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    [#CONSOLAB] [LIVRAISON] | #Livraison #alimentaire : #Amazon pourrait #fusionner #Fresh et #Prime #Now dès 2018 | @LSA

    DE FLORE FAUCONNIER | LSA | http://bit.ly/2C4GD4g

    #Livraison #alimentaire : #Amazon pourrait #fusionner #Fresh et #Prime #Now dès 2018

    Amazon travaille sur les synergies à mettre en place entre les deux services de livraison, qu'il vient de confier à la même dirigeante. L'étape suivante est facile à prévoir : une intégration plus poussée avec Whole Foods.

    Amazon serait en train de préparer la fusion de ses deux services de livraison de courses alimentaires à domicile Fresh (large assortiment, livraison J ou J+1) et Prime Now (livraison H+1 ou H+2 depuis un entrepôt de centre-ville), rapporte Yahoo Finance. Selon le site d'informations, elle sera finalisée d’ici la fin de l’année. C'est d'ailleurs le rapprochement des deux divisions qui serait à l’origine des suppressions de postes révélées le 12 février. Or en effet, les indices ne manquent pas pour laisser penser que Prime Now, lancé sept ans après Fresh mais bénéficiant d’une bien meilleure traction, pourrait bientôt avaler son grand frère.

    Suite à l’acquisition de Whole Foods en juin 2017, Amazon avait arrêté Fresh en novembre dans plusieurs villes américaines. La page des offres d’emploi de Fresh n’évoque d’ailleurs que trois postes ouverts actuellement. Stephenie Landry, VP Prime Now, s’est également vu confier la responsabilité de Fresh et d’Amazon Restaurants en décembre, selon Recode. Et le 8 février, Amazon a branché Whole Foods à Prime Now pour livrer ses abonnés Prime sous deux heures depuis les magasins de son enseigne bio, empiétant encore un peu sur le pré-carré de Fresh. Un faisceau de signaux pas si faibles, donc, qui permet de penser que les deux services vont finir par ne faire plus qu’un. Ainsi que l’expliquait Sunny Jain, VP Consumables d’Amazon, en août à LSA : « Nous avons lancé nos innovations au sein de services distincts afin qu’ils répondent au mieux à chaque besoin. Mais si les faire converger devient pertinent pour le client, nous y réfléchirons ».

    A quand la fusion avec Whole Foods ?

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    Auparavant, cette fusion aurait soulevé de nombreuses difficultés. A chacun des deux services (sans même mentionner Pantry et Amazon.com) correspondent une méthode de livraison et un assortiment spécifiques. Mais en acquérant Whole Foods, Amazon peut désormais opérer en ship-from-store en complétant le dispositif par quelques entrepôts dédiés,  et proposer une offre à géométrie variable selon la localisation. Cela ne signifie d’ailleurs pas que les marques Fresh et Prime Now ne vont pas subsister toutes les deux, au moins pour un temps. « Je pense que nous aurons de nombreuses façons de livrer de l’alimentaire aux consommateurs. Mais en coulisses, cela fait sens de développer autant de synergies que possibles », expliquait ainsi Stephenie Landry à Recode en décembre.

    Quelle que soit la bannière sous laquelle finiront Fresh et Prime Now, l’étape suivante devrait logiquement être leur rapprochement avec Whole Foods. Amazon, qui s’est attelé sans attendre à l’intégration de Prime et du programme de fidélité de son enseigne, a d’ailleurs récemment demandé à Greg Greeley, VP Prime & Livraison, de se consacrer dorénavant à Whole Foods, d’après CNBC. Ajouter les supermarchés bio à l’offre de Prime Now constituait une étape importante, mais il y a fort à parier que l’intégration du service de livraison et de l’enseigne se poursuive de façon bien plus poussée encore.

    Fresh et Prime Now, deux trajectoires bien différentes

    Lancé en 2007, Amazon Fresh permet aux abonnés Prime de se faire livrer un large assortiment de produits alimentaires frais et secs dans la journée ou le lendemain matin de leur commande, moyennant un abonnement de 14,99 dollars par mois. Lancé en 2014, Amazon Prime Now permet aux abonnés Prime de se faire livrer gratuitement sous deux heures (ou à 7,99 dollars en une heure) une sélection d’essentiels du quotidien - piles, mouchoirs, soda…- depuis des entrepôts en centre-ville. L’assortiment est bien moins étendu que celui de Fresh (environ deux fois moins de références alimentaires), mais la croissance du service est beaucoup plus rapide (il n’a pas mis trois ans à s’étendre à 30 villes) et selon Morgan Stanley, 48% des utilisateurs de Prime Now commandent de l’alimentaire.

