociale est évidemment plus spécifiquement recherchée dans la mesure où elle accroît la satisfaction de l’expérience d’achat et partant la fidélité des clients. Les auteurs postulent que la satisfaction est une variable médiatrice de la relation entre la valeur sociale perçue de l’enseigne et la fidélité à cette même enseigne, généralisant à la valeur sociale un raisonnement le plus souvent appliqué à la valeur perçue dans son ensemble. Pour valider leurs hypothèses, les trois chercheurs ont procédé à une enquête en face-à-face auprès de 397 clients tunisiens de grandes surfaces. La valeur sociale perçue est appréhendée dans ses deux dimensions constitutives, les interactions avec le personnel de vente et les interactions avec les autres clients de l’enseigne. A l’issue de l’analyse des données collectées, les auteurs démontrent que la satisfaction joue un rôle médiateur de la relation entre la valeur sociale perçue et la fidélité à l’enseigne, dont on peut évidemment penser qu’elle forme un objectif majeur de la stratégie des enseignes. Dans cette optique, la valeur sociale est un levier d’action intéressant pour le manager d’enseigne, celui-ci pouvant soit agir sur la disponibilité et le sens du service des vendeurs, soit sur le degré d’interaction entre les clients qui fréquentent son magasin. Si la première dimension de la valeur sociale semble assez évidente, la seconde est moins souvent citée : l’interaction sociale entre les clients peut être créée sinon augmentée dans des espaces de rencontres et d’échanges interpersonnelles, pour essayer de nouveaux produits, s’initier à l’utilisation, en apprendre plus sur les bénéfices ou les promotions dans des espaces physiques ou virtuels d’échanges et de partage mis à disposition par l’enseigne, etc. Au final, les enseignements de cette recherche fournissent des axes d’action très opérationnels, même si on peut supposer que l’attrait des grandes surfaces n’est pas nécessairement comparable au sein de la société tunisienne et dans nos pays occidentalisés.

     

    La consommation des produits écologiques dans les pays en développement

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    Le dernier article de ce numéro, « La consommation des produits écologiques dans les pays en développement : exploration de la préférence des consommateurs entre un produit fabriqué localement et un produit importé d’un pays développé », porte sur la consommation des produits écologiques, dont il convient de souligner qu’elle a été abondamment étudiée dans le contexte de nos pays développés, mais fort peu dans celui des pays en voie de développement. Mr Achabou Mohamed Akli, enseignant chercheur à l’IPAG, a choisi d’étudier l’influence de l’attribut du pays d’origine sur la préférence des consommateurs pour des produits écologiques dans les pays en voie de développement, et plus particulièrement l’Algérie. En introduction, l’auteur insiste à juste titre sur la nécessité d’impliquer les pays émergents sur la problématique de la consommation écologique, sous réserve d’échouer dans la voie d’un développement durable élargi à l’ensemble de la planète. La mondialisation des réseaux commerciaux, l’interconnexion des Etats dans les organisations internationales, et la pression des organisations non gouvernementales contribuent à cet objectif. Une des questions abordées par cette recherche est de savoir si un consommateur de pays émergent va préférer un produit écologique local à un produit équivalent importé d’un pays développé. La réponse n’est pas nécessairement simple dans la mesure où à l’attrait pour la qualité – souvent associée aux produits importés – s’oppose la fierté identitaire et la réduction des facteurs polluants du transport dans le cas d’une consommation nationale, et ce dans un contexte de sensibilisation accrue aux enjeux du développement durable. Pour autant, plusieurs facteurs économiques (moindres ressources, consommation de survie de première nécessité, etc.) et politiques (corruption des élites, achat de la paix sociale, accent mis sur le seul développement accéléré, etc.) semblent également s’opposer au développement d’une consommation écologiquement responsable dans les pays en développement : le développement pur et simple serait donc au final souvent préféré au développement durable. L’auteur met en œuvre une expérimentation fondée sur l’analyse conjointe pour étudier le poids des critères de choix dans le cas de l’achat simulé d’un produit de liquide vaisselle. Le critère du pays d’origine (l’Algérie versus la France) et la nature écologique ou non du produit sont deux des facteurs manipulés, en plus du prix. 130 consommateurs, recrutés de manière empirique dans divers lieux de la capitale algérienne, ont accepté de se prêter à l’expérimentation.  Au final les enseignements du modèle additif des utilités retenu montrent que les consommateurs aisés montrent une préférence plus marquée pour un produit écologique, et que si tous les consommateurs quels que soient leurs revenus montrent une préférence pour le produit importé de France, elle est plus prononcée dans le cas des consommateurs à faibles revenus. La valeur écologique du produit en tant que critère de choix est quant à elle essentiellement conditionnée par le degré de familiarité avec la notion de produits écologiques. De notre point de vue, cette notion de familiarité recouvre partiellement la dimension de sensibilité aux enjeux d’une consommation écologique. Au final, l’auteur insiste sur quelques recommandations simples pour les fabricants de produits importés dans les pays en voie de développement : la labellisation écologique ne peut s’affranchir de la mention explicite du pays d’origine. Pour ce qui concerne les fabricants locaux, le chemin qui reste à parcourir est encore long, tant le public est encore peu informé sur les enjeux écologiques d’une consommation durable. Enfin, la combinaison d’une certification crédible et d’une solide renommée internationale semble être le « ticket gagnant ».