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    [#CONSOLAB] [ENSEIGNES] | #Enseignes de l’année : #Picard devance #Amazon, #Sephora et #Decathlon | @FASHIONNETWORK

    DE MARION DESLANDES | FASHION NETWORK | http://bit.ly/2C6xFDH

    #Enseignes de l’année : #Picard devance #Amazon, #Sephora et #Decathlon

    Le cabinet EY-Parthenon a dévoilé son palmarès des distributeurs plébiscités par les Français. Toutes catégories confondues, la chaîne de produits surgelés Picard remporte le titre d’enseigne de l’année 2018, devançant le géant de l’e-commerce Amazon. Le distributeur d’articles de sport Decathlon et le spécialiste de la beauté Sephora partagent la troisième marche du podium.

    Pour parvenir à constituer ce palmarès, le cabinet a interrogé plus de 8 000 consommateurs sur leur perception d’environ 150 enseignes, en se focalisant sur trois grands critères : l’offre, l’expérience en ligne et en magasin, et le service après-vente. Si Picard domine, c’est surtout grâce à la qualité de ses produits et la gentillesse des équipes, tandis qu’Amazon est reconnu pour son choix, ses prix et ses services. « Decathlon et Sephora excellent également sur les produits et le rapport qualité/prix, et ne cessent de surprendre sur l’innovation, notamment produit », indique l’étude.

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    Les e-commerçants sont globalement en retrait par rapport aux distributeurs spécialisés. « D’une manière générale, les pure players et les enseignes généralistes ont du mal à rivaliser avec les meilleurs spécialistes de chaque catégorie. Il y a cependant une exception de taille : Amazon, dans le multimédia, qui a acquis un statut de spécialiste dans cette catégorie », explique Guy-Noël Chatelin, associé EY-Parthenon.

    Des récompenses par catégorie ont également été décernées : dans le secteur mode femme, Zara a été plébiscitée, alors qu’Okaïdi et Petit Bateau sont à égalité sur le segment mode enfant. Au rayon mode multimarque, Les Galeries Lafayette occupent la première place.

    L’étude constate peu de disparités entre les générations. « Les meilleures enseignes par catégorie ratissent large et se classent généralement première tant auprès des Millennials que de leurs aînés. Les Millennials sont par ailleurs plus curieux et plébiscitent davantage les enseignes nouvelles et/ou plus accessibles comme Lush, Asos, Rituals ou Primark », nuance Julia Amsellem, associée EY-Parthenon.

    Dresser le palmarès des enseignes favorites dans l’Hexagone a décidément le vent en poupe, puisqu’il y a quelques jours, le cabinet OC&C publiait son classement des enseignes préférées des Français. Decathlon y domine Cultura et Picard.

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    [#CONSOLAB] [DISTRIBUTION] | #Distribution #physique : #Alibaba, #géant du #e-commerce, poursuit son #offensive | @LATRIBUNE

    DE LA TRIBUNE | http://bit.ly/2BB6f7I

    #Distribution #physique : #Alibaba, #géant du #e-commerce, poursuit son #offensive

    Le mastodonte chinois des ventes en ligne vient d'annoncer une prise de participation dans la chaîne d'ameublement Beijing Easyhome Furnishing. Cette opération est loin d'être un cas isolé. Grâce à la récolte massive de données sur ses plateformes, Alibaba veut développer des services personnalisés dans les magasins physiques.

    Alibaba fait les yeux doux au commerce traditionnel. Le numéro un chinois de la vente en ligne a annoncé dimanche prendre une participation de 15% dans Beijing Easyhome Furnishing - une chaîne de magasins de meubles, d'objets d'intérieur et de matériaux de construction. Le géant du web chinois va y investir quelque 5,45 milliards de yuans (706 millions d'euros), a-t-il précisé dans un communiqué.

    Easyhome, fondé en 1999, détient 223 magasins en Chine. La chaîne, basée à Pékin, a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires d'environ 7,8 milliards d'euros environ. Avec 580 millions d'utilisateurs actifs par mois, le groupe du milliardaire Jack Ma entend s'appuyer sur sa vaste collecte de données en ligne pour aider Easyhome à améliorer sa gestion des stocks et sa logistique. L'objectif : mieux s'adapter aux fluctuations de la demande.

    "Les magasins physiques sont incontournables"
    Alibaba confirme sa stratégie "new retail" - une combinaison de distribution physique et commerce en ligne pour "offrir une expérience ininterrompue" aux clients. Face à une concurrence de plus en plus acérée dans l'e-commerce, le groupe s'efforce de multiplier les interactions entre ses plateformes de vente en ligne et des magasins en dur traditionnels. Il a ainsi dévoilé en novembre un investissement de 2,44 milliards d'euros dans Sun Art Retail Group, l'un des principaux exploitants d'hypermarchés en Chine, dont le distributeur français Auchan possède plus du tiers du capital.

    "Les magasins physiques sont incontournables dans le parcours de courses des consommateurs. A l'ère du digital, ils doivent être enrichis par des services personnalisés, grâce aux nouvelles technologies de traitement des données", avait souligné à l'éqoque Daniel Zhang, directeur général d'Alibaba Group.
    Sur la piste d'Amazon
    Ce n'est pas tout. Le géant de Hangzhou (est de la Chine), qui a par ailleurs racheté 20% du distributeur chinois d'électroménager Suning, a également lancé sa propre chaîne de supermarchés hyper-connectés, Hema, spécialisée dans les produits frais et qui comptait 25 antennes fin décembre. Une stratégie semblable à celle adoptée par son rival américain, Amazon - dont la dernière opération en date est le le rachat de l'enseigne bio américaine, Whole Foods, finalisé fin août. En déboursant 13,7 milliards de dollars (11,6 milliards d'euros), Amazon a signé sa plus grosse opération jamais réalisée - mais aussi son offensive la plus importante dans la distribution physique.

    Alibaba, toujours tiré par ses ventes en ligne
    Si Alibaba a largement diversifié ses activités, l'écrasante majorité (88%) vient cependant toujours de ses plateformes de commerce en ligne, Taobao et Tmall au premier plan. Il faut dire que le e-commerce est très développé en Chine. "En moyenne, les utilisateurs chinois passent 30 minutes par jour sur Taobao, souligne une étude de BCG publiée en mai 2017.C'est presque trois fois plus long que le temps passé en moyenne par un utilisateur américain sur Amazon." Selon le Bureau national des statistiques de la Chine, les consommateurs chinois ont dépensé 750 milliards de dollars en ligne en 2016 - soit plus que les États-Unis et le Royaume-Uni combinés.

    Au dernier trimestre 2017, Alibaba a annoncé un chiffre d'affaires de 12,76 milliards de dollars (+56%) - dont 11,26 milliards de dollars réalisés grâce à la vente au détail. Le mastodonte chinois, dont la capitalisation boursière dépasse les 500 milliards de dollars, a été dopé par la "Fête des célibataires", le 11 novembre. Durant cette journée de soldes monstres, le groupe a enregistré en 24 heures quelque 25 milliards de dollars de transactions sur ses plateformes.

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    [#CONSOLAB] [MARQUE] | #PepsiCo compense le #déclin des #sodas avec les #chips | @LESECHOS

    DE ELSA CONESA | LES ECHOS | http://bit.ly/2ELfx36

    #PepsiCo compense le #déclin des #sodas avec les #chips

    Le groupe pâtit de la désaffection des consommateurs américains pour les boissons sucrées et continue d'investir dans l'eau en bouteilles. Les Américains boudent les céréales et les sodas, mais ils continuent d'aimer les chips. Ce sont les paquets de Lay's et de Doritos qui ont sauvé les comptes de PepsiCo l'an dernier, ainsi que les consommateurs dans les pays émergents.

    Le groupe basé dans l'Etat de New York peine en effet à endiguer le recul des ventes de sodas et de boissons sucrées en Amérique du Nord (Pepsi, Tropicana, Gatorade...), son premier marché qui représente près d'un tiers de ses revenus et bénéfices. La division des boissons en Amérique du Nord a vu  ses ventes reculer de 2 % sur l'année, à près de 21 milliards de dollars, et de 6 % au dernier trimestre. Les snacks regroupés dans la division Frito-Lay en revanche ont continué de progresser en Amérique du Nord.

    Aux Etats-Unis, les ventes de sodas ont atteint l'an dernier un plus bas en 31 ans, sous l'effet des changements de comportement des jeunes consommateurs, qui se tournent de plus en plus vers les eaux en bouteilles. Ces mêmes consommateurs ont aussi perdu l'habitude de consommer des céréales en boîte au petit-déjeuner : la divison Quaker Foods, marque fétiche des petits Américains dans les années 1950, a vu ses revenus reculer de 2 % et de 5 % en fin d'année.