    Nous vous souhaitons une très bonne lecture de ce numéro que nous avons volontairement souhaité éclectique dans la sélection des sujets abordés, une manière de rendre hommage à la grande diversité des sujets abordés dans notre discipline, le marketing.

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    Philippe Jourdan | rédacteur en chef

    Jean-Claude Pacitto | rédacteur en chef adjoint

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    La rupture de stocks des calendriers de l’Avent | @adetem #distribution #Noël #beauté

    ARTICLE PARU DANS LES ECHOS.FR | VALERIE LEBOUCQ | 05/12/2016

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    Après les marques de jouets et de chocolat, le secteur de la beauté a fait de ce rituel, hier enfantin, une nouvelle occasion de consommer. Et ca marche puisque des ruptures de stocks étaient constatées dès le 1 er décembre chez L’Occitane et Diptyque.

    Après la folie Black friday venue des Etats-Unis, un nouveau rituel de fin d'année s'est imposé ; celle du calendrier de l'Avent. Une invention d'origine germanique (comme le sapin), liée comme son nom l'indique, à la liturgie de Noël et popularisé dans les pays anglo-saxons par la Reine Victoria dont le prince consort Albert, était allemand. Ancré dans la tradition ce rituel enfantin destiné faire patienter les petits, a très vite donné des idées à la grande distribution et aux marques pour nous inciter à consommer.

    En France, les confiseurs comme Kinder ont été parmi les premiers à se lancer avec les calendriers fourrés au chocolat. Les fabricants de jouet n'ont pas tardé à proposer comme Playmobil et Lego des mini figurines cachées derrières les 24 (ou 25) petites cases à ouvrir chaque jour de décembre. «Une quarantaine de références existent rien que dans le jouet» ,relève Emilie Carle, directrice de la communication de Lego.

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    +10 % en 2015 et 2016 chez Lego

    La marque danoise, propose quant à elle trois calendriers différents, Lego Star Wars (autour des héros de la saga), Lego City qui met en scène les différentes professions de l'univers urbain et Lego Friends dont les mini poupées visent plutôt les filles. Et le succès ne se dément pas. «Les ventes qui avaient déjà progressé de 10 % en 2015, devrait enregistrer la même progression cette année » dit-elle. Prévoyant les parents les achètent dès le mois d'octobre et à partir de la Toussaint, « qui donne le coup d'envoi des cadeaux de Noël. Les calendriers sont devenus une nouvelle occasion d'offrir des jouets».

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    Vidéos sur Instagram

    La nouveauté des deux dernières années c'est l'arrivée en force des marques de beauté donnant l'occasion au magazine Cosmopolitan d'opérer un classement des 16 plus réussis. De The Body Shop (à 85 euros) à Estée Lauder (275 euros) en passant par Clarins (120 euros) toutes les marques s'y sont mises.

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    De même que les grandes enseignes spécialisées Séphora et Marionnaud qui proposent chacune le leur ou Monoprix Beauté (39,99 euros). Certaines n'ont pas vu assez grand  puisqu'elles étaient en rupture de stock dès le 1er décembre, telle L'Occitane ou dans un genre plus exclusif Diptyque, dont le calendrier illustré par le dessinateur parisien Pierre Marie (à 300 euros tout de même) proposaient un assortiment de miniatures eux de toilette, soin visage et mini bougies parfumées. Diptyque ne s'en est pas tenu là puisque la marque distille aussi chaque jour des petites vidéos sur Instagram visibles 24 heures uniquement.

    l'occitane, calendrier de l'avent, beauté

    Les marques de bijoux ne sont pas en reste et apportent une dimension ludique à leurs calendriers de l'Avent en découvrant chaque jour un nouveau bijou à gagner. Un parti pris adopté par l'hôtel parisien Jules & Jim. Un tirage au sort est organisé chaque soir pour les clients du bar (ouvert à tous pour l'occasion) qui si leur ticket est gagnant, repartent avec des cadeaux de grandes marques : Veuve Clicquot Vintage Rosé 2004, chocolats Jacques Genin, coffret Cristallerie Saint Louis Mix & Match....