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    Eaux purifiées « premium »
    Comme ses grands rivaux, le groupe mise sur la forte croissance des eaux en bouteille pour compenser le déclin de ses marques traditionnelles. Déjà propriétaire de l'eau purifiée Aquafina, il a lancé l'an dernier une nouvelle marque d'eau purifiée en bouteille « premium », baptisée Lifetwr. Et il attend beaucoup de sa nouvelle gamme d'eau de Seltz, baptisée Bubly, qui doit capter une partie de la croissance rapide observée sur ce marché outre-Atlantique. PepsiCo s'est  engagé à ce que les deux tiers des marques de son portefeuille de boissons affichent moins de 300 calories par litre d'ici 2025 .

    Parallèlement, Pepsi s'est engagé depuis 2015 dans un plan de réduction de coûts d'un milliard de dollars par an, avec des fermetures d'usines et des suppressions de postes. L'entreprise a annoncé mardi la suppression d'un millier d'emplois supplémentaires soit environ 1 % de ses effectifs administratifs.

    Elle a parallèlement versé des bonus de 1000 dollars à une partie de ses employés dans le sillage de la réforme fiscale. Celle-ci a toutefois fait plonger ses comptes dans le rouge au dernier trimestre, avec une charge de 2,5 milliards de dollars combinant une taxe de 4 milliards sur sa trésorerie stockée à l'étranger, et un gain de 1,5 milliard sur ses actifs d'impôts différés.

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    [#CONSOLAB] [MARCHE] | Les #cosmétiques peinent toujours à #séduire les #acheteurs #Français | @PREMIUMBEAUTYNEWS

    DE VINCENT GALLON | PREMIUM BEAUTY NEWS | http://bit.ly/2o9ufGJ

    Les #cosmétiques peinent toujours à #séduire les #acheteurs #Français

    Les ventes de produits d’hygiène et beauté en grandes surfaces ont reculé de -2,2% selon Kantar Worldpanel, et même de -6,2% pour les produits de rasage et -5,5% pour les déodorants. Du côté du circuit sélectif, le secteur clôt également l’année en recul à -1% mais enregistre d’excellentes ventes de fin d’année, selon The NPD Group. Malgré leur succès croissant, les ventes en ligne ne parviennent pas à compenser la chute des ventes en magasins.

    L’embellie économique enregistrée en 2017 en France avec une croissance du PIB à +1,9% et une stabilisation du chômage peine encore à se traduire dans les ventes de produits cosmétiques et de toilette. Les ventes en grande consommation sont celles qui souffrent le plus, avec un recul de -2,2% pour l’hygiène-beauté, de -2,4 pour l’hygiène corporelle, -0,6% pour les produits bain-douche, -0,6% pour les savons de toilette, -5,5% pour les déodorants et -6,2% pour les produits de rasage, selon l’institut d’études Kantar Worldpanel.

    Selon Kantar Worldpanel, le marché de l’hygiène-beauté est confronté à une problème de création de valeur, mais également à un enjeu de volume, avec des acheteurs moins fréquents. « Les produits d’hygiène-beauté sont de moins en moins prioritaires pour les Français, » souligne l’institut. Résultat : les Français se maquillent moins et se rasent moins.

    Maquillage des lèvres et ventes en ligne soutiennent le sélectif

    Du côté sélectif, malgré un nouveau recul des ventes de (-1%), plusieurs tendances positives ont marqué le circuit en 2017 qui a représenté 3 milliards d’euros en 2017.

    La période des achats de Noël qui a débuté avec l’opération Black Friday - un succès cette année en France - a été particulièrement profitable (30 % des ventes annuelles du secteur ont été réalisées en moins de deux mois, entre novembre et décembre) et a permis au secteur de gagner un point de croissance (de -2% à -1%), selon The NPD Group.

    « Les tendances de la parfumerie sélective s’améliorent légèrement par rapport à l’an passé mais le secteur reste confronté à une concurrence croissante et à un pouvoir d’achat des ménages qui ne s’améliore pas suffisamment pour redynamiser le marché  », explique Mathilde Lion, Expert Beauté Europe chez The NPD Group.

    Ce sont les masques (+12%), pour le soin, et les gloss (+15%), pour le maquillage qui ont tiré les ventes de cosmétiques de prestige en 2017.

     

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    Les crèmes hydratantes finissent l’année à +1% et les lotions et toniques voient également leurs ventes croître de 2%. Si le ventes de masques ne représentent encore que 3 % de l’ensemble des ventes de soins, ils apparaissent comme un véritable vecteur de croissance, sous l’impulsion de la popularité croissante de la K-Beauté. Pour le maquillage, les produits pour les lèvres ont maintenu leur dynamisme avec une croissance des ventes de 3%. Les ventes de rouge à lèvres ont augmenté de 2 % mais le gloss a été la star incontestée en 2017, enregistrant une croissance de 15 % et supplantant le rouge à lèvres comme tendance maquillage de l’année.