    Marque Repère, la MDD d Leclerc, utilise aussi le ressort du jeu. Son calendrier à l'effigie des Mark's les mascottes figurant sur ses packaging de produits alimentaire et hygiène beauté , s'accompagne d'une application mobile de jeu autour de Noël: Go Mark's Run .Chez Bonne Maman la marque de confitures, le calendrier de l'Avent (adressé cette année aux seuls journalistes) sert peut-être de ballon d'essai pour des lancements futurs. Les 24 mini pots (format petits déjeuner d'hôtel) font découvrir des mélanges inédits : ananas yuzu, cerises cranberries, fraise verveine, myrtilles sirop d'érable....

    nature et decouverte, calendrier de l'avent

    Concours de pull overs de Noël

    Chez Nelly Rodi, l'agence spécialiste des tendances de la mode et l'art de vivre, Vincent Grégoire voit derrière le succès commercial le « signe fort d'une aspiration au retour à la tradition et aux rituels partagés en famille ou entre amis. Dans un quotidien anxiogène, les gens ont envie de se faire plaisir et d'offrir des petites attentions qui sont comme autant de clins d'oeil bienveillants ». ». Il note à cet égard le succès grandissant d'autres « rites » de fin d'année comme les soirée et les fêtes de Noël organisés entre amis ou collègues de bureaux. Elles aussi sont importées des pays anglo saxons où l'on ignore, en revanche les voeux et étrennes de janvier.

    (... / ...)

     

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    Brick-and-mortar stores try to lure shoppers with service | @adetem #distribution

    DAILY HERALD | 12/04/2016

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    ALEXANDRIA, Va. -- Outside a Best Buy store in suburban Washington, a throng of shoppers lined up early to pounce on the annual parade of Thanksgiving "doorbuster" deals that have come to mark the start of the holiday shopping season.

    But this year, the once-chaotic ritual had layers of efficiency: Shoppers got color-coded tickets guaranteeing they would receive the laptop or 4K television they came for. The entryway doors were opened just partway so customers had to enter single file instead of in a stampede.

    It was all aimed at making a harried experience go more smoothly. And between now and Christmas, some of the biggest names in retail are taking their own new steps to ease the hassles of shopping in an actual store.

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    #Amazon Go: un point de vente connecté sans caisse et sans file d'attente | @adetem #distribution

    SIECLE DIGITAL | VALENTIN BLANCHOT | 05/12/2016

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    Amazon vient de dévoiler un concept de point de vente en rupture totale avec la conception de ceux que l’on connait pour la grande distribution alimentaire : Amazon Go.

    Derrière le Go, l’idée c’est « just grab and go! » Vous rentrez, prenez les produits qui vous intéressent et repartez. Il n’y a pas de caisses, tout se passe avec votre smartphone. Le comble de la technologie derrière Amazon Go, c’est qu’elle s’attaque à un secteur des plus rigides à l’intégration d’innovations : la grande distribution alimentaire. Si on a pu dire qu’Uber avait uberisé les taxis en créant ainsi une expression qui fera trembler bien des entreprises par la suite, on peut aujourd’hui remplacer uberisation pour amazonation pour la distribution alimentaire.

    Amazon avait déjà commencé à travailler un passage au points de vente physiques avec une librairie. À présent, Amazon Go vient compléter ces initiatives. C’est une nouvelle génération de magasin où les caisses n’existent plus. Il n’y a pas non plus besoin de scanner un produit. Le géant du ecommerce a équipé son magasin de capteurs, caméras, et intelligences artificielles pour détecter lorsqu’un produit est pris d’un rayon ou reposé. Ainsi il pourra remplir votre panier virtuel et lorsque vous quitterez le magasin facturer votre compte Amazon.

    La conception et l’assortiment d’Amazon Go sont entièrement dévoués à l’optimisation du temps passé dans le point de vente. Il y aura des produits prêt à manger (sandwichs, boissons, snacks), mais aussi des produits courants comme du lait, du chocolat, ou du fromage. Mieux encore, des Amazon Meal Kits seront proposés. Ils contiennent tous les ingrédients nécessaires pour cuisiner un repas pour deux en 30 minutes.

    Aucune information n’a été donnée sur la date précise d’ouverture du point de vente, à part un ‘début 2017′. Néanmoins, on sait qu’il fera un peu moins de 170 mètres carrés et est basé à Seattle.

    La raison d’être d’une telle innovation ? Le géant nous livRe sa réponse dans la page présentant sa technologie. « Il y a quatre ans nous nous sommes demandés : et si nous pouvions créer une expérience shopping sans files ni caisses ? Pourrions-nous repousser les limites de la vision par ordinateur et du machine learning pour créer un magasin où les clients pourraient simplement prendre ce qui les intéressent et ensuite partir ? Notre réponse à ces question c’est Amazon Go.