    Les ventes de parfums ont joué un rôle important pour le secteur en 2017 avec les Eaux de Parfum comme locomotive du segment (+3% des ventes) confirmant, selon The NPD Group, la préférence des consommateurs pour des essences plus concentrées. Le parfum est le segment pour lequel l’opération Black Friday a eu le plus gros impact, marquant l’ouverture officielle de la saison du shopping de Noël.

    Explosion des ventes en ligne

    Selon The NPD Group, les ventes en ligne de produits de prestige ont augmenté de 27 % en 2017 - soit une contribution de la valeur de deux points de croissance sur l’ensemble du secteur. Ce sont les ventes de maquillage -portées en partie par les Millenials - qui ont le plus progressé en ligne (+44 %), suivi par le soin (+29%) et le parfums (+22%). Les résultats spectaculaires annoncés par Feelunique et Beauté Privéeconfirment cette tendance.

    Toutefois, le dynamisme des boutiques en ligne n’a pas suffi à compenser le recul des ventes des magasins physiques qui ont reculé de 3%. « Les ventes en ligne ne sont pas des ventes additionnelles mais traduisent une profonde mutation dans le mode d’achat, » commente The NPD Group.

    « Le challenge 2018 pour la beauté sélective va être d’optimiser la croissance des ventes en ligne tout en créant du trafic en magasin. Le potentiel de l’e-commerce sur la beauté est énorme même si nous sommes encore très loin en France de ce que ce circuit peut représenter dans d’autres pays, comme les États-Unis ou le Royaume Uni. À date, la montée en puissance du on-line ne compense pas complètement les pertes des magasins physiques. Pourtant, les consommateurs, et notamment les jeunes, aiment se rendre en magasin ...tout se jouera donc sur l’expérience, le conseil et la personnalisation du service qu’ils pourront trouver en point de vente, » conclut Mathilde Lion.

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    [#CONSOLAB] [ACHAT] | #Walmart accélère dans la #VR en s'offrant la #start-up #Spatialand | @USINEDIGITALE

    DE JULIETTE RAYNAL | L'USINE DIGITALE | http://bit.ly/2EMyrqn

    #Walmart accélère dans la #VR en s'offrant la #start-up #Spatialand

    Walmart acquiert la start-up Spatialand, qui a développé des outils logiciels permettant de transformer des contenus existants en contenus immersifs. Grâce à ce savoir-faire, le géant de la distribution souhaite imaginer de nouvelles expériences d'achat en magasin et à domicile.

    Walmart, le géant américain de la grande distribution, vient de faire l'acquisition de la start-up Spatialand spécialisée dans la création de contenus en réalité virtuelle pour un montant non dévoilé. Créée par Kim Cooper (une spécialiste du story telling et de la VR), la jeune pousse compte une dizaine de collaborateurs. Elle a notamment développé des outils logiciels qui permettent de transformer des contenus déjà existants en expériences en réalité virtuelle.

    Les deux entreprises avaient déjà travaillé ensemble durant l'été 2017. Spatialand fait en effet partie de l'incubateur maison de Walmart baptisé Store No.8. La jeune pousse avait alors développé un projet pilote permettant aux utilisateurs de tester virtuellement des tentes comme s'ils étaient dans un vrai camping afin de juger si leurs tailles correspondaient à leurs attentes. Une expérience que propose d'ores et déjà Décathlon.

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    DE NOUVELLES EXPÉRIENCES D'ACHAT EN MAGASIN... ET À DOMICILE

    Le site américain Recode qui rapporte l'information ne précise pas la nature des projets sur lesquels Spatialand planchera. Ces derniers ne seront révélés que dans 12 à 18 mois, a indiqué Katie Finnegan, responsable de l'incubateur. On sait en revanche que la mission de Store No.8 est d'avancer sur des technologies qui ne seront déployées massivement auprès du grand public que d'ici cinq à dix ans. Le savoir-faire de Spatialand pourrait donc permettre à Walmart de créer de nouvelles expériences d'achat en magasin, mais aussi à domicile.

    Ce n'est pas la première fois que Walmart s'intéresse à la réalité virtuelle. Le numéro 1 de la grande distribution s'était déjà rapproché de la start-up STRIVR Labs pour un tout autre usage : mettre au point un dispositif de formation en réalité virtuelle en complément de son programme traditionnel. Un projet pilote a débuté en janvier 2017 dans une trentaine de centres de formation du distributeur, avec un déploiement prévu dans les 200 Walmart Academy. 150 000 employés devraient passer par ce programme chaque année.